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Développement durable

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(20/05/2010 17:48:28)
Trophées LMI/CIO 2010 : le palmarès
Organisés annuellement depuis dix ans par Le Monde Informatique et CIO, les Trophées Entreprises et Société de l'Information récompensent les meilleures contributions de l'informatique à l'efficacité de l'entreprise. Le palmarès 2010 a été proclamé à la suite de la conférence Améliorer les Performances de son SI, le 20 mai 2010 à l'Automobile Club de France, place de la Concorde à Paris.
Voici le palmarès 2010 :
Trophée de la Transformation
Le lauréat est : AGIRC-ARRCO, pour la mise en place d'un SI convergent entre les institutions de retraite complémentaire affiliées.
Étaient également nominés : Pentalog High Tech (pour la mise en oeuvre de Mona, un système de gestion de tâche multicanal comprenant chat, SMS, téléphone...) et Scor (pour la mise en place d'une gestion des risques avec collecte des données d'intelligence économique).
Trophée de la Responsabilité Sociale de l'Entreprise
Le lauréat est : l'ADMR, pour la mise en oeuvre d'une télégestion des intervenants à domicile
L'agence de la Biomedecine était également nominée pour sa refonte du SI et de la gouvernance du SI avec centrage autour des MOA, face à la croissance des missions.
Prix Spécial du Jury mention Développement Durable
Le lauréat est Bouygues Télécom pour son processus Green-IT itératif.
Trophée de l'Innovation
Le lauréat est Total / Totalgaz pour sa nouvelle bouteille de gaz, SHESHA, communicante avec suivi par tag RFID dans la chaine logistique et la gestion de son cycle de vie
Etait aussi nominé Cofiroute Vinci Autoroutes pour la mise en place d'une plate-forme de tests et de validation des systèmes de contrôle de la A86.
Trophée de la conduite du changement
Le lauréat est Legrand, pour la mise en oeuvre d'une GRC SaaS auprès de 500 utilisateurs dans le cadre d'une refonte de la relation client.
Le cabinet Mazars a aussi été nominé, pour mise en place d'un Core Model ERP permettant l'alignement des procédés au sein de l'entreprise et une meilleure intégration dans l'ensemble du réseau où chaque cabinet d'audit local est autonome
Grand Prix
Le lauréat est Air France, pour la refonte du SI et des processus de gestion des escales.
Etaient également nominés : Total / Totalgaz (pour sa nouvelle bouteille de gaz, SHESHA, communicante avec suivi par tag RFID dans la chaine logistique et la gestion de son cycle de vie) ainsi que l'ADMR (pour sa mise en oeuvre d'une télégestion des intervenants à domicile). (...)
Pourquoi Google est-il devenu courtier en énergie ?
En février dernier, sa filiale, Google Energy, avait reçu l'approbation de la US Federal Energy Regulatory Commission (FERC) pour acheter et vendre de l'électricité sur le marché de gros, provoquant quelques spéculations et laissant même entendre que Google aurait l'intention d'entrer dans le secteur de l'énergie. « Nous ne voulons pas devenir opérateur d'électricité, que Dieu nous protège d'un autre Enron, »a déclaré Bill Weihl, tsar de l'énergie verte chez le géant du web, au cours d'une interview donnée pendant la conférence GreenNet de San Francisco. « Ce que nous voulons, c'est une souplesse suffisante pour gérer nos contrats d'énergie, en particulier nous souhaitons être en mesure de signer des contrats utiles pour les producteurs d'énergie et avoir plus de choix en matière de sources renouvelables. »
A titre d'exemple sur la façon dont Google pouvait utiliser son statut FERC pour soutenir le développement de projets d'énergie propre, Bill Weihl a expliqué que l'entreprise signait généralement avec les fournisseurs d'énergie du service public des contrats d'approvisionnement de plusieurs années, afin notamment de prévoir ses besoins en électricité. «Si un producteur veut construire un parc éolien au coin de la rue, nous serions ravi d'acheter de l'électricité provenant de sa ferme à vent. Mais pour le faire d'une manière utile pour lui, nous avons besoin de signer un accord d'achat d'électricité, pour, disons 10 ou 20 ans, ce qui lui permet d'obtenir des taux de financement intéressant et libère des capitaux pour un autre projet, » a t-il déclaré.
Illustration : crédits D.R.
