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(04/02/2011 09:55:19)

Logiciels d'entreprise : 5 tendances clefs pour les années à venir

Dans les prochaines années, le Gartner a identifié cinq tendances clefs affectant le marché des logiciels d'entreprise.

La mondialisation : Gartner prédit la consolidation des fournisseurs au cours des prochaines années. Durant cette période de perturbation, les marchés des logiciels très fragmentés deviendront plus structurés et marqués par une réduction importante des fournisseurs. Même si pour les fournisseurs concurrents au niveau mondial, les exigences de localisation - y compris les langues, les cultures et les lois - doivent être prises en charge.

La mise en oeuvre : La manière dont les entreprises se procurent et fournissent les logiciels est remise en question avec le cloud computing, Plate-forme en tant que service (PaaS) et Software en tant que service (SaaS), couplé avec l'accès généralisé et mobile. La demande de solutions de cloud computing se poursuivra au cours des prochaines années.

La modernisation
: Les entreprises continuent de migrer vers les logiciels Open Source et la SOA puisque les anciennes applications et les anciens systèmes deviennent plus coûteux à améliorer et à entretenir. Alignés avec la tendance à la modernisation, l'automatisation des affaires d'entreprises et la rationalisation des opérations continuent de gagner du terrain. Les entreprises s'attendent à investir de façon significative en 2011 pour mettre à jour tous les systèmes et logiciels, allant des outils de productivité personnelle, de construction-exécution-gestion des logiciels, aux applications axées sur l'utilisateur. La virtualisation est un facteur clé de la modernisation.

La socialisation
: L'utilisation des médias et des réseaux sociaux continue de s'intensifier. Cette tendance inclut la personnalisation, la collaboration et le contenu dans le cadre d'activités définies par l'utilisateur, Gartner prévoit que les communications coordonnées et la collaboration verra son adoption croitre en 2012.

La verticalisation
: Cette tendance implique un cycle d'applications logicielles horizontales de plus en plus personnalisées. En déployant de nouvelles technologies logicielles, il est fréquent pour des fournisseurs de fournir une technologie initialement généralisée qui, au fil du temps, peut donner lieu à plus de fonctions spécifiques dans l'industrie et les entreprises.

(...)

(02/02/2011 16:00:55)

Avec Duet Enterprise , SAP et Microsoft tentent de relancer le concept Duet

La dernière communication faite mardi autour de cette stratégie concerne essentiellement la disponibilité de Duet Enterprise, un logiciel connectant Microsoft SharePoint 2010 avec les applications ERP de SAP, et sa commercialisation via un nouveau programme de partenariat. Selon un document SAP, Duet Enterprise fournit des outils et du contenu préconfiguré qui aide à accélérer le développement d'applications composites pour SAP et SharePoint. Parmi les autres caractéristiques du logiciel, on peut citer des outils de gestion et de suivi, un système d'authentification unique et la possibilité de l'utiliser hors ligne. Les clients peuvent créer des « espaces collaboratifs dans lesquelles ils peuvent montrer à des utilisateurs travaillant avec SharePoint et Office des informations créées dans des applications SAP,» ajoute le document. Duet Enterprise permet également des intégrations dans le flux de travail, comme par exemple le traitement des demandes d'approbation dans une application SAP depuis Outlook ou SharePoint. Le produit qui présente des caractéristiques semblables à ceux de la version Duet existante est construit sur le nouveau framework d'intégration Project Gateway de l'éditeur allemand qui prévoit « un accès facile et standardisé aux applications SAP, » selon le communiqué.

