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Développement durable

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(06/04/2009 12:19:21)

Les constructeurs de PC mal notés par Greenpeace

Dell, HP et Lenovo sont montrés du doigt dans le dernier classement Guide to Greener Electronics en date, publié par Greenpeace. Les trois constructeurs perdent des places par rapport au précédent palmarès pour être revenus sur leur engagement de ne plus utiliser de PVC et de retardateur de flamme bromé d'ici à 2009. De fait, les principaux fabricants de PC pointent dans la seconde partie du classement et, selon l'ONG, seuls Acer et Apple - félicité pour ses efforts en termes d'élimination de substances chimiques et d'amélioration du processus de recyclage - ont confirmé leur engagement à proscrire l'usage des produits polluants précités. L'étude de Greenpeace fait apparaître une tendance à la baisse similaire pour Sony Ericsson - qui doit « travailler davantage au recyclage » de ses produits -, LG - qui prévoit lui aussi de remettre à plus tard l'abandon de tout produit toxique -, Toshiba - qui se montre peu ambitieux dans ses efforts de réduction d'émission de CO2 - et Motorola. Les habitués aux première et dernière places conservent leur position : Nokia trône en haut du classement après avoir annoncé de nouveaux objectifs de réduction de CO2 ; Nintendo reste abonné à la queue de peloton, fidèle à sa décision de ne pas communiquer les informations nécessaires à Greenpeace pour l'établissement de son classement. (...)

(03/04/2009 18:35:42)

Solutions Linux : Sous le logiciel libre, le développement durable

Le salon Solutions Linux a fermé ses portes hier, jeudi 2 avril. Les allées étaient un peu plus clairsemées que les premiers jours, selon les exposants. Mais ces derniers étaient néanmoins plutôt satisfaits. Ainsi Wallix, spécialiste de la sécurité, a-t-il vu passer sur son stand davantage de visiteurs professionnels avec de vrais projets en tête que les années précédentes. De son côté, Marc Saboureau, directeur d'agence pour l'éditeur Makina Corpus a croisé nombre de SSLL (Société de service en logiciel libre) intéressées par son offre. Peu d'exposants affichaient leur intérêt pour le green IT sous quelque forme que ce soit. Une exception avec l'intégrateur SuperMicro qui se targuait sur un pan entier de son stand de construire des solutions de datacenters économes en énergie. Reste à savoir si cela traduit un total désintérêt de la communauté ou, au contraire, s'il s'agit d'une deuxième nature qu'il est inutile de revendiquer davantage. Marc Saboureau affirme lui qu'il existe « une logique pour les gens du libre à se porter vers ces thématiques. » Il évoque en particulier ses employés recrutés depuis 2006 (l'entreprise est passée de 2 à 40 personnes entre 2006 et 2007). Le Green IT donne encore plus de sens à leur métier. Les SIG libres au service du développement durable Sans qu'il en fasse un étendard, Makina Corpus, spécialisé en particulier dans les applications autour des SIG, répond en effet aux besoins liés au développement durable pour un bon nombre d'entreprises. Il travaille aussi avec les institutions idoines comme le Meeddat (Ministère de l'Ecologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire) et l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) pour certains sites de communication. Il a développé le portail consommer-responsable.com destiné à identifier et localiser les services responsables à Nantes et à Angers ou encore le site de coivoiturage Bison vert. Mais il s'attaque aussi à des projets plus complexes, par exemple avec Safe Med, système de traçabilité des navires dans le bassin méditerranéen. A partir de données récoltées par une organisation spécialisée, les divers bâtiments sont ainsi identifiés et localisés. (...)

(01/04/2009 17:33:17)

