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Développement durable

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(05/05/2009 12:46:20)

Des compétences nouvelles pour des SI durables

Les deuxièmes assises du développement de SI durables, qui se sont tenues le 30 avril, ont mis l'accent sur le besoin d'une révolution culturelle à la fois dans les entreprises et dans la formation des jeunes informaticiens. L'événement, organisé par la communauté S-IT-A (Sustainable IT Architecture), et dont LeMondeInformatique.fr était partenaire presse, a reçu le matin deux intervenants rares, Andrew Watson, vice-président et directeur technique de l'OMG (Object Management Group, consortium définissant des standards mondiaux de développement, tels qu'UML), et Bruno Lanvin, directeur exécutif du eLab de l'Insead (la branche recherche en économie numérique de l'école de management). Chacun dans son domaine, les deux hommes ont appelé à voir plus loin que la situation actuelle, afin de bâtir des systèmes d'information et des économies numériques pérennes. « Les dirigeants informatiques se comportent comme si ce qu'ils livrent aujourd'hui était la dernière chose qui sera jamais livrée », a expliqué Andrew Watson, dénonçant une tendance à « mettre tout son capital intellectuel dans le code », qui soit n'est pas durable, soit restera pendant des années, handicapant les évolutions futures. « Même les plateformes SOA changent régulièrement ». Il faut donc capturer et modéliser le savoir dans des outils de type BPM (gestion des processus métier) et des outils de génération de code à partir des modèles (MDA/MDD, architecture et développement guidés par les modèles), et organiser la modularité et l'orchestration avec des outils orientés SOA (Architectures orientées services). Attention à ne pas accentuer le manque en « e-skills » en voulant trop réduire les coûts, prévient l'Insead Mais bâtir des systèmes d'information prévus pour durer, cela passe aussi par la formation et le recrutement de gens capables de concevoir ces SI et de les faire évoluer. Cela peut paraître une évidence, mais comme l'a rappelé Bruno Lanvin, en période de crise, le réflexe typique est de réduire les coûts. Du coup, « on oublie la compétitivité et le fait de s'attacher des talents pour l'avenir ». Or, c'est pendant la crise, dit-il, qu'il faut s'assurer de la sortie de crise, au risque d'être complètement dépassé quand ce moment arrivera. Bruno Lanvin a appuyé son exposé sur deux études récentes de l'eLab corrélant les compétences en matière de nouvelles technologies (« e-skills ») en Europe et la compétitivité économique du Vieux Continent. Si la France apparaît relativement bien placée en matière de formation scientifique, on note une certaine désaffection des jeunes générations pour les métiers de l'ingénierie, surtout chez les jeunes femmes. Constatant que le manque de talents existait déjà avant la crise, Bruno Lanvin a appelé les entreprises présentes à « ne pas laisser s'échapper les talents », et les gouvernements européens à mettre des mécanismes en place pour encourager l'éducation scientifique. Vers une inadéquation entre les compétences, les politiques RH et les besoins des entreprises en matière de développement de SI durables [[page]] La première table ronde de ces Assises a bien mis en évidence l'inadéquation entre les compétences, les politiques de ressources humaines et les besoins des entreprises en matière de développement de systèmes d'information durables. Comme l'a dit Pierre-Frédéric Rouberties, ancien DSI aujourd'hui consultant indépendant et directeur adjoint du Ceisar (Centre d'excellence en architecture d'entreprise de l'Ecole centrale de Paris), « il faut des gens dotés d'une vision globale et architecturale, ce sont des compétences rares ». Seuls les informaticiens ayant passé du temps sur le terrain sont à même de pouvoir appréhender à leur juste mesure les enjeux et les systèmes. Encore faut-il être capable de leur offrir des perspectives d'évolution de carrière sans perdre leurs compétences. Jean-Pierre Latour, responsable des équipes transversales à la Smals (qui met en place le SI santé et social du gouvernement belge), a ainsi insisté sur la nécessité de mettre en place « des possibilités de carrière horizontale, avec des augmentations de salaires ». Ne pas oublier les méthodes de conception et l'architecture dans la formation des ingénieurs informaticiens Mais le plus gros effort à faire est auprès des jeunes générations, ont souligné les participants à la table ronde. Certes, a relativisé Philippe Tassin, consultant indépendant après avoir occupé de nombreux postes de direction informatique dans de grands groupes français, il faut savoir accueillir les jeunes, leurs idées et leurs nouvelles compétences pour éviter que les DSI ne soient par trop has been. Néanmoins, il faut aussi que ces jeunes aient une formation allant au-delà de la technologie, qu'ils aient des notions d'architecture de SI et de modélisation, notamment. Sylvie Servigne, enseignante-chercheuse à l'Insa de Lyon, a ainsi expliqué que l'Institut national des sciences appliquées s'efforce, au-delà de la formation d'informaticiens généralistes, de dispenser des enseignements en méthodes de conception et en urbanisation et architecture. Mais elle le reconnaît elle-même, ces jeunes ne peuvent avoir, à la sortie de l'école, les compétences et la maturité nécessaires pour encadrer des projets de grande envergure. D'où l'intérêt, comme le soulignait Bruno Lanvin, de mettre l'accent sur ces formations pour préparer l'avenir. (...)

