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(17/02/2010 16:05:15)
Google Buzz mode d'emploi
Lancé récemment, il était presque impossible pour les utilisateurs d'un compte Gmail de passer à coté de Buzz, le réseau social de Google. Pratiquement obligés de cliquer, de nombreux d'utilisateurs sont devenus, parfois malgré eux, les premiers membres du troisième plus gros réseau social après Facebook et Twitter. A peine un jour après, les accusations concernant le non-respect de la vie privée ont fusées, a tel point que le buzz s'était retourné contre la firme de Mountain View. Cacher vos contacts Contrairement à Twitter où les utilisateurs affichent le nombre des 'followers' à leur page, les utilisateurs de Google Buzz ont de multiples raisons de garder certaines informations privées. En effet, s'il est possible de se cacher derrière un pseudonyme sur Twitter, les listes d'abonnées sur Google Buzz sont publiques et contiennent de nombreuses informations comme, par exemple, les noms, prénoms, adresses e-mail ou encore leur blogs personnels des contacts. Avec la suggestion automatique des profils d'abonnés, ce procéder peut conduire à des situations inconfortables pour les utilisateurs qui auraient supprimés ou ajoutés des contacts jugés indésirable par leur entourage. Il est possible de cacher les listes de ses abonnés et abonnements, pour les protéger en se rendant dans les paramètres de son profil Google et de désactiver leur affichage. Apprendre à gérer l'interface de Buzz Si vous êtes débordés par le flux d'informations trop massif de votre page, des filtres sont disponibles par défaut en bas à gauche du menu. Ils trient ou actualisent les affichages de vos contacts. Pour les configurer, il suffit de gérer ces derniers à partir de votre messagerie Gmail. Sachez qu'il est évidemment possible de cacher les « buzz » des personnes qui ne vous intéressent pas et même d'arrêter de les suivre. Concernant vos propres buzz, il est possible de les supprimer, les modifier et de les passer sous silence. [[page]] Habiller le texte Même si la fenêtre de statut pour Buzz ne dispose pas de toutes les options d'habillement de la police des traitements de texte, boîtes e-mail et blogs, sachez qu'il suffit d'entourer votre texte * d'astérisque * _ d'underscore _ ou de - tirets - pour transformer votre texte en gras, italique ou rayé. Des add-ons en complément Pour mieux intégrer Buzz à leur environnement internet, les utilisateurs de Chrome peuvent d'ores et déjà télécharger Chrome Buzz, un module qui intègre les options de Buzz directement dans le navigateur, offrant aux utilisateurs un accès à leur compte indépendamment de la page de messagerie Gmail. Supprimer son compte Google Buzz Même s'il existe un lien pour désactiver Google Buzz en bas au centre de la page Gmail, celui-ci ne permet pas de supprimer son compte Google Buzz. Il existe tout de même un moyen pour se désinscrire totalement du réseau. Pour empêcher aux autres utilisateurs d'accéder à votre profil, il faut, d'abord cliquer sur la liste de vos abonnés depuis votre compte Buzz et les bloquer manuellement un à un. Idem pour ce qui est des profils auxquels vous êtes abonnés. Ensuite, vous devez supprimer votre profil Google en vous rendant dans vos paramètres profils et en cliquant sur supprimer mon profil en tout bas de page. Désactivez ensuite Buzz depuis la fenêtre Gmail comme indiqué au-dessus, vous serez alors totalement déconnecté du réseau. (...)