Le Syntec Informatique peu optimiste et déçu par les mesures gouvernementales

En 2008, le marché des logiciels et services en France a représenté 42 Md d'euros avec une augmentation de 5,5% pour une fourchette de prévision située entre 5 et 7%. Les éditeurs (désormais la moitié des adhérents du Syntec Informatique) comptent pour 29% du marché. L'industrie est le secteur le plus représenté avec 35% des ventes et ce sont, dans l'ordre, les métiers de l'infogérance avec 22% de parts de marché, du conseil en technologie avec 19% et de l'ingénierie informatique aussi avec 19%, qui mènent le bal. En 2009, le secteur devrait afficher une croissance nulle cette année, mais avec des évolutions très différentes d'une activité à l'autre. L'édition logicielle comme le conseil devraient chacun montrer une croissance de 1% en 2009. Contraste, l'embarqué devrait s'envoler de 5% et, a contrario, les logiciels applicatifs chuter de 1%. Avec les projets de green IT et d'intelligence ambiante, entre autres, l'embarqué est en vogue, au point qu'il peine à trouver des compétences. Dans le service, quand l'infogérance d'infrastructure et l'infogérance applicative augmentent respectivement de 5% et 6%, le conseil plonge de 5%. « Dans ce cas, l'écart entre les activités qui marchent et celles qui ne marchent pas est de 10 points ! C'est du jamais vu », s'étonne Jean Mounet. Pour le logiciel, le Syntec reconnaît aussi une forte croissance du SaaS sans donner de chiffres précis. Le modèle a un fort succès dans le monde du transport par exemple ou dans les secteurs à forte population mobile, mais beaucoup moins dans d'autres. L'offshore, quant à lui, ne devrait pas bouger, les entreprises étant en proie à deux désirs contradictoires : réduire les coûts et maintenir l'emploi en interne. Pression sur les prix et cycles de décision ralentis En observant le marché par secteur d'activité, là encore, le contraste est fort. Les fournisseurs d'énergie et le secteur public représentent 5% de plus que l'an dernier. La finance, pourtant malmenée, augmente de 2%. L'industrie est globalement en chute de 3% mais il faut descendre en granularité pour expliquer ces chiffres. Si l'automobile diminue ses achats, la pharmacie, elle, les accroît. Dans son enquête annuelle conduite auprès de ses adhérents, le syndicat a constaté une diminution de la confiance pour deux raisons principales. Pour commencer, la pression sur les prix est plus forte que jamais. « Quand on fait pression sur des PME innovantes de 100 personnes pour qu'elles baissent leurs prix de 20%, on dépasse les limites », s'insurge Jean Mounet. Selon le Syntec, 63% des prestataires anticipent une baisse des prix pour 2009 alors que les éditeurs ne sont que 8% du même avis. Dans le logiciel, c'est sur le volume de vente que la crise a l'impact le plus fort, alors que dans les services, c'est sur les prix qu'elle pèse. Deuxième explication de la baisse de moral des acteurs du marché, des cycles de décision ralentis. « Peu de projets sont annulés, insiste le président du Syntec, et le pipeline d'affaires reste très dense. Mais ça ne débouche pas rapidement sur une signature. » Les entreprises sont à la recherche de ROI (Retours sur investissement) plus rapides. Et le Syntec prévient : « la pression sur les marges peut avoir des conséquences sur l'emploi, l'investissement et l'innovation. » Une certaine impatience vis à vis du gouvernement [[page]] En ce qui concerne le recrutement, le Syntec Informatique envisage 2009 avec « grande prudence » et mise sur une stabilisation des salaires. Tout en se défendant de vouloir masquer une augmentation des inter-contrats, le syndicat en profite pour interpeller le gouvernement sur la difficulté d'appliquer, en ces temps difficiles, le dispositif du chômage à la population de cadres qui constitue la majorité de ses effectifs. Il propose par ailleurs deux mesures sur la réduction du nombre de jours travaillés sans obligation de fermeture d'entreprise et la réduction de l'horaire collectif par service ou unité de travail. Enfin, le syndicat compte bien se battre pour le respect de la LME (Loi de modernisation de l'économie) qui impose en particulier un paiement à 45 ou 60 jours des PME. Certains grands groupes contourneraient la loi en exigeant des factures trimestrielles. En outre, le Syntec fait part d'une certaine impatience, pour ne pas dire irritation, vis à vis du gouvernement. Pas de concrétisation, ni de financement du plan France Numérique 2012, pas de TIC dans le plan de relance, pas de priorité donnée aux usages, pas d'accélération des chantiers publics... Si le plan Besson reste effectivement en suspens, le Premier ministre a néanmoins demandé à la secrétaire d'Etat à l'Economie Numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet de travailler sur les TIC dans le plan de relance. Le Syntec s'insurge aussi d'un rapport green IT qui ne pointerait que la consommation électrique excessive des PC. Etonnant. Le rapport de 100 pages remis mi-mars à Jean-Louis Borloo rappelle certes l'impact environnemental des TIC, mais il explique aussi comment les TIC peuvent aider tous les autres secteurs à réduire leur empreinte carbone. (...)

