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Développement durable

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(19/12/2008 18:02:49)

Dell s'attaque aux excès d'emballage

Comme nombre de constructeurs informatiques, Dell a entrepris de diminuer de façon drastique la quantité d'emballage utilisée pour ses produits. Motivé tout autant par les réductions de coûts que par l'envie de sauver la planète, il espère économiser 8 M$ dans les quatre prochaines années, et éliminer environ 10 000 tonnes de matériaux (une estimation pour laquelle Dell a utilisé le calculateur de l'Environmental defense fund). Le constructeur exploitera de nouveaux matériaux tels que le polyéthylène haute densité (HDPE) qui est constitué à 100% d'éléments recyclés à partir de bouteilles de lait par exemple. Outre ses efforts sur l'emballage, Dell en profite pour proposer à ses clients (uniquement américains pour l'instant) le Greenprint Advisor. (...)

(19/12/2008 15:24:15)

Sun conduit le projet Aegis pour l'accessibilité des handicapés aux contenus numériques

Sun vient d'annoncer être officiellement à la tête du consortium Aegis, un projet soutenu par l'Union européenne destiné à améliorer l'accessibilité des personnes handicapées aux contenus numériques. Sun - et plus exactement Peter Korn, « accessibility architect » chez Sun et directeur technique du projet Aegis - se retrouve ainsi diriger un effort auquel contribuent une vingtaine d'entreprises en Europe et au Canada. En fait, Peter Korn avait déjà annoncé la chose il y a deux mois sur son blog. Et notamment le fait que sur les 12,6 M€ du projet, l'Union européenne fournissait 8,2 M€. Aegis - pour open Accessibility Everywhere : Groundwork, Infrastructure, Standards - vise à développer un standard pour que les ordinateurs, les appareils mobiles sous Java et les « applications Internet riches » (RIA) soient accessibles facilement aux personnes handicapées. Ce standard, baptisé Open Accessibility Framework (OAF), sera basé dans la mesure du possible sur des technologies Open Source, a expliqué Sun. Il existe déjà plusieurs initiatives allant dans ce sens pour divers logiciels, dans la communauté Gnome, dans la communauté OpenOffice, et bien sûr chez Microsoft. Sun précise d'ailleurs à ce propos qu'il ne cherche pas à les concurrencer, mais à fournir un standard sur lequel chacun pourra s'appuyer. (...)

(18/12/2008 17:35:24)

