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(01/03/2011 15:13:09)

Cebit 2011 : NetSuite et Informatica font équipe pour proposer un ERP 2 tiers

NetSuite et Informatica ont annoncé qu'elles travailleraient ensemble pour mettre au point un concept de déploiement d'ERP 2 tiers (client/serveur en opposition à l'architecture 3 tiers, client/service/base de données). Leur partenariat repose sur le développement d'un connecteur - il sera disponible au second trimestre - qui permettra d'associer les implémentations de la suite cloud OneWorld de NetSuite au coeur des ERP sur site de SAP ou d'Oracle. Selon Paul Turner, directeur produit marketing senior chez NetSuite, « les multinationales considèrent que le processus de normalisation vers un système ERP unique à mesure que l'entreprise prend de l'ampleur est extrêmement long et coûteux. » NetSuite a déjà mené un partenariat avec Cast Iron Systems, désormais intégrée à IBM, pour l'intégration des données. Le nouvel accord passé avec Informatica montre que NetSuite a pour ambition de cibler des entreprises de grosse taille.

Pour sa part, SAP essaie de garder ses clients dans la famille. Récemment l'éditeur a repositionné sa suite Business ByDesign à la demande afin qu'elle puisse jouer un rôle dans le domaine des déploiements ERP 2 tiers. Chez NetSuite, on veut marquer la différence : « Ils parlent de scénario quand nous parlons d'une situation réelle éprouvée, » affirme de son côté Paul Turner. « Nous avons des clients qui utilisent déjà l'ERP 2 tiers. » « Les clients de NetSuite intéressés par le connecteur pourront l'acheter chez Informatica et ses partenaires soit avec une licence permanente, soit avec un contrat de souscription, » a déclaré Ron Papas, vice-président senior et directeur général de l'unité chargée de l'offre à la demande chez Informatica.

Selon un rapport de Constellation Research, l'intérêt des clients pour un ERP 2 tiers est en forte croissance : un récent sondage réalisé par ce cabinet d'étude montre que 48% des personnes interrogées envisageaient une telle stratégie, soit en hausse de 27 %, comparée à une enquête similaire effectuée en 2009. Toujours selon cette étude, les entreprises jugent que des déploiements deux tiers pourraient être appropriés dans quatre situations. Tout d'abord, certaines entreprises peuvent avoir des activités différentes. « La volonté de normalisation vers un seul ERP n'a pas beaucoup de sens quand une filiale fournit des services et l'autre fabrique des produits, » écrit Ray Wang, l'auteur du rapport. Les entreprises peuvent également ne pas souhaiter élargir le coeur de leur système ERP vers de nouvelles filiales ou de nouveaux pays, s'il existe une autre alternative qui permet d'économiser du temps et de l'argent. Un troisième scénario concerne les entreprises qui ont déjà beaucoup d'ERP 2 tiers, et qui voudraient les ramener à un seul système. Enfin, la dernière situation concerne les entreprises qui souhaitent se débarrasser de leurs anciens ERP : des stratégies ERP 2 tiers leur permettraient de tester de nouveaux produits à un niveau régional, » écrit encore Ray Wang.
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(22/02/2011 15:15:13)

Salvatore Ferragamo choisit SAP pour harmoniser son développement mondial

Le Florentin Salvatore Ferragamo, un fabricant de produits de luxe italien comptant 2 600 employés et plus de 550 boutiques dans le monde, a été  victime de son succès, particulièrement en Asie-Pacifique. Dans cette région, sa croissance à deux chiffres sur plusieurs trimestres consécutifs a dévoilé les limites d'une informatique principalement locale, qui ne pouvait faire face à la dynamique du marché de la haute couture.  C'est ce qui a conduit la maison de luxe fondée en 1927 à s'équiper de solutions SAP, à savoir SAP for Retail, SAP Netweaver Process Integration et SAP Netweaver Business Warehouse. « Les systèmes d'information existants n'étaient pas en mesure de supporter cette rapide progression », a exposé Walter Carmagnini, DSI de Salvatore Ferragamo, lors d'une présentation du projet.

