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Développement durable
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(23/12/2011 09:42:13)
Défi H : Tremplin accorde handicap et études supérieures
L'association Tremplin Entreprises a vocation à guider les étudiants handicapés vers leur insertion professionnelle. Elle est soutenue par un réseau de près de 180 partenaires et administrée par cinq d'entre eux, dont IBM et Capgemini (*). « Nous avons, en fait, un double rôle qui consiste à accompagner les étudiants vers les entreprises, mais aussi à aider celles-ci à accueillir les jeunes », explique Christian Grapin, directeur de Tremplin. L'objet de notre création, avant même de parler de l'intégration dans l'emploi, c'est l'accès aux études. Il faut que les personnes acquièrent les niveaux de qualification demandés ».
Pour que les entreprises puissent répondre à l'obligation d'emploi qui leur est faite, elles doivent pouvoir trouver les profils qu'elles recherchent, souligne le responsable. Or, le manque de qualification les pénalise et notamment dans le secteur IT, en quête de diplômés de niveau Bac+2 et au-delà. « Tremplin veut y remédier en encourageant les jeunes à aller vers les études supérieures », pointe Christian Grapin.
S'orienter, communiquer, se former
L'association Tremplin est, avec l'Adapt, partenaire du Défi H, élaboré par Sogeti avec Le Monde Informatique. Dans le cadre de ce 1er Trophée des Grandes Ecoles et Universités au service du handicap, sept équipes d'étudiants concourent autour d'innovations technologiques facilitant l'insertion professionnelle des personnes handicapées. Chaque groupe est accompagné par un coach Sogeti et par une association. Tremplin soutient le dossier SimpaH, présenté par l'équipe de la MIAGE de Grenoble (**). L'objectif est ici de développer une application pour tablette qui aidera les étudiants en situation de handicap moteur et visuel à disposer des informations pour s'orienter, communiquer et se former (supports de cours, suggestion d'itinéraires adaptés ...).
Dans ce projet, « il ne s'agit pas de maintien dans l'emploi mais d'accès aux études supérieures. Une solution informatisée pour le faciliter, c'est excessivement utile », apprécie Christian Grapin. « Les étudiants utilisent beaucoup l'ordinateur. Encore faut-il qu'ils aient accès aux discours du professeur, s'ils ont une déficience auditive par exemple, ou à ce qui est projeté, s'ils ont une déficience visuelle, ou encore aux bâtiments. »
Le déficit de qualifications parmi les personnes handicapées s'explique non seulement par la difficulté à disposer d'équipements adaptés (le coût des outils représente un obstacle majeur pour certains), mais aussi parce que les jeunes s'autocensurent. Il arrive également que leurs proches les découragent en craignant que les études supérieures ne représentent un parcours trop difficile à surmonter, regrette le directeur de Tremplin. Il rappelle qu'environ 80% des personnes handicapées en âge de travailler, en poste ou à la recherche d'un emploi, ont un niveau inférieur au baccalauréat.
Jusqu'au niveau Bac+5
Sur une année, Tremplin accompagne durablement de 300 à 350 jeunes dans leur cursus d'étude et suit leur entrée dans le monde professionnel. Cela se traduit par plus de 760 actions menées en entreprise : parfois de simples rencontres ou des stages, des jobs d'étudiants, de l'alternance et jusqu'au premier emploi. « Nous les aidons à développer leur niveau de qualification si un métier les intéresse et que leur handicap ne représente pas un obstacle rédhibitoire pour l'exercer. Il arrive que ce ne soit pas possible », indique Christian Grapin. Parmi les jeunes suivis par Tremplin ayant un bac ou allant le passer, « certains ressortent définitivement de l'accompagnement avec un niveau Bac+5 ». Le dirigeant évoque le cas récent d'un jeune homme, détenteur d'un bac S, qui a choisi les carrières de l'informatique à dominante scientifique, un handicap moteur l'empêchant, d'après ses expériences, de s'orienter vers des métiers en laboratoire. « Il s'agit là d'une stratégie professionnelle orientée par le handicap ».