(01/04/2009 15:24:54)

Pour Gilles Berhault de TIC21, le green IT est aussi un projet de société (tribune)

Comme un signe, c'est sous le soleil que commence en ce 1er avril la semaine du développement durable 2009. Une bonne occasion de faire le point sur la place grandissante prise par le green IT dans un secteur des TIC longtemps habitué à l'abondance. 2009 semble avoir été comme un déclic. Après des mois passés à chercher comment rendre l'informatique moins polluante, le processus est bel et bien en marche. La plupart des fournisseurs font en sorte que leurs équipements éliminent les produits chimiques, consomment moins d'électricité, etc. Et le temps semble enfin venu de passer de l'autre côté du miroir et de regarder aussi les TIC comme un moyen d'avancer dans les stratégies de développement durable dans la société comme dans les entreprises. Optimisons la logistique, construisons des bâtiments intelligents, installons des réseaux électriques intelligents, etc. Evidemment, sans tomber pour autant dans la technophilie verte à tout crin. Gilles Berhault, lui, voit encore au-delà de ces deux étapes. Il faut dire que le président d'ACIDD(*) est un pionnier du sujet qu'il suit de près depuis plusieurs années. Il est à l'origine de TIC21, point de rencontre entre les acteurs des TIC et ceux du développement durable. Aujourd'hui, dans une tribune qu'il signe sur le blog d'experts du MondeInformatique.fr, il évoque une prise de conscience accélérée de l'industrie, de la société civile et de l'Etat au travers des différents groupes de travail créés et rapports publiés. Si pour lui, entre TIC et développement durable, l'innovation technologique est clé, il en va de même des modèles économiques qui vont devoir l'accompagner. Mieux encore, « c'est une question de projet de société, de politique ». La tribune de Gilles Berhault, TIC21. (*) Association communication et information pour le développement durable (...)

(25/03/2009 17:36:19)

Xavier Darcos forme les lycéens aux usages d'Internet avec l'aide de Google

Le ministre de l'Education nationale souhaite sensibiliser les plus jeunes aux dangers liés à l'utilisation de l'Internet. Pour leur donner les moyens de s'en prémunir, Xavier Darcos s'est associé au géant Google et à un spécialiste de la pédagogie sur Internet, Calysto, afin de lancer la deuxième édition de ChercheNet, jeu-concours dont l'objectif est de former les collégiens aux bons usages d'Internet. Lancé a l'initiative de Google, en novembre 2007, avec le concours de Calysto, le jeu avait été déployé dans les académies de Bretagne et des Pays de la Loire. Cette année, il sera mis à la disposition de tous les collèges métropolitains, et débutera dès le mois d'avril dans toutes les classes de 6ème et 5ème. Il s'agira pour les élèves en lice d'apprendre à développer les bons réflexes sur Internet en résolvant une série de dix énigmes sur le thème du développement durable. Rédiger un blog collectif en adoptant un comportement citoyen Toute l'aventure de la résolution de ces énigmes devra être retranscrite sur un blog tenu et alimenté par l'ensemble des participants. Pour cela, les élèves se serviront du Net en tant qu'outil de recherche, ainsi que des différents logiciels proposés pour optimiser et orienter leur navigation afin de les aider dans la résolution des énigmes. Cette approche vise à donner aux élèves toutes les clés liées à l'utilisation d'Internet : les blogs seront donc évalués et notés par un jury selon des critères, tels les sources des informations, la justification de leur démarche, les réponses aux énigmes, la qualité de la rédaction, et l'utilisation des outils appropriés pour parvenir aux solutions. A charge pour les élèves de veiller à respecter les droits de propriété intellectuelle, de bien vérifier leurs sources, d'assurer la protection de leur vie privée et celle des autres et de mettre de côté le langage SMS. Les énigmes seront remises selon les différentes zones académiques et le jeu s'étendra sur une période de trois semaines pour chaque zone. Le service de presse du Ministère de l'Education a par ailleurs précisé qu'il s'agissait d'une opération de partenariat avec Google, et que les lycées étaient libres d'utiliser n'importe quel autre moteur de recherche. (...)