Créer des processus de gestion normalisés

En effet, les ventes réalisées en Asie-Pacfique représentent désormais plus de 50% du chiffre d'affaires annuel du fabricant. Une dizaine de nouvelles boutiques ont récemment été ouvertes en Chine, pays qui regroupe actuellement 45 magasins. Pour le président directeur général de Salvatore Ferragamo, Michele Norsa, la Chine risque de devenir prochainement le premier marché. « En 2010, la Chine n'était pas très loin des Etats-Unis, a t-il rappelé. Et même si le pays n'occupe pour l'instant que le second rang, il nous semble évident que sa croissance devrait avoisiner les 30%. » Le couturier a donc considéré qu'il lui fallait créer des processus de gestion normalisés pour gérer ces nouveaux établissements et les mettre en conformité avec son développement au niveau mondial. Sans la capacité d'accéder aux données précises, une incohérence imprévue dans la chaîne d'approvisionnement pourrait entraîner une rupture de stock sur un produit qui se vend bien. En harmonisant ses processus métiers globaux sur une plate-forme informatique intégrée SAP, Salvatore Ferragamo obtiendra des données cohérentes sur l'ensemble des systèmes d'informations dans les différents pays, du fournisseur jusqu'au consommateur.

Des solutions pour gagner en visibilité

Ainsi, le spécialiste italien des produits de luxe sera en mesure de prendre des décisions commerciales sur la base d'informations les plus récentes et les plus précises : le bon produit sera disponible au bon moment via de multiples canaux, là où le besoin est le plus grand. Le nouveau système permettra à la société de gagner en visibilité sur ses opérations pour mieux connaître ses clients et son activité. Les solutions SAP implémentées devraient permettre à Salvatore Ferragamo d'accroître son efficacité opérationnelle, de maximiser ses profits et d'anticiper les opportunités à venir au travers de plusieurs applications. SAP for Retail, une solution à destination du secteur de la distribution apportera un contrôle centralisé de la gestion  des stocks et de la distribution. SAP Netweaver Process Integration permet la jonction entre les anciens systèmes informatiques et les nouvelles solutions SAP. Enfin, NetWeaver Business Warehouse offre des fonctionnalités en vue de créer d'importantes bases de données à analyser.

Salvatore Ferragamo

Illustrations : Le musée de la chaussure de Salvatore Ferragome à Florence (crédit : D.R.)

Ferrucio Ferragamo et Walter Carmagnini
De gauche à droite : Ferrucio Ferragamo, président de Salvatore Ferragamo, et Walter Carmagnini, DSI de la société, lors de la présentation du projet SAP.
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(22/02/2011 15:07:46)

SAP se renforce dans le Retail en nouant des partenariats

Les leaders de la distribution de détail (Retail) doivent relever d'importants défis pour réduire le coût de leur chaîne d'approvisionnement, alors même que leur modèle économique change, en particulier la façon dont ils s'adressent aux clients. Ils doivent gérer leur croissance tout en s'adaptant aux contraintes sans cesse changeantes (saisonnalité, produits assortis,  emballages, fournisseurs,  réglementation...). Le modèle économique du Retail est, de plus, en pleine transition à un moment où le commerce électronique et les achats via les mobiles imposent de nouvelles priorités et de nouvelles pratiques.

En 2010, le commerce électronique a montré clairement qu'il constituait  un canal en forte croissance pour les retailers. Il est donc temps de repenser et de reconcevoir les réseaux de livraison à un niveau global. Confronté à ces différentes problématiques, le fabricant de produits de luxe italien Salvatore Ferragamo a choisi de s'équiper de la solution SAP for Retail (voir encadré). « Avec l'avènement d'Internet et des applications mobiles, les comportements des consommateurs ont changé, a récemment souligné Stefan Gruler (en photo), responsable de l'activité Trading Industries chez SAP au niveau mondial. 40% des clients achètent leurs produits en ligne, depuis leur PC ou leur téléphone portable, surtout en Asie où, dans des villes comme Singapour, la majorité de la population est équipée de terminaux mobiles. Nous devons être en phase avec cette révolution mobile ».