(04/05/2009 11:33:56)

Google embauche 200 chèvres en intérim

Google a décidé de laisser les tondeuses à gazon à la remise pour se débarrasser des mauvaises herbes qui entourent son siège social de Mountain View, et qui représentent un risque d'incendie. A la place de machines bruyantes et polluantes, le groupe a décidé de faire appel à la gourmandise de deux cents chèvres qu'il a louées pour une semaine. « Nous ne plaisantons pas » tient à préciser Dan Hoffman, directeur immobilier de Google. Epinglé par Gartner et le WWF comme étant l'un des plus gros consommateurs d'énergie dans le secteur IT, Google a décidé de se racheter une conduite et de s'investir dans les énergies renouvelables. Apparemment tous les moyens sont bons pour en parler, même les chèvres. L'histoire ne dit pas si les saisonniers ongulés de Google verront leur contrat renouvelé l'an prochain. (...)

(24/04/2009 12:55:50)

PixelQi lance un écran hybride sur les traces du XO

À défaut de lancer un PC à moins de 75 dollars, PixelQi annonce le lancement d'un écran « 3-en-1 » : un mode noir et blanc pour la basse consommation, un mode couleur haute résolution et un mode e-paper plus adapté à la lecture de textes. Cet écran, le 3Qi, aura une diagonale de 10 pouces et restera lisible même en plein soleil. En revanche, dans un premier temps, il ne disposera pas de fonction tactile.

Les premiers exemplaires seront disponibles d'ici un mois et Pixel Qi espère une commercialisation de ses produits durant l'été. Si OLPC semble être candidat pour doter ses XO de ces écrans, PixelQi n'a pas encore annoncé de constructeur partenaire. Lors de sa présentation, Mary-Lou Jepsen, PDG de PixelQi, a précisé qu'elle souhaitait voir cet écran intégrer des ordinateurs portables à bas coût pour les enfants des pays en voie de développement, sans préciser si elle parlait du XO d'OLPC ou du projet à moins de 75 dollars de sa société. (...)

(20/04/2009 14:48:08)

Le spam pollue autant que 3,1 millions de voitures, selon un rapport commandé par McAfee

