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(15/12/2009 18:50:19)
Rapport sur le stress au travail : un éclairage sévère sur France Télécom
Avec un taux de réponse avoisinant les 80%, l'implication des salariés de France Télécom dans l'enquête du cabinet Technologia donne du poids aux résultats présentés lundi au siège de France Telecom. 80 000 salariés (sur 102 000) ont répondu aux 160 questions d'un questionnaire établi pour mieux cerner les éléments liées à leurs conditions de travail par catégorie professionnelle, âge, ancienneté, formation...
Dans sa synthèse, le rapport de Technologia parle d'une "ambiance de travail tendue, voire violente" et désigne une "grande défaillance du management." Privés "d'une colonne vertébrale solide de management, les personnels de France Télécom semblent plus que jamais orphelins de sens, de leaders," commente finalement l'enquête.
Certains constats sont sans appel. Seuls 39% des répondants se disent "fiers d'appartenir au groupe France Telecom ?", contre 96% il y a 5 ans. Les salariés jugent aussi que leurs conditions de travail se sont nettement dégradées. A la question " Depuis quelques années, vos conditions de travail se sont-elles : améliorées ; restées inchangées ; dégradées ?", ils sont 65% à estimer qu'elles se sont "dégradées" et 30% à estimer qu'elles sont restées inchangées. Les écarts de réponse entre les groupes (hommes/femmes, par tranches d'âge, fonctionnaires/contractuels, cadres/non cadres...) sont très faibles. A noter en revanche que les collaborateurs ayant plus de 35 ans et plus de 10 ans d'ancienneté se sentent très concernés par la situation.
Le personnel perçoit une dévalorisation de ses compétences
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Le personnel perçoit une dévalorisation de ses compétences
En ce qui concerne le stress au travail, 52% des personnes interrogées ont reconnu qu'il leur arrivait (ou qu'il leur était arrivé au cours des 12 derniers mois) de se sentir "très fatigué(e) ou stressé(e) " par leur travail et 40% considèrent que "Cela arrive souvent."
Les collaborateurs s'expriment également sur les effets du travail sur leur santé. 39% estiment qu'au cours des cinq dernières années, en raison de leur activité, leur santé s'est dégradée. Enfin, 55% du personnel se dit "pas du tout et plutôt pas satisfait de sa situation professionnelle prise dans sa globalité." C'est notamment le cas pour les métiers où les salariés sont en contact avec les clients, dans les boutiques, centres d'appel ou unités d'intervention.
Tous ces résultats pointent vers des modes de fonctionnement où s'accumulent "conditions de travail difficile," "désajustement professionnel," "relations sociales dégradées," ayant engendrées "une fragilisation de la santé physique et mentale" de certains salariés, pour reprendre les éléments les plus significatifs de l'enquête. 67% sont "tout à fait d'accord" pour dire que "les exigences demandées sont trop fortes", 76% jugent que les "applicatifs sont devenus trop nombreux et/ou trop complexes," 78% jugent les "conditions de travail dégradées en raison de la dévalorisation des compétences," et 62% des personnes trouvent aussi que ces mauvaises conditions de travail sont dues à la "pression de [leur] responsable" qui "critique injustement [leur] travail."
Le rapport issu des réponses à ce questionnaire ne constitue que l'une des quatre étapes de la mission confiée au cabinet Technologia, entre l'analyse des rapports d'enquête des CHSCT (comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail) du groupe, les entretiens qualitatifs de collaborateurs et l'audit sur les suicides. C'est en mars 2010 que sera remis le dernier rapport du cabinet spécialisé en évaluation et en prévention des risques professionnels et de l'environnement. (...)