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Si Google est liée à une entreprise de services publics, elle ne peut plus signer de contrat de fourniture d'électricité avec le parc éolien, « sauf à vouloir perdre de l'argent. » « Ce que l'autorisation de la FERC nous permet de faire, c'est de revendre cette production d'énergie éolienne jusqu'au jour où nous pourrons l'utiliser pour nos propres besoins, » a déclaré Bill Weihl. « C'est fondamentalement le genre de chose que nous voulons faire. » En d'autres termes, la compagnie de Mountain View peut acheter et vendre de l'énergie, mais comme une manière d'augmenter son ratio d'approvisionnement en énergies renouvelables, plutôt que comme une entreprise en soi.
Google, l'un des plus grands opérateurs mondiaux de datacenters, est toujours à la recherche de moyens pour réduire ses coûts et l'empreinte environnementale de ses opérations. La société s'est en effet engagée à une activité à zéro carbone en combinant plusieurs facteurs : accroître son efficacité, augmenter son utilisation d'énergies renouvelables et jouer sur les crédits carbone. Greenpeace a fait l'éloge de Google pour sa défense de l'environnement et pour son outil PowerMeter, qui aide les consommateurs à réduire leur consommation d'énergie. Mais elle a aussi reproché à la société de ne pas avoir fixé d'objectifs en matière de réduction de CO2 et de ne pas divulguer de chiffres à ce propos. Au palmarès Cool IT de Greenpeace qui classe les entreprises informatiques en fonction de leur impact sur l'environnement, Google arrive en sixième position sur 15. (...)
SAP rachète TechniData, spécialiste de la gestion des risques
Avec le rachat de TechniData, c'est un partenaire de quinze ans que SAP accueille au sein de son groupe. C'est en effet avec ce spécialiste des solutions de gestion des risques accidentels et sanitaires que SAP a développé son offre SAP EHS (Environment, Health and Safety) qui s'intègre de façon native avec sa suite de gestion, la Business Suite. Ces logiciels servent notamment à se mettre en conformité avec la réglementation Reach (registration, evaluation and autorisation of chemicals) qui s'applique à l'enregistrement des substances chimiques utilisées dans les processus de fabrication industrielle des produits.
Une démarche de développement durable
L'an dernier, SAP avait déjà manifesté sur plusieurs axes sa volonté de s'engager sur le terrain du développement durable, à la fois en complétant son offre de solutions spécifiques et en agissant lui-même en interne pour réduire son empreinte carbone. En quelques mois, le groupe avait notamment racheté Clear Standards (éditeur d'outils en ligne de calcul des émissions de gaz à effet de serre et de gestion de la consommation d'eau), renforcé son offre SAP EHS, publié ses propres données sociales et environnementales, et nommé Peter Graf au poste de vice-président exécutif responsable du développement durable. Léo Apotheker, alors PDG du groupe, avait été l'un des moteurs de cette démarche globale.
Crédit photo illustration : site de TechniData [[page]]Collecter les données sur l'air, l'eau et les déchets
Outre ses logiciels de gestion de la sécurité sanitaire (Health & Safety) et de la sécurité appliquée aux produits (Product Safety & Stewardship), TechniData a développé avec son offre Environmental Performance (EP) une solution de suivi des émissions polluantes et de collecte de données sur l'air, l'eau et les déchets.
Ses produits couvrent les exigences de nombreux secteurs industriels : l'aéronautique et la défense, l'automobile, la chimie/pharmacie, les biens de consommation, la high-tech, les industries minières, la pétrochimie et l'agro-alimentaire, mais également le secteur public, les transports, la fourniture d'énergie et la distribution.
Le montant déboursé par SAP pour l'acquisition de la société n'a pas été communiqué. Fondée en 1985 et située à Markdorf, près du lac de Constance, TechniData est dirigée par Juergen Schwab et compte environ 500 collaborateurs. Elle a constitué une base installée de plus de 1 600 clients qui rassemble quelque 6 000 utilisateurs de ses logiciels.
Un ministre chinois s'inquiète des projets orientés 'Smarter Planet'
IBM était-il visé par le ministre chinois de l'industrie et des technologies de l'information quand celui-ci a manifesté ses préoccupations au sujet des projets estampillés « Smarter Planet ». C'est en effet la dénomination qu'utilise Big Blue pour regrouper une variété d'applications autour de la ville durable. Ces dernières impliquent l'utilisation de compteurs d'énergie et de capteurs divers, disséminés dans les zones urbaines, pour faire remonter des données à analyser. IBM étudie notamment un projet de ville verte dans le nord-est de la Chine.
