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(18/01/2011 12:13:18)

SAP réorganise ses directions opérationnelles au niveau mondial

L'éditeur allemand SAP vient d'annoncer plusieurs promotions au sein de son encadrement global pour, dit-il, simplifier la structure de sa société et accélérer sa vitesse d'innovation. Ainsi José Duarte (en photo), qui était jusque-là président de SAP pour la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique), devient président de l'activité Services à l'échelle mondiale. Ses responsabilités englobent les entités SAP Consulting, SAP Education, SAP Custon Development et SAP Maintenance Go-to-Market.

Prenant la suite de José Duarte, c'est désormais Franck Cohen qui présidera SAP EMEA. Il assurait jusqu'à cette date la direction des opérations de cette zone géographique.

Franck Cohen, président SAP EMEA
Franck Cohen, président de SAP EMEA

Eric Duffaut est nommé président des réseaux de distribution et de l'écosystème, au niveau mondial (Global Ecosystem & Channels). A ce poste, il est chargé des relations avec l'ensemble des partenaires, intégrateurs, éditeurs de logiciels, revendeurs et OEM. Ses attributions incluent la place de marché EcoHub, ainsi que l'équipe chargée de commercialiser l'offre Business ByDesign (solution de gestion « dans le cloud » pour PME) qui doit renforcer son réseau de partenaires revendeurs.

Eric Duffaut, président Ecosystem de SAP

Les équipes d'Eric Duffaut (ci-dessus) se concentreront notamment sur le développement de la co-innovation avec les partenaires et l'extension des approches de vente multicanales sur tous les segments de clientèle (des PME aux grandes entreprises). SAP entend améliorer sa couverture du marché.

La responsabilité des ventes mondiales est confiée à Robert Enslin, qui était jusqu'alors président de SAP Amérique du Nord. Il est remplacé à la tête des activités américaines par Robert Courteau. Enfin, Sanjay Poonen devient président de Global Solutions Go-To-Market ce qui couvre notamment les solutions analytiques et d'optimisation des performances, de la Business Intelligence et de l'EIM (Enterprise Information Management), de la gestion du risque et des solutions par industries A ce poste, il rendra compte conjointement aux deux co-PDG, Bill McDermott et Jim Hagemann-Snabe.

Illustration : José Duarte, désormais président de l'activité Services de SAP au niveau mondial (crédit photo : SAP) (...)

(18/01/2011 17:05:03)

Les directeurs financiers des entreprises cloud ready ?

Sans grande surprise, les systèmes de comptabilité financière sont les applications que les directeurs financiers ont le plus réticence à voir dans le cloud. Ils sont 37% à ne pas souhaiter la disparition de ces applications au sein de l'infrastructure de leur entreprise, comparativement à 13% qui ne souhaitent pas voir leur site web supprimé. Toutefois, les directeurs financiers sont toujours très désireux de voir leurs sociétés aller vers le cloud - près des trois quarts d'entre eux voudraient sortir les datacenters de leur bilan - mais elles ne sont pas pressés, seulement un quart des répondants s'attendent à ce que cela se produise dans les cinq prochaines années.

Pas uniquement le ROI


Et, contrairement aux affirmations selon lesquelles les coûts sont le principal moteur pour le déploiement du cloud, l'enquête a révélé que la plupart des directeurs financiers sont à la recherche d'un fournisseur de services garantissant de la résilience et la protection des donnée plutôt qu'un impressionnant ROI (Retour sur Investissement). Keith Tilley, directeur général Royaume-Uni et vice-président exécutif Europe de SunGard Availability Services, a déclaré: « lorsque vous sélectionnez un fournisseur de cloud, il semble, à l'heure actuelle, que la garantie de la résilience et la sécurité des données est beaucoup plus important que d'atteindre un significatif retour sur investissement. Bien que cette prudence est tout à fait légitime, déplacer vos données ou l'infrastructure informatique dans le cloud ne devraient pas nécessairement être considérés comme un risque, bien au contraire »

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(14/01/2011 17:29:25)