Le pôle SCS travaillera avec le MIT autour du développement durable

Le pôle de compétitivité Solutions communicantes sécurisées (SCS) situé en région Paca a signé cette semaine un partenariat avec le Mobile Experience Lab du MIT (Massachusetts Institute of Technology) de Boston. Suite à ce partenariat, des équipes mêlant des chercheurs des deux entités travailleront sur les apports des TIC mobiles au développement durable sous ses trois aspects (environnemental, social et économique). Pour commencer, durant les six prochains mois au moins, le pôle SCS et le MIT vont explorer les pistes de recherche dans ces domaines. Ils profiteront également de ce délai pour étudier certains sujets sensibles tels que les moyens financiers et la propriété intellectuelle des résultats des recherches. Les travaux menés par le pôle SCS tout comme ceux conduits par le Mobile Experience Lab du MIT concernent les technologies de communication mobile. La collaboration des deux entités concernera les usages de ces dernières pour le développement durable dans ses trois volets. Cela pourrait inclure les soins à domicile, les transports urbains, la ville durable, etc. Pourquoi pas un nouveau laboratoire d'usages sur la métropole marseillaise « Je suis allé présenter le pôle de compétitivité et ses projets collaboratifs au MIT il y a dix-huit mois, raconte Pierre Distinguin, directeur de la prospection pour l'agence économique Provence Promotion. J'ai évoqué les grandes entreprises comme STMicroelectronics, qui travaille sur les technologies sans contact, mais aussi les nombreuses start-up qui évoluent autour du NFC (Near field communication) ou de la cryptographie à base de jet d'encre. » SCS s'appuie aussi sur le Paca Mobile Center de Marseille, l'unique centre de tests de compatibilité et de contenu pour téléphones portables d'Europe, etc. Le partenariat pourrait déboucher sur un nouveau laboratoire d'usages dans la métropole marseillaise, cofinancé par le pôle SCS et le MIT au profit de projets pour des applications en région mais à vocation mondiale. « Nous avons été séduits par le cadre dynamique de la région, confie de son côté, Federico Casalegno, directeur du Mobile Experience Lab du MIT. La recherche au MIT est très pragmatique et raccourcit les distances entre la recherche avancée d'un côté, et le prototypage sur le terrain et le travail avec l'entreprise, de l'autre. Nous ne voulons cependant pas imposer notre démarche au pôle SCS, mais collaborer avec eux et créer un lien étroit entre la réalité de la région Paca et nous. » L'assistance aux personnes âgées ou la ville durable [[page]]« Autour de chaque thème spécifique, il s'agira d'améliorer l'expérience des usagers, de dessiner les technologies au service des hommes et des sociétés, au service du lien social. Et bien sûr, nous voyons le développement durable du point de vue de l'énergie, de la consommation des ressources, mais aussi beaucoup sous l'angle de la 'société durable' avec une approche sociale liée entre autres à l'impact des NTIC sur la transformation économique. » Parmi les thématiques envisagées, Federico Casalegno évoque l'assistance aux personnes âgées ou de la participation des citoyens à la gestion des biens publics, par exemple. « Mais on ne peut pas promouvoir des villes ou des bâtiments durables si les usagers ne participent pas, rappelle le responsable du laboratoire. Notre rôle sera aussi de leur donner des instruments de compréhension et d'action pour un comportement durable. Notre approche consiste à mettre au point des prototypes qui peuvent fonctionner rapidement pour leur faire manipuler et identifier les usages. Nous souhaitons également créer des systèmes d'apprentissage collectifs. » Le partenariat n'a que quelques jours, mais le responsable du laboratoire du MIT évoque déjà des idées possibles de projets qui pourraient s'y développer. Une maison connectée et durable, par exemple. Il évoque aussi une province d'Italie qui a demandé au MIT de développer un système pour éviter les trop nombreux accidents de la route mortels à la sortie des boîtes de nuit. « Nous avons créé des bracelets qui analysent le taux d'alcool des jeunes, qui envoient des messages à une liste d'amis dans leur réseau social. Un système de covoiturage permet de venir les chercher. » (...)

(17/12/2008 12:56:44)

Un adepte du green IT en charge de l'énergie et de l'environnement pour Obama

Le futur président des Etats-Unis Barack Obama a annoncé la composition de son équipe en charge de l'énergie et de l'environnement. Comme cela se murmurait, c'est le prix Nobel de physique Steven Chu qui devient secrétaire à l'énergie. Jusque-là à la tête du Lawrence Berkeley National Laboratory, ce professeur de physique et de biologie cellulaire et moléculaire est un fervent supporter des solutions scientifiques aux problèmes environnementaux, mais aussi un adepte du green IT. Sa nomination traduit la volonté de la prochaine administration américaine de mener une politique énergétique et environnementale qui s'appuie sur la science et la technologie. Un moyen, selon Barack Obama, à la fois de revitaliser l'économie et de s'occuper du changement climatique. Depuis qu'il dirige le laboratoire national de Berkeley, Steven Chu a initié bon nombre de projets destinés à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Il a ainsi travaillé sur des carburants alternatifs à partir de plantes non alimentaires, mais aussi sur un nouvel environnement de modélisation du climat planétaire. Cette dernière opération, on le sait, se traduit par d'imposantes quantités de calculs parallèles et nécessite des infrastructures de calcul gigantesques qui consomment des quantités astronomiques d'électricité. Autant de raisons pour que Steven Chu ait étudié toutes les possibilités de réduire l'empreinte carbone du futur supercalculateur de son laboratoire. Steven Chu a travaillé sur un supercalculateur superpuissant mais économe En mai dernier, le Berkeley National Laboratory s'est donc associé avec le Californien Tensilica pour concevoir un centre de calcul 100 à 1000 fois plus puissant que ceux qui existent aujourd'hui mais qui, pour autant, ne consommera pas les 200 Mwatts estimés pour une telle machine. L'idée consiste à exploiter un grand nombre de coeurs de processeurs embarqués connectés entre eux de façon optimisée, plutôt que des puces du marché, gourmandes en électricité et moins efficaces. Résultat : le calculateur issu de ces travaux devrait nécessiter moins de 4 Mwatts et pourrait pourtant atteindre une puissance de 1018 Flops (10 exaflops), soit près de 1000 fois plus que le plus puissant des systèmes actuel au Top 500. C'est donc bel et bien un scientifique sensible au green IT qui sera en charge de l'énergie et de l'environnement pour le gouvernement Obama. (...)