Les conditions sont aujourd'hui réunies

Selon Jon Reed, un analyste indépendant qui suit de près les activités de SAP, « les entreprises tentent peut-être de remettre sur les rails le concept Duet, » dont le « lancement a été plutôt laborieux, » a-t-il déclaré. «C'était trop hype, » a-t-il ajouté. Duet Enterprise leur donne peut-être une chance de « renouer avec une histoire à succès autour de SharePoint ». De nombreux clients SAP, si ce n'est la plupart, vont adopter, à des niveaux différents, SharePoint. Cela créé certainement une certaine attraction. » Reste que, selon lui, les clients ne voudront pas s'engager dans de grands projets de développement. « Pour moi, la question essentielle est de savoir dans quelle mesure cette solution peut-être plug-and-play ? » Pour Ray Wang, directeur général et analyste principal chez Constellation Research, « SAP et Microsoft ont cette fois une meilleure chance de réussir. » Lors du lancement de Duet, « SAP et les technologies de Microsoft sous-jacentes n'étaient pas prêtes, » a-t-il estimé. « Si bien que le concept était coûteux et difficile à déployer. C'était une excellente idée, tout simplement parce que la plupart des entreprises vivent dans un environnement Microsoft. » Aujourd'hui, « si l'on regarde en arrière, il y a eu des progrès significatifs dans SharePoint 2010 qui ont vraiment transformé la manière dont les gens accèdent aux données SAP, » fait remarquer Ray Wang. « SAP a également apporté des améliorations dans l'interface utilisateur et dans la façon dont le produit s'intègre avec des sources externes. » Il reste au final que le succès de Duet Enterprise dépendra de facteurs clefs, et le coût est le premier d'entre eux. À noter à ce propos qu'aucune information concernant les prix n'a été divulguée lors de cette annonce.

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(02/02/2011 10:16:30)

Lotusphere 2011 : En attendant Next, les labs IBM se penchent sur le futur

Une plus grande intégration des réseaux sociaux au sein des outils collaboratifs et une migration vers le cloud, tels sont les messages d'IBM lors de sa conférence Lotusphere, qui se déroule à Orlando (du 30 janvier au 3 février 2011). Au-delà de ces annonces, les évolutions ou les prospectives sont restées discrètes. Alistair Rennie, General Manager de Lotus Software et Collaboration Solution d'IBM, a laissé entrevoir lors de la session inaugurale ce que pourraient être les prochains outils. Ils seront accolés du qualificatif Next, Sametimes, Notes, etc . Chacun devra bénéficier de l'intégration de connections avec les réseaux sociaux ou d'informations issues d'applications métiers comme SAP ou SugarCRM. Le même dirigeant s'est risqué à un soupçon de futurisme en indiquant « pourquoi ne pas intégrer de la sémantique et de l'analytics au sein de nos solutions. Cela sera très important dans l'avenir ». Sur la futur « cloudisation » des différentes offres, elles seront orientées vers plus de personnalisation, explique Betthan Cregg, directrice de Lotus Online Collaboration : « l'interaction avec le serveur applicatif domino aboutira à la personnalisation du service Lotus Live Notes », mais d'ajouter « il ne s'agit pas de créer un LotusLive Store, mais de donner accès à un catalogue à la demande ».

Du côté des Labs


Pour trouver les orientations d'IBM sur l'avenir des outils collaboratifs, il faut se tourner vers les travaux des Labs où plusieurs initiatives sont à souligner. Ainsi, la problématique de la recherche de l'information pertinente au sein du volume des données à disposition est un des défis relevés en partie par des programmes comme Icarius. Ce dernier est une solution de récupération d'informations contextuelles depuis plusieurs sources, disque dur, documents en ligne ou d'autres flux de messages. Le traitement analytique s'invite dans la prochaine génération du calendrier en agrégeant plusieurs informations circulant au sein de l'entreprise et d'autres sources de données. Ainsi, la tenue d'un salon peut intéresser plusieurs personnes au sein de la société. Il s'agit de proposer et d'intégrer tous les participants à cet évènement avec du contenu, des liens, la liste des exposants, etc.

Le web sémantique est aussi une autre piste de réflexion pour trouver la bonne information dans le magma de flux issus des réseaux sociaux comme Twitter par exemple. La reconnaissance du visage peut-être également une autre réponse pour trouver et dialoguer avec la bonne personne au sein des grandes entreprises ou organisations.  Toujours au sein des entreprises, le projet Steer a comme objectif de tracer le comportement de l'utilisateur au sein de son intranet, pour lui proposer du contenu sur mesure. Enfin, le dernier axe est clairement la mobilité et la portabilité des outils de collaboration sur les terminaux mobiles, smartphones et tablettes. Des démonstrations ont été faites sur des applications, comme Morning Report, un tableau de bord qui agrège des contenus issus de Lotus, Cognos et d'autres sources.