Les informaticiens du Crédit Agricole appelés à la grève le mardi 8 décembre
Sur la proposition d'une intersyndicale regroupant huit syndicats(*), les informaticiens du Crédit Agricole sont appelés à participer une journée de grève, demain mardi 8 décembre, à l'échelle nationale. Ce mouvement de mécontentement est provoqué par le projet Nice, annoncé en avril dernier. Visant à constituer un seul système d'information d'ici cinq ans, cet important chantier pourrait conduire, à terme, à supprimer un millier de postes. Dans un tract diffusé en fin de semaine dernière, les organisations syndicales expliquent que lors de la dernière réunion avec la Direction, elles ont demandé un délai supplémentaire afin de pouvoir « faire des propositions alternatives » et que les Comités d'entreprise puissent être en mesure de délivrer leur avis « en connaissance de cause ». La semaine dernière, explique l'intersyndicale, la Direction semblait accepter le calendrier. « Aujourd'hui, la Direction avance les avis au 8 janvier sans se donner les moyens d'étudier les propositions que les organisations syndicales doivent remettre le 18 décembre. » Selon le tract diffusé, ce délai ne permet pas aux Comités d'entreprise de connaître l'impact du projet sur les salariés de leur entité, ni d'avoir une vision des possibilités de reclassement, ni même d'identifier complètement les salariés impactés... (*) CFDT, CFTC, CGT, FO, Sneca, SNiaCAm, Sud, UNS (...)
(03/12/2009 16:34:51)Pour se développer, le télétravail doit être encouragé, montre un rapport officiel
Le télétravail concerne deux à trois fois plus de salariés dans les pays scandinaves et anglo-saxons qu'en France où la pratique est encore peu répandue. C'est l'un des points que fait apparaître le rapport de 150 pages sur le développement du télétravail, publié fin novembre par le Centre d'analyse stratégique (organisme rattaché au Premier ministre). Dans une dizaine d'années en revanche, le travail à distance, ou mobile, pourrait concerner jusqu'à 40 ou 50% des emplois, mais pour une partie seulement du temps travaillé. Pour se développer toutefois, la pratique devra être encouragée, financièrement et techniquement. Le rapport va jusqu'à suggérer de créer les télécentres de l'ère du Web 2.0. Il convient aussi de sécuriser le cadre juridique. Cette étude, qui dresse l'état des lieux du télétravail dans l'Hexagone, fait suite à une demande de Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'État chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique. Elle s'appuie sur deux enquêtes comparant les pratiques de dix à vingt pays de l'OCDE et sur une analyse prospective du potentiel de télétravailleurs à l'horizon des dix prochaines années. Si ses auteurs présentent les effets positifs du travail mobile dans les pays qui l'ont adopté, ils n'omettent pas non plus d'exposer les obstacles et risques qui s'y rattachent. Le télétravail remet en cause la notion de subordination Au crédit du télétravail, on peut sans conteste porter une meilleure conciliation entre vie professionnelle et personnelle, la réduction des dépenses sociales et des émissions de gaz à effet de serre, ou encore, l'inclusion des personnes exclues du marché du travail (personnes à mobilité réduite ou habitant dans des zones mal desservies par exemple). Mais, « le télétravail ne constitue pas le remède miracle », reconnaît aussi le rapport, car il remet en cause certains aspects fondamentaux du travail salarié et du code du travail. D'une part, la notion de subordination, qui peut aussi bien diminuer que s'accroître, «pour prendre la forme d'une télédisponibilité généralisée». D'autre part, la notion de temps de travail qui risque de déborder sur la sphère privée. Enfin, souligne le document du Centre d'analyse stratégique, les TIC peuvent affaiblir les collectifs de travail en constituant des réseaux multiformes qui créent « une porosité » entre l'entreprise et les autres communautés. En résumé, le rapport dégage sept messages clés et préconise quatre axes d'action pour développer le télétravail. Premier message : les principaux leviers pour le déploiement du télétravail se situent hors du cadre juridique. Il faut que ses gains soient mieux connus, que des infrastructures numériques de qualité soient déployées sur l'ensemble du territoire et que des outils techniques performants soient mis à disposition. Une évolution de la culture managériale française est également nécessaire. Toutes les fonctions ne peuvent pas être « télétravaillées » [[page]] Toutes les fonctions ne peuvent pas être « télétravaillées » Deuxième message clé, c'est la diffusion du télétravail partiel (un ou deux jours par semaine) qui contribuera à faire progresser la pratique en France. A l'inverse, un temps complet peut poser des problèmes d'isolement du salarié et réduire les gains de productivité, estiment les rapporteurs. Troisièmement, le télétravail doit continuer à s'appuyer sur la règle du double volontariat et reposer sur la confiance mutuelle entre les deux parties. A ce titre, vouloir l'encadrer trop strictement par la loi pourrait être une erreur. Quatrièmement, le Centre d'analyse stratégique considère que la proposition de loi actuelle constitue un socle propice pour développer le télétravail : relativement protectrice pour les salariés sans être dissuasive pour les entreprises. En revanche, les institutions représentatives du personnel doivent être davantage formées sur ces pratiques. Pour l'instant, rappelle l'étude, la demande de télétravail émane souvent des salariés, et non de la hiérarchie, « qui y voit un sujet complexe et non prioritaire ». Cinquièmement, toutes les fonctions ne sont pas «télétravaillables», pointe le rapport. En particulier lorsqu'elles n'utilisent pas les TIC. Ainsi, sur 82 professions considérées dans le rapport, 72% de la main d'oeuvre n'a pratiquement aucune chance de télétravailler car les tâches à effectuer ne peuvent pas se faire à distance, et 17% n'ont que peu de chances de télétravailler, même à temps très partiel. Finalement, seulement 11% de la main d'oeuvre a des chances d'y accéder : les cadres et ingénieurs, les informaticiens, les fonctions intellectuelles, administratives, ou de support, etc. Or, les métiers qui, selon les études prospectives, vont se développer le plus dans les prochaines années (aides à domicile, par exemple, ou ouvriers qualifiés de la manutention) ne sont pas propices au télétravail. Pour se développer, le travail à distance devra donc être diffusé au sein des métiers et fonctions qui peuvent vraiment l'exploiter. Editer une charte du télétravail Sixièmement, il est intéressant de signaler qu'aucun abus de télétravail subi n'a été constaté lors d'un congé maternité ou d'un arrêt maladie, dans l'un des pays de l'OCDE étudiés. A l'inverse, le télétravail peut permettre à un salarié qui se déplace difficilement (en cas de grossesse, ou à cause d'une entorse par exemple) de pouvoir continuer à exercer son travail. Mais pour éviter tout risque d'abus, le rapport suggère de réfléchir à un certificat médical d'aptitude au télétravail. Septièmement, enfin, le télétravail ne cible pas particulièrement les seniors. Il n'est donc pas destiné à favoriser leur emploi. Au contraire, lorsqu'ils travaillent, les retraités préfèrent garder un contact direct avec leurs collègues. De ces sept analyses, le rapport déduit quatre axes d'action : promouvoir le télétravail auprès du grand public et de l'ensemble des acteurs, assurer une bonne gouvernance en éditant une « charte du télétravail » (et en créant un comité de pilotage de haut niveau), sécuriser le cadre juridique par une circulaire (et clarifier la prise en charge par les assurances) et, enfin, encourager les initiatives. Sur ce dernier point, le rapport propose de soutenir financièrement et matériellement l'essor du télétravail et de créer les télécentres de l'ère du Web 2.0. (...)
(02/12/2009 16:47:55)La psychologie, secret de la réussite des méthodes agiles
Il n'y a pas de recette miracle garantissant le succès des projets informatiques. Et si les méthodes agiles proposent une approche innovante et stimulante, en privilégiant des équipes réduites et autonomes ainsi que des itérations courtes capables de produire rapidement des exécutables, elles ne représentent pas par elles-mêmes une assurance suffisante. Il faut porter une attention soutenue aux aspects humains, a expliqué Véronique Messager-Rota, lors d'une session très suivie - et largement applaudie - aux Valtech Days (conférence organisée par la SSII à Paris le 17 novembre dernier). « Dans la vraie vie, ce n'est pas tout à fait comme ça » Consultante, formatrice et coach, et désormais à la tête de son propre cabinet Ici & Demain, Véronique Messager-Rota a contribué à l'essor des méthodes agiles en France, notamment au sein de Valtech Training (l'entité formation de la SSII). Elle est également l'auteur de l'ouvrage de référence 'Gestion de projets: vers les méthodes agiles'. Pour lequel elle a émis un mea culpa : « La littérature agile décrit souvent un monde idéal - j'y ai participé avec la première édition de mon livre. Les équipes y sont auto-responsabilisées, elles ont le sens du collectif, sont capables d'assumer collectivement l'échec, ont comme valeurs le courage, l'honnêteté, la simplicité et sont donc capables de reconnaître des difficultés... Le 'pair programming' [NDLR : méthode consistant à faire travailler les développeurs en duo] fonctionne, le changement est source de motivation, le client est toujours totalement disponible, tout le monde effectue son reporting quotidien sans avoir l'impression d'être contrôlé... Mais dans la vraie vie, ce n'est pas tout à fait comme ça. » « Mettre des individus ensemble, cela ne fait pas forcément une équipe » Au cours des projets suivis lors de sa collaboration avec Valtech, la consultante a pu identifier plusieurs points bloquants pouvant conduire à l'échec. « Mettre des individus ensemble, cela ne fait pas forcément une équipe, constate Véronique Messager-Rota. On observe des résistances. Tout le monde n'aborde pas le changement de la même façon. Il n'y a pas nécessairement d'esprit d'entraide, d'ailleurs on n'ose