Flux RSS
Business
9034 documents trouvés, affichage des résultats 851 à 860.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(28/09/2011 16:03:39)
Divalto réinvente son offre ERP, de la PME à la grande entreprise
Avec détermination, l'éditeur français Divalto creuse son sillon sans faillir depuis près de trente ans sur le marché des solutions de gestion, avec un modèle entièrement indirect. Sa base installée compte 11 000 clients. Longtemps gagnés en PME, ces derniers sont de plus en plus souvent de grandes entreprises, comme Soprema, par exemple, un spécialiste de l'étanchéité. « Pendant dix ans, nous avons réalisé une croissance continue, y compris pendant les années les plus difficiles et Divalto n'a cessé de monter en gamme », a rappelé hier Thierry Meynlé (en photo), président du directoire, en annonçant une progression de 36% de ses ventes de licences, entre janvier et août 2011, et un chiffre d'affaires en hausse d'environ 25% sur la même période. « Notre stratégie pour les années à venir : être présent sur tous les marchés ». Si l'éditeur table sur un chiffre d'affaires de 14 millions d'euros en 2011, son écosystème génère environ 100 millions d'euros.
Cinq ans de réflexion
Depuis sa création, cette société familiale n'a jamais craint de se réinventer, à coups de ruptures, tout en prenant garde de ménager ses clients. Née Interlogiciel en 1982, en Alsace, elle a changé d'offre, de nom, de structure capitalistique, de dirigeant, et procédé à des croissances externes (dont Idylis, l'un des pionniers des logiciels de gestion dans le cloud en France). Cette fois, Divalto met le cap sur la décennie qui s'ouvre, à l'issue de cinq années d'investissement en R&D. Le catalogue comprend maintenant trois produits, dont une offre cloud, Idylis, et deux ERP multi-OS et multi-base : Divalto Infinity, successeur de l'actuel ERP, destiné aux entreprises de taille moyenne à grande, et Divalto Izy, une version standard à faible paramétrage pour les PME.
Thierry Meynlé considère que, jusqu'à présent, le choix d'installer Divalto avait été davantage « motivé par la raison que par le coeur ». La volonté de créer un produit séduisant a donc guidé les développements. « Nous avons travaillé avec des designers et sommes passés à un modèle de R&D plus collaboratif. Aujourd'hui, nous sommes très à l'écoute des experts de nos produits ». L'éditeur dit en totaliser 1 300 sur l'ensemble de ses partenaires. Exit l'interface Win 32, place à C# et WPF (Windows Presentation Foundation) pour créer des interfaces graphiques « fluides ». Apparition de fonctions avancées de recherche avec Power Search pour retrouver tout type d'informations dans l'ERP et les documents associés, aussi simplement qu'on le ferait avec un moteur sur le web. Du côté fonctionnel, Divalto annonce également de nombreux enrichissements : un portail collaboratif qui repose sur l'offre VDoc, un moteur d'ordonnancement « powered by Preactor » (inclus en standard sur Infinity Production), des passerelles vers Solidworks sur la partie gestion de production, grâce à un accord avec Axemble. Mais aussi, un outil d'ETL maison s'appuyant sur la technologie SQL Server de Microsoft pour les applications décisionnelles.
Un million d'euros pour une version illimitée
Hors les efforts de la R&D interne, mise en commun avec celle d'Idylis, ces nouvelles offres ont nécessité des apports externes. « Nous avons acheté de la technologie et des composants », a précisé Thierry Meynlé, notamment pour le Power Search mais aussi, par exemple, pour la gestion de trésorerie. L'ERP Divalto Infinity dispose aussi de capacités tactiles pour permettre de travailler à partir d'une tablette numérique comme l'iPad, par exemple pour saisir les commandes. « Les demandes autour des applications tactiles pour l'instant se font clairement autour du CRM et du décisionnel », admet Vincent Laurain, directeur Prospective Produits de la société.
