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(15/03/2011 11:41:25)

Lyreco rénove son moteur de recherche avec Autonomy

Lyreco est un distributeur de fournitures de bureau pour professionnels qui occupe le quatrième rang mondial de sa spécialité. Son siège est à Valenciennes et il est présent dans 27 pays en Europe, Asie, Canada et Australie. Issu des anciennes Papeteries Gaspard, il conserve un actionnariat familial malgré un chiffre d'affaires de plus de deux milliards d'euros.

Depuis l'orée des années 2000, il propose ses produits en ligne à sa clientèle de professionnels. Or retrouver sur le site des articles dans l'immense catalogue du distributeur, avec les informations afférentes, est loin d'être simple. Mais c'est une nécessité pour vendre le produit recherché par le client. Un premier moteur de recherche a été implémenté en 2003 mais ne donnait pas satisfaction sur des langues nécessaires. En 2007, il est décidé de remettre en cause la solution installée. Le choix d'IDOL (Intelligent Data Operating Layer) d'Autonomy est fait, après des tests de démonstrateurs de trois produits concurrents, et la solution est installée en cinq mois pour être opérationnelle en 2008.

Une organisation centralisée

Une des grandes difficultés de Lyreco pour ce projet était liée à son organisation. La société est très centralisée, notamment en termes d'architecture informatique. C'est donc le même PGI (SAP en l'occurrence) à partir du même site (au siège à Valenciennes) qui va alimenter un site e-commerce unique avec des déclinaisons par pays et par langues. « Le site est directement connecté à SAP via des développements spécifiques en java sur architecture Websphere et il utilise les modules du PGI pour toute la gestion de la commande, de la facturation, des stocks, etc. » explique Eric Jacqmart, directeur du département SAP de Lyreco et qui était rentré dans le groupe en tant que responsable de la mise en oeuvre du e-commerce.

De ce fait, le SI et le site web doivent être disponibles en permanence et délivrer un même service dans toutes les langues. Eric Jacqmart martèle : « une déficience dans la disponibilité entraîne immédiatement une perte de chiffre d'affaires ». De plus, quelque soit la langue du client, celui-ci doit trouver l'article qu'il cherche alors même que le vocabulaire employé est à la fois riche et très spécifique.

Disponibilité et personnalisation

Les premiers critères de choix d'une solution étaient logiquement la disponibilité et la pertinence des résultats quand un client cherche un produit, ce quelque soit sa langue. Un autre critère était l'implication directe de l'éditeur. « Nous voulions avoir un partenaire unique, l'éditeur, qui assure un support de toutes les langues avec des engagements forts en termes de résultats de l'éditeur lui-même, capable également d'assurer les transferts de compétences aux équipes internes de Lyreco sans intervention de tiers » explique Eric Jacqmart.

Il se souvient : « le moteur précédent était très puissant, notamment dans la gestion des synonymes, dans certaines langues comme le Français et l'Anglais mais inefficace dans les langues d'Asie alors même que nous nous déployions fortement et rapidement sur ce continent. Et il n'était pas possible de personnaliser finement le moteur pour compenser ses faiblesses. » Avec Autonomy, Lyreco a paramétré manuellement sa banque de synonymes et les modalités de recherches. « Il y a quelques centaines de termes très spécifiques comme post-it/papier repositionnable qui doivent être saisis à la main mais, par contre, les pluriels sont gérés automatiquement par le moteur » indique Eric Jacqmart. Pour les langues agglutinantes (comme l'Allemand) ou à déclinaisons, il a été nécessaire de paramétrer le moteur de recherche sur la manière de mener la comparaison de termes (en l'occurrence en découpant par syllabes). Cette facilité de paramétrer finement le moteur de recherche a clairement été l'un des critères du choix d'Autonomy.

Une architecture pour une haute résilience

Un autre point fort du produit qui a été apprécié est l'intégration de la base d'index (donc sans nécessité de gérer une base externe) et de la répartition de charge dans le logiciel lui-même. Lyreco a donc mis en oeuvre deux couples de serveurs Sun sous Solaris, les couples se répartissant les langues. Dans un couple, les deux serveurs se répartissent la charge, se répliquent et se redondent automatiquement. « Aujourd'hui, le taux de service dépasse les 99,5% de disponibilité et il n'y a eu aucune interruption de service depuis 2008 » se réjouit Eric Jacqmart.