Non seulement les spams sont une perte de temps pour les internautes qui les reçoivent par dizaines, mais en plus leur envoi et leur filtrage contribuent à aggraver l'effet de serre, selon un rapport commandé par l'éditeur de logiciels antivirus McAfee à l'ICF International, un organisme de consultants spécialisés dans des thèmes comme l'énergie, les changements climatiques et la santé. L'ICF a calculé dans quelles proportions les spams encrassent la planète : chaque pourriel produirait 0,3 grammes de dioxyde de carbone (contre 4 grammes pour un mail légitime). Toujours selon cette étude (réalisée dans onze pays, dont la France), 62 milliards de spams circulent chaque année, ce qui correspond à 80% de l'ensemble des courriers électroniques. Plus de 17 000 tonnes de dioxyde de carbone seraient ainsi émises, l'équivalent produit par 3,1 millions de voitures en un an. De quoi faire le tour de la planète 1,6 million de fois. La création des spams, la récolte des adresses, l'envoi des messages via des serveurs zombis, le stockage, le traitement et l'élimination des spams sont extrêmement gourmands en énergie. Ces différentes étapes nécessitent en tout 33 milliards de kilowatts-heure chaque année, ce qui correspond à l'alimentation en électricité de 2,4 millions de foyers américains. Ces chiffres paraissent effrayants, mais l'étude de McAfee ne permet pas de les mettre en perspective. Quel est le coût énergétique de l'utilisation basique d'un PC, d'un serveur ou d'une application ? L'étude ne le précise pas, pas plus que la méthodologie employée pour arriver à ces conclusions. L'éditeur McAfee - qui a tout intérêt à encourager les entreprises à adopter des solutions de filtrage de spams - ne manque pas de préciser que 80% de la consommation en énergie provient de la recherche et de la suppression manuelles des spams par les utilisateurs, alors que le filtrage automatique ne représente « que » 16% de cette consommation. Et d'avancer que si chaque boîte de réception était correctement protégée (en entreprise comme chez les particuliers), on pourrait réduire l'empreinte carbone des pourriels de 75% - ce qui correspondrait au retrait de 2,3 millions de voitures. (...)

(15/04/2009 17:23:46)

Le gouvernement lance une consultation par Internet sur le développement durable

« A vos claviers ! » C'est ainsi que le Meeddat invite l'ensemble des internautes qui le souhaitent à donner leur point de vue sur la stratégie nationale du développement durable pour la période 2009-2012. Le ministère de l'Ecologie, de l'environnement, du développement durable et de l'aménagement du territoire a commencé par organiser une consultation des représentants des élus nationaux et locaux, des employeurs, des salariés et des associations sur le sujet. Le questionnaire en ligne a pour but d'élargir cette enquête à l'ensemble de la société. L'Etat s'approprie ici Internet à la fois pour informer les citoyens sur le développement durable mais aussi pour les solliciter sur certains projets idoines. On est cependant encore très loin du Web 2.0. Outre une interface pour le moins datée, l'ergonomie du questionnaire laisse quelque peu à désirer. A priori, pour participer, il suffit de cliquer sur « Participez à la consultation ». Mais, si l'on souhaite répondre uniquement au 5e défi « Santé publique, prévention et gestion des risques », par exemple, il faut d'abord répondre « non » quatre fois de suite à la question « souhaitez-vous répondre au défi n°x ? » avant de trouver le formulaire souhaité. Mais l'intention est louable et les difficultés pas si difficiles à surmonter. Neuf défis à relever Le questionnaire complet compte 48 points et couvre les neuf « défis-clés » du ministère, issus de la Stratégie européenne de développement durable (SEDD) (Changement climatique et énergie propre ; transports et mobilité durables ; consommation et production durables ; conservation et gestion durable de la biodiversité et des ressources naturelles ; santé publique, prévention et gestion des risques ; insertion sociale, démographie et immigration ; défis internationaux en matière de développement durable et pauvreté dans le monde ; société de la connaissance (éducation-recherche) ; gouvernance et territoires). Les neuf défis dont il est question sont des sujets denses et complexes. Pour se lancer dans le questionnaire, plutôt pointu, mieux vaut connaître suffisamment bien les sujets énoncés ou consulter la documentation du Meeddat. Pour les novices, le ministère propose en effet de télécharger, pour chacun des défis, un document PDF (un site ou des documents hypertextes auraient néanmoins été les bienvenus). La stratégie nationale du développement durable dans son ensemble fait quant à elle l'objet d'un texte de 45 pages également à disposition. Cette démarche a pour objectif de récolter l'avis des citoyens sur la stratégie de développement durable française. Alors, même si la procédure est un peu vieillotte et pas toujours évidente, et si rien ne dit comment ces informations seront exploitées par la suite... à vos claviers ! (...)