[[page]]
La tarification annoncée par l'éditeur pour ses licences n'est pas la moindre des surprises. La version xBS de Divalto Infinity est proposée à 12 000 euros par site dans sa version négoce, à partir de 20 postes. Quant à la version haut de gamme, Platinium, qui s'adresse aux grandes entreprises, elle est tarifée à 1 million d'euros pour l'ensemble des modules, avec un nombre illimité d'utilisateurs. Cette évolution dans la segmentation de l'offre va aussi conduire l'éditeur à faire évoluer son réseau de revendeurs avec des profils de compétences propres à accompagner les grandes entreprises.
Fin de parcours pour la base Harmony
Divalto se projette aussi à l'international. Il vient d'ouvrir une filiale à Montréal, pour accompagner son grand client Soprema et pour aborder dans la foulée le marché nord-américain. « Nous avons déjà 300 clients dont le siège social est situé hors de France », indique Thierry Meynlé.
Cette évolution de l'offre ne va pas sans un abandon qui devrait en chagriner plus d'un. L'éditeur annonce l'arrêt de sa base de données propriétaire, Harmony, qui présentait l'avantage de ne plus rien coûter. Plus de la moitié des clients de Divalto l'exploitent toujours. Mais impossible de tirer profit des nouvelles fonctions d'interactivité et de collaboration en ne passant pas à des technologies de nouvelle génération, avancent les dirigeants. Un plan de migration devrait débuter en 2012 pour accompagner les utilisateurs vers une autre base sur deux à trois ans. L'éditeur pense que la transition va surtout profiter à SQL Server (le coût du passage est évalué à 150 euros par utilisateur), les autres bases élues pouvant être Oracle et DB2. A terme, 80% des clients devraient exploiter SQL Server, 10% Oracle et 10% DB2, estime Thierry Meynlé.
Illustration : Thierry Meynlé, président du directoire de Divalto (crédit : D.R.)
Intel tue Meego pour lancer Tizen avec Samsung
Alors que Google est empêtré dans un procès intenté par Oracle pour l'utilisation illicite de la plate-forme Java dans Android, Intel et Samsung ont décidé de s'associer pour concevoir un système d'exploitation mobile Open Source. Baptisé Tizen, cette plate-forme remplacera Meego, l'OS développé par Intel et Nokia, lui-même héritier de Maemo, et succèdera dans le même temps à LiMo, l'OS libre conçu par Samsung. Le projet Tizen sera hébergé à la Fondation Linux. Il sera équipé d' un système d'exploitation exploitant le standard HTML5 et l'environnement de développement web de la WAC ( Wholesale Applications Community ), ce qui permettra de créer des applications pouvant fonctionner sur n'importe quel type de terminal : smartphones, tablettes, téléviseurs reliés à Internet, netbooks, et automobiles connectées. Pour ceux qui utilisent du code natif dans leurs applications, le SDK Tizen comprendra un kit de développement.
Loin de partir de zéro, Tizen s'appuiera sur les points forts de LiMo et de MeeGo. Pour sortir de son impasse sur le marché des smartphones, Intel a donc fait appel au principal constructeur coréen et collaborera avec ses derniers partenaires pour les aider à effectuer la transition de Meego vers Tizen. La version initiale de la plate-forme est attendue pour le premier semestre de 2012 et les premiers appareils qui en seront équipés feront leur entrée sur le marché dans le milieu de l'année prochaine. Le succès de cette plate-forme dépendra toutefois de l'accueil des développeurs qui fourniront les applications désormais indispensable pour lutter contre les bulldozers iOS et Android.
Rappelons que Samsung a développé Bada, un OS maison lui aussi basé sur Linux pour ses smartphones d'entrée de gamme et utilise également Android, Windows Phone et très bientôt Windows 8 pour ses terminaux mobiles. De son côté Nokia fait un baroud d'honneur en annonçant son premier smartphone sous Meego avant de plier armes et bagages vers la plate-forme Windows Mobile de Microsoft. Les premiers smartphones finlando-américain sont attendus juste avant noël.
Illustration principale : Prototype de smartphone Meego présenté par Intel et Nokia l'an dernier. Crédit D.R. (...)