(15/12/2008 18:42:13)

Déchets électroniques : la Commission européenne veut réviser la DEEE

La directive des DEEE -déchets d'équipements électriques et électroniques- impose depuis le 13 février 2003 aux pays de l'Union européenne la collecte de ces déchets, leur récupération, leur réutilisation ou leur recyclage. La directive s'appuie sur la responsabilité du producteur et le principe « pollueur payeur ». La Commission européenne reconnaît que, dès le début, la directive a posé des problèmes techniques, légaux et administratifs qui ont alourdi les coûts et la charge sur les administrations et les acteurs du marché. L'Europe envisage donc aujourd'hui des mises à jour visant à simplifier la DEEE, qui seront examinées dans les mois à venir. Seuls 33% des DEEE sont traités en conformité avec la législation. 54% sont gérés dans des usines qui ne respectent pas les standards et les 13% restants partent en décharge. Sans oublier, comme le rappelle la Commission, que la vente illégale à des pays hors UE demeure très répandue. Comme Greenpeace l'avait souligné dans un de ses rapports sur le sujet, certains déchets européens terminent ainsi dans les pays du tiers-monde où ils polluent l'environnement et mettent gravement en danger la santé des populations. La fin des 4 kg de déchets par habitant et par an La Commission propose donc une liste de mesures, en commençant tout simplement par une clarification de la directive. Les appareils qui ne sont pas concernés seront ainsi mieux identifiés. La Commission crée deux catégories distinctes pour les appareils domestiques et les appareils professionnels. Enfin, certaines annexes de la DEEE seront transférées dans le périmètre de la directive RoHS (Reduction of hazardous substances) qui vise à réduire la présence de substances toxiques comme le mercure ou le cadmium. L'objectif de collecte de 4kg de déchets par habitant et par an, quel que soit le pays de l'Union, fait aussi partie des éléments remis en cause. Il est jugé à la fois trop faible pour certains pays très avancés en matière de production électrique et électronique, et trop lourd pour des régions économiquement plus fragiles. Désormais chaque pays devra traiter 65 % du poids moyen des produits DEEE qu'il a mis sur le marché durant les deux années précédentes. Une proportion qui devra être atteinte chaque année par les producteurs, à partir de 2016. Le pourcentage sera réexaminé en 2012. Prise en compte des appareils non démontés [[page]] La réutilisation d'appareils non démontés sera désormais incluse dans cet objectif de traitement des machines usagées. La Commission veut augmenter le taux de réutilisation de 5%. Elle doit devenir tout aussi intéressante que le recyclage pour les producteurs, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. La Commission souhaite aussi que les Etats membres appliquent un certain niveau de contrôle afin de renforcer l'application de la directive. Il s'agit en particulier de surveiller le traitement et le transport des déchets. En poids, chaque année, l'équivalent de 80% des équipements vendus l'année précédente deviennent des DEEE. Sur ces 80%, 26% sont traités selon les règles, 2% sont réutilisés, 10% partent en décharge et 42% sont récoltés séparément mais ne sont pas comptabilisés. La nouvelle DEEE devrait aussi harmoniser le financement de la filière par les producteurs dans tous les pays. Il s'agit entre autres d'assurer aux producteurs l'accès aux déchets et d'éviter que ceux qui sont collectés séparément se retrouvent dans des usines de retraitement qui ne soient pas aux normes. Ou pire, qu'ils soient envoyés illégalement à l'étranger. Les instances nationales d'enregistrement devraient aussi devenir interopérables pour qu'une entreprise n'ait plus à s'enregistrer que dans un seul pays pour l'ensemble de ses activités dans l'Union Européenne. (...)