Logica et Microsoft renforcent leur partenariat autour d'Azure

Pour s'imposer comme l'un des acteurs majeurs sur le terrain du cloud, privé et public, Microsoft doit renforcer rapidement la notoriété de sa plateforme Azure. Il lui faut s'appuyer sur des alliés convaincus et expérimentés. Il vient ainsi de renforcer ses liens avec Logica en nouant, autour des solutions Windows Azure, Hyper-V Cloud et Office 365, un partenariat couvrant l'Europe, le Moyen Orient et l'Afrique. Sur ce terrain, la SSII s'est déjà engagée sur plusieurs projets de déploiement Azure en France avec des sociétés telles que Talentsoft, Backelite et Ventadis (voir encadré).

« Le cloud qui représente entre 2 et 3% du marché IT global va doubler dans les trois à quatre ans, et lorsque nous discutons avec nos clients, nous voyons que ces technologies répondent à leurs attentes », expose José Lopez (en photo), membre du comité exécutif de Logica France, responsable de l'activité conseil. Si la réduction des coûts apportée par le cloud est l'un de ses atouts, ce n'est pas le plus important, estime-t-il en soulignant qu'il constitue surtout une solution flexible. « Les clients sont en perpétuelle mutation. Ils reprochent toujours au système d'information d'être un frein, notamment lorsqu'ils doivent se séparer d'une de leurs activités ou qu'ils procèdent à une fusion. »

Etre en avance de phase sur les technologies Azure

En 2010, il y a eu une adoption très rapide des solutions de communication, de collaboration et de gestion de contenus dans le cloud, rappelle José Lopez. Cette tendance se confirme sur d'autres applications comme la gestion de la relation client (CRM) : « L'année dernière, dans ce domaine, nous n'avons signé que des projets portant sur des solutions en ligne ». Mieux encore, il indique que dans l'industrie, six ou sept gros clients de Logica, « des sociétés du CAC 40 », réfléchissent actuellement à mettre dans le cloud leurs applications de messagerie et de collaboration.

Dans ce contexte, face à des technologies qui avancent très vite, il est vital de tester les dernières évolutions avant leur disponibilité sur le marché. « Le partenariat avec Microsoft va, d'une part, permettre à nos experts d'être en avance de phase, explique José Lopez. D'autre part, il permettra à nos ingénieurs de disposer de la même formation que le personnel de l'éditeur et de présenter aux clients des roadmaps sur les produits ». La SSII prend des engagements vis-à-vis de Microsoft sur un nombre d'ingénieurs formés et d'experts de niveau international. Cet accord s'accompagne d'une campagne de publicité commune au niveau européen sous le slogan « Cloud Power ».
Pour appuyer le choix d'Azure, José Lopez rappelle aussi que, contrairement à Amazon et son cloud EC2 qui offre un environnement IaaS (Infrastructure as a service), Microsoft propose une solution qui propose aussi des outils de développement et des applications dans le cloud.

(*) Au niveau du groupe Logica, le chiffre d'affaires lié au cloud est évalué entre 5 et 10% du CA global.

Illustration : José Lopez, responsable de Logica Business Consulting en France et membre du comité exécutif de Logica France (crédit photo : Logica).
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(14/01/2011 14:32:02)

Le BlackBerry Enterprise Server en mode cloud arrive chez RIM

S'ils ont montré à quoi ressemblerait la nouvelle architecture de BES dans le cloud, ceux-ci ont donné peu de détails sur la manière dont ils envisageaient son déploiement. « Le lancement de cette version dépendra des partenaires, par exemple des opérateurs de télécommunications pour l'hébergement du service BES, à moins qu'il ne soit hébergé par RIM lui-même, » a déclaré Pete Devenyi, vice-président de la plate-forme communications chez RIM. « Pour l'instant, nous ne sommes pas encore en mesure de dire comment celui-ci sera mis en place, » a t-il ajouté.