IBM a donc un réservoir d'idées en attendant l'adoption des réseaux sociaux dans les outils collaboratifs. Philipe Laboureix, directeur marketing pour IBM Software en France, soulignait que « les entreprises sont intéressées et réfléchissent à accompagner les évolutions de leurs salariés qui demandent l'accès aux réseaux sociaux et d'aller chercher l'information au-delà du firewall de l'entreprise. »

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(18/01/2011 12:13:18)

SAP réorganise ses directions opérationnelles au niveau mondial

L'éditeur allemand SAP vient d'annoncer plusieurs promotions au sein de son encadrement global pour, dit-il, simplifier la structure de sa société et accélérer sa vitesse d'innovation. Ainsi José Duarte (en photo), qui était jusque-là président de SAP pour la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique), devient président de l'activité Services à l'échelle mondiale. Ses responsabilités englobent les entités SAP Consulting, SAP Education, SAP Custon Development et SAP Maintenance Go-to-Market.

Prenant la suite de José Duarte, c'est désormais Franck Cohen qui présidera SAP EMEA. Il assurait jusqu'à cette date la direction des opérations de cette zone géographique.

Franck Cohen, président SAP EMEA
Franck Cohen, président de SAP EMEA

Eric Duffaut est nommé président des réseaux de distribution et de l'écosystème, au niveau mondial (Global Ecosystem & Channels). A ce poste, il est chargé des relations avec l'ensemble des partenaires, intégrateurs, éditeurs de logiciels, revendeurs et OEM. Ses attributions incluent la place de marché EcoHub, ainsi que l'équipe chargée de commercialiser l'offre Business ByDesign (solution de gestion « dans le cloud » pour PME) qui doit renforcer son réseau de partenaires revendeurs.

Eric Duffaut, président Ecosystem de SAP

Les équipes d'Eric Duffaut (ci-dessus) se concentreront notamment sur le développement de la co-innovation avec les partenaires et l'extension des approches de vente multicanales sur tous les segments de clientèle (des PME aux grandes entreprises). SAP entend améliorer sa couverture du marché.

La responsabilité des ventes mondiales est confiée à Robert Enslin, qui était jusqu'alors président de SAP Amérique du Nord. Il est remplacé à la tête des activités américaines par Robert Courteau. Enfin, Sanjay Poonen devient président de Global Solutions Go-To-Market ce qui couvre notamment les solutions analytiques et d'optimisation des performances, de la Business Intelligence et de l'EIM (Enterprise Information Management), de la gestion du risque et des solutions par industries A ce poste, il rendra compte conjointement aux deux co-PDG, Bill McDermott et Jim Hagemann-Snabe.

Illustration : José Duarte, désormais président de l'activité Services de SAP au niveau mondial (crédit photo : SAP) (...)

(17/01/2011 11:29:38)

Oracle livre une mise à jour de sécurité de 66 correctifs

Prévu pour le mardi 18 janvier, le « Critical Patch Update » d'Oracle contient plusieurs dizaines de rustines destinées à corriger des failles de sécurité dans différents logiciels. En tout, soixante-six correctifs. La liste des produits concernés est consultable sur le site de l'éditeur qui recommande vivement de les appliquer le plus rapidement possible. Un certain nombre d'entre eux viennent en effet rectifier des vulnérabilités classées dans la catégorie présentant le niveau de risque le plus élevé, selon le système de notation Common Vulnerability Scoring System (CVSS). Ces failles de niveau 10.0 concernent le logiciel Audit Vault (consolidation de données d'audit), la machine virtuelle Java JRockit, le système d'exploitation Solaris et le serveur d'applications WebLogic.

Six autres patches sont destinés à la base de données d'Oracle. Parmi les bugs qu'ils viennent corriger, deux peuvent être exploités à distance, sans nom d'utilisateur, ni mot de passe. La faille présentant le risque le plus élevée est notée 7.5. Le logiciel Secure Backup doit également être mise à jour (niveau de risque : 6.4).
Seize correctifs concernent par ailleurs les produits de middleware. Là encore, ils viennent notamment s'appliquer à douze failles pouvant être mises à profit à distance sans authentification.

Les autres mises à jour amendent Enterprise Manager Grid Control (niveau de risque : 7.5), la solution d'administration d'environnements physiques et virtuels, GlassFish, le serveur d'applications Open Source Java EE, mais aussi la suite bureautique OpenOffice et les applications de gestion PeopleSoft (CRM, HRMS et PeopleTools) et JDEdwards Suite.

En février, Oracle prévoit de livrer des correctifs pour Java SE et Java for Business.