Trois axes pour répondre aux exigences du marché

La vente au détail est considérée comme une industrie stratégique pour SAP qui entend capter une part du gâteau sur un marché estimé à  2 milliards de dollars annuels en termes de ventes  de licences. Sa stratégie est donc en ligne avec les exigences d'un marché où il est déjà très présent (4 800 retailers utilisent les logiciels SAP dans le monde, selon l'éditeur). Il définit notamment trois axes liés pour y parvenir : être capable de mettre en place une chaîne d'approvisionnement tirée par la demande, pouvoir contacter le client sur son mobile et lui faire des offres personnalisées grâce à l'analyse des données déjà recueillies. Il développe des applications mobiles et des solutions analytiques permettant de réagir aux comportements des clients, si besoin en temps réel. Ce positionnement  tire profit de  rachats d'acteurs comme Business Objects pour les outils décisionnels et Sybase pour la technologie mobile.

Travailler à l'avenir sur les services cloud

Stefan Gruler a aussi rappelé que, selon Goldman Sachs, les achats effectués sur Internet et via les applications mobiles surpasseraient ceux réalisés dans les boutiques traditionnelles d'ici les cinq prochaines années. IDC, de son côté, note que les consommateurs multi-canaux dépensent, en moyenne, entre 15 à 30% de plus avec un vendeur que ceux qui utilisent un seul canal. « SAP recherche activement des retailers pour en faire des co-partenaires innovants avec lesquels l'entreprise développera des offres en travaillant sur des scénarios spécifiques », a ajouté Stefan Gruler.

Sur ce terrain, SAP travaille en particulier avec le groupe de commerce alimentaire Casino sur un projet de système de consommation mobile utilisant le marketing one-to-one, des offres spéciales personnalisées et la suggestion des listes de courses réalisées d'après les habitudes de consommation du client. En plus des projets de e-commerce et les applications mobiles, comme celui mis à l'essai avec Casino, SAP est également bien  positionné pour basculer, dans l'avenir, vers des services cloud. Le cloud computing n'est certes pas un modèle vers lequel les détaillants  traditionnels se précipitent, a estimé Stefan Gruler, mais nous sommes convaincus qu'il sera utilisé plus largement dans d'autres pays qui souhaiteraient rattraper la région Asie-Pacifique  où il existe déjà des avancées concrètes, en particulier en Chine et au Japon où certains détaillants utilisent des ERP en mode cloud.

Illustration : Stefan Gruler, responsable de l'activité Trading Industries chez SAP au niveau mondial (crédit : photo)

En savoir plus :

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sur le projet mené avec Casino - Interview de Franck Cohen, président de SAP EMEA

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(18/02/2011 15:35:18)

Capgemini recrute 400 informaticiens à Toulouse

Capgemini souhaite renforcer ses équipes toulousaines. Pour accompagner la croissance de sa division Applications Services, la SSII prévoit d'intégrer 400 nouveaux collaborateurs : 100 offres concernent des jeunes diplômés (moins de 3 ans d'expérience), 150 sont réservées à des profils intermédiaires (entre 3 à 7 ans) et une proportion équivalente visent des profils expérimentés (au-delà de 7 ans). La palette des postes est assez variée : il s'agit d'architectes (d'entreprise, logiciel .Net et J2EE, Netweaver, Weblogic, PLM, sécurité, etc.), d'ingénieurs (.Net, Java,  Drupal, Sharepoint...), de business développeurs, de chefs de projet et de directeurs de projet, de responsables qualité, de consultants (BI, PLM, SAP, supply chain, conduite applicative Oracle, Unix et Java), de responsables du domaine applicatif, et enfin d'experts techniques Java/J2EE. Les nouvelles recrues interviendront auprès de clients nationaux et internationaux de l'aéronautique, du spatial, de la défense et de la navigation aérienne mais également du voyage et du transport, de l'industrie, de la santé ou du social