Selon les analystes présents à la conférence, un service cloud permettrait à l'offre BES de s'adresser à un éventail plus large d'entreprises, car certaines ne sont pas intéressées par l'achat de serveur physique. « Les petites entreprises pourraient investir dans un BES hébergé dans un cloud. Même les grandes entreprises pourront délocaliser une partie de leur infrastructure dans le cloud, » a encore déclaré Pete Devenyi lors d'un entretien.

Une unification des services dans le nuage


L'architecture créée par RIM pour installer BlackBerry Enterprise Server dans le cloud permet d'unifier la BlackBerry Messaging Interface avec les différents logiciels, mais aussi la base de données de BES. « L'interface permettra également à des éditeurs de tierce partie de proposer des options à l'intérieur de BES, »  a ajouté Pete Devenyi. Considéré comme le fer de lance de la messagerie sécurisée au niveau mondial, BlackBerry Enterprise Server est largement utilisé par les entreprises financières mais aussi par toutes celles qui ont besoin de protections en matière de cryptage et de sécurité. Pour recevoir des emails et autres messages, les smartphones BlackBerry communiquent en permanence avec le serveur BlackBerry Enterprise Server situé dans le datacenter de leur entreprise. Selon RIM, il existe actuellement plus de 250 000 serveurs BES actifs dans le monde.

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(11/01/2011 12:26:02)

Microsoft va remplacer Bob Muglia à la tête de sa division Serveurs

Bob Muglia (en photo), président de l'activité Serveurs et Outils de Microsoft, et cadre exécutif de longue date de l'éditeur de Redmond, va quitter son poste cette année. C'est ce qu'annonce un mémo adressé hier par Steve Ballmer à l'ensemble des collaborateurs, mémo également publié sur le site de la société. C'est le troisième dirigeant d'importance à quitter la société depuis l'été dernier. En septembre, le patron de sa division Business, Stephen Elop, a pris la tête du constructeur finlandais Nokia. Et en octobre, c'est l'artisan de sa stratégie cloud, le visionnaire Ray Ozzie, qui annonçait son départ « en retraite ». En mars déjà, Robbie Bach, président du groupe Loisirs et terminaux (Entertainment & devices), était parti.

Le titre du message de Steve Ballmer annonce la couleur. Des changements vont s'opérer au sein de l'activité dirigée par Bob Muglia : STB (Servers and Tools Business). En préambule, le patron de Microsoft rappelle que cette division ne pèse pas moins de 15 milliards de dollars et que, de fait, il y en a très peu de cette ampleur dans l'industrie logicielle (cf le classement publié la semaine dernière par PricewaterhouseCoopers). « Nous avons posé les fondations pour une génération entière d'applications métiers (...), estime Steve Ballmer. Nous sommes prêts à aller de l'avant dans l'ère du cloud computing », poursuit-il en évoquant la conférence PDC d'octobre dernier où l'avancement de la plateforme Windows Azure fut largement présenté.

Le bon moment pour changer de direction

Mais le patron de Microsoft explique aussi que « le meilleur moment pour penser au changement, c'est lorsque l'on se trouve dans une position de force. Or, c'est là où nous en sommes avec STB. Bob Muglia et moi avons parlé de l'activité en général et de ce qu'il était nécessaire de faire pour accélérer notre croissance. Dans ce contexte, nous avons décidé qu'il était temps, maintenant, de mettre en place une nouvelle direction pour STB. C'est simplement la reconnaissance que toutes les activités traversent des cycles et requièrent des talents nouveaux et différents pour les gérer à travers ces cycles. Bob a été un partenaire remarquable tout au long de ce processus et lui et son équipe de direction ont mis en place la bonne stratégie. ». En pointillé du mémo, on devine que Bob Muglia ne semble plus être la bonne personne, désormais, pour poursuivre le développement de l'activité.