Tremplin a un double rôle. Il lui faut aussi mobiliser les acteurs de l'entreprise (managers, tuteurs, équipes de travail) pour qu'ils accueillent les jeunes et mettent le handicap à sa juste place. Les métiers évoluent techniquement. Ce qui pouvait être pour les personnes handicapées une réelle limite à leur pratique ne l'est parfois plus grâce à l'avancée de la technologie, comme en médecine, avec les capacités d'intervention à distance et de visualisation avancées. Au passage, le dirigeant évoque aussi d'autres solutions informatiques adaptées au monde de l'entreprise, présentées notamment par IBM, telles qu'un clavier pour les personnes ne pouvant utiliser qu'une seule main. Ou encore la plateforme Tadeo qui met en relation collaborateurs sourds ou malentendants avec des interlocuteurs qui entendent, notamment par l'intermédiaire d'un opérateur connaissant le langage des signes.
Utiliser l'informatique pour les études supérieures, puis accéder au système d'information avec des outils adaptés, peut faire évoluer l'insertion professionnelle des personnes handicapées. « Souvent, s'intéresser à l'amont permet de régler, voire d'éliminer, les problèmes en aval », rappelle Christian Grapin.
Danone mesure l'empreinte carbone de ses produits avec SAP
Sur le chemin qui le mène vers la réduction de 30% de son empreinte carbone globale d'ici à 2012, Danone s'emploie à diminuer les émissions de dioxyde de carbone associées aux produits laitiers qu'il fabrique (*). Sur ce projet, le groupe agro-alimentaire français fait équipe avec SAP autour des solutions informatiques permettant de calculer les empreintes par produits et par entités de l'entreprise. L'objectif est de mesurer l'impact de chaque étape pour prendre les décisions les plus appropriées en fonction des objectifs. Cela inclut la chaîne agricole et les choix géographiques d'approvisionnement, les modes de transport, les emballages et leur fin de vie, etc.
« Nous avons décidé de passer par une mesure sur les produits, comme en comptabilité analytique, en partant d'un point zéro pour évaluer les progrès, a expliqué hier à Paris Myriam Cohen-Welgryn, directrice générale Nature de Danone. « Nous voulions responsabiliser les employés, que chacun connaisse l'empreinte de son périmètre pour agir à son niveau. » Sur le papier, l'objectif semblait déraisonnable, ajoute-t-elle. « Mais nous allons l'atteindre. Le carbone, demain, sera monétarisé. Le gérer aujourd'hui, cela constitue un objectif compétitif pour l'entreprise ». Actuellement, le groupe a une empreinte carbone de 14 millions de tonnes équivalent CO2, ce qui correspond à 2 kg de carbone par kilo dans les produits frais et 200 gr/l sur les bouteilles d'eau(**). « C'est une véritable transformation de l'entreprise que nous faisons là. Cela permet d'éclairer les décisions prises au quotidien », insiste la DG Nature.
Danone cédera la propriété intellectuelle du projet
La coopération avec SAP apporte à Danone l'assurance de mettre la solution en oeuvre plus rapidement en gardant de l'avance par rapport à la concurrence, explique Jean-Marc Lagoutte, directeur général des systèmes d'information. Pour l'éditeur, intégrer la problématique de Danone dans ses solutions va lui permettre de les proposer par la suite au plus grand nombre, complète de son côté Nicolas Sekkaki, directeur général de SAP France.
A terme, le groupe agro-alimentaire ne conservera pas la propriété intellectuelle relative à ce projet, mais il va bénéficier de son adoption par SAP puisque l'éditeur en assurera la maintenance et continuera à la faire évoluer. Or, pour Danone, il est très important de pérenniser cette solution, souligne son DSI.
80% des données déjà collectées automatiquement
Le système d'information du groupe français repose déjà sur des solutions SAP, un choix qui remonte à dix ans. Environ 80% des données couvrant le cycle de vie de ses produits fabriqués sont collectées automatiquement dans l'ERP. Les coûts de mise en place du projet ont donc été marginaux pour Danone si on les compare aux coûts d'intégration que devraient prendre en compte des entreprises équipées d'autres systèmes. Dans le domaine logistique par exemple, en amont et en aval, les informations sont déjà suivies de manière très opérationnelle par Danone. « Il suffit d'intégrer ces données avec la mesure carbone pour savoir ce qui est généré en termes d'empreintes. Donc, l'intégration avec la plateforme SAP est clé, absolument », confirme le DSI Jean-Marc Lagoutte.