Lorsqu'un client lance une requête, le délai de réponse ordinaire est de 30 ms malgré les 650 000 requêtes/jour. De plus, la solution attaque en direct la base SAP mais est capable également d'indexer 300 000 documents à l'heure afin de profiter au mieux des disponibilités du système métier qui sert en premier lieu les clients. Lyreco n'a pas souhaité communiquer le coût du projet mais indique que le modèle économique choisi était celui de la licence au serveur avec une maintenance annuelle de l'ordre de 20%. Le retour sur investissement est lié à l'amélioration de l'expérience client.

Le projet devrait être prochainement étendu à la suggestion de ventes additionnelles (par exemple du toner si le client s'achète une imprimante), Autonomy proposant un module pour cela.

(...)

(14/03/2011 10:01:58)

Eurêka Solutions se lance dans la vente indirecte

Eurêka Solutions, éditeur et intégrateur de sa propre solutions ERP (Eurêka ERP), se lance dans la vente indirecte. Il complète ainsi sa stratégie commerciale jusqu'ici basée sur l'action de ses propres forces de ventes par la mise en place d'un contrat d'apporteur d'affaires. Ses partenaires, l'éditeur spécialisé dans les environnements IBM Power i - AS/400 les recherche logiquement chez les revendeurs de matériel AS/400, des éditeurs, ou encore des spécialistes des environnements Power i qui possèdent des compétences métiers dans l'industrie, le négoce, la grande distribution (secteurs auprès desquels l'entreprise commercialisait déjà ses solutions). « Nous leur proposons non seulement de commercialiser notre propre ERP mais aussi les solutions d'autres éditeurs que nous proposons dans le CRM, la BI et l'éditique notamment », explique Henri Stuckert, le président d'Eurêka Solutions.

Le système de commissionnement mis en place par l'éditeur permet d'attribuer à ses partenaires un rémunération comprise entre 5 et 20% du montant du contrat passé avec un client (prestations de services et licences). La société a d'ores et déjà signé deux partenariats, l'un avec le broker Marxer, l'autre avec l'agence web Activis. Deux autres accords sont en cours de signature. L'éditeur souhaite avoir une dizaine de partenaires d'ici la fin de l'année. 
En 2010, le chiffre d'affaires d'Eurêka Solutions s'élevait à 2,7 M€ avec une rentabilité de 200 K€. Fort de sa nouvelle stratégie, l'éditeur espère atteindre les 3 M€ de chiffre d'affaires, dont 10% issus de la vente indirecte, en 2011.
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(10/03/2011 16:17:25)

SAP précise ses plans pour des applications métiers in-memory

En informatique in-memory, les données sont déplacées hors de l'espace de stockage traditionnel pour être exécutées dans la mémoire vive. Ce qui permet des gains en performances pour la lecture des données. Le moteur de SAP chargé de gérer le traitement des données en mémoire vive a été conçu par Hasso Plattner, le co-fondateur du géant informatique, et se trouve au coeur de l'HANA (High-Performance Analytic Appliance) livré par SAP l'an dernier.

« Parmi les applications in-memory que SAP a prévu de commercialiser cette année, on trouve un outil destiné à aider les services opérationnels et marketing à travailler ensemble plus efficacement, » selon SAP. « Un autre logiciel doit permettre aux personnes travaillant dans le secteur financier d'analyser les créances d'un client et déterminer, en fonction d'éléments actuels et de l'historique du compte, quel type d'escompte ils peuvent accorder. Une troisième application aura pour objet de fournir des analyses pour les compteurs intelligents, » détaille SAP. L'entreprise envisage également de remodeler ses applications de Trade Promotion Management(Gestion des promotions Commerciales) et son application Cash and Liquidity Management pour la gestion des liquidités et de la trésorerie en leur appliquant la technologie in-memory. Surtout, ces annonces viennent dans la continuité de projets déjà annoncés par SAP, comme ce logiciel d'analyse spécialisé destiné à fonctionner avec un client ERP, duquel il pourra extraire des données en temps réel. L'entreprise avait annoncé la sortie d'une première version de son logiciel de planification des effectifs Strategic Workforce Planning, à la fin de l'année dernière.

SAP n'a pas l'intention de positionner son moteur in-memory pour inciter les clients à un remplacement complet de leur base de données principale, en général un produit Oracle proposé par la plupart des revendeurs SAP. Mais cela pourrait changer à mesure que la technologie s'améliore. Pour l'instant, la stratégie de SAP en matière d'applications in-memory consiste à proposer à la vente des produits que les clients semblent désireux d'acquérir, comme cela a été le cas avec les produits de BI (business intelligence) dont les ventes sont restées soutenues pendant toute la période de récession mondiale.