Bob Muglia accueillera son remplaçant

« Dans la foulée de ce changement de direction, Bob a décidé de quitter Microsoft cet été, poursuit Steve Ballmer. Il continuera à gérer activement l'activité Serveurs et Outils pendant que je mène une recherche interne et externe pour le remplacer. Bob accueillera le nouveau responsable et sera chargé de projets supplémentaires pour moi. » Le patron de Microsoft rappelle également que Bob Muglia a fondé et dirigé l'activité Serveurs de l'éditeur depuis l'origine. « Il a conduit nos divisions Développeurs, Office et terminaux mobiles, ainsi que des pans importants de nos activités Windows NT et Online Services. » 
Comme président de l'activité Serveurs et Outils, il a supervisé le développement de produits, parmi lesquels Windows Server, SQL Server, Visual Studio et System Center, notamment. Plus récemment, il a guidé l'entrée de la société dans le cloud computing et le lancement de la plateforme Azure.

Illustration : Bob Muglia, président de l'activité Serveurs et Outils (STB). Crédit photo : Microsoft

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(11/01/2011 11:07:43)

Salesforce.com rachète Dimdim pour communiquer en temps réel

Pour ajouter des fonctions de communication en temps réel à  son outil de collaboration Chatter, lancé en juin et très vite adopté par de nombreux clients, l'éditeur californien Salesforce.com vient de s'offrir la société Dimdim pour 31 millions de dollars. Créée en 2007 par DD Ganguly et Prakash Khot, la start-up a développé des applications de conférence web, de présentation, de notification de présence et de partage d'écran et de messagerie, le tout accessible en mode hébergé à partir d'un navigateur. Elle est installée aux Etats-Unis, dans le Massachussetts, ainsi qu'à Hyderabad, en Inde.

Le succès rencontré par Chatter, aujourd'hui déployé par 60 000 clients selon Salesforce.com, incite ce dernier à renforcer cette solution avec laquelle il affiche l'objectif d'importer dans les entreprises le modèle popularisé par Facebook. En décembre, sur sa conférence Dreamforce, le spécialiste de la gestion de la relation client dans le cloud a annoncé la possibilité d'accéder gratuitement à son logiciel de collaboration sur l'invitation d'un utilisateur payant. Une option qui ouvre Chatter aux utilisateurs qui ne sont pas clients de l'application de CRM Salesforce.

Des comptes Dimdim encore ouverts quelques semaines

A l'attention des utilisateurs de son service, Dimdim explique sur son site que les comptes mensuels seront ouverts jusqu'au 15 mars et les comptes annuels jusqu'à la fin de la date d'abonnement prévu. Les documents chargés sur la plateforme ne seront plus accessibles après l'expiration de cette date. Quant au code Open Source proposé par Dimdim, il sera toujours disponible sur SourceForge.net, mais la société ne contribuera plus au projet.

Lors de sa précédente opération de rachat, en décembre, la société de Marc Benioff avait choisi d'acquérir Heroku, plateforme PaaS destinée au développement d'applications en Ruby. Sur Dreamforce, Salesforce.com a également dévoilé Database.com qui doit fournir à ses clients une infrastructure de base de données.

Illustration : capture d'écran de Dimdim (crédit : SourceForge.net)

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(10/01/2011 14:34:52)

Selon Forrester, l'écart se resserre entre serveurs x86 et RISC

Selon le rapport « x86 Servers Hit The Hight Notes » publié par le cabinet anglo-saxon Forrester, il y a eu un abandon progressif des serveurs Unix RISC au profit des systèmes x86 qui ont considérablement mûri ces dernières années. L'auteur de l'étude, Richard Fichera, explique notamment qu'auparavant les entreprises n'avaient pas d'autre choix que d'utiliser des serveurs Unix RISC haut de gamme pour certains traitements même si l'option était fort couteuse. Toutefois, le jeu a changé l'an dernier quand Intel a introduit ses puces Xeon 7500 et 6500. « Avec cette famille de processeurs, Intel a fondamentalement modifié la dynamique de ce segment du marché des serveurs. Ces processeurs permettent désormais aux fabricants de systèmes de construire des serveurs x86 qui sont des alternatives réalistes sur le marché des systèmes moyenne gamme RISC/Unix », écrit-il.

Mais il y a aussi d'autres facteurs à prendre en compte. Richard Fichera souligne que les fournisseurs de systèmes ont considérablement amélioré la qualité de leurs serveurs, notamment pour l'accès et la quantité de mémoire grâce à l'utilisateur de jeux de composants propriétaires. Il a également expliqué que les systèmes d'exploitation pour systèmes x86 se sont bonifiés au niveau des performances, de la stabilité et de la montée en charge. 