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« Pour faire de la co-innovation, il faut une vision partagée entre deux entreprises, souligne de son côté Nicolas Sekkaki, DG de SAP France en rappelant l'importance accordée par l'éditeur au développement durable depuis plusieurs années. Début 2009, le groupe allemand, alors co-dirigé par Léo Apotheker, s'était lui-même fixé des objectifs de réduction de son empreinte carbone et lançait notamment la suite EHS pour gérer les risques sanitaires et environnementaux. Il a depuis renforcé son offre avec le rachat de Technidata.
Recours à des logiciels d'analyse de la rentabilité
Dans le cadre de la coopération avec Danone, ce sont des logiciels financiers qui sont mis en oeuvre. « Le développement durable, c'est un autre prisme pour voir la performance de l'entreprise et trouver de nouveaux gisements de productivité », poursuit Nicolas Sekkaki. Pour l'analyse des données, il faut disposer ici d'une granularité par produit. « Nous nous sommes aperçus que les solutions que nous avions dans le monde financier pouvait être adaptées à cette problématique ». En l'occurrence, il s'agit des logiciels BusinessObjects FIM (Financial Information Management), utilisé pour récupérer les données sources, et BusinessObjects PCM (Profitability & Cost Management), pour gérer les coûts et la rentabilité.
La collaboration entre SAP et Danone a permis « de prendre des données et processus qui existaient pour en faire quelque chose de très novateur, en douze à dix-huit mois », met en avant Nicolas Sekkaki. Il souligne combien il est important, dans ce type de projet, « de comprendre la vision business dans le système d'information. Il faut avoir un DSI qui possède cette double casquette ».
Un programme mis en place en Espagne, en Belgique et aux Etats-Unis
Le projet a démarré par un test pilote, mené avec succès dans deux filiales en Espagne, puis en Belgique et aux Etats-Unis, avec l'entreprise Stonyfield Farm. « Fin décembre, nous aurons 22 projets », précise Jean-Marc Lagoutte. Danone prévoit d'installer la solution dans 40 de ses filiales d'ici la fin de l'année prochaine. Un déploiement qui couvrira alors 70% du chiffre d'affaires du groupe et plus de 35 000 produits. A terme, la solution doit être généralisée à 50 filiales pour couvrir les quatre domaines d'activité : produits laitiers frais, eaux en bouteille, nutrition infantile et nutrition médicale.
« Nous revisitons tous les processus élémentaires et nous simplifions considérablement », ajoute le DSI de Danone. Les problématiques environnementales sont prises en compte par le groupe depuis des années, rappelle-t-il. « La conduite du changement a été un facteur clé. Cela touche à tous les services de l'entreprise. Nous avons un 'carbon master' dans chacune des filiales. » Jean-Marc Lagoutte pointe aussi pour le groupe des bénéfices autres qu'environnementaux : « Il y a aujourd'hui des jeunes qui souhaitent rejoindre Danone à cause de ce genre de projets », indique-t-il.
(*) Danone s'est fixé comme objectif de réduire de 30% son empreinte carbone entre 2008 et 2012 sur la chaine où sa responsabilité directe est engagée (sites industriels, emballages et fin de vie, transport et stockage).
(**) Sur une empreinte 100, le lait représente 45%, les usines environ 10%, le transport entre 13 et 15%, le packaging entre 13 et 18 %, notamment.