(17/02/2010 12:06:07)Overland Storage dévoile son premier SAN iSCSI
Les châssis du SnapServer SAN 2000 accueilleront ainsi des capacités de 12 To à 24 To à travers des disques serial ATA ou compatible SCSI. La capacité de la baie pourra être étendue à 120 To par extension grâce au SnapServer E2000. Le S2000 dispose d'une interface sous Windows et supporte les solutions de virtualisation de VMware, Microsoft HyperV et l'hyperviseur Xen, a souligné Eric Kelly, CEO d'Overland. La baie accueille les fonctionnalités traditionnelles, redondance des données, sauvegarde en temps réel ou de manière asynchrone des volumes de stockages dans le cadre d'un plan de reprise d'activité. Il est également certifié pour travailler avec le logiciel de Symantec Backup Exec 2010, qui intègre la déduplication des données. L'application de gestion de S2000, SnapServer Management, a également évolué pour gérer les produits NAS d'Overland, à partir d'une même interface web. Dans le cadre de la virtualisation, un outil, baptisé « Simple Disk Volume Creation », facilite le rassemblement des différents volumes au sein d'une même entité logique et autorise une gestion plus adaptée des ressources de stockages. Une solution moins couteuse que le Fiber Channel Sur le plan tarifaire, le S2000 démarre à 14.995 dollars et l'unité d'extension E2000 est vendu 2.995 dollars chacune. La migration vers la virtualisation des baies de stockage nécessite des investissements importants et les solutions utilisant le protocole iSCSI sont moins coûteuses que les produits équipés de Fiber Channel. La plupart des concurrents d'Overland Storage propose déjà ce type de solutions, Netapp, Dell, HP. Cette annonce intervient alors que la santé financière d'Overland Storage est fragile. Le mois dernier, la société a annoncé une perte de 2,6 millions de dollars au dernier trimestre. Eric Kelly, PDG du groupe constate que des efforts ont été réalisés (réduction de coût et licenciement) depuis l'année dernière, les revenues du dernier trimestre ont augmenté de 1,1 millions de dollars par rapport au trimestre précédent à 20,4 millions de dollars. (...)
(17/02/2010 12:19:25)Les spécifications de la voix sur LTE progressent à petits pas
L'association One Voice est une initiative qui entend définir comment réaliser des appels vocaux sur les réseaux mobiles tout IP de technologie LTE (Long Term Evolution), dits 4G. Elle annonce qu'elle vient de passer de douze opérateurs et fournisseurs à 40 selon l'association du GSM (GSMA). L'association One Voice mènera les spécifications sous jacentes et va changer de nom pour s'appeler VoLTE (Voice over LTE). Cela devrait permettre de pouvoir passer un appel téléphonique depuis n'importe quel téléphone LTE sur tout réseau LTE. Les membres fondateurs de One Voice sont ATT, Orange, Telefonica, TeliaSonera, Verizon Wireless et Vodafone. Ils viennent d'être rejoints par China Mobile, Deutsche Telekom, KDDI, NTT Docomo ou Telenor."Nous espérons que la communauté des opérateurs télécoms va peser de tout son poids afin que VoLTE devienne le standard de facto" a déclaré Dan Warren, directeur de la technologie au GSMA. Côté équipementiers, la liste vient de s'étoffer avec Cisco, Huawei, LG et Motorola. Premiers services dans 18 mois L'arrivée de Deutsche Telekom est intéressante car l'opérateur avait annoncé avoir réussi en décembre dernier le premier appel en voix sur LTE utilisant le standard VoLGA (Voice over LTE via Generic Access), un concurrent de VoLTE. La stratégie de l'opérateur reste donc floue pour l'heure. En fait, VoLGA pourrait selon certains experts constituer une solution intermédiaire pour les opérateurs mobiles avançant rapidement dans le déploiement de leurs services LTE. Quant aux premiers services utilisant VoLTE ils devraient être disponibles d'ici 18 mois, selon Dan Warren. VoLTE est fondé sur IMS (IP Multimedia Subsystem), une technologie innovante de coeur de réseau tout IP qui n'a guère rencontré de succès chez les opérateurs mobiles pour l'instant. C'est le décollage difficile de cette technologie qui a d'ailleurs causé bien des difficultés à Alcatel Lucent qui avait misé sur IMS pour redresser ses comptes. (...)
(17/02/2010 12:21:46)MWC 2010 : Une offre «femtocell» Alcatel-Lucent pour les entreprises
Lors du salon mondial du mobile de Barcelone, l'équipementier Alcaltel Lucent a annoncé la disponibilité d'une offre de raccordement mobile de type « femtocell » (petite cellule) spécialement conçue pour répondre aux besoins des entreprises. Les opérateurs télécoms amélioreront ainsi la couverture radio à l'intérieur des bâtiments où "la couverture voix et données mobile est le plus souvent médiocre" précise l'équipementier. L'offre « femtocell » est bâtie sur le routeur de mini-station de base femto d'Alcatel-Lucent, qui réunit l'accès radio 3G-HSPA et les éléments de coeur de réseau dans un petit module compact et facile à déployer. La solution « femtocell » permettra notamment aux opérateurs d'accroître la couverture et la capacité réseau dans les bâtiments et les hotspots. (...)