(10/04/2009 16:01:19)

Le Rhône expose ses innovations numériques à Paris

Au mois d'avril, la Maison du Rhône à Paris a servi de vitrine aux travaux du centre d'innovation numérique Erasme du département. Fondé en 1998, cet organisme qui regroupe 12 personnes (dont 6 ingénieurs-développeurs) soutient le développement local des TIC. Il travaille autour de trois axes, tous exposés dans la Capitale : les musées, le maintien à domicile des personnes dépendantes et l'éducation. Le Muséolab, espace de 250 m2, recrée pour commencer les conditions réelles d'une exposition dans un musée avec des technologies mises au point par le centre Erasme. Ainsi, avant même le lancement de Surface de Microsoft en France, le centre Erasme avait développé une table multipoint interactive sous Windows XP et sous Linux, qui a été expérimentée au musée des Confluences de Lyon. Les ingénieurs ont aussi étudié un globe interactif qui exploite Google Earth, une manette Wiimote et un pavé tactile. Quand l'utilisateur touche une partie du globe, il déclenche l'affichage en 3D de la zone concernée dans Google Earth. La Wiimote et le pavé tactile permettent de zoomer plus précisément ou d'afficher des informations complémentaires. Enfin, le Muséolab montre comment avec des badges RFID, l'exposition peut s'adapter aux besoins du visiteur qui pourra même retrouver son parcours personnalisé sur le Web. Un napperon électronique pour accéder au Web Pour aider les personnes dépendantes, le centre a présenté son Webnapperon qui met le Web 2.0 à leur portée. Il s'agit d'un tout-en-un tactile EeeTop d'Asus placé à proximité d'un lecteur RFID (le Mirror de la société Violet) caché dans un napperon. La famille ou les amis de l'utilisateur installent des étiquettes RFID sur différents objets comme des cartes postales, des boites de médicament, des livres, etc. Un site Web spécifique permet ensuite d'associer du contenu à chaque étiquette. Celui-ci peut être statique comme c'est le cas pour le rappel de la posologie d'un médicament ou un message d'anniversaire sur une carte. Mais il peut aussi être dynamique comme une page Facebook ou Twitter avec les photos des petits enfants. La personne dépendante n'a plus qu'à poser l'objet de son choix sur le napperon pour accéder à son contenu. Enfin, le centre Erasme travaille sur l'environnement numérique de travail en milieu scolaire ou « cartable électronique ». Outre le suivi scolaire classique, il proposera, à la rentrée, une version numérisée des manuels scolaires pour alléger le poids des cartables. Ces contenus seront consultables dans un premier temps sur les ordinateurs en classe, avant peut-être d'intégrer un livre électronique. (...)

(09/04/2009 12:54:19)