(24/03/2009 15:16:32)

IBM s'intéresse à la sauvegarde de l'eau

IBM était présent au Forum mondial de l'eau à Istanbul la semaine dernière. Et à cette occasion, il a tenu à prouver son intérêt pour cette ressource naturelle vitale et son évolution. Pour commencer, il a raconté un de ses projets les plus concrets dans la baie de Galway en Irlande. SmartBay s'appuie sur un système de capteurs, qui récupèrent un grand nombre d'informations en temps réel sur l'état de l'eau, et sur des portails qui en publient l'analyse. Le projet étudie les conditions climatiques sur la côte, la vie marine, les niveaux de pollution, etc. Il peut par exemple identifier un débris à un endroit donné, signalé par un capteur ou une personne, et à partir des mouvements de marées, des courants, etc., en calculer le trajet pour prévenir d'éventuels dangers. Les capteurs intelligents de SmartBay sont capables de réaliser une mesure à un moment ou à un autre, mais aussi d'exécuter des ordres qui leur sont envoyés. Les données récoltées pourraient accompagner des tests de prototypes de convertisseurs de vagues en énergie. Trop peu d'informations sur l'eau dans le monde Pour traiter les données issues de SmartBay, IBM a déployé Infosphere Stream, son environnement d'analyse en temps réel de larges volumes de données. « Cet outil a été développé dans nos laboratoires et le projet de Galway a permis de le tester en réel », raconte Pascal Bécache, responsable du secteur Energie et Utilities chez IBM. Le logiciel est spécifiquement destiné aux réseaux (énergétiques, routiers, télécoms) qui peuvent être instrumentés avec des capteurs et sur lesquels il est important de réagir en temps réel. Afin de travailler sur un point de vue plus macroscopique de l'état de l'eau dans le monde, Big Blue organise depuis deux ans une série de colloques sur l'ensemble de la planète pour confronter les meilleurs experts internationaux du domaine. Le GIO (Global Innovation Outlook) cherche à donner une vision prospective de l'innovation mondiale sur ce thème. Il s'agit d'une fondation interne réunissant aussi bien des clients d'IBM, des institutions publiques, des chercheurs, etc., tous compétents dans le domaine. Premier constat, quasi-unanime, au sortir de ce tour du monde de l'eau, on ne dispose que de très peu de données sur l'état de cette ressource dans le monde. Or, comme le signale le rapport, « il est impossible de bien gérer ce que l'on ne peut pas mesurer. » Et bien entendu, pour surveiller et mesurer les problèmes de l'eau, la solution se trouve dans les TIC. Pascal Bécache évoque plus particulièrement un équipement dont on entend déjà beaucoup parler pour optimiser la consommation électrique et qu'il serait donc intéressant de déployer pour s'atteler à la question de l'eau : le compteur intelligent. Et ce, aussi bien à destinations des personnes, des entreprises ou des exploitations agricoles, tous concernés. « Le compteur connecté ne se contente pas d'enregistrer la consommation, il la détaille en fonction des demandes et il prend les décisions adaptées, complète Pascal Bécache. Quand un fontainier est informé de votre déménagement, par exemple, le compteur intelligent pourra fermer instantanément les vannes au moment de votre départ. » Modéliser les circuits de l'eau mais aussi la structure de son prix [[page]]« Dans notre économie moderne, l'eau intervient partout, rappelle par ailleurs Pascal Bécache. L'agriculture et l'industrie en consomment beaucoup plus que l'homme pour ses besoins immédiats. Or, dans ces domaines, les déperditions sont énormes et on dépense, qui plus est, beaucoup d'énergie pour optimiser les circuits. » Et c'est la deuxième conclusion issue des colloques GIO. Là-encore, la solution se trouve au moins en partie, dans l'informatique. Et plus précisément, dans la modélisation de ces circuits de l'eau pour mieux informer les entreprises et les Etats et leur permettre de prendre des décisions plus efficaces. Enfin, le GIO a constaté - même si il n'est pas le premier - que le prix de l'eau n'est pas le même partout dans le monde, et surtout qu'il n'est pas lié à la valeur réelle de la ressource. Il est très bas sous le soleil de Mexico et bien plus haut à Berlin où l'hygrométrie est pourtant plus élevée. Une situation qui peut conduire à du gaspillage, si l'on en croit le GIO. Là encore, le rapport conseille le recours à la modélisation des systèmes, pour combiner au mieux « les droits d'accès à l'eau et des structures de prix qui évitent le gaspillage. » Des membranes résistantes au chlore basées sur les nanotechnologies Enfin, pour aider à sauvegarder l'eau sur Terre, IBM est allé jusqu'à développer des membranes de filtration d'eau plus résistantes, pour alimenter certaines région en eau potable. Big Blue serait-il en train de changer de métier et de troquer les serveurs pour les filtres à eau ? En réalité, l'explication est beaucoup plus simple et se trouve dans la politique de recherche menée par le géant dans les nanotechnologies depuis plusieurs années. En collaboration avec l'université d'Austin au Texas, l'industriel japonais Central Glass et l'organisation scientifique King Abdul Aziz City for Science and Technology (KACST) en Arabie Saoudite, il vient ainsi de mettre au point une technologie capable de mieux résister au chlore. Un produit très couramment utilisé pour éliminer les bactéries dans l'eau. IBM a déposé le brevet de cette technologie, mais en laisse la fabrication aux industriels compétents. Ces annonces rejoignent une tendance évoquée dans les récents rapports respectifs du gouvernement français et de l'Union européenne à l'intention du secteur des TIC. Les deux documents incitent l'ensemble de l'économie à réduire son impact environnemental en utilisant davantage l'électronique, l'informatique et les télécommunications. (...)