(17/02/2010 12:23:04)Nokia Siemens fournira les équipements du futur réseau mobile de Free
Thomas Reynaud, directeur financier du groupe Iliad, maison mère de Free, a confirmé que le choix du 4ème opérateur mobile français pour construire son réseau s'est porté sur l'équipementier Nokia Siemens Networks, ce matin à l'occasion de l'événement organisé par CSC sur le thème "2010 : rebond ou rupture". Le directeur financier a confirmé également le nombre de 10 000 stations de base nécessaires, et l'ouverture des services d'ici 2 ans. Une date bien tardive, à l'heure de l'arrivée de la 4G. Ce à quoi il a répondu : "Nous avons retenu Nokia Siemens Networks pour sa capacité à permettre une transition 'smooth' (en douceur) vers le LTE." (...)
(17/02/2010 17:15:20)Bilan SSII 2009 : des résultats financiers globalement négatifs (MAJ)
(Une présentation par ordre alphabétique des sociétés qui ont publié leurs résultats). Atos Origin : -3,7% Le groupe annonce un chiffre d'affaires en baisse de 3,7% (5,127 milliards d'euros en 2009 contre 5,324 en 2008) et un bénéfice net en hausse de 40,3% (32 millions d'euros en 2009 contre 23 en 2008), et ce, malgré la faillite d'Arcandor, le principal client allemand d'Atos Origin. 14 millions d'euros ont d'ailleurs été provisionnés pour couvrir cette défaillance selon Michel Alain, le directeur financier du groupe. Trois cents personnes ont d'ailleurs été licenciées en Allemagne suite à cette faillite. Pour Atos, les trois moteurs de cette année 2009 ont été l'infogérance (38% du CA), l'intégration de systèmes (37% du CA) et l'activité HTTS (17% du CA) . Si 71% du CA restent liés aux activités récurrentes du groupe, de nouveaux contrats ont été remportés dans les secteurs de l'énergie et des télécoms poursuit le PDG. Les services en ligne (HTTS ou Atos Worldine) ont également contribué à améliorer la marge. « Nous avons enregistré de très bonnes performances en Grande Bretagne, de bonnes performances avec Atos Wordline, une bonne résistance de la France mais des difficultés aux Pays-Bas et en Espagne » explique M.Breton. En Angleterre, la marge opérationnelle a même été améliorée de 200 points de base, notamment grâce à la fourniture au gouvernement britannique de moyens de paiements sécurisés. Cap Gemini : - 5.5% Avec 8,371 milliards d'euros en 2009, Capgemini accuse une baisse de 5,5%, à taux de change et périmètre constants, de son chiffre d'affaires, et sinon de 3,9%. Le bénéfice net plonge de 60% à 178 millions d'euros (ME). La marge opérationnelle, 7,1% du CA (595 ME) baisse par rapport aux 8,5% (744 ME) de l'an passé. Première région du groupe, la France baisse de 6,1% avec un taux de marge opérationnelle représentant 6,2% du CA. Les différentes activités exercées évoluent de manière très différente. La première d'entre elles, l'infogérance croît de 0,3%, elle représente 36,4% du CA, son taux de marge opérationnelle s'élève à 7,2%. L'intégration de systèmes décroit de 7,4% en terme de CA, sa marge se monte à 6,9% en baisse par rapport à 2008. Sogeti baisse de 8,3%, mais son niveau de marge opérationnelle est élevé : 9,7% Le conseil est très touché, avec une baisse de 14,7% et une marge opérationnelle de 11,4%. Pour 2010, Capgemini ne se montre guère optimiste. Il anticipe même une nouvelle baisse de son CA, entre -2 et -4%, à taux de change et périmètre constants, le taux de marge opérationnelle serait compris entre 6 et 6,5%. Devoteam : zéro Le chiffre d'affaires 2009 de Devoteam ne progresse pratiquement pas, 460 millions d'euros (ME) contre 459 en 2008. En revanche, la marge d'exploitation passe de 40,3 M en 2008 à 28,5 en 2009, elle représente 6,2% du CA contre 8,8%. La société subit des frais de restructuration, dus à l'intégration de la société Danet achetée en 2008 en Allemagne. Pour 2010, le groupe s'attend à une faible progression, le CA passerait à 470 ME de CA, avec un taux de marge opérationnelle de 6%. Ce sera la deuxième année de grande souffrance pour la société qui avait habitué le marché à des croissances à deux chiffres. Le