Dans un discours, résumé sur son site web, le ministre Li Yizhong évoque ces questions, de même que le concept de réindustrialisation et la réduction des émissions de carbone mises en avant par les pays développés. « Concernant ces nouvelles idées et stratégies venant des pays étrangers, nous devons être informés et développer résolument des industries émergentes stratégiques, mais nous devons aussi rester vigilants de ne tomber sous le contrôle de personne », a notamment exprimé Li Yizhong dans un commentaire daté de la semaine dernière.
Sécurité et protectionnisme
Un porte-parole d'IBM interrogé sur ce point n'a pas souhaité faire de commentaires, estimant ne pas pouvoir replacer les propos dans leur contexte. L'an dernier, le fournisseur américain a indiqué qu'il allait travailler avec la ville de Shenyang, dans la province de Liaoning, sur des applications qui devraient permettre d'améliorer le trafic et de limiter les émissions de carbone. IBM prévoit aussi de sélectionner des zones où placer des capteurs pour contrôler la qualité de l'eau dans les conduites de la ville. Le groupe américain serait en pourparlers avec d'autres administrations locales en Chine pour mettre au point des projets conjoints de même nature.
Toutefois, les précautions prises par les autorités locales autour des questions de sécurité ne facilitent pas les choses. Il peut être difficile d'obtenir des éléments aussi simples qu'une carte, ce qui complique les efforts de récupération et d'analyse de données d'une région ou d'un secteur industriel. « Les Etats-Unis essaient d'utiliser leurs technologies de gestion de l'information aussi bien pour contrôler un ordinateur ou un générateur, qu'une industrie ou l'économie d'un pays », estime ainsi Li Yizhong.
Illustration : les solutions Smarter Planet présentées par IBM (crédit : site web d'IBM)
Atos WorldGrid veut gérer l'énergie intelligente
Une offre par trimestre, la méthode Thierry Breton, PDG d'Atos Origin est rôdée : saisir les opportunités et transformer l'expertise de la société en solution commerciale spécifique. Il y a quelques mois, le dirigeant avait présenté les offres cloud et réduction de carbone. C'est au tour des « smart utilities » de faire leur apparition à travers une nouvelle entité Atos WorlGrid. Partant du constat qu'en matière d'énergie (électricité, gaz, eau), le marché évolue vers une demande de plus en plus croissante de traitement des informations en temps réel et sur des périmètres beaucoup plus complexes (les utilisateurs finaux deviennent avec, par exemple, les panneaux photovoltaïques, consommateurs et producteurs d'énergie). « Nous pouvons apporter des réponses aux besoins de flux d'informations à l'ensemble des acteurs, les producteurs à travers nos consoles de commande pour les centrales nucléaires, le grid management pour les distributeurs et enfin le smart grid (distribution intelligente) pour les utilisateurs finaux. Tous ces produits répondent aux problématiques d'optimisation de la distribution d'énergie, comme par exemple les cas de black-out en période de pic de consommation » souligne Thierry Breton.
Des perspectives nombreuses
Concrètement plusieurs projets sont en cours de déploiements comme par exemple le Linky, compteur intelligent, d'ERDF qui concernera dans un premier temps 300 000 personnes, avant de s'étendre aux 35 millions de foyers. L'objectif est d'accumuler des informations sur la consommation électrique, les périodes de fort trafic, avec la possibilité éventuelle d'être proactif en intégrant des éléments de domotiques. Pour ce dernier cas, l'ancien ministre a présenté une « énergie box » à l'attention des particuliers, qui modulera la consommation d'énergie de la maison en fonction des pics de trafic (délestage, extinction de certains appareils, etc).Les projets concernent également d'autres acteurs comme GRDF avec Mercator, avec l'intégration de la cartographie dans la gestion de son réseau ou en Espagne avec le programme WaveGlobe Spain sur l'énergie créée par la houle.
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Pour répondre à l'ensemble des acteurs, Thierry Breton a choisi de filialiser cette activité au sein d'une structure baptisée Atos WorldGrid. Elle sera effective au mois de juin prochain et sera dirigée par Jérôme De Parscau, spécialiste de l'énergie chez Atos Origin. Mille experts seront affectés à cette filiale et devrait générer 150 millions d'euros de chiffre d'affaires. Les ambitions sont fortes à l'horizon 2014 : 300 millions d'euros de revenus sont attendus pour les énergies intelligentes. « C'est le temps de le faire, le marché est mature » justifie le PDG d'Atos Origin en ajoutant « nos clients internationaux attendaient une réponse globale sur le grid ».