Une solution IBM pour gérer les places de parking dans les villes
« Les systèmes de gestion des villes sur les capacités de stationnement sont assez inefficaces », a déclaré Vinodh Swaminathan, directeur des systèmes de transport intelligents d'IBM. « Pensez à une place de stationnement comme un actif fiscal. Avec la possibilité d'analyser ces actifs, nous pouvons les gérer beaucoup plus efficacement » précise le dirigeant. En collaboration avec Streetline, société basée à San Francisco, qui propose des capteurs de distance, IBM a donc créé une plateforme. Les capteurs sont capables de déterminer si un espace de stationnement est occupé par une voiture. IBM fournit le logiciel d'analyse via un service cloud, qui agrège les données des capteurs pour comprendre comment les places de parking d'une ville sont utilisées au cours du temps.
Pour cette offre baptisée Smarter Parking Starter Kit, Streetline va intégrer deux capteurs pour chaque espace de stationnement. Le premier déterminera si une voiture occupe la place et le second lira le compteur, pour savoir si l'automobiliste a payé et pour combien de temps il reste au compteur. Les données collectées sont transmises à travers un réseau mesh sans fil. IBM utilise son logiciel de BI Cognos, pour analyser les données et générer des rapports et des statistiques visibles sur un tableau de bord et mis à disposition des autorités publiques. Big Blue a déjà intégré des rapports pré-définis, comme les recettes des parkings, l'efficacité opérationnelle des compteurs, calcul du temps d'occupation des places de parking ou cartographie des zones où les stationnements sont le plus utilisés. Les villes peuvent développer leur propre analyse en utilisant ces données. Ils pourraient ainsi optimiser les recettes des places de parking en appliquant une politique tarifaire plus adaptée. Ils peuvent anticiper la demande pour les places de parking et fournir des alternatives à proximité. Un tel système pourrait rendre les villes plus agréables pour les utilisateurs et les touristes.
A l'attention des automobilistes aussi.
Vinodh Swaminathan n'a pas révélé de prix pour le kit Starter Smarter parking, mais il se dit prêt à négocier les tarifs avec les villes qui souhaitent adopter ce système. Il a indiqué que ce programme fait gagner de l'argent aux villes grâce à la surveillance et la gestion de leurs espaces de stationnement. Plus tard, ce système pourrait aussi fournir des services plus avancés, comme la possibilité pour les utilisateurs d'étendre la durée de stationnement grâce à une application pour smartphone.
Côté automobiliste, ils peuvent bénéficier des données de Streetline via une application gratuite, appelée Parker, pour iOS et Android. Ce programme permet d'alerter le conducteur d'une place libre à proximité. (...)
Conseil IT : devenue indépendante, DNV IT GS se renomme Inspearit
Basée à Paris, la division spécialisée en conseil informatique du groupe norvégien DNV (Der Norske Veritas) a été reprise cet été par ses managers, en association avec BNP Paribas Private Equity. Désormais indépendante, elle s'est rebaptisée. Sous le nom d'Inspearit, la société conserve la même équipe dirigeante et le même métier. Elle aide les grandes entreprises à gérer les risques informatiques liés à leur système d'information, « en améliorant l'efficacité et la prévisibilité de leurs processus et logiciels ».
L'expertise d'Inspearit porte sur l'évaluation des architectures IT, mais aussi sur la transition vers les technologies Agile et Lean et sur la gestion de la chaîne décisionnelle. Annie Combelles, présidente du directoire, indique que l'indépendance acquise va permettre à Inspearit de développer ses offres de formation et son centre d'excellence Agile et Lean nouvellement créé.
La société de conseil intervient dans les secteurs des services financiers, des télécommunications, de la défense, de l'aérospatiale, de l'automobile et du secteur public. Elle y compte des clients comme Alcatel, Allianz, Axa, BNP Paribas, EADS, Finmeccanica, ING, Rabobank ou, encore, Thalès. Ses équipes rassemblent 170 consultants, ingénieurs et formateurs dans les principaux pays européens, ainsi qu'en Asie, notamment en Chine et à Singapour.
Illustration : Annie Combelles, présidente du directoire d'inspearit (crédit : D.R.) (...)
Nikolai Beckers devient PDG de T-System France
Nikolai Beckers devient PDG de T-Systems en France (SSII filiale de l'opérateur allemand de télécoms Deutsche Telekom). Il doit poursuivre la mission de réorganisation des entités ventes, service et production, explique la société.