Supercalculateurs : Bull renforce l'efficacité énergétique des bullx
Sur le terrain du calcul haute performance, Bull redouble d'efforts pour améliorer l'efficacité énergétique de ses supercalculateurs. Le constructeur national vient d'annoncer pour le deuxième trimestre 2012 le premier modèle de sa série bullx B700 DLC, pour Direct Liquid Cooling. Celui-ci recevra des lames double largeur équipées des futurs processeurs Xeon E5 (architecture Sandy Bridge) d'Intel. Bull indique que ce système est capable d'évacuer beaucoup plus de calories qu'un serveur lame classique (jusqu'à 80 kW par rack contre 40 kW actuellement), ce qui lui permettra aussi d'intégrer les prochaines générations d'accélérateurs de calcul (GPU) ou de processeurs MIC (many integrated core) d'Intel, multi coeur, ultra denses.
Le groupe français a par ailleurs annoncé sa série de lames de calcul bullx B510, destinée à des systèmes de quelques noeuds de calcul jusqu'aux HPC multi-pétaflopiques. Il indique que celles-ci ont déjà été retenues pour le supercalculateur Curie installé au centre TGCC, en France, ainsi que pour le système Helios pour F4E, à Rokkasho, au Japon, dans le cadre du projet ITER du CEA. Basée sur des noeuds de calcul bi-socket regroupés par paire sur une lame, la série bullx B510 offre une puissance en crête supérieure à 37 Tflops par rack. Elle s'appuie sur des processeurs Xeon E5 d'Intel, avec une capacité mémoire pouvant aller jusqu'à 256 Go par lame. L'interconnexion entre les noeuds est assurée par des liens InfiniBand QDR ou FDR. Les lames bullx B510 seront commercialisées de façon générale au premier trimestre 2012, lorsque les processeurs Xeon E5 seront disponibles.
Le châssis bullx 7U reçoit 9 lames doubles, soit 18 noeuds de calcul (crédit photo : Bull)
Un circuit d'eau à température ambiante
Pour réduire l'énergie consommée par ses systèmes, Bull utilisait déjà la technologie de porte froide. Avec la technologie DLC, ses équipes de R&D ont tablé sur un principe de refroidissement qui évacue la chaleur par un liquide situé au plus près des composants qui la génèrent. « Le refroidissement s'effectue à l'intérieur de la lame, par contact direct entre les composants chauds (processeurs, mémoires...) et une plaque froide dans laquelle circule un liquide caloporteur », explique le constructeur dans un communiqué. Dans la mesure où les processeurs fonctionnent à plus de 50° et les disques SSD à plus de 40°, un circuit d'eau à température ambiante suffit pour assurer le refroidissement. Le système peut donc être raccordé au circuit d'eau du site. En évitant de devoir produire de l'eau froide, on réduit d'autant la consommation électrique.
Un indicateur PUE réduit à 1,1
L'ensemble de ces dispositifs permet d'atteindre pour le système un indicateur d'efficacité énergétique (PUE*) de 1,1 dans des conditions normales d'utilisation, contre 1,8 pour les datacenters qui doivent recourir à d'autres équipements électriques, en particulier des climatiseurs. Bull précise en outre que ces serveurs présentent un niveau sonore très inférieur à celui des systèmes refroidis par air.
L'armoire bullx DLC a une capacité de montage de 42U (202 x 60 x 120 cm). Ses châssis 7U peuvent contenir 9 lames doubles, soit 18 noeuds de calcul. Le bullx B710 DLC fonctionne sous Red Hat Enterprise Linux et la suite bullx supercomputer.
(*) Le PUE (power usage effectiveness) mesure le ratio entre l'énergie consommé par l'ensemble de l'installation et l'énergie réellement consommée par les serveurs, établie à 1.
Illustration : bullx (crédit : Bull)
TCO Development lance un label éco-responsable pour les tablettes
TCO Certified est un dispositif indépendant de certification de produits d'informatique qui a vu le jour en 1992. Les labels TCO Certified sont attribués à des produits écolos et conçus de façon responsable et aux entreprises qui les fabriquent ou qui font la promotion de pratiques durables.
Le 27 octobre, TCO Development a annoncé le lancement de la certification pour les tablettes, TCO Certified Tablets, une première pour ce type d'appareils. D'après TCO, les tablettes sont évaluées sur un grand nombre de critères dont "l'emploi minimal de matériaux dangereux, l'efficience énergétique, l'ergonomie visuelle et d'utilisation, le recyclage et la responsabilité sociale du fabricant pendant la phase de production".