Des systèmes RISC encore plus performants

Toutefois, le rapport continue de montrer que, malgré ces améliorations, il existe encore un écart considérable entre les solutions RISC et x86.  L'analyste  fait par exemple valoir que le benchmark applicatif Two-Tiers de SAP démontre que les systèmes x86 ont encore trois ou quatre ans de retard sur les meilleures offres RISC. «Les plates-formes x86 ont connu de nombreuses améliorations ces 10 dernières années et elles ont été proportionnellement plus élevées que celles des systèmes RISC. Il semble que, avec une petite marge  d'erreur, le résultat x86 le plus haut est environ égal à la meilleure performance RISC des trois à quatre précédentes années ». L'analyste indique également que les solutions RISC ne sont pas équivalentes, certains constructeurs ne sont que 50% supérieurs aux serveurs X86. Plusieurs processeurs et OS sont aujourd'hui disponibles sur le marché : Sparc/Solaris, Power7/Aix, Itanium/HP-Ux...

Ce qu'il va être intéressant de suivre dans les prochains mois, c'est si l'arrivée des prochaines puces X86 d'Intel va changer la donne. Richard Fichera note sur un blog hébergé par notre confrère ComputerWorld que  l'amélioration des performances des serveurs repose en grande partie sur le travail réalisé sur les processeurs et que l'arrivée des Xeon Sandy Bridge EP reposant sur le coeur du  Core i7-2600K 32 nm devrait permettre d'accroitre les performances de 50 à 100%


Illustration : HP Proliant sur base Xeon 7500

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(10/01/2011 10:59:48)

Dassault Systèmes pointe à la 22e place des acteurs mondiaux du logiciel

L'industrie du logiciel représente un marché mondial de 250 milliards de dollars, dans lequel le continent américain représente 44%, l'Europe 36% et l'Asie, 20%. Sur l'échiquier des acteurs qui l'alimentent, la prépondérance des Etats-Unis est toujours écrasante. C'est ce que montre le Global Software Leaders, établi par PricewaterhouseCoopers, avec PAC et le soutien d'associations d'éditeurs comme l'Afdel et l'ESA. Outre un classement global, PwC liste les cent premiers éditeurs mondiaux aux Etats-Unis, en Allemagne, au Royaume-Uni et en France, mais aussi en Chine et en Inde, soulignant ainsi l'ascension des fournisseurs asiatiques sur ce secteur.

Il apparaît vite que les cent premiers éditeurs originaires des Etats-Unis pèsent près de 60% des éditeurs mondiaux, bien loin devant tous les autres. Pour calculer ces estimations, PAC a pris en compte les revenus 2009 issus des ventes de licences logicielles et de contrats de maintenance et de support associés (exprimés en euros). Derrière les Américains, seul le Top100 allemand parvient à réunir 6% du total grâce au poids de SAP et de Software AG. Le Top100 anglais atteint 3%, avec Sage en tête,  et le Top100 français arrache 2%, tiré par Dassault Systèmes. Quant aux Top100 chinois et indien, ils représentent chacun 1%.

Un logiciel chinois local, contrairement à l'Inde

Sur le podium des éditeurs chinois figurent les sociétés Neusoft Corporation, Ufida Software et Shanghai Baosight, avec des chiffres d'affaires sur le logiciel allant de 222 millions d'euros à 102 millions d'euros (M€), mais pour des ventes essentiellement locales. En Inde, à l'inverse, l'activité internationale des acteurs est importante. Sans surprise, on retrouve des noms déjà bien connus au niveau global : Tata Consultancy Services, Infosys et 3i Infotech, avec des revenus logiciels respectifs autour de 140, 137 et 117 millions d'euros. Les revenus logiciels des autres pays rassemblés représentent 28% du tout, parmi lesquels figurent des acteurs japonais comme les géants Fujitsu, Nec et Hitachi (12e, 17e et 18e du classement mondial des fournisseurs de logiciels).