(12/12/2008 09:42:45)

PTC achète Synapsis et sa gestion de conformité environnementale pour l'industrie

L'éditeur de PLM (Product lifecycle management) PTC absorbe l'Américain Synapsis Technology. Cette petite entreprise américaine joue sur le même terrain que son acquéreur à une bien plus petite échelle. Mais ce qui a surtout motivé PTC dans sa décision, c'est que Synapsis, depuis 2004, propose un logiciel de mise en conformité des produits industriels aux réglementations environnementales. Les solutions de PLM sont entre autres, les garants de la gestion des informations produits depuis le design et la conception de ceux-ci jusqu'à leur fin de vie en passant par leur fabrication. Rien de plus logique que ces logiciels soient aussi les récipiendaires des informations réglementaires liées à l'environnement. Image et législation obligent, les industriels seront rapidement contraints d'intégrer l'environnement dans le cycle de vie de leurs produits. Or, sans automatisation, ce processus est lourd et coûteux. Il oblige les entreprises à surveiller les diverses réglementations et leurs déclinaisons internationales, à récupérer les informations idoines sur les matériaux qu'ils utilisent, etc. Suivre les réglementations et collectées les données techniques environnementales [[page]]Pour commencer, le logiciel Emars (Environmental Material Aggregation and Reporting System) de Synapsis s'occupe de l'ensemble des réglementations et de leurs mises à jour. Il gère par exemple la directive européenne DEEE (Déchets des équipements électriques et électroniques), RoHS (Restrictions on Hazardous Substances) en Europe et en Chine, ELV (End of Life Vehicles). Il facilite aussi la déclaration à REACH http://greenit.lemondeinformatique.fr/liens/lire-legislation-chimique-europeenne-reach-15.html qui contraint les entreprises qui utilisent des substances dangereuses (plusieurs milliers devraient être concernées) à en informer leurs clients. Mais surtout, Emars collecte et analyse les données techniques environnementales des produits à toutes les étapes de leur cycle de vie. Il suit la conformité aux normes et directives au niveau des substances, des matériaux, des pièces et des produits utilisés. Reste à PTC à procéder à l'intégration de Emars avec son offre de gestion de données techniques collaborative Windchill. Le logiciel communique déjà avec la plupart des PLM et des SGBD du marché. Il s'appuie sur des standards reconnus dans l'industrie pour l'échanges de données techniques et est développé en conformité à J2EE Aujourd'hui, Synapsis compte 80 personnes et dispose d'un centre de développement en Inde. PTC n'a pour l'instant indiqué ni ses intentions quant aux effectifs de Synapsis. (...)