Illustration principale : Hasso Plattner, co-fondateur de SAP (...)

(03/03/2011 16:41:27)

Annuels Cegid : la mutation se poursuit vers le SaaS

Si l'éditeur lyonnais Cegid a réalisé une hausse modérée sur son chiffre d'affaires global en 2010 (+0,4% à 249,6 M€), il poursuit efficacement son évolution structurelle vers un modèle centré sur l'édition de logiciels (solutions de gestion). Ses ventes de licences ont augmenté de 12% l'an dernier, à 40,7 M€, et son activité Software as a service (SaaS) de 23%, à 16,3 M€. Cette dernière se répartit à parts égales entre TPE, d'un côté, et moyennes et grandes entreprises de l'autre. Les ventes à l'international, qui reposent sur les solutions Retail, ont également progressé sensiblement (+35%). Pour Jean-Michel Aulas (en photo), PDG et fondateur de la société, il s'agit de bons résultats, « plutôt très bons même dans ce contexte post-crise ». Il reconnaît néanmoins que « le métier reste difficile ».

Sur le plan capitalistique, le schéma reste stable avec la présence de Groupama au capital, et sur le plan stratégique, « nous sommes dans un modèle éditeur mis en oeuvre au cours des cinq dernières années, sous l'impulsion de Patrick Bertrand [directeur général], souligne Jean-Michel Aulas. Ce modèle s'est affiné et continue à produire des résultats positifs et récurrents, mais il y a eu vraiment un important travail au sein de la société ».

Jean-Michel Aulas, PDG de Cegid
Jean-Michel Aulas, PDG de Cegid, lors de la présentation des résultats, le 3 mars 2011 à Paris.

Avant l'an 2000, les ventes de matériel représentaient encore 50% du chiffre d'affaires de Cegid, contre seulement 13% aujourd'hui. Entre 2009 et 2010, le CA de l'activité édition a progressé de 6% et augmenté son poids de 61 à 64% du CA total (87% en incluant les services associés). Ces mutations ont requis des investissements importants. Entre R&D, développements sur le SaaS et à l'international, organisation et croissance externe, Cegid a engagé 38 M€.

Son activité SaaS compte 40 000 utilisateurs, parmi lesquels 12 000 TPE et 350 moyens et grands comptes. « Cela représente notamment 220 000 bulletins de paie par mois, 120 000 connexions par mois dans le Retail [points de vente] et 240 000 télédéclarations », donne en exemple Patrick Bertrand. Il ajoute que ces solutions intéressent de plus en plus les collectivités et établissements publics.

Patrick Bertrand, DG de Cegid
Patrick Bertrand, DG de Cegid

Cegid se développe dans le secteur public

Pour 2011, Patrick Bertrand ne souhaite pas donner de prévisions de résultats. « Le dirigeant d'entreprise que je suis sent bien que la confiance n'est pas revenue. On sent une incroyable volatilité, on se raccroche au carnet de commandes ». Les deux premiers mois ont été bons néanmoins et jusqu'à présent, les éditeurs de logiciels ont en général plutôt bien traversé la crise.

Parmi les activités qui devraient soutenir la croissance de Cegid cette année, Patrick Bertrand cite les solutions de paie et de GRH (gestion des ressources humaines). « Il y a une prise de conscience des groupes qu'il n'est pas nécessaire d'aller chercher des produits trop lourds ». Le directeur général pense aussi que sa société va « faire un beau parcours sur la partie industrie, tous secteurs confondus » (en septembre, un recrutement a été effectué pour piloter la stratégie du marché manufacturing). Avec l'offre SaaS, il y a par ailleurs une forte progression en perspective sur la partie comptable, notamment dans le monde agricole (l'éditeur a conquis 25% des utilisateurs dans ce secteur). Enfin, Cegid devrait se renforcer dans le secteur public. Dans ce domaine, il a racheté Visa Informatique en décembre et réalisé 12 à 14% de croissance sur l'année. Il vise un chiffre d'affaires de 20 M€. « Nous espérons aussi une croissance sur le marché des TPE où les experts comptables sont prescripteurs », complète Jean-Michel Aulas. La profession comptable représente 25 à 30% du CA de l'éditeur.