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(14/01/2011 11:20:12)

Les bons résultats de SAP vont être affectés par la sentence du procès Oracle

L'éditeur allemand d'applications de gestion SAP a enregistré une hausse de 27% sur ses ventes de logiciels et de services associés, à 3,26 milliards d'euros, au 4e trimestre 2010, sur un chiffre d'affaires total de 4,04 Md€ (+27% également) sur la période. L'augmentation est encore plus sensible sur les seules ventes de licences : +34% à taux de change courant (environ 24% à taux de change constant), pour un chiffre d'affaires de 1,5 Md€. Il s'agit « des meilleures ventes trimestrielles de logiciels de l'histoire de SAP », a souligné dans un communiqué le co-PDG Bill McDermott (en photo) en pointant une progression sur l'ensemble des régions et des segments de clientèle.

La marge opérationnelle (non-IFRS) du 4e trimestre atteint 39% du chiffre d'affaires, contre 35,5% l'an dernier (il est vrai aussi que l'éditeur avait procédé fin 2009 à des dépenses de restructuration). Mais, il ne s'agit encore que de résultats préliminaires, la présentation définitive de ces chiffres ayant lieu dans deux semaines.

La marge sera entamée par les conséquences du procès

Sur l'année entière, les ventes de licences logicielles ont augmenté de 25%, à 3,26 Md€. En y ajoutant les contrats de maintenance, le chiffre d'affaires « Software & software related » progresse de 19%, à 9,78 milliards d'euros par rapport au 4e trimestre 2009. L'acquisition de Sybase en mai 2010 a contribué pour une part notable à ces résultats, sans que SAP précise dans quelles proportions. Sur l'année, le chiffre d'affaires total de SAP a augmenté de 17%, à 12,45 milliards d'euros. Quant à la marge opérationnelle non-IFRS, elle atteint 31,5%.

Le groupe allemand avait initialement provisionné 160 millions de dollars pour les coûts liés au procès qu'Oracle lui a intenté (pour les vols de logiciels perpétrés par son ancienne filiale TomorrowNow). Mais en novembre dernier, à l'issue des délibérations, le jury a condamné SAP à verser 1,3 milliard de dollars à la société de Larry Ellison.

SAP n'a pas encore réévalué l'incidence de cette condamnation sur la provision et la remise à niveau appropriée qu'il lui faut opérer. L'éditeur s'attend à ce que cette réévaluation affecte de façon significative la marge opérationnelle de son quatrième trimestre et, par conséquent l'ensemble de son exercice. La société a prévu de livrer le 26 janvier prochain les résultats financiers détaillés de l'année 2010, ainsi que ses perspectives pour 2011.

Illustration : Bill McDermott, co-PDG de SAP (aux côtés de Jim Hagemann Snabe) - Crédit photo : SAP (...)

(13/01/2011 12:34:58)

Steria et Capgemini décrochent la maintenance de Chorus

L'Agence pour l'informatique financière de l'Etat, l'AIFE, a retenu le groupement mené par Steria et Capgemini France pour assurer la maintenance de Chorus, l'application de gestion des finances qui met en oeuvre les dispositions de la Lolf (loi organique relative aux Lois de Finances). Il s'agit pour les prestataires d'un contrat de six ans s'élevant à 120 millions d'euros environ. L'AIFE est chargé de piloter le système d'information financière de l'Etat, basé sur les solutions logicielles de l'éditeur SAP. Ce projet Chorus est déployé depuis juin 2008 par programmes et en plusieurs vagues. La dernière vague de déploiement est programmée pour ce début d'année.

Un chantier complexe qui a connu des retards

On se souvient qu'il y a un peu moins d'un an, en mars 2010, la Cour des comptes s'était inquiétée des retards que subissait cet imposant chantier. A l'époque, l'institution de contrôle des comptes publics avait adressé un référé à Eric Woerth, alors ministre du Budget, remplacé depuis par François Baroin. Elle s'y plaignait de la complexité des informations comptables qui rendait difficile, pour elle, la vérification du budget. Alors même que l'objectif du projet visait à rationaliser les processus comptables et à améliorer la transparence de la gestion publique.

Capgemini et Steria rappellent qu'ils accompagnent depuis plusieurs années l'Etat dans la mise en oeuvre de la Lolf. Le nouveau système d'information doit être utilisé à terme par quelque 50 000 utilisateurs, dont 25 000 travailleront avec les applications de SAP. Chez Steria, les 150 collaborateurs participant au projet pourront intervenir sur la maintenance de Chorus, notamment à partir du centre de services SAP installé à Toulouse.