(09/12/2008 11:27:13)

Un guide pour devenir entrepreneur en recyclage dans le tiers-monde

L'Unesco et l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) soutiennent la publication d'une série de guides pour les petits entrepreneurs des pays pauvres aux métiers du recyclage des déchets informatiques. Le premier opus, qui vient de paraître, décrit en quelques dizaines de pages les "principes directeurs" pour commencer une activité. Très théorique, pour ne pas dire scolaire, il fait une synthèse en quelques dizaines de pages de l'entreprise idéale de recyclage. Le deuxième guide, dont la parution est prévue d'ici la mi-2009 abordera le volet opérationnel. Avec un budget de 60 000€, le guide vise à former des dirigeants d'entreprises qui devront surtout s'attacher au démantèlement des équipements. Le recyclage complet des déchets TIC réclame en effet un investissement de plusieurs centaines de milliers d'euros qui doit, lui-même, s'insérer dans un tissu industriel et technique totalement inexistant pour l'instant en Afrique. Ce paradoxe est apparemment surmonté sans hésitation par l'Unesco, l'Ademe, et HP, qui appose aussi son logo sur l'ouvrage. Non seulement aucune filière légale n'existe en Afrique, mais comme l'a montré Greenpeace dans une enquête édifiante, les déchets occidentaux finissent là-bas dans des décharges où ils sont démantelés par des enfants avant de venir polluer le sol avec des substances toxiques. 1600 exemplaires du guide seront imprimés... Le premier guide, réalisé par la toute nouvelle société de conseil TIC Ethic, est consultable en anglais sur son site. Une traduction en français est en cours. Il est aussi prévu de diffuser gratuitement 1600 exemplaires de ces deux versions sous forme imprimée. C'est peu à l'échelle d'un continent comme l'Afrique. Il revient à la version en ligne de pallier cette faiblesse. Une version PDF est aussi prévue. Toutefois, n'est-il pas prématuré de donner un cours de management à de futurs entrepreneurs du recyclage dans une région où tout manque encore pour instaurer des filières dignes de ce nom ? "Il faut bien commencer par quelque chose" explique Alain Geldron, chef du Département Organisation des Filières et Recyclage à l'Ademe. (...)

(08/12/2008 09:21:25)

Barack Obama compte aussi sur les TIC pour relancer l'emploi aux Etats-Unis

Le futur président des Etats-Unis, Barack Obama, s'est exprimé à deux occasions ce week-end sur les éléments de son plan économique. Objectif : créer ou sauvegarder 2,5 millions d'emplois durant les deux prochaines années. S'inspirant du président Franklin Roosevelt durant la grande dépression des années 30, Barack Obama décrit un New Deal en version XXIe siècle. La dépense publique qui devra créer du travail pour les d'américains concernera certes la construction de routes et de ponts, mais pas seulement. Il faudra aussi améliorer l'efficacité énergétique des bâtiments publics et en particulier celle des écoles du pays. Mais les TIC et Internet sont eux-aussi au coeur du plan économique. « Nous allons rénover nos écoles et nos autoroutes, mais nous allons aussi rénover nos autoroutes de l'information, explique ainsi le futur président dans sa vidéo en ligne hebdomadaire sur change.gov. Il est inacceptable que les Etats-Unis se situent seulement au 15e rang mondial en matière d'adoption du haut débit. Ici, dans le pays qui a inventé Internet, chaque enfant devrait avoir la possibilité de se connecter, et ils l'auront durant ma présidence. En plus de connecter nos bibliothèques et nos écoles à Internet, nous devons nous assurer que les hôpitaux soient connectés entre eux avec Internet. Il faut que chaque bureau de médecin et chaque hôpital utilise des technologies de pointe et exploite des dossiers médicaux électroniques. » Lors de sa conférence de presse Barack Obama a aussi expliqué qu'il faudrait équiper toutes les écoles d'ordinateurs récents. Pour l'instant, aucunes mesures pratiques, ni aucun budget ne viennent étayer ce plan. Barack Obama, qui ne sera investi président que le 20 janvier prochain, a expliqué que son équipe économique travaillait à chiffrer précisément ces mesures. Le futur président a annoncé que les Etats-Unis avaient perdu 533 000 emplois en novembre. Le mois dernier constitue ainsi un triste record en près de 30 ans. Il fait monter à 2 millions le nombre d'emplois perdus depuis les débuts de la récession. Barack Obama a précisé qu'il ne voulait pas d'emplois à court terme mais installés dans la durée. Prudent en cette période troublée, il précise cependant qu'en matière d'économie, « avant d'aller mieux, les choses vont d'abord empirer ». (...)