(23/03/2009 17:57:12)

L'UE invite les TIC à collaborer sur le développement durable avec les autres secteurs

Après le ministère de l'Ecologie et du développement durable en France, qui s'est vu remettre son rapport sur les TIC et le développement durable le 12 mars, c'est au tour de l'Union européenne de publier un document sur le sujet (*). Celui-ci, à l'instar du texte français, constate que malgré son impact négatif important et croissant sur l'environnement, le secteur des TIC est aussi l'un des meilleurs moyens de réduire les effets néfastes des autres industries. Il fait ainsi mention de la désormais célèbre proportion de 2% contre 98% : les TIC représentent 2% des émissions de carbone en Europe mais, en conséquence, les autres comptent pour 98%. Or, les TIC ont les moyens de réduire le volume représenté par ces 98%. Pour autant, elles doivent rester attentives à leur propre impact, à sa mesure et à sa réduction. La communication de la Commission liste un ensemble de propositions destinées aux TIC mais aussi aux autres secteurs afin qu'ils exploitent les TIC pour réduire leur empreinte écologique. Des objectifs pour le secteur des TIC, des actions avec les autres secteurs et le changement de comportement « Il s'agit de définir un cadre d'action qui installe clairement les TIC au coeur des moyens mis en oeuvre pour faire face aux crises actuelles. (...) La présente communication présente un ensemble de mesures ambitieuses centrées sur des objectifs pouvant être réalisés à court terme, à la fois par le secteur des TIC proprement dit et en exploitant pleinement l'effet catalyseur des TIC dans tous les secteurs de la société et de l'économie. Elle dessine les contours d'une recommandation que la Commission devrait adopter au second semestre de 2009, et qui énoncera les tâches, les objectifs et les délais impartis aux acteurs privés et aux États membres pour accélérer les progrès dans ce sens. » La commission propose d'ores et déjà trois volets de mesures. En premier lieu, elle souhaite que le secteur des TIC « fixe ses propres objectifs et s'accorde sur des méthodes de mesure communes » pour réduire à la fois sa consommation énergétique et son empreinte carbone. Les TIC représenteraient environ 7,8% de la consommation électrique de l'UE, une proportion qui pourrait atteindre 10,5% d'ici à 2020. Ensuite, l'Union compte encourager les partenariats entre les TIC et les autres secteurs gros consommateurs d'énergie afin d'évaluer comment les premiers peuvent efficacement aider les seconds. Enfin, les Etats membres sont invités à déployer des outils basés sur les TIC dans l'ensemble de l'UE pour provoquer un changement de comportement. S'appuyer sur les instruments juridiques existants pour réduire l'impact des TIC [[page]]Pour ce qui est de l'impact stricto sensu des TIC sur l'environnement, l'Union compte développer certains instruments juridiques existants comme la directive sur l'écoconception des produits consommateurs d'énergie, Energy Star ou le label écologique. Mais le rapport met davantage l'accent sur l'aide que le secteur peut apporter au reste de l'activité économique pour laquelle il peut mesurer la consommation énergétique et les émissions de carbone, récolter ces informations, les analyser et optimiser la performance en retour. Et l'UE veut même circonscrire cette action en incitant le secteur informatique à travailler plus particulièrement avec les deux gros consommateurs d'énergie que sont le bâtiment et les transports. Les TIC devraient permettre de réduire la quantité d'énergie nécessaire pour fournir un service donné : jusqu'à 17% de la consommation des bâtiments et jusqu'à 27% de celle des transports (Rapport Smart 2020). Les TIC pourraient réduire l'empreinte carbone des autres secteurs de 7,8 milliards de tonnes. Le bâtiment et les transports concernés au premier chef Le secteur du bâtiment représenterait 40% de la consommation finale d'énergie dans l'Union européenne. La régulation électronique de l'éclairage, les capteurs intelligents, les logiciels d'optimisation de la consommation sont autant d'outils qui peuvent, en effet, augmenter la