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(20/12/2010 10:53:56)

ERP : Microsoft connecte son offre Dynamics NAV à CRM Online

Microsoft livre en France la R2 de Dynamics NAV 2009, le progiciel de gestion intégré qu'il propose aux entreprises à partir de 20 personnes et jusqu'à 1 000 employés (lorsqu'il s'agit de filiales de grands groupes). L'éditeur table sur une migration rapide de ses clients vers cette version, en particulier ceux qui ont déjà installé le SP1 (service pack 1), précise Virginie Garlasain, chef de produit ERP.

L'offre Dynamics NAV, qui compte 2 200 clients en France (80 000 dans le monde) et une trentaine de revendeurs actifs sur le territoire, bénéficie d'une approche verticale sur cinq secteurs d'activité : services, vente au détail, secteur public, industrie, distribution. Une verticalisation qui s'opère quelquefois à un niveau très fin, souligne la responsable produit. L'application, qui peut être hébergée et « consommée en ligne » via les partenaires de Microsoft, est assortie de différentes options tarifaires (acquisition de la licence, ou mode SaaS -software as a service).

Une avancée notable de la R2 concerne l'intégration avec Dynamics CRM, l'application de gestion de la relation client autour de laquelle Microsoft fait grand bruit en ce moment. Il compte en effet concurrencer Salesforce.com avec la version cloud de cette offre de CRM. Désormais, l'éditeur propose son propre connecteur entre cette dernière et Dynamics NAV. « Il sera fourni gratuitement aux clients sous contrat de maintenance récent », précise la filiale française. Il permettra de synchroniser les données entre l'ERP et les deux versions de l'offre de CRM (sur site et en ligne).

Un client d'accès unique

Avec le client RoleTailored, Microsoft avait adapté l'interface de son application Dynamics NAV 2009 aux différents métiers de l'entreprise (à la suite d'une étude menée auprès de plus de 200 clients). « L'écran d'accueil de l'application est un véritable tableau de bord », souligne la responsable produit. Il rassemble un aperçu des activités, des indicateurs de performances, des alertes et des liens d'accès rapides vers d'autres écrans.

« Les principales nouveautés de la R2 ne sont pas forcément les plus visibles ». Ainsi, cette version conserve maintenant le bénéfice du client RoleTailored, quelle que soit la façon dont l'utilisateur se connecte à l'application : en local, depuis un poste distant relié au siège par une connexion Internet à haut débit, ou encore, sur un mode itinérant, en passant par le web. Dans les trois cas, « on accède au serveur distant via la même interface », indique Virginie Garlasain en estimant cette solution moins complexe que celle proposée par Citrix Systems, ou même Terminal Services. Une option qui pourra notamment intéresser les partenaires hébergeurs de Dynamics NAV. L'application peut être déployée en mode hébergé ou sur site avec la technologie Application Virtualization (App-V) de Microsoft.
Dynamics NAV 2009 R2
Tout en facilitant la mise à jour des postes clients, celle-ci présente aussi l'avantage de conserver les capacités de croisement entre l'application de gestion et les fonctions apportées en local par Windows ou par la suite bureautique Microsoft Office.

Visualisation interactive des données

Parmi les autres améliorations de la R2 figure un accès rapide aux fonctions de l'ERP à partir du bureau Windows 7 (par l'intermédiaire de 'Jump Lists').

Microsoft Dynamics NAV 2009 R2

Une fonction de visualisation interactive, Tree Map, apporte à l'utilisateur de l'ERP une fonction d'analyse des données que l'on pourra manipulera sans formation préalable, assure l'éditeur. Elle pourra servir, par exemple, à identifier rapidement les clients ayant le chiffre d'affaires le plus important et offrant la meilleure rentabilité (illustration ci-dessus). Par ailleurs, Dynamics NAV 2009 R2 dispose maintenant d'une fonction de planification interactive de stocks, pour éviter le surstockage ou les ruptures. « C'est une fonction que l'on trouve habituellement dans des outils spécialisés sur la planification », a souligné la responsable produit.

Enfin, le progiciel se complète d'un service de paiement hébergé qui permettra de gérer des transactions de paiement sécurisées depuis Dynamics NAV. Celui-ci n'est pas encore disponible en France, mais Microsoft est actuellement en négociation pour agréer des fournisseurs dans l'Hexagone. Ce service multicanal pourra être utilisé depuis différents sites marchands ou centres d'appels.


Illustrations (crédit : Microsoft)
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(07/12/2010 11:05:30)

Dématérialisation : Itesoft diversifie ses partenariats

Itesoft, spécialiste de la dématérialisation, déploie depuis trois ans une stratégie en indirect. Elle assure 30% du chiffre d'affaires, l'éditeur souhaite rééquilibrer encore plus son activité dans cette direction. Il compte cinq canaux différents. Historiquement, l'éditeur passe par de grands intégrateurs, des SSII de type Logica ou Steria pour une clientèle de grands comptes. Ces partenaires vont au-delà de la capture vers des notions de gestion de contenus.

Parallèlement, les spécialistes commercialisent les solutions Itesoft, tout autant comme distributeurs que comme intégrateurs. Des éditeurs proposent pour leur part les solutions d'Itesoft en OEM, c'est le cas d'Infor.

La dématérialisation s'ouvre à toutes tailles d'entreprise

Itesoft passe également par les spécialistes du BPO (Business Process Outsourcing), qui intègrent ses solutions, en particulier dans le domaine de la santé. Dernier cas de figure, celui des « influenceurs », apporteurs d'affaires ou consultants qui assurent la promotion des solutions de l'éditeur.