Auparavant, il avait dirigé T-Systems en Macédoine (septembre 2007 à septembre 2011), mais également travaillé en France, comme directeur de Deutsche Telekom (2003 2007) et directeur financier de T-online France.
C'est un financier, il a débuté à la Deutsche Bank avant d'être auditeur, directeur financier de Deutsche Telekom en Indonésie.
MFP Soft et Apsilys donnent naissant à l'ERP Everwin
Sous le joli nom d'Everwin (littéralement, «ever » et « win » : gagner partout), deux éditeurs, MFP Soft et Apsilys ont fusionné. Le dirigeant du 1er, Tony Pénochet, devient celui du nouvel acteur, le PDG du second, Eric Angelier, devenant directeur général. Leur spécialisation est la même : la gestion d'affaires (*) qui est un domaine des ERP s'adressant à tous ceux qui travaillent en mode projet : ingénierie et conseil, architectes et géomètres, réparateurs, installateurs, BTP, mécanique industrielle. Cette gestion plus serrée permet des gains de productivité et une meilleure marge.
Ensemble, les deux acteurs vont peser 7 millions d'euros de CA en 2010, c'est la raison du rapprochement. Face à des généralistes de la gestion qui exercent aussi le métier de la gestion d'affaires, ils seront « le » spécialiste français. Les produits des deux sociétés fusionnés restent, mais sont rebaptisés : Everwin GX (PME moins de 100 collaborateurs) et Everwin SX (pour grosses PME).
Everwin sera sur une tendance forte de croissance en 2011 (avec 8 millions d'euros de CA) et 2012 (10 millions d'euros envisagés). Commercialement, la société opère avec un réseau d'agences, hui au total, et des partenaires en direct, 35, qui réalisent 20 à 25% du CA.
(*) Ces logiciels comprennent la gestion de plusieurs éléments : devis, budget, commandes, factures, trésorerie, transfert en comptabilité, vision graphique du plan de charge du personnel et du plan de charge par affaire, saisie des temps, des notes de frais....
Manpower développe ses ambitions dans les services informatiques
Ancien d'Osiatis et d'IBM, devenu consultant, Alain Roumilhac a changé d'univers sans changer de métier. Désormais directeur général chez Manpower, il pilote les investissements de cette entreprise dans les services informatiques, en France et en Europe du sud.
La politique de Manpower dans les services informatiques remonte à une dizaine d'années. Le groupe a racheté Elan IT en Grande-Bretagne puis Comsys aux Etats-Unis. Aujourd'hui, les services informatiques représentent 15% des 20 milliards de dollars de chiffre d'affaire mondial du groupe. En France, où Manpower réalise 4 milliards d'euros de CA, il souhaite en réaliser 10% dans les services informatiques, donc 400 millions d'euros.
En France, toutefois, le contexte est un peu particulier en termes de législation sociale. En Grande-Bretagne, le statut de free lance fait flores. Aux Etats-Unis, on trouve celui de « contractor », avec lequel on engage pour la durée d'un chantier. Il n'a jamais pu être adapté en France, où le CDI est incontournable. Les services informatiques ne s'exercent qu'en CDI et donc par des SSII. Pour venir dans ce métier, Manpower était ainsi obligée d'investir dans des SSII. C'est la thèse avancée par Alain Roumilhac, d'abord comme consultant externe puis comme directeur général.
Deux axes de développement
Manpower a défini deux axes de développement dans les services informatiques. D'abord fournir des compétences sous forme de recrutement ou d'assistance technique. C'est la filiale Experis qui s'en occupe. Ensuite, proposer de l'infogérance sans s'appuyer sur des infrastructures ou des fermes de serveurs. C'est la vocation de Manpower group solutions, Proservia sera dans cette entité.
Cette société qui conserve son nom et son siège près de Nantes devrait réaliser 60 ME cette année, la filiale française d'Elan Informatique sera autour de trente, Manpower est déjà pratiquement à 100 ME de CA. Un autre rachat devrait intervenir en fin d'année. Manpower se montre confiant d'autant, note Alain Roumilhac que « le marché vit une pénurie de ressources dans les services informatiques ».
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |