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Carrière

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(26/01/2010 12:07:07)
Développement durable : Syntec Informatique décline les atouts et défis du télétravail
Comme attendu, Syntec Informatique livre le deuxième volume de son 'Livre Vert' portant cette fois sur le télétravail au service du développement durable, après un premier cahier axé sur les enjeux de la dématérialisation. L'initiative de la chambre syndicale vise à mettre en évidence les retombées positives que peuvent apporter les nouvelles formes d'organisation permises par les TIC, tant sur l'environnement, qu'au sein des entreprises et auprès des salariés. Ainsi, parmi les bénéfices mesurables les plus immédiats du télétravail figure la réduction des émissions de CO2 liées aux trajets domicile/bureau (26 km par jour en moyenne en France par employé). Si les salariés travaillaient en moyenne deux jours par semaine chez eux, le gain direct correspondrait à 10% du bilan carbone annuel d'une personne, donne en exemple le document chapeauté par le Comité Développement Durable de Syntec Informatique (co-présidé par Eric Boustouller, PDG de Microsoft France et Khaled Draz, PDG d'Euriware). Parmi les autres effets induits, la réduction des déplacements contribuerait à améliorer les conditions de transport et à diminuer les espaces de bureaux ainsi que les émissions de CO2 liées à l'éclairage, à la climatisation, etc. Après avoir décrit l'évolution des pratiques de travail, ce deuxième volume du Livre Vert aborde donc les avantages du télétravail, ses défis et ses effets sur l'organisation et le management. Il décline ensuite les moyens technologiques disponibles (cloud computing, convergence fixe-mobile et voix-données, plateformes collaboratives, équipements mobiles, dispositifs de sécurité...). Le document se clôt sur une série de recommandations. Itinérant, à domicile ou en télécentre Les nouveaux usages de travail qui se propagent ont été générés par une combinaison de facteurs sociologiques, économiques, environnementaux et politiques, rappelle le Livre Vert. Sur cette mutation sont venues s'ancrer l'appropriation progressive d'Internet, ainsi que la diffusion des solutions de mobilité au quotidien et dans l'entreprise, puis l'adoption d'outils avancés de collaboration. « Du fait de la mondialisation, le 'travail distribué' est devenu une notion assez familière pour beaucoup de salariés, souligne le document de Syntec Informatique. Une notion qui renvoie aux réaménagements successifs des organisations de travail, à la redistribution géographique des tâches et aux nouveaux modes de relation qui en découlent... ». Les équipements numériques tels que les ordinateurs portables légers et les clés 3G permettent d'accéder à son espace de travail sur un mode entièrement itinérant (dans le métro, à l'hôtel, à l'aéroport...). Le télétravail peut aussi s'effectuer depuis son domicile ou dans un lieu spécialisé, le télécentre. Ce dernier se présente comme un espace de proximité que se partagent des entreprises ou des administrations. Il contribue à réduire les temps de trajets tout en maintenant les repères du lieu de travail classique. En France, précise le Livre Vert, la plupart des télécentres ont été installés selon une logique d'aménagement local du territoire et sont souvent utilisés comme hôtel d'entreprises pour TPE ou auto-entrepreneurs. Une meilleure productivité des collaborateurs Le télétravail s'effectue dans un monde virtuel qui transforme la communication, mais aussi l'autorité, car les échanges reposent davantage sur la pertinence que sur la position hiérarchique, note le document de Syntec Informatique : « Des personnes qui, dans le monde réel, n'auraient pas pris la parole, communiquent davantage (...). » Pour le salarié, le travail à distance contribue à alléger le stress associé à la fatigue des trajets. Il lui apporte une souplesse d'organisation pour gérer ses contraintes personnelles, ainsi qu'une autonomie accrue dans son travail. Quant à l'entreprise, en dehors de l'économie induite par la réduction des locaux et du flux de papier, elle y gagne une meilleure productivité de ses collaborateurs, une réduction de l'absentéisme (en cas de grève des transports ou d'intempéries) et la possibilité de recruter des compétences au-delà de son périmètre géographique immédiat. Le Livre Vert cite l'exemple d'une solution de téléprésence mise en place pour l'organisation de réunions dans une entreprise de 5 000 salariés. Outre une économie de 6 000 h/an et de 125 000 euros en deux mois, elle aurait renforcé la collaboration mondiale et permis de réduire les temps de développement de solutions et de mise sur le marché. Maintenir le lien social au sein de l'équipe répartie [[page]] Maintenir le lien social au sein de l'équipe répartie Attention, la mise en place de nouvelles pratiques de travail n'est pas un but en soi, avertit Syntec Informatique. Identifier les risques potentiels (humains, juridiques, opérationnels ou informatiques) doit conduire à mettre en place des mesures appropriées. Le télétravail modifie le lien social, il faut veiller à le maintenir au sein d'une équipe répartie. Quant à l'infrastructure matérielle nécessaire au système collaboratif, elle peut avoir un impact sur le bilan énergétique et CO2 de l'entreprise et imposer de faire évoluer plus souvent les technologies utilisées. Par ailleurs, la réduction des surfaces de bureaux occupés nécessitera en revanche d'aménager des lieux supplémentaires de rencontre et de visioconférence. Le management, de son côté, devra établir un climat de confiance avec son collaborateur en s'affranchissant du « contrôle visuel » pour privilégier les objectifs à atteindre. Cela « suppose parfois un changement culturel et comportemental assez radical », reconnaît le document de Syntec Informatique. Il suggère aux employeurs réfractaires à un télétravail partiel de leurs salariés d'opter pour une solution de télécentre qui offre « un collectif de travail à proximité du domicile ». Ajuster les moyens aux buts à atteindre Après avoir rappelé le cadre réglementaire du télétravail (régi par l'Accord national interprofessionnel 2005, étendu en 2006) et récapitulé les impacts sociaux et sociétaux pour l'employeur et le salarié, ce deuxième volume du Livre vert énumère quelques recommandations. Syntec Informatique préconise de positionner le projet de télétravail « au bon niveau stratégique » en tenant compte des modifications qu'il entraînera sur les modalités du travail, les pratiques d'encadrement, les outils informatiques et de communication, ainsi que sur les relations interpersonnelles. Il convient avant tout d'identifier les processus clés et de sensibiliser les acteurs impliqués, à la direction générale, à la DSI, à la DRH... « Il ne suffit pas de doter les salariés de moyens d'interaction à distance pour garantir le succès, il faut que ces moyens soient proportionnés aux buts à atteindre. » En novembre dernier, un rapport officiel publié par le Centre d'analyse stratégique (rattaché au Premier ministre), rappelait de son côté que toutes les fonctions ne pouvaient pas être 'télétravaillées'. Très favorable au développement du travail à distance, le document plaidait néanmoins pour un télétravail 'partiel' correspondant à un ou deux jours par semaine. Ses auteurs expliquaient qu'à l'inverse, un temps complet pouvait poser des problèmes d'isolement du salarié et réduire les gains de productivité. (...)
(14/01/2010 17:35:04)Recrutement : une Charte pour contrer les dérives liées aux réseaux sociaux
L'engouement pour les réseaux sociaux a conduit des professionnels du recrutement à rédiger en novembre dernier une Charte pour prévenir les dérapages liés à l'utilisation abusive des données privées trouvées sur le Web. Cette initiative, lancée par l'association 'A Compétences Egales' (qui regroupe 40 cabinets de recrutement français autour de la lutte contre la discrimination à l'embauche), a reçu ce matin à Paris le soutien du Medef, de l'Apec et de Syntec Conseil en recrutement, de plusieurs associations impliquées sur les métiers de l'emploi(*) et du réseau social Viadéo. Une convention de partenariat a été signée entre ces différents intervenants afin d'assurer la promotion de cette « Charte réseaux sociaux, Internet, Vie privée et Recrutement », qui vise à sensibiliser tout autant les employeurs et les cabinets spécialisés que les candidats. Ne pas utiliser les moteurs de recherche ni les réseaux sociaux comme outils d'enquête « En tant que recruteurs, il est difficile de passer à côté des réseaux sociaux et les pratiques sont assez variables, reconnaît Alain Gavand, président de l'association A Compétence Egale. Selon lui, les risques de dérapage sont évidents puisque l'on peut accéder sur Internet à des informations « qui ne doivent pas être prises en compte dans le recrutement ». Ainsi, la Charte préconise d'abord à ses signataires de « limiter le recours aux réseaux personnels, du type Facebook ou Copains d'avant [...] à la seule diffusion d'informations, plus particulièrement d'offres d'emplois à des utilisateurs ayant manifesté leur intérêt pour de telles informations ». Elle suggère ensuite de « privilégier l'utilisation des réseaux professionnels, du type Viadeo ou LinkedIn » et, surtout, « de ne pas utiliser les moteurs de recherche ni les réseaux sociaux comme outils d'enquête pour collecter des informations d'ordre personnel [...] ». Ce souci de protection des données privées s'inscrit dans le cadre des préoccupations évoquées le 12 novembre dernier à l'occasion de « l'atelier sur le droit à l'oubli numérique », organisé par Nathalie Kosciusco-Morizet, secrétaire d'état chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique. Lors de cette journée, au cours de laquelle Alain Gavand avait présenté la charte d'A Compétences Egales, NKM avait souhaité voir globalement les acteurs s'unir autour de bonnes pratiques, plutôt que de recourir à une loi. A ses côtés, Alex Türk, président de la CNIL, avait lui aussi déploré l'utilisation par les employeurs d'informations personnelles publiées sur le Web par les internautes. Un engagement qui correspond à la déontologie de la profession, juge Syntec Conseil en recrutement (*) Parmi les signataires de la Convention de partenariat pour la promotion de la Charte figurent Prisme (Professionnels de l'intérim, services et métiers de l'emploi), le CDJ (centre des jeunes dirigeants d'entreprise), les associations Ethique & Recrutement et IMS-Enterprendre pour la Cité, ainsi que l'ANDRH (association nationale des DRH). Par ailleurs, les sites d'annonces Adenclassifieds et Monster se seraient également engagés à signer. [[page]] «Il faut trouver le juste milieu entre le développement des outils numériques et la sauvegarde de notre droit à la vie privée», a rappelé ce matin le sénateur Yves Détraigne en saluant la Charte promue par 'A Compétences Egales'. Avec la sénatrice Anne-Marie Escoffier, il est à l'origine d'une proposition de loi qui permettrait de soumettre au droit français les acteurs internationaux impliqués sur la Toile, dès lors qu'il s'agit de protéger les données privées. Des dispositions qui viendraient compléter la loi 'Informatique et Libertés' de 1978 dont « les principes demeurent valables et permettent de faire valoir ses droits, insiste Yves Détraigne. On peut s'opposer à la publication d'une information, la faire rectifier, etc. La Charte, de son côté correspond à une prise de conscience des acteurs concernés ». Egalement présents ce matin, des représentants de la CNIL et du secrétariat d'Etat au développement de l'Economie numérique ont souligné l'intérêt de trouver une complémentarité entre les différents moyens d'action possibles : la loi, le régulateur et la charte de bonnes pratiques. Un engagement qui correspond à la déontologie de la profession, juge Syntec Conseil en recrutement Maryvonne Labeille, présidente de Syntec Conseil en recrutement, signataire de la Charte établie par 'A Compétences Egales', estime que cet engagement correspond à la déontologie de la profession. Elle a tenu à rappeler que les réseaux sociaux avaient sensiblement favorisé la diversité dans la recherche des profils : « Nos chargés de recherche surfent en permanence sur ces outils ». D'où l'importance de règles de bonne conduite parmi les recruteurs et d'un effort de pédagogie auprès des candidats. « Nous ferons passer le message auprès des adhérents du Syntec pour que ces informations aillent jusqu'au bout de la chaîne du recrutement, a-t-elle affirmé. Nous recevons des milliers de candidats cadres auprès desquels une action de sensibilisation sera menée ». Au passage, la présidente de Syntec Conseil en recrutement a tenu à souligner que les jeunes gens n'étaient pas les seuls à faire quelquefois un mauvais usage des outils du Web 2.0. « Attention au manque de confidentialité vis-à-vis de l'employeur », a-t-elle conseillé aux seniors tentés de communiquer sur le Web des informations d'ordre professionnel, sur des blogs ou sur les réseaux sociaux. La Charte réseaux sociaux, Internet, Vie Privée et Recrutement peut être signée en ligne. (...)
(13/01/2010 09:30:18)Les salaires des cadres connaitront des hausses modérées en 2010
Selon une récente étude du cabinet Mercer, la situation devrait s'améliorer cette année sur le front des salaires des cadres. Ces salariés, principalement ceux des entreprises évoluant dans les secteurs des services, des biens de consommation courante et d'équipement, devraient en effet voir leurs rémunérations progresser de 2,5 à 2,9%. Ces prévisions de hausse restent certes modérées. Elles sont en outre inférieures aux taux médians des années précédentes qui dépassaient les 3%. Mais, elles laissent espérer une amélioration certaine comparée à l'année 2009 où les hausses des rémunérations des cadres se situaient entre 1,3 et 2,3%. A noter que pour bien évaluer l'impact des augmentations attendues pour 2010 sur le pouvoir d'achat des cadres, il faut tenir compte de la faible inflation prévue pour cette année. La hausse des prix devrait se situer entre 0,3 et 1% en fonction des organismes de prévision. Tous les salariés ne bénéficieront malheureusement pas d'une revalorisation de leur salaire. En fonction des catégories professionnelles concernées, 21 à 24% des entreprises prévoient en effet de geler les rémunérations en 2010. Mais là encore, ces chiffres traduisent une embellie comparé à 2009 où 30% des entreprises avaient pris cette décision. (...)
(12/01/2010 17:33:39)Alain Benichou, nouveau président d'IBM France
IBM France vient d'annoncer l'arrivée d'Alain Benichou à la tête de la société en remplacement de Daniel Chaffraix qui prend la direction de la co-entreprise entre la SNCF et IBM . Cette dernière regroupe les activités d'études, de développement, de maintenance et d'exploitation des applications informatiques de la SNCF. Diplômé de Supelec, promotion 83, Alain Benichou est entré chez Big Blue en 1984 et a occupé différents postes, en France et dans le reste du monde. Depuis 2005, Alain Bénichou a successivement occupé les postes de vice-président chargé de la croissance des activités d'IBM pour les PME en Europe Centrale, en Russie et au Moyen-Orient, puis vice-président pour le secteur de la distribution dans la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique). (...)