Classement Global Software Leaders de PwC et PAC
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Au classement général, les Etats-Unis, champions toutes catégories, réunissent dix sociétés parmi les onze premiers générateurs de chiffre d'affaires sur le marché du logiciel. En 2009, Microsoft, IBM et Oracle ont réuni à eux seuls 61 milliards d'euros (Md€) sur leurs revenus de licences, de maintenance et de support, à comparer aux 89 milliards d'euros réalisés par le Top11 mondial. Selon les critères retenus par PAC, les revenus logiciels de Microsoft se sont élevés à 32,7 Md€, soit 77% de son chiffre d'affaires (CA), ceux d'IBM à 14,4 Md€ (21% de son CA) et ceux d'Oracle à 13,8 Md€ (83% de son CA).

Le revenu logiciel d'Apple le hisse à la 11e place

Après l'éditeur allemand de solutions de gestion SAP, à la quatrième place, EMC est le cinquième générateur de revenus logiciels au niveau mondial, avec 4,24 Md€ en 2009, soit 42% de son chiffre d'affaires total, selon les estimations de PAC. N'oublions pas que le spécialiste du stockage a successivement absorbé les éditeurs Documentum (solutions de gestion de contenus et de documents), VMware (virtualisation), Data Domain (déduplication de données) et RSA (sécurité). Il a récidivé cette année avec Greenplum (datawarehouse). L'éditeur d'antivirus Symantec arrive juste derrière lui, avec près de 4 Md€ de revenus logiciels (94% de son CA total). On trouve ensuite le numéro 1 mondial de l'informatique, le constructeur et fournisseur de services HP. Situé en septième position, il ne génère que 4% de son chiffre d'affaires avec le logiciel, soit 3 Md€, mais il compte bien augmenter cette proportion, ainsi que l'a annoncé son nouveau PDG, Léo Apotheker, l'ancien dirigeant de SAP.

Dassault Systèmes : 90% du revenu à l'international
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En huitième position figure Computer Associates (2,8 Md€, 92% de son revenu total), puis Intuit (logiciels de gestion pour TPE et particuliers) et Adobe (logiciels multimédias et de création numérique). A la 11e place, on trouve encore un constructeur, Apple. Le fabricant du Mac, de l'iPhone et de l'iPad n'a pourtant généré que 6% de son chiffre d'affaires en logiciels, mais cette part atteint 1,5 Md€. Le Japonais Fujitsu est 12e. Son revenu logiciel ne représente, là aussi, que 4% des 35,6 Md€ qu'il a engrangé en 2009.

Viennent ensuite le Britannique Sage (logiciels de gestion, 13e), puis les Américains SAS (décisionnel), BMC Software (administration de systèmes) et Cisco Systems (réseaux et visioconférence). Suivent deux autres Japonais, les constructeurs NEC et Hitachi, tandis que la 19e et la 20e place sont occupées par Autodesk et McAfee. Ce dernier fait actuellement l'objet d'une procédure de rachat de la part du fabricant de processeurs Intel, ce qui prouve, s'il en était encore besoin, l'importance prise par le logiciel dans l'industrie IT. 

Dassault Systèmes : 90% du revenu à l'international

Dans ce classement mondial, le premier éditeur français, Dassault Systèmes, arrive à la 22e place, derrière l'éditeur d'ERP Infor Global Solutions présidé depuis novembre par Charles Phillips, ex-président d'Oracle. Dassault Systèmes, spécialisé sur les solutions de conception et de gestion du cycle de vie des produits (CAO, PLM, usine numérique) présente une particularité, saluée de longue date : il réalise près de 90% de son chiffre d'affaires logiciel 1,1 Md€ (sur 1,25 Md€) à l'international. Ses ventes de logiciels en France ont avoisiné les 110 M€ en 2009. La semaine dernière, à Paris, Bernard Charlès, PDG du groupe français et membre de l'Afdel, réaffirmait avec force, lors d'une conférence de l'association française des éditeurs de logiciels, que « le logiciel est un élément majeur de transformation de l'économie et des processus d'innovation ».