Illustration : Ministère du budget (crédit : D.R.)

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(10/01/2011 10:59:48)

Dassault Systèmes pointe à la 22e place des acteurs mondiaux du logiciel

L'industrie du logiciel représente un marché mondial de 250 milliards de dollars, dans lequel le continent américain représente 44%, l'Europe 36% et l'Asie, 20%. Sur l'échiquier des acteurs qui l'alimentent, la prépondérance des Etats-Unis est toujours écrasante. C'est ce que montre le Global Software Leaders, établi par PricewaterhouseCoopers, avec PAC et le soutien d'associations d'éditeurs comme l'Afdel et l'ESA. Outre un classement global, PwC liste les cent premiers éditeurs mondiaux aux Etats-Unis, en Allemagne, au Royaume-Uni et en France, mais aussi en Chine et en Inde, soulignant ainsi l'ascension des fournisseurs asiatiques sur ce secteur.

Il apparaît vite que les cent premiers éditeurs originaires des Etats-Unis pèsent près de 60% des éditeurs mondiaux, bien loin devant tous les autres. Pour calculer ces estimations, PAC a pris en compte les revenus 2009 issus des ventes de licences logicielles et de contrats de maintenance et de support associés (exprimés en euros). Derrière les Américains, seul le Top100 allemand parvient à réunir 6% du total grâce au poids de SAP et de Software AG. Le Top100 anglais atteint 3%, avec Sage en tête,  et le Top100 français arrache 2%, tiré par Dassault Systèmes. Quant aux Top100 chinois et indien, ils représentent chacun 1%.

Un logiciel chinois local, contrairement à l'Inde

Sur le podium des éditeurs chinois figurent les sociétés Neusoft Corporation, Ufida Software et Shanghai Baosight, avec des chiffres d'affaires sur le logiciel allant de 222 millions d'euros à 102 millions d'euros (M€), mais pour des ventes essentiellement locales. En Inde, à l'inverse, l'activité internationale des acteurs est importante. Sans surprise, on retrouve des noms déjà bien connus au niveau global : Tata Consultancy Services, Infosys et 3i Infotech, avec des revenus logiciels respectifs autour de 140, 137 et 117 millions d'euros. Les revenus logiciels des autres pays rassemblés représentent 28% du tout, parmi lesquels figurent des acteurs japonais comme les géants Fujitsu, Nec et Hitachi (12e, 17e et 18e du classement mondial des fournisseurs de logiciels).

Classement Global Software Leaders de PwC et PAC
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Au classement général, les Etats-Unis, champions toutes catégories, réunissent dix sociétés parmi les onze premiers générateurs de chiffre d'affaires sur le marché du logiciel. En 2009, Microsoft, IBM et Oracle ont réuni à eux seuls 61 milliards d'euros (Md€) sur leurs revenus de licences, de maintenance et de support, à comparer aux 89 milliards d'euros réalisés par le Top11 mondial. Selon les critères retenus par PAC, les revenus logiciels de Microsoft se sont élevés à 32,7 Md€, soit 77% de son chiffre d'affaires (CA), ceux d'IBM à 14,4 Md€ (21% de son CA) et ceux d'Oracle à 13,8 Md€ (83% de son CA).

Le revenu logiciel d'Apple le hisse à la 11e place

Après l'éditeur allemand de solutions de gestion SAP, à la quatrième place, EMC est le cinquième générateur de revenus logiciels au niveau mondial, avec 4,24 Md€ en 2009, soit 42% de son chiffre d'affaires total, selon les estimations de PAC. N'oublions pas que le spécialiste du stockage a successivement absorbé les éditeurs Documentum (solutions de gestion de contenus et de documents), VMware (virtualisation), Data Domain (déduplication de données) et RSA (sécurité). Il a récidivé cette année avec Greenplum (datawarehouse). L'éditeur d'antivirus Symantec arrive juste derrière lui, avec près de 4 Md€ de revenus logiciels (94% de son CA total). On trouve ensuite le numéro 1 mondial de l'informatique, le constructeur et fournisseur de services HP. Situé en septième position, il ne génère que 4% de son chiffre d'affaires avec le logiciel, soit 3 Md€, mais il compte bien augmenter cette proportion, ainsi que l'a annoncé son nouveau PDG, Léo Apotheker, l'ancien dirigeant de SAP.