(12/01/2010 16:49:39)AOL France ferme ses portes
Annoncée hier lors d'un comité d'entreprise exceptionnel, la fermeture d'AOL France fait suite à un vaste plan social (projet « everest ») qui prévoyait, dès novembre dernier, la suppression d'un tiers des 6 900 employés d'America Online (AOL) dans le monde. Avec seulement 1100 volontaires sur les 2500 postes visés, AOL annonce désormais des départs forcées pour assurer à terme, la pérennité du groupe aux Etats-Unis. « Nous avons analysé tous les aspects du marché et nous sommes posés les bonnes questions quant à notre compétitivité dans les domaines qui ne relevaient plus de notre compétence dans plusieurs pays» explique Tricia Primrose, porte parole américaine d'AOL. Les quelques millions de Français encore utilisateurs d'AOL ne devraient, eux, pas souffrir du déclin du groupe puisque le portail français et la messagerie instantanée AIM resterons actifs, mais gérés par d'autres plate-formes du groupe. Aux Etats-Unis, AOL revendique encore une audience de 100 millions d'utilisateurs et un nombre limité de licenciements avec des mesures d'accompagnement (outplacement, assurance médicale...) Un déclin annoncé Pionnier de l'Internet dans les années quatre vingt dix, AOL fut une des première entreprise à proposer une messagerie électronique au grand public. Handicapé par son interface rigide et pas assez novatrice, AOL a ensuite perdu pied face à des concurrents proposant des abonnements Internet moins chers et illimités. En 2001, Time Warner s'est emparé de la firme pour développer une synergie multimédia qui n'a jamais fait ses preuves. L'aventure, marquée par l'abandon des activités de FAI et par l'échec de la nouvelle stratégie publicitaire, entrainera des pertes sévères pour le géant des médias. Selon le cabinet d'études IDC, la part de marché publicitaire d'AOL aux Etats-Unis est descendue de 8,2% début 2005 à 4,4% fin 2009. Ce plan de licenciement arrive à un moment forcément difficile pour AOL qui, depuis son introduction en bourse en décembre dernier, peinait à maintenir la tête hors de l'eau. Transfuge de Google, Tim Armstrong, président d'AOL depuis mars dernier, a expliqué que la firme se tournerait dorénavant vers la publicité et l'amélioration des services de communication sur Internet. (...)
(08/01/2010 16:04:09)Après une année difficile, Syntec Informatique reste prudent
« 2010 sera une année de reprise progressive. Nous attendons encore un premier trimestre difficile, mais les choses iront mieux ensuite ». Lors de la présentation de ses voeux à la presse, Jean Mounet, président de Syntec Informatique, la chambre patronale des SSII et des éditeurs, a choisi la circonspection même si « les quinze derniers jours de l'année 2009 montraient des signes très concrets de reprises (...) Je préfère rester prudent pour annoncer de bonnes nouvelles lors de notre prochaine conférence de presse, le 1er avril prochain ». L'activité reste très forte après une descente aux enfers au troisième trimestre 2009. « Avec une baisse globale de 7 à 9 % du CA, la résistance a toutefois été bonne l'année dernière. (...) Si l'externalisation va rester un des moteurs de croissance en 2010, les nouvelles obligations en termes de régulation - financière notamment - vont obliger un grand nombre d'entreprises à transformer leur environnement informatique ». Optimiste, Jean Mounet attend également une reprise de l'activité avec de nombreux projets dans les services publics ou l'automobile avec le développement des solutions embarquées. Recrutements : les collaborateurs confirmés mieux placés que les jeunes diplômés en 2009 et 2010 Au chapitre emploi, Jean Mounet reconnaît que l'année 2009 a été particulièrement destructrice avec une création d'emploi nette négative : 16 à 18 000 collaborateurs ont été recrutés en 2009, alors que 20 à 25 000 embauches sont attendues en 2010. « Si 150 000 emplois ont été crées en 10 ans, 2009 n'a pas été au niveau des années précédentes « souligne le président de Syntec Informatique. Philippe Tavernier, président de la commission des Affaires Sociales et de la Formation, précise que « les jeunes diplômés font partie de