Entre la 23e et la 25e place, signalons encore des éditeurs comme Citrix (virtualisation), Salesforce.com (plateforme cloud de CRM), mais aussi Synopsys qui développe des logiciels pour l'industrie des semiconducteurs et qui génère 780 M€ de revenus logiciels (78% de son CA). Sur la base des chiffres 2009, Sun Microsystems (acquis depuis par Oracle) figure encore à la 26e position dans le classement. Les places suivantes sont occupées par des acteurs des solutions de sécurité : TrendMicro (dont le siège social est installé au Japon depuis 1992), SunGuard et Check Point Software (31e). NetApp est 32e et le quatrième éditeur européen de ce classement mondial n'arrive qu'à la 33e place. Il s'agit de l'Allemand Software AG qui a racheté l'Américain webMethods en 2007.

PwC souligne trois tendances sur ce marché, qui vont amener les éditeurs à repenser leur modèle économique et à collaborer plus étroitement encore qu'ils ne le faisaient, entre eux et avec les fournisseurs de matériel, de services et de télécommunications. Ces trois tendances sont déjà bien identifiées puisqu'il s'agit du cloud computing, des terminaux mobiles et de la généralisation des technologies IT dans le grand public. Les utilisateurs réclament une synergie entre les outils qu'ils exploitent chez eux et ceux dont ils disposent au bureau. Cette évolution contraint les éditeurs à en tenir compte dans leurs produits, rappelle PwC en soulignant combien la R&D, l'innovation, le développement durable et la protection de la propriété intellectuelle vont devenir plus que jamais des domaines cruciaux.

Un classement séparé pour les acteurs des jeux

Dans son classement, PricewaterhouseCoopers réserve une place à part aux jeux vidéos, une industrie qui repose aussi sur le logiciel. « En fait, si le Global Software 100 incluait les fournisseurs de jeux, trois d'entre eux figureraient dans le Top10 mondial et 21 entreraient dans le Top100 », fait remarquer PwC. Ainsi le Japonais Nintendo a réalisé en 2009 un chiffre d'affaires de 4,35 Md€, le Français Activision Blizzard a engrangé 3,06 Md€ et l'Américain Electronics Arts, 3,02 Md€. A noter qu'un deuxième français, Ubisoft, se trouve parmi les dix premiers acteurs du jeu dans le monde.

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(07/01/2011 15:06:12)

Conférence LMI/CIO : Le cloud, passage obligé des systèmes d'information

Pour tirer le meilleur parti de ces services de nouvelle génération, l'entreprise doit disposer des réponses ad hoc qu'il s'agisse de sécurité, de qualité de service, de reprise de l'existant ou du respect des réglementations. Les décideurs IT devront être très attentifs aux aspects contractuels, voire opter pour un cloud privé afin de répondre à certaines contraintes.

Dans le même temps, la palette des applications d'entreprise basculées dans un cloud s'élargit. Elle englobe désormais des services stratégiques. On trouve aussi des usages du cloud computing pour de l'hébergement souple d'applications de gestion, pour la mise en ligne de sites Web ou de stockage, du test et du développement de logiciels, des outils collaboratifs, des applications décisionnelles, du BPM (Business Process Management), et du déploiement d'applications métiers destinées à un large usage via internet.

Clarifier les différentes offres

L'offre de cloud mérite cependant encore des clarifications afin de réaliser les bons arbitrages. Quel cloud choisir : privé, public ou hybride ? Quels types de services retenir : Paas (Platform as a Service), Iaas (Infrastructure as a Service) ou Saas (Software as a Service) ? Quelles applications basculer dans le cloud ? Comment marier son système d'information à un cloud ? Comment contractualiser le recours au cloud ? Quelle sécurité (confidentialité, récupération, traçabilité, sauvegarde) pour ses données ? Comment respecter les contraintes réglementaires ? Comment changer de fournisseur ?Outre l'hébergement d'applications virtualisées, le cloud se décline également en offres verticales via des services dédiés : Testing as a service, Desktop as a service, Database as a service, Data Recovery as a service, Storage as a service, Business Process as a service, Integration as a service, MDM as a Service ou Labs as a service.

