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Développement durable
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(21/09/2011 11:28:13)
Recyclage solidaire des parcs de PC en PACA
Le club de DSI CIP (Club Informatique Provence Côte d'Azur) et le réseau des prestataires provençaux MedInSoft lancent une opération de promotion du recyclage des anciens PC jusqu'à la fin de 2011. Celle-ci a été baptisée Eco-DSI. Ces deux associations rappellent au passage que le recyclage est obligatoire. Il est notamment strictement interdit de jeter des ordinateurs ou des équipements électroniques avec les ordures ménagères.
Deux autres associations interviennent en partenariat avec les précédentes pour réaliser la prestation de recyclage. Les faibles coûts, qui dépendent essentiellement du poids du matériel à enlever, sont déductibles fiscalement sous certaines conditions.
Récupération et recyclage
Première phase, l'association AVIE opère le recyclage lui-même : enlèvement sur site, délivrance d'un certificat de destruction et du BSD (Bordereau de Suivi des Déchets), inventaire, destruction des données, tri, reconditionnement... Cette association emploie des travailleurs handicapés, ce qui donne droit aux réductions des contributions obligatoires (AGEFIPH pour les entreprises et FIPHFP pour les administrations).
Dans un second temps, les matériels seront redistribués dans le cadre de l'opération Ordi 2.0 par l'association Une Idée Derrière L'Ecran. Cette redistribution s'effectue auprès d'associations ou de personnes nécessiteuses. (...)
Un programme de recyclage des Mac et PC chez Apple
Apple s'est engagé à trouver les moyens les plus efficaces de réutiliser ou de recycler des équipements électroniques en fin de vie, y compris ceux conçus par d'autres fabricants. Les internautes souhaitant participer au programme doivent au préalable répondre à une série de questions sur l'ordinateur (marque, modèle, état de fonctionnement, pièces manquantes) pour obtenir ensuite un devis. S'il décide de renvoyer son appareil, Dataserv (partenaire d'Apple dans cette opération) lui enverra une étiquette d'expédition prépayée.
Les sommes proposées sont toutefois bien inférieures à celles du marché de l'occasion. Par exemple, un MacBook Unibody 13 pouces Core 2 Duo 2Ghz en bon état ne sera repris que 267,75€, soit au mieux la moitié de ce que l'on peut en tirer par les voies classiques. Cette initiative s'adresse donc principalement aux fervents défenseurs de la nature.
L'appareil rendu est ensuite démonté, et certains de ses composants pourront être réutilisés. Grâce au retraitement des matériaux et à la réutilisation des composants, Apple parvient souvent à atteindre un taux de récupération de 90% par rapport au poids du produit d'origine.
Apple propose en outre de recycler aussi les batteries usagées. Celles-ci peuvent être ramenées à n'importe quel Apple Store.
Illustration: Crédit photo: Apple
(...)
Un cloud made in Lozère
Le cloud computing atteint aussi la Lozère, à l'initiative de deux chefs d'entreprise, les frères Lefevre, qui ont créé la société Gosis, il y a un an. Ils bâtissent un datacenter (enterré 10 mètres sous terre) avec deux unités, une à La Canourgue, l'autre à Mende (sur la zone économique POLeN, Pôle LOzérien d'économie Numérique). Un datacenter très Green IT, basé sur le climat frais et l'hygrométrie des lieux. Il sera disponible dans un an.
Gosis a également mis au point un logiciel, Sied Dced (en mode Saas), chargé d'automatiser l'analyse de l'empreinte carbone d'un système d'information. Il cartographie ce dernier, en déduit un plan d'action et un reporting technique et financier des actions engagées. Elles peuvent être reprises dans le bilan RSE de l'entreprise. Par ailleurs, Gosis a créé une filiale, Hcbox, chargé de développer un assistant personnel de santé pour le patient.
Un projet soutenu par Cisco et Oséo
Gosis constitue un réseau de partenaires intégrateurs en France, une trentaine doit être recrutée cette année, une centaine en France et en Europe d'ici deux ans. Ils vont commercialiser l'offre cloud de Gosis auprès de clients qui paieront à l'usage.