Dassault Systèmes : 90% du revenu à l'international
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En huitième position figure Computer Associates (2,8 Md€, 92% de son revenu total), puis Intuit (logiciels de gestion pour TPE et particuliers) et Adobe (logiciels multimédias et de création numérique). A la 11e place, on trouve encore un constructeur, Apple. Le fabricant du Mac, de l'iPhone et de l'iPad n'a pourtant généré que 6% de son chiffre d'affaires en logiciels, mais cette part atteint 1,5 Md€. Le Japonais Fujitsu est 12e. Son revenu logiciel ne représente, là aussi, que 4% des 35,6 Md€ qu'il a engrangé en 2009.

Viennent ensuite le Britannique Sage (logiciels de gestion, 13e), puis les Américains SAS (décisionnel), BMC Software (administration de systèmes) et Cisco Systems (réseaux et visioconférence). Suivent deux autres Japonais, les constructeurs NEC et Hitachi, tandis que la 19e et la 20e place sont occupées par Autodesk et McAfee. Ce dernier fait actuellement l'objet d'une procédure de rachat de la part du fabricant de processeurs Intel, ce qui prouve, s'il en était encore besoin, l'importance prise par le logiciel dans l'industrie IT. 

Dassault Systèmes : 90% du revenu à l'international

Dans ce classement mondial, le premier éditeur français, Dassault Systèmes, arrive à la 22e place, derrière l'éditeur d'ERP Infor Global Solutions présidé depuis novembre par Charles Phillips, ex-président d'Oracle. Dassault Systèmes, spécialisé sur les solutions de conception et de gestion du cycle de vie des produits (CAO, PLM, usine numérique) présente une particularité, saluée de longue date : il réalise près de 90% de son chiffre d'affaires logiciel 1,1 Md€ (sur 1,25 Md€) à l'international. Ses ventes de logiciels en France ont avoisiné les 110 M€ en 2009. La semaine dernière, à Paris, Bernard Charlès, PDG du groupe français et membre de l'Afdel, réaffirmait avec force, lors d'une conférence de l'association française des éditeurs de logiciels, que « le logiciel est un élément majeur de transformation de l'économie et des processus d'innovation ».

Entre la 23e et la 25e place, signalons encore des éditeurs comme Citrix (virtualisation), Salesforce.com (plateforme cloud de CRM), mais aussi Synopsys qui développe des logiciels pour l'industrie des semiconducteurs et qui génère 780 M€ de revenus logiciels (78% de son CA). Sur la base des chiffres 2009, Sun Microsystems (acquis depuis par Oracle) figure encore à la 26e position dans le classement. Les places suivantes sont occupées par des acteurs des solutions de sécurité : TrendMicro (dont le siège social est installé au Japon depuis 1992), SunGuard et Check Point Software (31e). NetApp est 32e et le quatrième éditeur européen de ce classement mondial n'arrive qu'à la 33e place. Il s'agit de l'Allemand Software AG qui a racheté l'Américain webMethods en 2007.

PwC souligne trois tendances sur ce marché, qui vont amener les éditeurs à repenser leur modèle économique et à collaborer plus étroitement encore qu'ils ne le faisaient, entre eux et avec les fournisseurs de matériel, de services et de télécommunications. Ces trois tendances sont déjà bien identifiées puisqu'il s'agit du cloud computing, des terminaux mobiles et de la généralisation des technologies IT dans le grand public. Les utilisateurs réclament une synergie entre les outils qu'ils exploitent chez eux et ceux dont ils disposent au bureau. Cette évolution contraint les éditeurs à en tenir compte dans leurs produits, rappelle PwC en soulignant combien la R&D, l'innovation, le développement durable et la protection de la propriété intellectuelle vont devenir plus que jamais des domaines cruciaux.

Un classement séparé pour les acteurs des jeux

Dans son classement, PricewaterhouseCoopers réserve une place à part aux jeux vidéos, une industrie qui repose aussi sur le logiciel. « En fait, si le Global Software 100 incluait les fournisseurs de jeux, trois d'entre eux figureraient dans le Top10 mondial et 21 entreraient dans le Top100 », fait remarquer PwC. Ainsi le Japonais Nintendo a réalisé en 2009 un chiffre d'affaires de 4,35 Md€, le Français Activision Blizzard a engrangé 3,06 Md€ et l'Américain Electronics Arts, 3,02 Md€. A noter qu'un deuxième français, Ubisoft, se trouve parmi les dix premiers acteurs du jeu dans le monde.