Pour vous aider à bien comprendre ces enjeux, vous pourrez bénéficier de l'expertise de :

- Patrick Joubert, directeur transformation architecture et technologie, infrastructure du groupe à la Société Générale, co-pilote du groupe de Travail "Cloud Computing" au CRIP

- Pascal Pignon, responsable partenariats chez Google Enterprise Europe du Sud

- Pascal Thomas, directeur marketing audiences chez Pages Jaunes

- Jean-Pierre Dumoulin, responsable exploitation et infrastructure des SI pour le groupe PSA Peugeot Citroën

- Et enfin une table ronde sur les gains et les limites du Cloud Computing, privé ou public avec la participation de Hubert Tournier (DSI adjoint au groupement des Mousquetaires), Pascal Thomas (directeur marketing audiences de Pages Jaunes), Frédéric Charles, direction des systèmes d'information, stratégie et gouvernance - SI collaboratif à la Lyonnaise des Eaux et enfin de Benoit Tiers, CTO de Sanofi Aventis.


Pour vous inscrire à cette conférence du mardi 25 janvier 2010 à l'Automobile Club de France à Paris 8e rendez-vous à cette adresse : Le cloud, passage obligé des systèmes d'information

Enfin pour découvrir  le planning des prochaines conférence LMI/CIO, une seule adresse : http://conferences.lemondeinformatique.fr/

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(07/01/2011 13:55:54)

Amazon Web Services enrichit ses offres de support et baisse ses prix

Cette stratégie accroît la concurrence avec des rivaux comme Rackspace et marque un positionnement clair pour les entreprises qui souhaite transférer certaines de leurs opérations dans le Cloud. AWS propose également une nouvelle offre de support Bronze, spécialement destinée aux développeurs de logiciels, qui ont constitué le coeur de cible de AWS au cours des dernières années : pour 49 dollars par mois, le support Bronze offre un soutien quotidien - calé sur les heures d'ouvertures et les jours ouvrables habituels - avec un temps de réponse garanti allant de 12 heures à un jour ouvrable.

Comparativement, la nouvelle offre Platinium cible plutôt les grandes entreprises, offrant pour sa part un temps de réponse garanti de 15 minutes dans les cas critiques. Ce niveau de support est également assorti d'un gestionnaire de compte attitré « aux compétences élargies, qui connaîtra le domaine d'activité et les besoins du client, saura l'accompagner dans toutes les phases d'utilisation de AWS et servira de contact principal, » comme l'indique Amazon dans son communiqué. Le tarif du support Platinium a été fixé au plus à 15 000 dollars par mois ou 10 % des frais d'utilisation mensuelle d'AWS par le client.

Silver et Gold moins cher


L'option Silver, qui couvre un support technique les jours ouvrables, avec des temps de réponse de quatre heures pour les questions «plus sérieuses», coûtera désormais au plus 100 dollars par mois ou 5 % des frais d'utilisation mensuelle d'AWS. Un plan Gold ajoute une assistance téléphonique 24h/24 et 7j/7 avec des de temps de réponse d'une heure pour les questions urgentes pour un prix fixé à 400 dollars par mois ou 5 à 10 % de l'abonnement mensuel. Ce pourcentage peut baisser en fonction du volume. Enfin, Amazon conserve son offre de base, laquelle donne accès à un centre de ressources, des FAQ, des forums et un « tableau de bord d'états » sans frais.

Cette modification de l'offre de support d'AWS intervient alors que certains fournisseurs de logiciels d'entreprise comme Oracle ont commencé à proposer un support total de leurs produits et à certifier certaines applications tournant sur Amazon. L'offre Platine d'AWS semble destinée en particulier à des clients qui pourraient être intéressés par un déploiement Cloud pour réduire leurs coûts et profiter de plus de souplesse, tout en ayant l'assurance de bénéficier d'un support haut de gamme pour l'infrastructure sous-jacente.

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