Cinq journées portes ouvertes

Ce programme de recrutement s'inscrit dans le cadre d'une campagne nationale baptisée « Mon job, Ma vie ». A travers elle, Application Services France envisage, en 2011, de se renforcer pour planifier, concevoir, diriger et développer des projets d'intégration de systèmes d'information. Du 21 au 25 mars, Capgemini orga­nise une semaine du recrutement dans la ville rose. Elle se déroulera dans les locaux toulousains du groupe, siège de la division Aérospatiale et Défense. Lors de cet événement, les postulants pourront découvrir les projets pour les­quels Capgemini recrute, les métiers proposés et les secteurs d'activité. Ils seront accueillis au sein du centre Accelerated Solution Environment (ASE) conçu pour accélérer les projets de transformation des entreprises.
Le centre ASE et les locaux de Cap­gemini seront spécialement organisés en mode portes ouvertes à l'heure du déjeuner puis en soirée. Cinq espaces, consacrés aux RH (carrières, formation), aux métiers du groupe, aux secteurs et également aux échanges (sur les projets, les postes à pourvoir) seront ouverts au public. L'entrée est libre, sur présentation d'un curriculum vitae.

 

Illustration: le site de Capgemini à Toulouse. Crédit photo: Capgemini

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(18/02/2011 15:30:20)

Le pilotage du projet Chorus de nouveau épinglé par la Cour des Comptes

La Cour des Comptes vient de publier son rapport annuel 2011 qui se penche sur l'exercice comptable 2010 de l'Etat. Elle consacre un chapitre de trente pages au projet Chorus. Si son pilotage strictement informatique n'est pas évoqué par la Cour, celle-ci reproche à la maîtrise d'ouvrage -autrement dit au niveau des politiques et des directions des administrations- une grande légèreté dans leur gouvernance. La Cour relève les délais catastrophiques qui ont été imposés aux fournisseurs de l'Etat en 2010 à cause d'un démarrage de Chorus dans la douleur. L'objectif de payer le plus rapidement possible toutes les créances en retard a entraîné une multiplication des procédures d'exceptions, sources de difficultés pour établir une lisibilité et une transparence des comptes. Selon la Cour, les efforts consentis par les administrations ont été louables même si la pureté comptable en a été altérée. Une fois la phase de transition achevée, tout devrait rentrer dans l'ordre.
Si les modalités de la reprise des données issues des anciens applicatifs sont également critiquées, c'est, encore une fois, du point de vue de la sincérité des comptes. Les réalités juridiques ont en effet été tordues au passage pour accélérer les procédures, comme par exemple la transformation des réservations de crédits en engagements.

L'outil d'une refonte des procédures...

Basé sur le progiciel SAP, Chorus est amené à progressivement gérer la totalité de la gestion budgétaire et comptable de l'Etat. La dernière phase de déploiement est en cours pour un achèvement de la mise en place des nouveaux outils au 1er janvier 2012. La comptabilité de l'Etat sera donc entièrement réalisée sous Chorus à partir de l'exercice 2012. La LOLF (voir encadré) sera alors enfin appliquée en totalité, notamment du point de vue du contrôle et de la sincérité des comptes publics. La Cour intitule d'ailleurs un chapitre de son rapport « Les effets de la certification des comptes de l'Etat ». L'objectif de Chorus est donc d'une part de permettre une refonte des procédures métier mais aussi, ne l'oublions pas, de remplacer un très grand nombre d'applications comptables. Le coût du projet (de l'ordre du milliard d'euros en coût direct sur dix ans) est destiné à être amorti précisément par la disparition des multiples applications remplacées. Or la Cour relève de nombreux manquements dans la gouvernance du projet et qui mettent en péril le respect de ces objectifs. La Cour s'est déjà intéressée au projet Chorus dans le passé et le document de 2011 vient donc logiquement se placer dans la partie « Les suites données aux observations des juridictions financières ».

...qui ne sont en fait pas refondues [[page]]

L'intérêt majeur de Chorus reste qu'il est unifié pour l'ensemble des administrations d'Etat et doit donc d'une part s'articuler au mieux entre tous les outils (notamment la gestion fiscale Copernic et la gestion unifiée de la paye), d'autre part être plus simple et moins cher à entretenir et utiliser. Or la conservation des « particularités métiers » de chaque ministère a entraîné le maintien et la transformation de multiples outils locaux, en contradiction avec l'objectif initial d'unification. Pire, la saisie unique de chaque information comptable est aujourd'hui remise en cause, au moins dans un premier temps. L'économie attendue pourrait donc ne pas être au rendez-vous, ou du moins avoir été surévaluée. Surtout, la Cour fustige la très mauvaise organisation de la « chaîne de la dépense ». La distinction classique ordonnateur/comptable n'est pas remise en cause dans la LOLF mais la définition des rôles de chacun et les procédures métier auraient dû être remises à plat au travers d'une refonte du RGCP (règlement général sur la comptabilité publique). Cette refonte n'a pas eu lieu. En conséquence, les interventions des multiples acteurs sur la chaîne comptable ne sont pas optimisées.