Une concurrence aiguisée
Côté concurrence, ils sont nombreux à revendiquer aussi des offres dans le smart grid, Cisco, Intel, IBM et même Google. Cependant, la SSII avance son expertise sur « l'ensemble de la chaîne de la valeur, producteur, distributeur et utilisateur final » explique le futur responsable de Atos WorldGrid. Avec les annonces d'investissements de Bill Gates avec Toshiba dans la création de mini-centrales nucléaires ou l'autorisation donnée à Google de produire et commercialiser sa propre électricité, ce marché évolue et les besoins en informatisation sont énormes. Le gouvernement américain a débloqué en 2009 une enveloppe de 11 milliards de dollars sur le smart grid.
Prochaine étape pour Atos Origin, les réseaux sociaux d'entreprise.
(...)(26/03/2010 11:31:32)Avec ses datacenters plus "verts", UPS compte économiser 400 000 $ par an
United Parcel Service (UPS) est un leader mondial du transport express de colis. Il annonce qu'il investira environ 1 milliard de dollars dans les technologies cette année pour améliorer l'efficacité de ses opérations, avec l'objectif de réduire ses coûts sur le long terme de plusieurs milliards. L'annonce a été faite par ses cadres exécutifs du groupe en charge des systèmes d'information mardi 23 mars. Un de ses principaux objectifs est d'améliorer la rapidité et l'efficacité de ses livraisons. Pour y parvenir, UPS équipera ses véhicules avec des capteurs qui lui permettent de recueillir des données sur la consommation de carburant, le choix des itinéraires et le temps où le moteur est au ralenti, a expliqué Dave Barnes, DSI d'UPS, lors du Forum des technologies vertes de la société à New York cette semaine.
Réduire la consommation de carburant aidera UPS non seulement de réduire les coûts, mais aussi à être plus respectueux de l'environnement. Une grande partie de coûts de l'entreprise vient du transport de colis par voie aérienne. En fait, UPS est la neuvième compagnie aérienne dans le monde et la société essaie d'économiser le carburant de ses appareils par la baisse des vitesses de vol et une meilleure planification pour éviter la duplication des liaisons.
Photo D.R
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Mais ses camions brûlent également beaucoup de carburant, et des capteurs ainsi que de la télématique embarqués pourraient économiser des millions de dollars, a indiqué Dave Barnes. UPS installe environ 200 capteurs dans ses véhicules, dans des endroits comme les freins, le moteur et à l'extérieur, pour recueillir des données et identifier comment les conducteurs pourront adapter leur conduite afin de maximiser l'efficacité énergétique. UPS veut ainsi réduire les temps d'inactivité de ses camions de livraison, chaque heure de marche au ralenti consommant un gallon de carburant, a déclaré Dave Barnes. La société installe également des GPS afin suivre les itinéraires empruntés par ses conducteurs pour livrer leurs colis.
Chaque matin, les conducteurs sont informés sur les données saisies par les capteurs et sur la manière selon laquelle ils pourraient conduire différemment afin d'économiser le carburant, dit-il. UPS veut optimiser le nombre de fois où un véhicule démarre, s'arrête, change de sens, tourne ou recule. Le matériel télématique dans les véhicules capture ...les flux de données et les envoie en temps réel vers les serveurs d'analyse. UPS essaie aussi d'améliorer les algorithmes qui analysent les données afin d'aider à réduire les coûts d'entretien du véhicule. 22 000 véhicules d'UPS seront équipés en télématique aux Etats-Unis et au Canada d'ici la fin de l'année, sur un total d'environ 95 000 véhicules de livraison, a précisé Dave Barnes.
La quantité de carburant économisée par camion de livraison peut être relativement faible, mais les économies se cumulent dans le cas d'une grande flotte. « Quand vous parlez d'environ 55 000 conducteurs sur la route, un changement apparemment léger a un impact énorme," a déclaré Nick Costides, vice-président des systèmes d'information chez UPS.
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Ces modifications permettent à UPS d'économiser environ 400 000 dollars par an, a déclaré Dave Barnes. La société procède à des investissements supplémentaires dans les nouvelles techniques de refroidissement et de dissipation. UPS investit également dans des processeurs pour serveurs plus rapides, lui permettant de consolider les serveurs existants grâce à la virtualisation, explique Nick Costides.
Cela contribue à réduire les coûts de l'énergie et réduit aussi l'encombrement dû aux serveurs. UPS a également consolidé ses petites salles de serveurs qui étaient dispersées à travers le monde. UPS possède une combinaison de serveurs x86 et de mainframes exécutant le système d'exploitation Linux.