pas toujours demander de l'aide. Les rétrospectives peuvent se transformer en recherche de coupable. Il y a ceux qui ne parlent pas pendant les rétrospectives, ceux qui sont toujours en retard aux 'daily scrums' [NDLR : réunions quotidiennes rapides de mise au point prévues par la méthode Scrum], voire qui les boudent. Des chefs de projet qui s'accrochent à leur diagramme de Gantt pour ne pas avoir l'impression de perdre le contrôle... » Depuis sa formation en coaching chez HEC en 2007-2008, la consultante sait désormais mettre un nom sur ces attitudes, et comment les aborder et désamorcer les risques de conflits. Le tout, dit-elle, est de comprendre la dimension psychologique qu'implique pour beaucoup le passage à une nouvelle méthode de travail. « Les gens perdent leurs repères, certains se trouvent trop exposés, ont peur de l'erreur, d'autres ont peur de ne plus voir leur expertise reconnue... » Savoir écouter et accompagner les développeurs dans une sorte de « processus de deuil » Pour gérer au mieux cette situation, le premier conseil de Véronique Messager-Rota est de « bien se connaître : il faut à la fois s'accepter et accepter les autres ». Autrement dit, avoir une attitude ouverte, positive, afin de pouvoir adapter son mode de communication à chacun. Osant le néologisme, la formatrice explique qu'on a tous des attitudes « écoutricides » (tendance au monologue, aux jugements péremptoires, ou simplement manque d'attention) qu'il faut identifier et écarter, au profit de « styles d'écoute » adaptés aux différents interlocuteurs. Quoi qu'il en soit, dit-elle encore, les développeurs amenés à participer à une équipe agile devront en passer par ce que les psychologues appellent le processus de deuil : déni (c'est une mode, ça passera), colère (pas à moi, avec mon expérience !), marchandage (oui mais...), dépression (bon, puisqu'il le faut), rebond (il y a des choses bien), projection (ce que je pourrais apporter) et construction (l'importance de mon rôle). « Tout le monde suite ces étapes, même si on ne franchit pas tous le gué au même rythme. Il est important de respecter cette évolution, de l'accompagner. » Le chef de projet doit instaurer un « cadre de confiance » [[page]] Le chef de projet doit instaurer un « cadre de confiance » Le rôle du chef de projet est probablement celui qui change le plus, puisque c'est à lui que revient le rôle de constituer « le cadre de la confiance qui doit régner au sein de l'équipe ». Véronique Messager-Rota conseille pour cela « d'avoir un style moins directif, d'être exemplaire, de partager la prise de décision, d'accorder un droit à l'erreur puisque les méthodes agiles stipulent qu'on est en apprentissage continu, de protéger son équipe par rapport à la hiérarchie et au client ». Protéger son équipe ne veut pas dire qu'on ne peut pas procéder à certains ajustements, ou rappels à l'ordre. Le tout étant de le faire avec doigté - comme tout bon manager, méthodes agiles ou non, devrait savoir le faire. « Il faut savoir donner des signes de reconnaissance, bannir les jugements de valeur négatifs sur les personnes, se rapporter aux faits, aux actes. » « Il y a aussi des étapes invariables dans la constitution de l'équipe, prévient encore Véronique Messager-Rota : création et structuration (phase de socialisation), tension et besoin de reconnaissance (émergence des personnalités), régulation et connaissance (chacun donne un sens à sa contribution personnelle), synergie et stimulation (travail en synergie, efficace), séparation (il faut anticiper la fin d'un projet et la façon dont chacun vivra cela). » Ce cycle peut bien sûr être remis en cause lors du départ d'un membre ou de l'arrivée d'un nouvel équipier. « Un changement peut amener à régresser et à repasser par ces étapes. » Pour atteindre au plus vite la phase de travail efficace, le chef d'équipe devra identifier au mieux les aspirations de chacun pour distribuer les rôles. En dépit de tous les efforts de communication, certains seront toujours réfractaires Même avec ces conseils et ces pratiques en tête, Véronique Messager-Rota reconnaît que le succès n'est pas garanti à 100%. A une participante qui expliquait que dans son équipe, un développeur vétéran restait bloqué à l'étape de la colère, la consultante a admis que « il y a parfois des projets où il faut laisser les gens sur le côté ». Autre écueil : hormis cette session, et un chapitre plus étoffé sur le sujet dans la seconde édition du livre de Véronique Messager-Rota, l'aspect humain - autrement dit l'accompagnement au changement - des méthodes agiles est rarement pris en compte. Et vendre à sa hiérarchie une prestation de ce type, alors même qu'on cherche à bousculer « le bon vieux cycle en V », n'est pas chose aisée, reconnaît la consultante. « Il est vrai qu'obtenir un financement est la problématique numéro un, je ne le cache pas. Mais comme j'ai une double casquette, je profite de mes missions d'accompagnement des projets pour intervenir sur les aspects humains. Et j'espère qu'à l'avenir, Valtech inclura cela dans ses propositions commerciales. » (...)