cabinet Genesta Finance estime que « nous adoptons une opinion neutre, en raison d'une activité qui devrait rester encore très difficile au sein du secteur télécoms en 2010 et de la nécessité pour la société de confirmer sa bonne dynamique dans les pays émergents et auprès des utilisateurs finaux. » GFI : -9% Le chiffre d'affaires annuel 2009 de GFI se monte à 726,4 millions d'euros en baisse organique de 9%. La France avec -5,8% est un peu mieux lotie que l'international qui affiche -15,4%. Certains reculs sont spectaculaires, l'Allemagne baisse de 18,6% en un an, le Canada de 26,9%, l'Italie de 33,2%. Autre point noir, la situation financière où GFI s'est refinancée en fin d'année, son endettement net devrait se situer désormais à 95 ME indique la société, contre 109 en fin de 1er semestre. Elle espère ainsi maîtriser son endettement et ses besoins en fonds de roulement. La SSII note des motifs d'amélioration : la signature de contrats récurrents, l'amélioration de la valeur ajoutée des services rendus, celle de sa structure de coûts. Ils devraient se retrouver dans les résultats 2010, GFI ne donne aucune prévision et indique simplement s'attendre à une hausse de sa marge opérationnelle au second semestre. [[page]] Open : -8,7% Pour son exercice 2009, Groupe Open accuse une baisse de 8,7% pour un CA de 293,9 millions d'euros (ME). Loin de la moyenne basse de la profession, évaluée par le Syntec Informatique à -2%. Plus grave encore, le 4ème trimestre affiche -15,7%, alors que beaucoup d'acteurs de l'IT commencent à se redresser en fin d'année. « La décroissance a été violente, elle n'est pas compensée par de nouveaux grands contrats de régie » commente Guy Mamou-Mani. « Le 4ème trimestre montre assez que le processus de fusion s'est poursuivi toute l'année ». Open estime avoir attient son point bas en fin d'année et devrait commencer à se redresser, mais pas avant le second semestre 2010. Cet exercice 2010 devrait être en « légère décroissance » nous précise Guy Mamou-Mani. La société a procédé à une réduction des coûts. Elle s'est séparée de managers en doublons, issus des sociétés fusionnées. Elle a réduit les fonctions hiérarchiques et limité le train de vie au strict minimum. En terme d'effectifs, Open s'est séparé de 300 personnes au cours de l'année. Les effectifs sont passés de 3 500 personnes fin 2008 à 3 200 fin 2009. Loin des 4 000 personnes envisagées lors de la fusion. Le CA est également loin des 330 ME prévus à l'époque. Un nouveau plan de marche sera élaboré dans le courant de 2010. Par activité, la régie compte encore pour 50% dans le CA, l'infogérance représente un quart de l'activité, la TMA, la TRA et le forfait forment le dernier quart. Osiatis : -2,8% Osiatis connaît une chute limitée, en 2008 son chiffre d'affaires s'élevait à 239,5 ME, en 2009, ce CA passe à 232,8 ME, par rapport aux autres SSII la variation est donc moins forte, Osiatis affiche « seulement » -2,8%. L'activité centrale de services aux infrastructures, 86% du CA total, a bien résisté, le recul en France de -3,7% étant compensé par le développement à l'international : Belgique, Espagne, Autriche et bientôt Pays-Bas. L'autre activité de « nouvelles technologies » a été impactée par la crise, la diminution de projets, le raccourcissement des missions. Osiatis observe un bon niveau de commande au 4ème trimestre, équilibré entre les grands comptes et le mid market. Sodifrance : -7,8% Avec 63,1 ME de CA en 2009, Sodifrance affiche une baisse de 7,8% à périmètre constant. Le groupe met en cause sa filiale belge et la baisse d'activité avec un grand compte français. L'activité en Belgique baisse de 54,3% sur l'année 2009, mais la Belgique ne représente que 3,3% du CA de Sodifrance. [[page]] Sopra : -4,5% Sur l'ensemble de l'année, le recul du chiffre d'affaires de Sopra se situe à -4,5% à taux de change et périmètre comparable, pour un CA de 1 094,3 M€. Le bénéfice net, 27,2 M€ est divisé en deux par rapport aux 58,2 M€ dégagés en 2008. La SSII française préfère mettre en avant sa marge