La Slate PC Series 7 de Samsung obtient le label
TCO a également annoncé que la première tablette à être honorée de ce nouveau label est la Slate PC Series 7 de Samsung. La tablette Windows a été dévoilée par son fabricant coréen lors du salon d'électronique grand public IFA en septembre 2011, et elle est en vente depuis le 2 octobre.
Il existe d'autres labels internationaux pour les pratiques respectueuses de l'environnement et la responsabilité sociale des entreprises, comme Energy Star, qui attribue des notes d'efficience énergétique aux appareils électroniques. Le site EPEAT peut constituer un bon point de départ pour chercher des appareils écolos puisqu'il se présente comme le registre mondial des produits électroniques verts.
On peut reconnaître les produits Energy Star dans les rayons grâce à leur logo "Energy Star" suivi d'une étoile sur fond bleu. Les produits certifiés par le TCO sont estampillés du logo ovale et vert "TCO Certification".
TCO Certified - tcodevelopment.com
Energy Star - energystar.gov
EPEAT - epeat.net
Illustration : La Series 7 SLATE PC de Samsung, première tablette éco-responsable certifiée du nouveau label TCO (crédit : Samsung) (...)(31/10/2011 10:58:01)Un salon de l'emploi pour les personnes en situation de handicap
Les 8 et 9 novembre prochains se tiendra le premier salon du secteur protégé et adapté (nom officiel pour ne pas dire handicapés). « Un secteur mésestimé et méconnu » selon les organisateurs. Il faut « que ce secteur apparaisse comme un acteur du monde marchand, plutôt qu'une contrainte imposée par une loi, voilà le véritable enjeu de ce salon », explique Véronique Dubarry, adjointe au Maire de Paris, en charge de ces questions et à l'origine du projet.
Le salon se tiendra à Paris, au « 104 ». Il doit mettre en relation des handicapés (moteurs, visuel et auditifs) et des entreprises. Pour la partie informatique, plusieurs compétences métiers sont présentées : archivage, gestion électronique des données, mise sous plis, mailing, gestion des NPAI, routage, secrétariat, travaux administratifs, traitement de CV, papeterie, articles de bureau, télémarketing, centre d'appels, maintenance et réparations informatiques, support technique, etc.
A noter par ailleurs qu'à l'agenda du 104 est inscrit le 1er décembre un autre forum de recrutement, « Paris de l'expérience et de l'emploi des seniors ». (...)
Facebook construit son 1er datacenter européen près du cercle polaire
Facebook a débuté la construction d'un datacenter à Lulea en Suède. Il s'agit du premier en Europe et de son troisième au niveau mondial. Le site de réseau social prévoit d'aménager sa première salle avec des serveurs d'ici la fin de l'année prochaine. Le centre de calcul accueillera les premiers utilisateurs de Facebook en avril ou mai 2013. Trois autres salles serveurs au sein des 28 000 mètres carrés de construction seront finalisés en 2014. Le site choisi peut contenir deux autres bâtiments de la même taille, mais Facebook n'a pas l'intention pour l'instant d'utiliser cette espace.
Luleå se situe au bord du cercle arctique et dispose d'une température annuelle moyenne de 1° C en sachant que l'été la moyenne est de 20° C. Avec ces caractéristiques climatiques, Facebook va utiliser le refroidissement par air extérieur pour son datacenter plutôt que la climatisation et ainsi réaliser des économies. Le PUE (Power User Effectivness) du prochain datacenter du site de réseau social n'a pas été donné, mais l'utilisation du procédé « Free Air Cooling » devrait le placer parmi les plus performants. Pour mémoire, les datacenters traditionnels ont un PUE compris entre 1,6 et 1,9.
En matière d'alimentation électrique, la rivière Lule proche de la ville fournira de l'énergie hydroélectrique. Les édiles de la ville de Lulea estiment que leur électricité est la moins chère en Europe. A cela s'ajoute, le projet Open Compute de Facebook pour concevoir des serveurs économes.