(01/12/2009 13:42:25)La réforme du lycée prévoit un enseignement de spécialité informatique en 2012
Dans le cadre de la réforme du lycée, la série S va prochainement bénéficier d'un enseignement en informatique. Luc Chatel, ministre de l'éducation nationale, l'a indiqué il y a quinze jours, à l'occasion du salon européen de l'éducation. En 2012, deux heures hebdomadaires d'informatique et sciences du numérique seront proposées en option aux Terminales avec les mathématiques, les sciences physiques et les sciences de la vie et de la terre. Cet ajout vient d'être salué par l'association EPI (Enseignement public et informatique) et par le groupe de travail ITIC de l'Asti (fédération des associations françaises des sciences et technologies de l'information) qui rappellent que « les TIC constituent un gisement d'emplois considérable ». Pour assurer ces cours, les deux organisations évoquent, dans un communiqué publié hier, les compétences qui existent déjà dans ce domaine parmi les enseignants des expérimentations en cours et des autres disciplines ayant des diplômes en informatique. Selon elles, des mises à niveau pourraient par ailleurs être organisées par des universités prêtes à le faire dès le deuxième semestre de l'année scolaire et universitaire en cours. Fin septembre, Luc Chatel avait par ailleurs annoncé la future présentation d'un grand plan de développement du numérique dans les établissements scolaires. Ce plan devrait être opérationnel en 2010. Il doit s'appuyer sur les conclusions de la mission de réflexion confiée par François Fillon à Jean-Michel Fourgous pour la promotion des TIC dans l'enseignement scolaire. Le rapport de cette commission doit être remis le 21 janvier prochain. Dans le domaine de l'enseignement des sciences du numérique, une chaire d'informatique a été inaugurée il y a quelques semaines au Collège de France par Michel Cosnard, président de l'Inria, et Pierre Corvol, administrateur du Collège de France. Les cours, gratuits et ouverts à tous, seront assurés par Gérard Berry et diffusés sur le Web. (...)