La Société Générale lance un programme green IT pour l'ensemble du groupe

Du côté des fournisseurs informatiques, réelles ou opportunistes, les annonces green IT sont pléthore. Mais du côté des entreprises utilisatrices, au moins en France, elles restent rares. La Société Générale vient pourtant d'officialiser et de détailler un programme green IT destiné à l'ensemble de son groupe. Pris individuellement, les projets en cours ou à venir ne sont pas forcément tous originaux. Mais l'ensemble fait partie d'une stratégie globale menée conjointement par la direction du développement durable et la DSI. En 2007, la Société Générale a décidé qu'elle atteindrait la neutralité carbone en 2012, en utilisant la compensation carbone mais aussi en réduisant son empreinte. Elle a déjà diminué ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 4,5% pour atteindre 294 000 tonnes aujourd'hui. « Pour y arriver, nous mettons en place des plans de réduction des émissions de GES ainsi que des actions par pôle d'activité, explique Emmanuel Martinez, directeur environnement groupe, mais aussi des initiatives transversales qui couvrent l'ensemble du groupe. » Parmi celles-ci, l'informatique, au coeur du métier de tous les groupes financiers, s'est imposée comme une évidence. Sur les quelque 600 GWh (600 millions de kWh) que consomme la Société Générale chaque année, près de la moitié provient de l'informatique. Et elle est à l'origine de près d'un quart des émissions de CO2. Arrêter de séparer l'environnemental de l'économique Dans le courant de l'été 2008, l'entreprise a demandé à Accenture de conduire une étude en utilisant son « green maturity model », une analyse détaillée de l'informatique à l'aune du développement durable. Cet audit s'organise autour des cinq thématiques que sont les habitudes des utilisateurs, l'équipement des bureaux, l'infrastructure (bureaux et datacenters), les achats et la citoyenneté de l'entreprise. A la fin de l'été dernier, le cabinet de conseil a livré trois types de recommandations : l'optimisation des datacenters, la réduction de l'impact de la bureautique et la collaboration à distance. Objectif : s'attaquer à la consommation et aux émissions de GES de l'IT, mais aussi générer des gains financiers, notamment sur la facture d'électricité du groupe et les frais de transport. Sur la justification économique des projets green IT, Emmanuel Martinez est d'ailleurs très clair : « Parce qu'ils ont une approche morale de l'environnement, beaucoup de gens s'interdisent de parler de l'économie. Mais il faut penser les deux. On ne peut faire que des projets rentables. Mais cela peut aussi vouloir dire des projets plus coûteux, avec de bons ROI. Et de toutes façons, nous allons non seulement devoir payer la consommation électrique, mais aussi les émissions de CO2, donc il faut s'engager dans ces démarches, même si cela coûte. » Un comité de pilotage au plus haut niveau [[page]]« Nous essayons de consolider les actions en cours et de les faire porter par un comité de pilotage de haut niveau, avec des managers pour porter le message, et éventuellement augmenter les objectifs », continue Emmanuel Martinez. Le DSI, le directeur du développement durable, le directeur environnement groupe, des membres du comité de direction, devraient en faire partie. Y seraient aussi intégrées des responsables dans les différents pôles : immobilier, achats, etc. Au départ, le programme est une démarche commune de la DSI et du développement durable. « La direction des systèmes d'information a davantage la main car elle connaît la technique, et le DSI connaît les différents DSI de l'entreprise. Nous, au développement durable, nous sommes là pour leur donner les impulsions, les aider avec nos compétences sur l'environnement. Mais c'est ensemble que nous avons informé le comité de suivi de la neutralité carbone, de notre programme green IT. Nous travaillons en binôme.» Les déplacements professionnels et la consommation de papier sur la sellette Le programme green IT de la Société Générale aborde les deux facettes de la question. Il s'attelle à alléger le poids des TIC sur l'environnement, mais compte aussi les utiliser comme levier pour diminuer l'empreinte carbone de l'entreprise. « Le 2e impact sur les émissions de GES de la société, ce sont les déplacements professionnels et le 3e, c'est le papier. Or l'IT est présente dans les deux, rappelle ainsi Emmanuel Martinez. Il s'agit de dématérialiser pour consommer moins de papier. Et pour jouer sur les déplacements, il s'agit de choisir plutôt le train sur des courtes distances, mais pour les moyennes ou longues distances, d'opter pour la visioconférence ou la téléprésence. » En France le papier recyclé représente un tiers de la consommation. Et, entre 2007 et 2008, l'ensemble du groupe est passé de 15,2% à 21,4%. Et l'entreprise a lancé un appel d'offres dans douze pays dont l'Hexagone pour encourager l'approvisionnement en papier de ce type, ou au moins en papier avec des écolabels relatifs à la gestion durable des forêts et à la fabrication. Des bonnes pratiques et des matériels idoines encouragent aussi la diminution de la quantité utilisée. Et en France, un reporting trimestriel de la consommation sert d'outil de pilotage sur ce sujet. Un questionnaire développement durable dans les appels d'offres IT Le papier n'est pas le seul à faire l'objet de critères environnementaux dans les appels d'offres. L'ensemble des fournisseurs IT sont soumis à un questionnaire développement durable. L'écoconception, la proportion de matériel recyclable, la consommation énergétique font partie de la liste de critères étudiés. Mais « nous venons d'ajouter des questions sur les transports et la prise en compte des émissions de CO2 », précise Emmanuel Martinez. Toujours pour se doter de TIC moins polluantes, la Société Générale a mis en place une politique DEEE (Déchets d'équipements électriques et électroniques) pour le groupe. Classique ? A l'échelle d'une multinationale, pas tant que ça. En France, l'entreprise a confié la mission à ACVO, entreprise dite « adaptée », qui emploie des personnes handicapées et malades mentales. L'effort est donc à la fois environnemental et social. Mais la Société Générale s'est aussi attachée à responsabiliser les DSI de ses filiales dans des pays où la filière du recyclage est inexistante ou peu fiable. Elle a réalisé des guides de bonnes pratiques et mis en place des procédures strictes de reporting. Greenpeace avait mis en exergue les dégâts sanitaires autant qu'environnementaux que pouvait engendrer l'absence de filière, en particulier en Afrique. Quand les matériels sont donnés à des associations par exemple, les DSI sont chargés de vérifier le bon fonctionnement de celles-ci tout au long de la chaîne. Des outils pour les bâtiments intelligents [[page]] Les bâtiments intelligents font aussi partie du programme et constituent un exemple de l'utilisation des TIC au service du développement durable. L'entreprise va lancer une étude pour trouver un outil d'automatisation du reporting des consommations de fluides et d'énergie. Dans ce cadre, l'utilisation de capteurs et de compteurs intelligents permet à la fois de mesurer et d'adapter ces consommations. L'outil facilitera le pilotage technique des bâtiments et adaptera leur gestion en fonction de l'évolution des besoins. Un autre outil ainsi qu'un référentiel sont à l'étude pour réaliser une auto-évaluation de la performance énergétique et environnementale du parc immobilier puis en déduire des objectifs et des actions idoines. « Nous avons créé il y a cinq ans un reporting environnemental et social qui est de plus en plus fiable. 700 employés dans le monde collectent les données sur la consommation, les déplacements, etc. Mais cela reste déclaratif, et pour affiner le rapport, nous devons l'enrichir avec de la mesure directe. » L'équipement des bâtiments pour les rendre 'intelligents' est une des réponses. (...)