opérationnelle courante (7,6% du chiffre d'affaires), supérieure à l'objectif de 7% visé (mais en baisse par rapport aux 9,1% de 2008). Sur l'année, Sopra Group a réussi à maintenir son chiffre d'affaires sur son coeur d'activité en France -l'intégration de systèmes et les solutions (ISS), à 704,5 M€ (+0,2%), grâce à la progression enregistrée sur les trois premiers trimestres. Sur le quatrième trimestre, en revanche, le CA a baissé de 4,3%, à 188,7 M€. Ces activités (ISS France) pèsent 64% de son CA total. Elles ont bénéficié en 2009 de la signature et de l'exécution de contrats importants en infogérance applicative et en intégration de systèmes, principalement dans les services financiers et les secteurs public et parapublic. Dans le secteur bancaire, en particulier, la SSII note l'intérêt pour son offre Evolan. A l'inverse, les activités de conseil en management (3% du CA global de Sopra Group) et ISS Europe (170,5 M€, soit 16% du CA) ont accusé sur l'année un recul de -17,2% et -19,1%. Au Royaume-Uni et en Espagne, en particulier, l'activité a sensiblement baissé, respectivement de 14,3% et 18,2%. Quant à Axway, sa filiale spécialisée dans l'édition de logiciels d'intégration et d'échanges de données (17% du CA global de Sopra Group), qui doit prendre son indépendance en 2010, elle subit un recul de 7,6% en croissance organique, causé par un premier semestre très difficile. Pour 2010, Sopra Group prévoit une croissance organique et une légère amélioration de sa marge opérationnelle courante. Les prévisions sont du même ordre pour Axway. La SSII a terminé son exercice 2008 sur un flux net de trésorerie disponible de 91,2 M€ (en augmentation de 72,4%) et un endettement net de 137,4 M€ contre 198, M€ fin 2008. Stéria : -3,1% Le chiffre d'affaires pro forma de Stéria se monte à 1,630 milliard d'euros en recul de 3,1%. La France est le pays le plus en retrait avec-5,3% pour un CA de 507,3 millions d'euros. Le Royaume-Uni baisse de 3,6% à 638,7 millions d'euros, l'Allemagne est en repli de 2,3% à 236,1 million d'euros, le reste de l'Europe affiche -2,5% avec 247,9 millions d'euros. La société relève toutefois l'amélioration de sa situation en France suite aux mesures prises un an auparavant. Selon elle, la décroissance serait de 3,1% au quatrième trimestre, légèrement positive sur décembre avec un taux d'inter contrats en amélioration. Par type d'activité, paradoxalement, Stéria est moins pénalisée dans le conseil et l'intégration, avec -1,% que dans l'activité d'infogérance et de BPO, -5,2%. Dans les autres SSII c'est plutôt l'inverse. La société a également rehaussé sa prévision de marge opérationnelle, initialement prévue à 6,9% comme au 1er semestre, elle devrait dépasser ce chiffre sur l'ensemble de l'année. Le bureau d'études de Gilbert Dupont relève sa recommandation sur la bourse, jugeant « satisfaisant » le 4ème trimestre. Derrière ces chiffres annuels, Stéria garde plusieurs points forts : une marge opérationnelle forte préservée pendant la crise, ses positions en Inde obtenues par l'acquisition de la société britannique Xansa en juillet 2007. Cette présence offshore devrait lui permettre de contrer la baisse des prix imposée en Europe par les clients. Valtech : -24,9% Malheureusement pour Valtech, son chiffre d'affaires annuel est conforme à ses dernières prévisions, en baisse de 24,9% avec 75,5 ME sur 2009. Les effets des taux de change comptent pour 1,61%dans cette baisse. Très internationale, la société est plus touchée à l'extérieur qu'en France. La partie « Etats-Unis et Inde » qui représente 12% du CA, baisse de 39,9%. Le reste de l'Europe de 24%, cette partie représente 43% du CA. La France avec 45% du CA baisse de 12%. Le conseil d'administration de Valtech a approuvé le 22 décembre dernier le projet de rachat opéré par SiegCo par Valtech. (*) Le chiffre d'affaires du secteur des logiciels et services a reculé de 2 à 3 % en 2009 en France, selon le Syntec Informatique. Ce recul est de 2,5% en Royaume-Uni, de 3% Allemagne, de 6 % en Italie, de 7 % en Espagne. (...)