(30/11/2009 16:46:02)Un dirigeant de PME sur cinq recourt aux réseaux sociaux pour promouvoir son activité
Le site Web vitrine reste une valeur sûre pour les patrons de PME. Toutefois, les autres usages commencent à percer, à en croire une étude réalisée par l'Institut Sage (une émanation de l'éditeur aidant les PME à organiser leur développement) auprès de 200 dirigeants d'entreprises petites et moyennes début novembre. Ainsi, l'enquête révèle que « près d'un dirigeant de PME sur 5 (19%) utilise déjà les réseaux sociaux généralistes (Facebook, Ziki) ou professionnels (Viadeo, LinkedIn) pour promouvoir son activité, de manière régulière ou plus épisodique. Ils sont même 12% à avoir créé un blog pour parler de leur activité. » L'usage des réseaux sociaux par ces patrons de PME n'est pas encore conversationnel, comme le prône Luc Bretones, spécialiste du Web 2.0 professionnel, mais consacré au marketing et à la veille : « Parmi les usages les plus courants : promouvoir son activité (40%) et détecter des innovations intéressantes (47%). D'autres champs d'expérience sont explorés, en particulier suivre l'actualité de ses marchés (38%) et suivre l'actualité de la concurrence (36%). » Parmi les attentes : trouver des prospects, des partenaires et recruter des profils intéressants Néanmoins, l'appétit semble venir en mangeant à ces nouveaux entrants dans les outils du Web 2.0, qui en découvrent au fur et à mesure les diverses possibilités : « D'autres domaines sont toutefois explorés, de manière opportuniste ou expérimentale : trouver des prospects (36%), trouver des partenaires commerciaux ou financiers (36%), mais aussi animation d'une communauté d'utilisateurs ou de clients (23%) et recrutement car 21% des dirigeants de PME cherchent des profils intéressants sur les réseaux professionnels. » L'étude conclut toutefois qu'il n'y a pas encore de répercussions strictement commerciales des médias sociaux : « 93% des dirigeants interrogés déclarent ne pas avoir obtenu de résultats probants dans ce domaine. » D'une manière plus générale, l'étude menée par l'Institut Sage montre que « 92% des dirigeants de PME ne peuvent se passer d'Internet », et que « acheter (57%) et vendre (31%) sur Internet est une réalité pour les dirigeants de PME ». Bien souvent, ce n'est pas l'envie qui manque d'aller au-delà, notent les auteurs de l'étude. « Les raisons pour lesquelles Internet n'est pas encore utilisé dans tout son potentiel sont essentiellement liées à un manque de compétences et de temps en interne pour s'y consacrer. » (...)
(27/11/2009 17:01:14)Le PDG d'Avanquest entre au conseil d'administration de Syntec Informatique
La représentativité des éditeurs de logiciels gagne un peu de terrain au conseil d'administration de Syntec Informatique avec l'arrivée de Bruno Vanryb, PDG d'Avanquest Software, société d'édition de logiciels pour le grand public, (ex-BVRP Software). Au printemps dernier, déjà, Viviane Ribeiro, présidente de Lefebvre Software, éditeur de solutions de gestion financière, avait intégré le comité exécutif de la chambre professionnelle qui compte aussi Romain Hugot, directeur de Sage France. Sur les vingt-huit membres du conseil d'administration de la chambre professionnelle, huit représentent désormais le monde de l'édition de logiciel. Aux côtés de Gérard Claverie, 1er vice président de Syntec Informatique et vice président du conseil de surveillance de l'éditeur Générix Group, figurent aussi Pascal Rialland, DG de SAP France, Eric Boustouller, PDG de Microsoft France, Eric Bantegnie, président d'Esterel Technologies et Philippe Ozanian, DG d'Infovista. Mais les acteurs des services restent majoritaires avec dix-huit membres siégeant au Collège Conseil et services informatiques et deux au Collège Conseil en technologies. Cette volonté réaffirmée de Syntec Informatique de donner plus de voix aux éditeurs dans ses structures a peut-être été aussi suscité par les initiatives qui se multiplient dans ce domaine, notamment du côté de l'Afdel, association française des éditeurs de logiciels créée fin 2005. Mieux faire connaître l'énorme vivier d'éditeurs en France et tenir compte de leur diversité Président d'honneur de Middlenext, association représentant des valeurs moyennes cotées, Bruno Vanryb fut aussi président de l'association d'entrepreneurs Croissance Plus. En rejoignant les instances dirigeantes de Syntec Informatique, il compte apporter son expérience des relations avec les pouvoirs publics pour mieux faire connaître son secteur d'activité. « Le métier d'éditeur de logiciels est très mal cerné en France. On connaît très bien les sociétés de services et les très grands éditeurs, comme Microsoft, ou encore ceux qui sont spécialisés sur un créneau, comme Dassault Systèmes sur la CAO, ou sur un métier - les médecins par exemple. Mais on méconnaît les éditeurs plus