(05/12/2008 17:32:27)

Déçue par le plan Besson, Renaissance numérique lance son plan d'action contre la fracture numérique

Renaissance numérique a tenu son colloque jeudi 4 décembre au Conseil général des Hauts de Seine. L'association vouée à la réduction de la fracture numérique n'a pas caché une certaine amertume quant au plan France numérique 2012 d'Eric Besson. « Plutôt que 154 mesures éparpillées, avec des niveaux de priorité très inégaux, il aurait mieux valu une demi douzaine de mesures, étayées, budgétées, concrètes », entonnent sur des airs variés mais en choeur, les membres de l'association. « Quand on veut enterrer un sujet, on commence par lister 154 mesures, » assène même un des membres. « Cela donne l'impression que l'on agit davantage par obligation que par conviction, estime de son côté, Stéphane Lelux, PDG de Tactis qui évoque les « ambassadeurs » du plan France numérique 2012 qui « vont expliquer à nos grands-mères comment regarder la télévision sur Internet... » Le colloque a été l'occasion pour Renaissance numérique de décrire son propre plan d'action Initiative France Numérique. Après une réflexion de six mois avec des experts du domaine, 12 mesures concrètes et 6 groupes de travail ont été définis autour de sujets jugés prioritaires. Ces derniers s'intéresseront à l'équipement et à la formation des foyers défavorisés en France, à l'accès au haut débit pour tous, à la formation des seniors aux TIC, à la formation aux TIC dans l'enseignement scolaire, à la communication sur les usages du numérique et l'accessibilité du Web accessible pour tous. A peine plus de la moitié des foyers connectés en France, contre 70% en Allemagne [[page]]L'association avait déjà présenté sa démarche au Secrétaire d'état au Développement de l'économie numérique Eric Besson en juillet dernier. Parmi les propositions de l'association qui ont été retenues se trouvent l'idée d'un ministre de l'économie numérique, la défiscalisation du don d'ordinateurs aux employés des entreprises et le label Ordi 2.0 pour une filière de reconditionnement. « Même si la France a progressé, seuls 54% des foyers sont connectés contre 70% en Allemagne et au Royaume-Uni, » déplore Christine Balagué, vice-présidente de Renaissance numérique. Elle énumère trois situations dans lesquelles cette fracture numérique peut se révéler plus que problématique : « comment un chômeur peut-il retrouver du travail s'il est pas connecté à Internet ? Comment une famille dans la précarité peut-elle accéder aux offres promotionnelles du Web ? Et enfin, comment les enfants, qui ne sont pas tous des digital natives, loin de là, peuvent-ils s'en sortir ? » La fracture concerne la société et les entreprises Pour Pierre Kosciusko-Morizet, PDG de Priceminister, il s'agit bel et bien « d'un phénomène culturel. On s'adapte moins vite au changement en France, de façon générale. Et la fracture numérique n'est donc pas la faute des pouvoirs publics, mais ils n'ont rien fait pour la corriger. Voire même, ils ont eu tendance à l'aggraver. » Il ajoute que « cette fracture concerne, certes, la société mais aussi les entreprises, du fait du vieillissement de leurs dirigeants et de leur petite taille en moyenne, en France. » L'association, née en 2007, réunit des universitaires et des responsables d'entreprise du secteur des TIC autour de la question de la fracture numérique en France. Les membres adhèrent à titre individuel et non pour représenter leur entreprise. « C'est une association citoyenne pour le développement du numérique pour tous en France, explique Thibaut Munier, DG de 1000mercis. Nous ne défendons pas d'intérêts corporatistes, mais il est bien évident qu'il y a aussi un fort enjeu de compétitivité.» (...)

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