Economies mal placées en licences

Le choix de SAP a entraîné des coûts de licence et de maintenance considérables. Pour les limiter, l'Etat a choisi de limiter l'usage de Chorus à 25 000 utilisateurs simultanés sans aucune étude préalable des besoins alors que 30 000 utilisateurs sont recensés et que leur nombre atteindra 50 000 à terme. Seul un utilisateur réel sur deux pourra donc se servir de l'outil à un instant. L'accès à Chorus au travers de formulaires simplifiés, en dehors du décompte des utilisateurs simultanés, fait l'objet d'une passe d'arme entre la Cour (très critique au nom de la qualité de l'information comptable) et le ministre des finances (qui les défend en les destinant à des utilisateurs non-comptables). La réorganisation des services, notamment avec la création des centres de services partagés inter-administrations, a pourtant multiplié les besoins en partages de l'information. Au final, l'outil qui est, sur le papier (dématérialisé), un formidable accélérateur de la qualité de gestion de l'Etat reste largement sous-utilisé selon le jugement de la Cour des Comptes. Assez ironiquement, la Cour a inséré un encadré « la théorie et la pratique dans Chorus » (page 273 du rapport complet) qui résume les différences entre le fonctionnement attendu par les auteurs de la LOLF et ce qui se constate de fait sur le terrain où les procédures d'exception s'ajoutent aux outils parasites d'une informatique grise qui aurait dû disparaître. Comme disait Albert Einstein : « la théorie et la pratique, en théorie c'est pareil, en pratique c'est différent ».

Un défaut de gouvernance et de stratégie politique

Les procédures d'une incroyable lourdeur pour passer outre les difficultés avaient été critiquées par la Cour dès 2006 qui y voyait une difficulté pour tracer les opérations et certifier les comptes. La Cour reproche surtout au niveau des décideurs politiques et des directeurs d'administration, pour résumer, d'avoir demandé à un outil informatique de faire leur travail, à savoir de définir les procédures métier et de trancher dans les choix stratégiques d'organisation. Aucun outil informatique ne l'a jamais fait, simplement parce que ce n'est pas son rôle. Il n'existe pas même un référentiel comptable unique, source de difficultés infinies dans la collaboration entre Chorus et les autres outils du SI de l'Etat, notamment Copernic et les outils métier. Le référentiel national du patrimoine immobilier n'est plus jugé comme fiable. Quant aux instances de gouvernance du projet, comme le Comité d'Orientation Stratégique, elles n'ont aucun pouvoir réel sur l'organisation et les procédures métier. Dans sa réponse, François Baroin, ministre des finances, admet certes les difficultés, invoquant une gestion du changement déficiente malgré les efforts, mais défend l'absence de gouvernance stratégique au nom de l'autorité de chaque administration et de la procédure d'arbitrage du Premier Ministre. Il annonce malgré tout la refonte du RGCP (règlement général sur la comptabilité publique) afin de -enfin- clarifier les rôles de chacun dans la chaîne de gestion de la dépense (alors que Chorus est déjà déployé). Il confirme également que le périmètre fonctionnel de Chorus va continuer de s'accroître pour atteindre -un jour- celui prévu en 2001 par les auteurs de la LOLF.

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(15/02/2011 12:18:52)

Dématérialisation : Les DRH identifient les gains, mais les attentes restent fortes

La dématérialisation des processus RH est largement pratiquée mais l'approche des DRH est très immature selon une enquête de Markess International. Dans certains cas, celle-ci est poussée par des dispositions obligatoires, comme dans le cas des déclarations sociales. Mais la plupart des processus sont au mieux numérisés, c'est à dire qu'ils sont d'abord gérés sous forme papier, puis scannés et retraités au format numérique, par exemple au sein d'une GED, avec ou sans reconnaissance automatique de caractères et intégration des informations. Les doubles flux papier et numérique sont également très fréquents.