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(21/12/2010 14:43:23)

Plusieurs applications Oracle débarquent sur EC2 d'Amazon

Le passage à EC2 rend le logiciel PeopleSoft beaucoup plus accessible aux petites et moyennes entreprises. Il vient s'ajouter à un ensemble de déploiements entrepris récemment par Amazon pour faciliter l'adoption du Cloud par les petites entreprises. Par exemple, la semaine dernière, Amazon a annoncé la disponibilité d'un outil permettant l'importation des images de disque virtuel VMware existantes pour être exécutées ensuite dans le cloud. Pour l'instant, seul Windows Server 2008 SP2 est supporté, mais d'autres systèmes d'exploitation seront ajoutés progressivement. Les entreprises peuvent utiliser le service d'import soit comme sauvegarde d'urgence de leur infrastructure virtualisée, soit comme étape de transition vers le cloud pour limiter au maximum les difficultés et la reconfiguration.

Nul doute que l'entrée de PeopleSoft dans le cloud sera surveillée de près par Salesforce.com, qui domine actuellement le marché du CRM, un service qu'elle a toujours proposé en mode hébergé. Toutes les nouvelles offres de Cloud sont disponibles sous forme d'Images Machine Amazon (AMI) préconfigurées, et prêtes à l'emploi pour une activation immédiate, même si, à l'avenir, les clients pourront aussi créer des versions personnalisées des installations et les télécharger sur EC2. Le tarif de location horaire pour ces nouvelles images s'incrit dans la catégorie Grande instance (Large instance) de mémoire, et varie entre 50 centimes et 2 dollars en fonction des besoins du client. A noter que le compteur s'arrête lorsque les machines sont éteintes ou si leur activité est suspendue pendant la nuit. Les clients peuvent utiliser les licences Oracle pour les instances EC2 du logiciel, ce qui laisse effectivement aux administrateurs IT le choix de faire, pour le même prix, une installation sur site ou dans le cloud. Il n'est pas non plus nécessaire aux clients du service Oracle Support ou Amazon Premium Support d'acheter un support technique supplémentaire, puisque ces contrats leur permettent d'obtenir l'aide dont ils ont besoin.

Flexibilité et réduction des coûts


Les avantages de l'utilisation de PeopleSoft sur EC2 sont multiples. Par exemple, la mise en place d'une nouvelle installation est maintenant à la fois immédiate et gratuite, sans nécessiter l'achat de matériel ni même avoir des connaissances spécialisées. Une approche cloud sous-entend aussi que tout déploiement sera accessible de n'importe où dans le monde avec la garantie d'une grande fiabilité. Les coûts d'une maintenance future seront aussi considérablement réduits.

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Toutefois, l'exécution d'applications CRM et ERP sur EC2 pose quelques questions, dans la mesure où ces applications sont habituellement installées sur les serveurs sur le site du client et que, généralement, les employés y accèdent en local. L'accès à des applications sur un réseau local est aussi beaucoup plus rapide que via un service cloud sur Internet. Cela dit, une instance de ces applications sur EC2 peut avoir un intérêt pour une entreprise très décentralisée, notamment dans le cas où la majorité de ses employés travaillent à partir de succursales ou depuis leur domicile.

Une conversion lente

Il a toujours été possible d'exécuter un logiciel PeopleSoft sur EC2, mais à titre seulement officieux, dans le cadre d'un projet « do-it-yourself » notamment. En effet, jusqu'à présent, Oracle ne recommandait l'utilisation d'EC2 que pour le développement et le test, même si Oracle Database Enterprise Linux, WebLogic, et divers d'outils de développement étaient officiellement disponibles pour cette plate-forme depuis quelques temps.

Aujourd'hui, la grande différence vient du fait qu'Oracle a certifié PeopleSoft pour une utilisation sur EC2, ouvrant ainsi l'accès à des options de support. Certes, Larry Ellison, le PDG d'Oracle, a toujours été sceptique vis à vis du cloud, le qualifiant même de phénomène de mode en 2008. Mais, cela n'a pas empêché son entreprise de commercialiser ses propres offres, comme l'Exalogic Elastic Cloud, ou même d'entreprendre un roadshow international pour vanter l'utilité du cloud computing. De même, la semaine dernière, Oracle a annoncé Cloud Office, une suite bureautique en ligne, similaire à Google Docs, mais payante.

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