performance énergétique des bâtiments. Mais le communiqué invite aussi les acteurs de ces marchés à élaborer une vision globale et systémique de cette dernière, prenant en compte aussi bien les nouveaux matériaux que l'électronique et l'informatique. La Directive sur la performance énergétique des bâtiments (DPEB) prévoit déjà un cadre général pour une méthode de calcul globale. Du côté des transports (26% de la consommation européenne d'énergie), la Commission évoque par exemple le déploiement de Systèmes de transport intelligents (ST) avec « des mesures spécifiques destinées à favoriser le transport modal » (corridors pour les marchandises, planification d'itinéraires multimodaux pour les personnes). Là encore, le partenariat entre ce secteur et celui des TIC sera favorisé. Les compteurs intelligents réduiraient de 10% la consommation énergétique [[page]]Le document s'arrête également sur l'utilisation de l'électronique et de l'informatique pour une mesure plus efficace de la consommation énergétique des ménages et des entreprises. Les compteurs intelligents, par exemple, répondent directement à cette question. Mais le rapport évoque aussi des environnements logiciels plus pointus capables d'estimer les performances énergétiques de systèmes dans leur ensemble (une ville, un réseau routier) et non uniquement de chacun des éléments qui les composent. Déjà exploités, les « compteurs intelligents » font l'objet d'un chapitre à part entière. Celui-ci cite les résultats d'une étude réalisée dans plusieurs Etats membres selon laquelle de tels équipements réduiraient de 10% au maximum la consommation énergétique. Pourtant, comme le rappelle le rapport européen, ces compteurs ne sont pas encore exploités au maximum de leurs possibilités. La plupart du temps, ils ne sont utilisés que pour récupérer des informations pour le consommateur ou le producteur. Il serait pourtant essentiel d'exploiter ces boîtiers intelligents pour réguler la consommation énergétique en fonction des données récoltées. Pour finir, ces équipements constituent les premiers noeuds de ce que seront les réseaux énergétiques intelligents. Essentiels pour une meilleure gestion de la consommation d'énergie, mais aussi, comme nous le signalait Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat à l'Economie numérique, pour intégrer des énergies renouvelables dans ce réseau. Une consultation publique et une structure de travail Pour la Commission qui a rédigé ce document, l'utilisation des TIC pour réduire l'empreinte carbone et la consommation énergétique pourrait de plus, donner un drôle de pionnier à l'Europe. Comme elle le rappelle, « dans le cadre de la politique de cohésion 2007-2013, un montant approximatif de 86 milliards d'euros est prévu pour des investissements dans la R&D et l'innovation, comprenant l'utilisation et le développement technologique des TIC. » Les États membres seront donc « encouragés à utiliser ces fonds pour soutenir le développement de solutions TIC améliorant les performances énergétiques. » Parmi les premières actions qui vont suivre la publication de ce document, l'Union européenne a prévu une consultation publique (dont les modalités ne sont pas communiquées pour l'instant), la création d'une structure de travail pour atteindre les objectifs, la mise en place d'un portail Web européen d'information et un guide pratique pour les autorités régionales et locales. (...)

(20/03/2009 18:28:45)

Nathalie Kosciusko-Morizet parle green IT

Début mars, la secrétaire d'Etat au Développement de l'économie numérique Nathalie Kosciusko-Morizet a accordé au MondeInformatique.fr un entretien vidéo sur la thématique « TIC et développement durable ». Elle a évoqué avec nous le télétravail, le Grenelle des antennes, les réseaux électriques intelligents, l'impact des TIC sur l'environnement, etc. Pour ceux d'entre vous qui préfèrent lire plutôt que visionner une vidéo, nous mettons aujourd'hui en ligne une retranscription intégrale chapitrée de cette entrevue. Accédez à (et podcastez) la vidéo de l'entretien Accédez au texte de l'entretien (...)

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