la génération sacrifiée en 2009 et 2010. L'année passée, les recrutements ont essentiellement concerné des collaborateurs confirmés. Et quelquefois, le caractère et la capacité à s'adapter rapidement ont été préférés aux compétences ». Bien sûr la maitrise des langues, et pas seulement de l'anglais, reste un élément essentiel pour travailler sur des projets européens. Pour l'année 2010, Jean Mounet s'est inquiété des conséquences de la mise en place de la réforme de la taxe professionnelle lancée par Nicolas Sarkozy. « Fortement préjudiciable pour les PME (- de 100 salariés ou 7,6 millions de CA), cette taxe captera jusqu'à la moitié de la marge opérationnelle de ces sociétés ». Le second bémol pointé par le président de Syntec Informatique concerne la disparition probable du Conseil National du Numérique. « Malgré les initiatives de NKM (Nathalie Kosciusko-Morizet NDLR), on va vers la suppression du CNN alors que ce dernier semblait utile pour accompagner le développement de l'économie numérique ». Enfin, Syntec Informatique souhaiterait une simplification du statut des entreprises nouvellement créées avec la mise en place du JEC, Jeune Entreprise de Croissance en lieu et place des différents JEI (Jeune Entreprise Innovante), Gazelle et JEU (Jeune Entreprise Universitaire). Pour conclure, Jean Mounet n' a pas livré - comme l'an dernier - de scoop sur une initiative Green IT mais une information sur le lancement d'un observatoire des TIC pour mesurer plus précisément leurs impacts sur la croissance et l'emploi. Après le développement durable et la dématérialisation, le prochain livre "vert" de Syntec Informatique arrivera le 20 janvier prochain et sera consacré au télétravail et à ses dérivés. (...)
(29/12/2009 15:55:04)Steve Jobs CEO le plus performant pour la Harvard Business Review
Voilà qui plaira aux thuriféraires de Steve Jobs : le patron prodigue d'Apple est bien le CEO le plus performant de la planète. La distinction a été décernée par la prestigieuse revue Harvard Business Review, qui a examiné à la loupe quelque 1 999 dirigeants d'entreprises cotées. Ces CEO devaient avoir pris leur poste au plus tard en décembre 2007, et l'avoir conservé au moins jusqu'en septembre 2009. Les professeurs d'économie et de management de UC Berkeley et de l'Insead ont ensuite évalué la performance financière des entreprises, par rapport à celle de l'économie globale, et noté la progression de la capitalisation boursière durant la présidence des CEO notés. A cette aune, Steve Jobs est donc numéro un, notamment grâce à la capitalisation boursière d'Apple qui a progressé, entre son retour en 1997 et septembre 2009, de 150 Md$ ! Globalement, le top 10 est squatté par une majorité de patrons de l'industrie high-tech : on trouve ainsi Yun Jong-Yong, CEO de Samsung Electronics (+127 Md$), à la 2e place, John Chambers, CEO de Cisco (+152 Md$) à la 4e place, Jeff Bezos, CEO d'Amazon (+37 Md$) à la 7e place, Margaret Whitman, CEO d'eBay (+20 Md$), première femme du classement, à la 8e place, et Eric Schmidt, CEO de Google (+101 Md$), à la 9e place. Bonnes performances des patrons des télécoms Chose étonnante, notent les auteurs de l'étude, ce classement n'a que peu de points communs avec celui des patrons les plus médiatiques et celui des CEO les mieux payés. Ainsi, le CEO d'Oracle Larry Ellison, patron le mieux payé des Etats-Unis en 2008, ne figure pas dans le top 100 établi par la Harvard Business Review. A dire vrai, en-dehors du top 10, la high-tech est moyennement représentée, et surtout au travers des opérateurs télécoms. Parmi les 40 suivants, John Thompson, CEO de Symantec, est 19e, Paul Chisholm, PDG de Colt Telecom, 26e, Tomeo Kanbayashi, CEO de NTT Data, 28e, Juan Villalonga Navarro, CEO de Telefonica, 33e, Fujio Mitarai, CEO de Canon, 38e, Wang Jianzhou, CEO de China Mobile, 41e, Adrianus Johannes Scheepbouwer, CEO de Royal KPN, 48e. Le patron de France Telecom de 2002 à 2005 Thierry Breton figure pour sa part en 62e position. Pour information, le premier patron français du classement, Antoine Zacharias, PDG de Vinci, est 32e. (...)
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