Illustration : Maquette du datacenter de Facebook à Lulea
Crédit Photo: Sweco/The Node People
(...)(06/10/2011 10:21:45)Les fournisseurs IT lancent l'Alliance Green-IT pour voir plus vert
La filière Green-IT s'organise. GreenIT.fr, Greenvision et Zen'to ont fondé une association l'Alliance Green IT (AGIT) qui vise à devenir le point de ralliement des acteurs IT éco-responsables, qu'il s'agisse de fabricants, d'éditeurs, de sociétés de service et de conseil. Plusieurs sociétés ont d'ores et déjà rejoint l'initiative : APC Schneider, APIS Engineering, Deal-Force, Ecologic, Evernity, Interxion, Joulex, Microsoft, Markexpanciel, Optimal Data Center (ODC), PCI, Sequovia et Verdiem.
Cette association vise à promouvoir le Green-IT les attitudes éco-responsables dans le domaine IT alors que les TIC sont responsables de 2% des émissions de CO² dans le monde, soit autant que le transport aérien. Elle cherchera également à développer les formations au Green IT, dans les formations continues comme dans les cursus initiaux, à promouvoir le partage des bonnes pratiques, à participer aux débats publics sur le sujet, notamment au sujet des futures réglementations. Enfin, l'AGIT dénoncera le « greenwashing », c'est à dire les attitudes hypocrites qui se réclament du Green-IT sans être éco-responsables.
Le site web de l'association (...)
Une solution IBM pour gérer les places de parking dans les villes
« Les systèmes de gestion des villes sur les capacités de stationnement sont assez inefficaces », a déclaré Vinodh Swaminathan, directeur des systèmes de transport intelligents d'IBM. « Pensez à une place de stationnement comme un actif fiscal. Avec la possibilité d'analyser ces actifs, nous pouvons les gérer beaucoup plus efficacement » précise le dirigeant. En collaboration avec Streetline, société basée à San Francisco, qui propose des capteurs de distance, IBM a donc créé une plateforme. Les capteurs sont capables de déterminer si un espace de stationnement est occupé par une voiture. IBM fournit le logiciel d'analyse via un service cloud, qui agrège les données des capteurs pour comprendre comment les places de parking d'une ville sont utilisées au cours du temps.
Pour cette offre baptisée Smarter Parking Starter Kit, Streetline va intégrer deux capteurs pour chaque espace de stationnement. Le premier déterminera si une voiture occupe la place et le second lira le compteur, pour savoir si l'automobiliste a payé et pour combien de temps il reste au compteur. Les données collectées sont transmises à travers un réseau mesh sans fil. IBM utilise son logiciel de BI Cognos, pour analyser les données et générer des rapports et des statistiques visibles sur un tableau de bord et mis à disposition des autorités publiques. Big Blue a déjà intégré des rapports pré-définis, comme les recettes des parkings, l'efficacité opérationnelle des compteurs, calcul du temps d'occupation des places de parking ou cartographie des zones où les stationnements sont le plus utilisés. Les villes peuvent développer leur propre analyse en utilisant ces données. Ils pourraient ainsi optimiser les recettes des places de parking en appliquant une politique tarifaire plus adaptée. Ils peuvent anticiper la demande pour les places de parking et fournir des alternatives à proximité. Un tel système pourrait rendre les villes plus agréables pour les utilisateurs et les touristes.
A l'attention des automobilistes aussi.
Vinodh Swaminathan n'a pas révélé de prix pour le kit Starter Smarter parking, mais il se dit prêt à négocier les tarifs avec les villes qui souhaitent adopter ce système. Il a indiqué que ce programme fait gagner de l'argent aux villes grâce à la surveillance et la gestion de leurs espaces de stationnement. Plus tard, ce système pourrait aussi fournir des services plus avancés, comme la possibilité pour les utilisateurs d'étendre la durée de stationnement grâce à une application pour smartphone.
Côté automobiliste, ils peuvent bénéficier des données de Streetline via une application gratuite, appelée Parker, pour iOS et Android. Ce programme permet d'alerter le conducteur d'une place libre à proximité. (...)
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