(17/02/2010 12:23:53)Les petites SSII en voie de concentration
(Source EuroTMT) Sans grande surprise, le marché des fusions-acquisitions dans le secteur des SSII s'est effondré en France en 2009. Selon le baromètre annuel réalisé par AP Management, publié mercredi 10 février, et qui retrace toutes les opérations concernant des sociétés ayant plus de 500 000 € de revenus annuels, le volume des fusions exprimé en chiffre d'affaires a en effet baissé de 46 % pour atteindre 733 millions d'euros en 2009. Cette baisse est comparable au recul mondial du marché des fusions-acquisitions qui aurait décliné de 56%, en 2009 selon l'OCDE. Il faut remonter à 2002, pour trouver un marché aussi faible, le secteur connaissant alors une crise sévère provoquée par l'explosion de la bulle boursière autour des nouvelles technologies et d'internet. Ce qui n'était pas le cas en 2009. Selon le Syntec Informatique (l'association professionnelle des services informatiques), le marché des SSII a enregistré un recul compris entre 2 et 3 %, mais la rentabilité des entreprises n'a pas souffert. Comme dans la plupart des industries, la crise financière de l'automne 2008 a conduit les entreprises à se montrer très prudentes dans l'utilisation de leurs liquidités, d'où la frilosité apparente du marché des fusions-acquisitions. Ce que confirme Pierre-Yves Dargaud, le président d'AP Management, qui indique que ce n'est qu'à partir de septembre dernier, une fois que les premiers signes d'une amélioration de l'environnement ont été perçus, que les grands acteurs ont commencé à relancer des projets de croissance externe. Une consolidation guidée par les petites SSII Pour autant, si en termes de chiffre d'affaires le marché a fortement reculé, le nombre d'opérations n'a lui pas faibli : AP Management en a, en effet, décompté 107 l'an dernier contre 104 en 2008, soit plus que la moyenne annuelle - soit 91 - constatée depuis la création du baromètre en 1997. Manifestement, les petits acteurs se sont montrés, l'an dernier, plus entreprenants et la « consolidation » du marché a porté essentiellement sur des sociétés de petite taille. Le chiffre d'affaires moyen des SSII acquises en 2009 s'élève en effet à 6,7 millions d'euros, alors que la moyenne s'établissait entre 1997 et 2008 à 14,9 millions. Une situation qui s'explique aussi par le recul des acquisitions réalisées en France par les concurrents étrangers, notamment par les sociétés américaines, qui visent des entreprises de taille plus importantes habituellement. De même, les acquisitions de SSII à l'étranger réalisées par des acteurs français sont aussi en chute libre. Il y a eu seulement 26 opérations (contre 43 en 2008) pour un montant global exprimé en chiffre d'affaires de 240 millions d'euros (contre 844 millions en 2008). Atteindre une taille critique Mais le dynamisme du marché en nombre de petites opérations peut aussi s'expliquer par un autre phénomène. Depuis deux ans, les grandes entreprises donneurs d'ordres ont entrepris de traiter leurs achats de services informatiques auprès de quelques grands fournisseurs. Résultat, les plus petites SSII n'auraient plus accès à ce type de clientèle qui pouvait représenter une part très importante de leur activité. Les petites SSII ont donc une obligation de fusionner entre égaux ou de se vendre à un acteur plus important pour éviter de péricliter. Pour 2010, Pierre-Yves Dargaud se montre donc optimiste en ce qui concerne la poursuite des fusions-acquisitions, d'autant que le volume d'affaires n'a pas faibli depuis le début de l'année. Il y a eu 15 acquisitions (dont trois à l'étranger). Outre les grands noms qui devraient revenir sur le marché des fusions-acquisitions, Pierre-Yves Dargaud estime que le marché devrait aussi être soutenu par les fonds d'investissement spécialisé dans les LBO, qui doivent utiliser maintenant les fonds récoltés avant l'éclatement de la crise. (...)
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