Les gains importants de la dématérialisation sont connus. Selon l'enquête de Markess International, le premier recherché est l'accès simplifié et permanent aux documents traités (72% des répondants approuvent ce point de vue). Evidemment, la réduction des coûts arrive aussitôt après (70% des répondants) ainsi que les délais (60%). Si environ la moitié des organisations numérisent ou dématérialisent d'ores et déjà des documents liés aux processus RH, la quasi-totalité envisagent d'y passer.

Markess International s'est aussi intéressé, document par document, à ce que les organisations dématérialisaient et envisageaient de dématérialiser dans les prochaines années. Tous les documents et tous les processus sont concernés (de 30% à 50% des répondants selon les documents) et partout on voit un intérêt pour accroître la part numérisée des documents (d'ici 2012, de 60% à 90%). Il y a cependant un net retard sur le bulletin de paye où les réticences sont les plus grandes. Il n'en reste pas moins que la valeur juridique des documents est un vrai problème, ce qui justifie que le double flux papier et numérique soit la règle générale.

Bénéfices de la dématérialisation des processus RH selon Markess
Cliquer ici pour agrandir l'infographie

Des attentes fortes parmi les responsables

Les responsables interrogés ont pourtant de fortes attentes et souhaitent des solutions les plus intégrées possibles, y compris d'un côté avec le SIRH et de l'autre avec les coffres-forts électroniques qui garantiront la préservation avec valeur juridique des documents le temps nécessaire (plus de 50 ans pour un bulletin de salaire).

Le modèle économique des offreurs est généralement toujours le même : chaque document est archivé le temps nécessaire contre un paiement initial unique.

L'immaturité de l'approche des utilisateurs est caractérisée par le manque d'intérêt a priori pour le partage des informations et la réversibilité du stockage externalisé des documents archivés sous format numérique.

Des discussions seraient en cours entre acteurs et sous l'égide de l'Afnor pour aboutir, dans un premier temps, à un « bulletin de salaire numérique » standardisé et, dans un second temps, à une normalisation des coffres-forts électroniques afin que chaque salarié puisse posséder le sien auprès du prestataire de son choix, exactement comme il possède un compte en banque où toucher son salaire auprès de la banque de son choix. (...)

(10/02/2011 11:15:12)

Le Club des utilisateurs de Business Objects se fond dans l'USF

(Mise à jour le 15/02/2011) Depuis le rachat de Business Objects par SAP, et surtout l'intégration d'une offre décisionnelle globale par l'éditeur allemand, l'avenir du club des utilisateurs de Business Objects était pour le moins en suspens. Le souhait de l'USF (Utilisateurs de SAP Francophones) de constituer son propre pôle de commissions sur le décisionnel (consacré à l'ensemble des modules décisionnels de SAP, dont BO) allait aussi dans ce sens. Dernier coup du sort, la société assurant la délégation générale du Club BO a souhaité cesser ce service. Créé en 1993, le Club Business Objects France a donc réuni une assemblée générale pour se dissoudre le 10 février 2011.

Au fil du temps, 2000 personnes sont passées par cette association qui réunissait des représentants de 150 à 200 entreprises. Les membres seront invités à rejoindre l'USF. Le club BO a négocié avec cette dernière association son ralliement pour lui apporter non seulement ses membres mais aussi son expérience et ses savoirs. Claude Molly-Miton, président de l'USF, a spécifié : « L'idée était que les membres du Club BO ne perdent rien de leurs méthodes et expériences mais gagnent les apports propres de l'USF, notamment en termes d'influence sur l'éditeur et en compétence sur les autres modules ».