généralistes. On ne sait pas qu'il y a en France un vivier énorme d'éditeurs de logiciels. » Le PDG d'Avanquest constate que les pouvoirs publics appréhendent mal ce secteur qui n'est donc pas considéré comme un secteur prioritaire, alors qu'il s'est bien développé dans d'autres pays, aux Etats-Unis notamment. « Le retard que l'on constate en France n'est pas lié à un manque de compétences des acteurs, mais à une méconnaissance, insiste Bruno Vanryb. Les Français ne savent pas qu'ils ont des leaders, comme Ubisoft par exemple, qui est en concurrence directe avec les leaders internationaux du jeu vidéo. » Le marché des logiciels grand public sur lequel évolue Avanquest est un secteur très internationalisé. C'est une certaine forme d'édition de logiciels qui offre l'intérêt de représenter des éditeurs français aux Etats-Unis. « Jean Mounet et son conseil d'administration ont bien compris, et je les en remercie, que nos métiers d'éditeurs de logiciels étaient très divers et que Syntec Informatique devait être représentatif de cette diversité, apprécie Bruno Vanryb. Avanquest est peut-être, par son côté grand public, un peu plus sur le devant de la scène que d'autres éditeurs. Cela permettra peut-être de donner un coup d'accélérateur. » Bruno Vanryb prône l'investissement, rejette les subventions [[page]] En acceptant de venir renforcer le pôle éditeur d'une organisation comme Syntec Informatique, « qui a bâti une présence forte, historique et légitime en raison du poids qu'elle représente dans l'industrie en termes de chiffre d'affaires et d'emplois », le président d'honneur de MiddleNext souhaite mettre au service de l'édition sa « très grande expérience des actions qui permettent de faire connaître les entreprises et les filières auprès des pouvoirs publics. » Il rappelle au passage qu'il est totalement hostile à toute forme de subventions. En revanche, il trouve intéressant qu'un organisme comme le FSI (fonds stratégique d'investissement) s'intéresse à des entreprises de technologies. Sa société, Avanquest, vient d'en bénéficier puisque le fonds a décidé d'y investir 9 millions d'euros pour l'aider à se développer à l'international. Le marché grand public : un autre éclairage sur le métier d'éditeur Les métiers représentés par Syntec Informatique sont essentiellement tournés vers les entreprises alors qu'Avanquest vend d'abord au grand public et aux TPE/PME. Au conseil d'administration de la chambre syndicale, c'est avec Microsoft et peut-être Infovista que la société de Bruno Vanryb a le plus de points communs. « Sur le grand public, nous faisons le même métier que Microsoft mais avec une taille de PME. Nous réalisons un pourcentage énorme de nos ventes sur Internet, environ 14 ou 15 M€ en téléchargement chaque année avec un panier moyen inférieur à 20 euros, explique le PDG. C'est intéressant car c'est une autre façon de faire ce métier d'éditeur de logiciels. L'activité et le poids relatif d'un éditeur qui réalise un chiffre d'affaires annuel de 100 M€ auprès des entreprises, avec une centaine de produits vendus, ne peut pas être vraiment comparé à un éditeur qui diffuse des centaines de milliers de produits par an sur le marché. » Vu sous cet angle, Bruno Vanryb pense que son expérience du grand public peut lui permettre d'apporter un autre éclairage sur le métier d'éditeur. (...)
(27/11/2009 14:17:15)29 900 professionnels de l'informatique au chômage en octobre, selon la Dares
29 900 professionnels de l'informatique étaient inscrits à Pôle Emploi en octobre 2009 et n'avaient pas exercé d'activité dans le mois. Cela correspond à 1 000 personnes de plus que le mois précédent, sur une population évaluée à 500 000 informaticiens en France. Ce sont les dernières statistiques produites hier par la Dares (Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques du ministère de l'Emploi). Depuis le début de l'année, la hausse s'établit à 35,9%. Et en un an, le nombre de professionnels de l'informatique inscrits dans cette catégorie a augmenté de 48% (9 700 personnes de plus). 35 400 informaticiens en recherche d'emploi En ajoutant à ce décompte les professionnels de l'informatique inscrits à Pôle Emploi mais ayant tout de même exercé une activité réduite dans le mois, on arrive à un total de 35 400 personnes sur le mois d'octobre, soit 1 300 de plus qu'en septembre. En un an, cet effectif a augmenté de 41,6% (10 400 personnes de plus). Cette semaine, l'Apec a également publié une étude montrant que les embauches de cadres risquent de continuer à baisser en Europe d'ici à juin 2010, avec un recul qui se confirme pour la fonction informatique. Les embauches de cadres de ce secteur ne représenteront que 10% des 82 000 à 101 000 recrutements de cadres prévus, contre 13% un an plus tôt et 25% les trois années précédentes. (...)
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