Pour soutenir ses ambitions, la société développe un plan de financement particulier. Son capital est de 300 000 euros, elle bénéficie du soutien du Conseil général (Lozère) et du Conseil régional (Languedoc-Roussillon) pour son implantation. Cisco a financé les serveurs UCS, 600 000 euros de matériels, et Pillar les baies de stockage. Oséo a accompagné le développement du logiciel, ainsi que l'Ecole des Mines.
IBM multiplie les initiatives dans le domaine de l'eau
Au coeur des débats, des conflits et plus récemment des catastrophes naturelles, l'eau est aussi bien source de vie, que vecteur de désastre important. Pour prévenir, anticiper et améliorer, IBM a choisi cette ressource pour apporter son expertise informatique autour de 3 thèmes, les mers, les fleuves, les rivières (avec la surveillance de la qualité des eaux et autres indicateurs) ; les infrastructures (barrage, digues, tuyaux) et enfin les usages dans la ville via les compteurs intelligents, mais aussi des capteurs pour les fuites. Sur ces axes de travail, IBM a conçu des centres d'excellence, dont 3 sont en Europe, Olivier Hess est responsable de celui de Montpellier. « Le premier à avoir été créé est celui d'Amsterdam à la fin 2006 où IBM et d'autres partenaires ont travaillé sur la gestion intelligente des digues, comment éviter ou prévenir les risques de fissures ou plus graves de digues qui cèdent » explique-t-il. Un autre centre à Dublin s'intéresse quant à lui à la problématique de l'eau dans son environnement. Ainsi la baie de Galway en Irlande s'appuie sur un système de capteurs, qui récupèrent un grand nombre d'informations en temps réel sur l'état de l'eau, et sur des portails qui en publient l'analyse.
Une utilisation prédictive du HPC
Et Montpellier ? Le petit nouveau, comme le surnomme Olivier Hess, « est en charge de la modélisation des fluides. Nous utilisons le HPC (le calcul haute performance) pour anticiper un phénomène comme les inondations ». Concrètement, l'objectif est qu'en cas d'alerte météo, les autorités publiques (préfets, mairies, etc) disposent d'une évaluation des risques encourus et puissent ensuite prendre certaines décisions (évacuations, informations aux citoyens, organisation des secours). « Nous travaillons pour que cette évaluation soit la plus rapide possible, la décision doit se prendre en général entre 6 et 12h après les alertes » rapporte Olivier Hess en avouant « que les premiers tests ne donnaient que des résultats en quelques...jours ». Interrogé sur une éventuelle utilisation du cloud comme support pour améliorer et accélérer ses prévisions, le responsable reste pragmatique « c'est un axe de travail possible, mais en ce qui concerne nos recherches, nous préférons utiliser un cluster dédié à 100% ». Par contre, les 3 centres d'excellence ne vivent pas en circuit fermé et les découvertes des uns profitent aux autres. « Quand des digues se rompent, nos recherches sur la modélisation des fluides pourront apporter des réponses » rappelle Olivier Hess. Idem pour l'expérience menée à Dublin dans la baie de Galway, où prévisions et mesures pourront anticiper les risques de pollution du milieu marin en cas de forte pluie. Le champ d'investigation est donc important pour les ingénieurs d'IBM.
La collecte des déchets électroniques en hausse
L'organisme de collecte, de dépollution et de recyclage Eco-systèmes a récolté quelque 311 000 tonnes d'équipements électriques et électroniques en 2010, soit une hausse de 12% par rapport à l'an dernier. Cela correspond précisément à 6,5kg de déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE) par habitant et par an.
Eco-systèmes rapporte notamment une forte augmentation de la collecte d'écrans (+29%), qui serait associée « au passage à la télévision numérique ». Une tendance qui devrait donc se poursuivre tout au long de l'année 2011. Autre constat, les appareils électriques et électroniques collectés ont été recyclés à hauteur de 82% sous la forme de nouvelles matières premières, notamment de métaux (51%).
Plus de la moitié des volumes collectés (56%) ont été récupérés par les collectivités locales, contre 37% par les distributeurs.
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