Photo D.R
(...)(19/03/2010 09:32:05)SFR recycle à son tour les téléphones portables
Après d'autres, SFR permet aux détenteurs de mobiles usagés, quel que soit l'opérateur, de les faire valoriser contre une compensation financière se présentant sous la forme d'un bon d'achat. Les clients SFR, ou non, peuvent connaître la valeur de rachat de leur mobile usagé sur Sfr.fr, ou directement en boutique. Cet argus, remis à jour tous les mois, permet de reprendre l'appareil contre 200 euros maximum, offerts en bons d'achat à valoir le jour même dans le point de vente SFR concerné. Pour chaque mobile valorisé, SFR reversera 4 euros à des associations partenaires comme La Voix de l'Enfant ou Fondaterra. Les portables réutilisables seront, eux, remis en état par l'entreprise Anovo pour être redistribués dans les pays en voie de développement, ou par les Ateliers du Bocage pour être remis à Emmaüs France. Les mobiles en fin de vie seront recyclés "dans le respect de l'environnement", promet l'opérateur de téléphonie mobile. SFR emboîte ainsi le pas à d'autres acteurs qui eux aussi ont annoncé le même type de service en début d'année. Bouygues Telecom, La Poste, ou encore plus récemment Mobilorama.com proposent de racheter les portables usagés. Dans le cas de La Poste, le propriétaire se voit remettre un chèque au montant du rachat. Dans le cas de Bouygues, il peut opter pour un don, déductible des impôts, à Surfrider Foundation ou pour un avoir à valoir en boutique ou sur sa facture, s'il est client de l'opérateur. Mobilorama.com rachète également les mobiles inutilités. Le montant du rachat peut aussi être reversé à Médecins du monde. (...)
(16/03/2010 17:05:32)La Poste repense son informatique en mode green
Dans le cadre des rencontres carbones organisées en association avec Deloitte et BDNA, La Poste a présenté les résultats de l'étude diagnostique menée par ces deux sociétés d'aide aux entreprises concernant le bilan carbone de son parc informatique. Affichant en 2009 un total de 68 000 tonnes d'émission de CO2 dues à ses équipements informatiques et technologiques dont 42 000 tonnes liées au simple parc d'ordinateurs, La Poste s'est lancée, depuis le mois de janvier dernier, dans l'application d'un plan Green IT élaboré par Deloitte et BDNA. Il devrait permettre au groupe de réduire son impact écologique d'environ 30% dans le domaine des IT. Un gain net de 10 millions d'euros par an est attendu. Avec sa moyenne de 5,7% de ses émissions totales de CO2 dues aux équipements IT, le groupe dépasse de 3,7% la moyenne générale. Il confirme ainsi son caractère « IT intensif », en particulier lié à ses activités bancaires, que lui vaut la possession de 130 000 postes (sur 822 000) constamment utilisés par plus de 300 000 employés. «Il était nécessaire qu'une telle décision soit prise directement par la gouvernance de l'entreprise explique » explique Philippe Charpentier, directeur du développement du groupe La Poste. « Nous possédons la plus grande flotte privée de machines informatiques en France et sommes l'un des plus grands parcs d'Europe». [[page]] Le but avoué du groupe consiste à baisser de 30% les émissions CO2 de son parc IT d'ici 2012. La Poste, dont le chiffre d'affaire a atteint 21 milliards d'euros en 2009, devra préalablement investir 6,9 millions d'euros dans ce plan Green IT pour en récupérer ensuite les bénéfices, estimés à 16,5 millions d'euros en 2010. Si cette stratégie Green IT parvient à se démarquer de celles d'autres entreprises, c'est avant tout parce qu'elle prend en compte l'ensemble du cycle de vie des appareils de son parc informatique. Du choix des achats jusqu'à la gestion des ventes de matériels usagés, en passant par la réduction du parc de l'entreprise, La Poste a élaborée une sorte de cahier des charges, stricte et écologique, qui lui permet de prendre des décisions qui devraient devenir très rentables sur le long terme. En effet, le groupe privilégiera dorénavant les écrans plats et les PC portables de grande autonomie en remplacement de ses écrans cathodiques et de ses PC fixes. Agissant également sur le comportement des utilisateurs, La Poste prévoit d'intégrer des logiciels d'extinction/veille presque systématiquement, afin d'éviter les consommations de courant inutiles. De la même manière, toutes les imprimantes seront désormais mutualisées à leur maximum et les vidéoconférences seront privilégiées pour les réunions. Concernant les serveurs et centres de calculs, ils devraient progressivement être hébergés dans des « Green datacenters », à faible consommation. La virtualisation des serveurs et la déduplication des données s'imposent également comme des incontournables, ce principes sont en effet indispensable pour gagner en espace de stockage tout en réalisant des économies d'énergie. (...)
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