(07/04/2009 09:47:01)

NKM confirme une proposition de loi sur le télétravail pour mai

Comme elle l'avait confié au MondeInformatique.fr dans un entretien le 4 mars dernier, la secrétaire d'Etat au Développement de l'économie numérique et à la prospective Nathalie Kosciusko-Morizet a confirmé qu'une proposition de loi sur le télétravail sera présentée au parlement. Ce sera chose faite dès le mois de mai, à l'occasion d'une semaine parlementaire consacrée à l'emploi. Les textes comprendront diverses réglementations facilitant le dispositif mais aussi des déductions fiscales pour les employeurs qui le mettront en oeuvre. La proposition devrait prévoir aussi bien le travail à distance à temps complet que la possibilité de simplement passer quelques jours par semaine à travailler hors du bureau, ou même le fait de passer quelques heures chez soi afin de partir en dehors des heures de pointe et des périodes d'embouteillage. La ministre a aussi évoqué le développement d'espaces réservés aux télétravailleurs à l'instar des cybercentres que le département du Cantal a mis en place récemment. (...)

(06/04/2009 14:30:43)

De 100 à 150 collaborateurs de Teleperformance France en télétravail

Le spécialiste de la relation client Teleperformance France met en place une plateforme qui va permettre à certains agents de ses centres de contacts de travailler à domicile à partir du second semestre de cette année. Cette démarche, menée conjointement avec SFR, concernera 100 à 150 personnes. Les postes seront pourvus, sur la base du volontariat, par des salariés des centres Teleperformance France, ou par création d'emplois. La société emploie actuellement 8 500 collaborateurs sur le territoire français. Les personnes travaillant depuis leur domicile seront équipées d'un TP Pack réunissant un boîtier de type client léger pour la connexion à l'application centrale, une caméra Web, un écran LCD, un clavier, un commutateur KVM et une souris (le collaborateur peut utiliser ses propres périphériques -écran, clavier, souris- s'il le souhaite). La connexion s'établit après identification visuelle de la personne. La communication s'appuie sur des logiciels de dialogue en direct (chat), de vidéoconférence et de présentation en ligne (webinar). Cette possibilité d'exercer une activité professionnelle à distance apporte une certaine flexibilité dans l'organisation du travail. Teleperformance France dit vouloir aussi faciliter l'accès à l'emploi à des personnes en situation de handicap ou résidant dans des zones géographiques éloignées des bassins d'emploi. Pour ce projet de déploiement, la société s'appuie sur l'expérience de ses filiales américaine et italienne dans le domaine, ainsi que sur des projets pilotes menés dans l'Hexagone en 2007. (...)

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