Une intégration des dirigeants du club BO dans l'USF

Deux nouveaux administrateurs issus du Club BO vont ainsi rejoindre la direction de l'USF (Damien Poulard, du CEA, et Anthony Girard, du Musée du Louvre). De plus, la direction de la commission BO de l'USF va revenir aux anciens du Club BO. La nouvelle commission va ainsi calquer son fonctionnement sur celui du Club BO, avec réunions plénières et ateliers restreints selon un calendrier défini par sa direction propre. La commission BO de l'USF va prendre place dans un « pôle décisionnel » aux côtés des autres commissions consacrées à des modules de ce type.

Olivier Le Moing, président du Club BO, indique : « plusieurs personnes de SAP nous avaient contacté plusieurs fois pour nous inciter à nous rallier à l'USF. Un tel rapprochement avait du sens mais pas d'urgence, donc nous avons pris notre temps pour discuter avec l'USF qui souhaitait aussi cette union. Cependant, il n'y a jamais eu de prise de position officielle de l'éditeur. » Une telle prise de position aurait été pour le moins malvenue.

Cotisations moins chères mais plus aucun prestataire adhérent


Ce ralliement se fait au prix de la perte d'une dizaine de membres, des prestataires. Seuls les utilisateurs peuvent en effet adhérer à l'USF. « Mais chaque commission peut inviter des prestataires à ses travaux, nos anciens membres ayant toujours joué le jeu en apportant une vraie valeur ajoutée » souligne Olivier Le Moing, président du Club BO. Salarié de Sopra Group, il est concerné au premier chef par la question. Mais, pour son cas personnel, une solution a été trouvée : « je vais devenir membre honoraire à titre personnel et non plus au nom de mon employeur ». Les prestataires pourront donc continuer d'apporter leur propre expérience au sein de la nouvelle commission de l'USF. « La réflexion sur l'adhésion des prestataires a été faite avant l'idée d'un rapprochement avec le Club BO et nous ne les acceptons qu'en tant qu'utilisateurs de SAP pour eux-mêmes et donc sous réserve de n'être représentés que par ceux qui gèrent SAP en interne chez eux » ajoute Claude Molly-Mitton.
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Beaucoup d'utilisateurs de BO ne sont pas utilisateurs d'autres produits de SAP voire utilisent un autre PGI. A l'inverse, de nombreux clients du PGI de SAP utilisent d'autres outils que BO pour leur décisionnel. Les membres qui utilisent les deux produits et adhéraient déjà aux deux associations vont donc économiser une cotisation. Les adhérents du Club BO bénéficiaient d'une cotisation individuelle de 560 euros/an et sont donc, s'ils souhaitent conserver le même mode de fonctionnement, invités à choisir la cotisation de l'USF pour un individu participant à une seule commission d'un montant de 400 euros/an. Pour 200 euros de plus, un individu donné peut adhérer à une deuxième commission.

Pas de fusion juridique mais de grands projets

Sur le plan juridique, il s'agit bien d'une dissolution avec incitation des membres à adhérer chacun individuellement à l'USF et pas d'une fusion. « Recourir à une fusion aurait été très compliqué pour pas grand chose » plaide Olivier Le Moing.

Le Club BO n'acceptait plus de nouveaux adhérents depuis six mois, dans l'attente d'une décision finale sur son devenir, et ne disposait pas d'actifs non-financiers ayant une valeur économique. Sa trésorerie a été asséchée par un apéritif final d'assemblée générale. Il n'est donc même pas nécessaire de recourir à une dévolution des actifs au profit de l'USF.

Profiter de la proximité géographique

Ce rapprochement « pour être plus forts ensemble », selon le mot de Claude Molly-Mitton, va cependant permettre de ressortir du placard un vieux projet prenant en compte la situation propre de la France. En effet, les équipes de développement de SAP consacrées aux différents outils décisionnels de l'éditeur se situent pour l'essentiel en France. Claude Molly-Mitton espère pouvoir profiter de la proximité géographique et culturelle entre les membres de l'USF et ces développeurs.

« L'idée serait de faire se rencontrer ou discuter les chefs de projets produits chez SAP et les responsables des commissions consacrées à ces produits pour faire converger le plus en amont possible les attentes des utilisateurs et la feuille de route de l'éditeur, même si l'on attend toujours de l'éditeur qu'il innove et nous surprenne » explique Claude Molly-Mitton.

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