En 2010, outre Visa Informatique, Cegid a racheté deux équipes de trois personnes, l'une spécialisée sur la gestion des services professionnels, l'autre sur les produits destinés aux associations (Innov'Adhoc/Atalante). Ces trois acquisitions représentent un chiffre d'affaires de 7 M€. En matière de croissance externe, l'éditeur examine actuellement une dizaine de dossiers. Il s'intéresse notamment à des sociétés engagées dans le Retail, plutôt pour soutenir son développement à l'international. Mais il étudie aussi des dossiers dans l'industrie, la profession comptable, la finance, la RH et la paie.

En 2010, le résultat net (part du groupe) de Cegid s'est élevé à 19,3 M€ (+7,9%). Le résultat avant impôts a augmenté de 22,2% et le résultat opérationnel de 16,1%, à 30,8 M€.

Illustration : Jean-Michel Aulas, PDG de Cegid, le 3 mars à Paris lors de la présentation des résultats à la presse (crédit : MG)
CA : Chiffre d'affaires
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(03/03/2011 10:57:41)

Cebit 2011 : SAP crée des solutions OnDemand avec ses clients

Il y a deux ans, SAP a embauché John Wookey pour piloter sa stratégie « on-demand » en direction des grandes entreprises. Sa mission consistait à mettre en place un catalogue de solutions en ligne qui permettrait aux clients de la Business Suite d'ajouter, de façon flexible, des fonctionnalités complémentaires à leur système de gestion. Deux offres de ce type ont déjà été livrées (Carbon Impact, pour calculer l'empreinte carbone, et Sourcing OnDemand, pour gérer les sources d'approvisionnement et les achats stratégiques). Une troisième vient de s'y ajouter, annoncée à l'occasion du Cebit de Hanovre. Il s'agit de Sales OnDemand, une application apportant aux équipes de vente un cadre pour collaborer autour de leurs opportunités commerciales.

Cette solution en ligne présente la particularité d'avoir été développée sur la plateforme hébergeant Business ByDesign, l'application SaaS pour PME. C'est la première du genre chez SAP. Elle inaugure une nouvelle catégorie d'applications que l'éditeur met au point avec la participation de ses clients. L'objectif qu'affiche l'éditeur est de concevoir des interfaces et des enchaînements fonctionnels collant au plus près des souhaits des utilisateurs. SAP souligne aussi sa volonté de faciliter le partage d'informations, en particulier à l'aide d'outils empruntés aux médias sociaux(*), et de favoriser la mobilité ainsi que l'ont illustré les démonstrations faites au Cebit de Sales OnDemand, déroulées sur la tablette iPad d'Apple.

De l'application ciblant le dirigeant jusqu'à l'usage de masse

Sur le même modèle, d'autres logiciels seront annoncés au cours de l'année, chacun ayant vocation à s'utiliser sur des terminaux mobiles et à s'intégrer aux déploiements « on premise » de la Business Suite, dans le cadre d'un processus métier bien défini. Pour les créer, SAP interroge les entreprises très en amont sur les fonctions qui leur manquent et la façon dont elles voudraient pouvoir y accéder et les manipuler, explique notamment Thorsten Stephan, vice président, responsable des applications mobiles. Il cite en exemple une solution de gestion des notes  de frais qui proposerait à son utilisateur de photographier sa facture de restaurant, d'y ajouter vocalement le nom des personnes invitées, avant d'expédier le tout vers la Business Suite. « Cela doit être très facile à utiliser », insiste Thorsten Stephan en rappelant que la puissance du terminal ne limite plus, désormais, les fonctionnalités de l'application, comme ce pouvait être le cas avec les logiciels sur PC.  « La cible des utilisateurs mobiles est très large : cadres dirigeants, utilisateurs de base, techniciens sur le terrain et jusqu'aux consommateurs [dans le domaine de la grande distribution, notamment]. Nous pouvons maintenant concevoir des applications destinées à un usage de masse ».  

Illustration : Démonstration de l'application Sales OnDemand de SAP

(*) Dans cette catégorie d'outils, l'éditeur Salesforce.com, spécialisé sur les logiciels en ligne destinés aux commerciaux, a lancé il y a quelques mois l'application Chatter, dotée d'une interface à la Facebook, qui semble avoir rencontré un certain succès auprès de ses clients. Microsoft de son côté vient de lancer en France la version hébergée de sa gestion de la relation client, Dynamics CRM Online, qui s'appuie beaucoup sur Outlook.

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