Ce déploiement de l'indirect, ou plutôt des « alliances » comme on dit chez Itesoft, accompagne la montée en puissance de la dématérialisation qui s'ouvre à la gestion de contenus et à toutes les tailles d'entreprises. « Nous recrutons de nouveaux partenaires, mais à valeur ajoutée, comme Applium qui évolue dans le monde SAP [intégrateur de l'offre All-in-One pour grosses PME], ou des externalisateurs », note Nathalie Moreau, la directrice des alliances de la société.

Illustration : siège social d'Itesoft à Aimargues, dans le département du Gard. L'entreprise dispose aussi de bureaux à Paris (source : Itesoft).
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(25/11/2010 16:39:45)

L'issue du procès SAP/Oracle va-t-il faire grimper le coût du support

Si le jugement rendu contre SAP en faveur d'Oracle est confirmé, cela pourrait créer quelques turbulences sur le marché des fournisseurs de services de support et conduire à hausser le coût des applicatifs sur l'ensemble de leur durée d'utilisation. C'est ce que pense David Bradshaw, analyste pour le cabinet d'études IDC, interrogé par nos confrères de Computerworld UK. Les DSI vont peut-être y réfléchir à deux fois avant de choisir un prestataire indépendant pour les aider à maintenir leurs applications.

SAP a été condamné cette semaine à verser 1,3 milliard d'euros pour le vol de fichiers utilisés pour la maintenance de logiciels inscrits au catalogue d'Oracle. Le téléchargement illégal de ces outils a été commis par son ancienne filiale TomorrowNow, désormais fermée. L'activité de cette société consistait à fournir des services de support aux clients, notamment pour les versions d'applications qui n'étaient plus couvertes par les contrats de maintenance standard. Des services facturés à un tarif très inférieur à celui d'Oracle (la moitié du prix, généralement).

David Bradshaw souligne que si SAP peut se permettre de payer l'énorme dédommagement qui lui est réclamé à la suite du jugement (1,3 milliard de dollars), cette condamnation lui fait néanmoins sérieusement « perdre la face » et elle porte tort, par ricochet, aux fournisseurs de services de support. Il pense en effet que les éditeurs vont se sentir soutenus dans leur décision de facturer cher le coût du support aux entreprises, notamment celles qui continuent à exploiter des applications au-delà du délai prévu dans le contrat de maintenance initial. Pour David Bradshaw, il paraît évident que « cela va réduire le choix des clients ». De nombreuses entreprises sont pourtant mécontentes de la facture et du service fourni, rappelle le consultant. SAP lui-même a essuyé de vives critiques de la part de ses utilisateurs, entre juillet 2008 et janvier 2010, lorsqu'il a augmenté sensiblement le coût d'accès à son contrat de maintenance, en affirmant (à juste titre pourtant) en avoir augmenté le niveau de service. L'éditeur allemand a d'ailleurs dû faire marche arrière dix-huit mois plus tard.

Reconsidérer sa politique de support


Pour le consultant d'IDC, le jugement qui vient d'être rendu risque de réduire la marge de négociation des utilisateurs de logiciels. Les départements IT vont se sentir obligés de continuer à payer la maintenance au prix fort, même s'ils estiment que le service rendu ne correspond pas à ce qu'ils paient. « Les DSI vont devoir reconsidérer les systèmes qu'elles utilisent et le support qu'elles achètent », estime-t-il. Les utilisateurs de services proposés par des mainteneurs tiers doivent envisager des plans de secours. « Si vous ne voulez pas payer la redevance élevée que demande l'éditeur, il faut vous demander si vous pouvez vous en sortir sans maintenance, ou bien si vous devez migrer et vous extraire des systèmes existants coûteux à maintenir ».

Le procès TomorrowNow remet sous les projecteurs une autre plainte déposée par Oracle à l'encontre, cette fois, de Rimini Street, l'un des principaux fournisseurs indépendants de support IT aux Etats-Unis, selon IDC. Cette société, créée par le fondateur même de TomorrowNow (Seth Ravin), quelques temps après qu'il ait vendu sa structure à SAP, a été elle aussi assignée en justice par Oracle pour vol de propriété intellectuelle.

Les actionnaires de SAP plus touchés que les clients


Dans un blog, Paul Hamerman, vice-président de Forrester, fait remarquer que SAP reste dans une position délicate vis-à-vis de cette catégorie de fournisseurs qui représente tout autant pour lui que pour Oracle, un risque de pertes de revenus. SAP ne pouvait pas défendre de façon convaincante son entrée sur le marché du support indépendant (avec TomorrowNow) par crainte de légitimer une activité présentant de tels risques. Pour Paul Hamerman, choisir un fournisseur de services de support reste une décision importante. Et, à l'instar d'IDC, il pense que l'affaire Rimini Street va réduire l'intérêt, pour les entreprises, de faire appel à un support non propriétaire.

Un autre analyste de Forrester, Duncan Jones, avance d'autres arguments. D'une part, il souligne que le procès Rimini Street peut avoir une autre issue que l'affaire TomorrowNow. D'autre part, il note que, pour SAP, les effets négatifs ont davantage pesé sur les actionnaires que sur les clients. Duncan Jones considère que la concurrence se maintient sur le marché croissant des services de support indépendants des éditeurs. « Il faut que les principaux acteurs IT continuent à se concurrencer autant que possible, à la fois en termes d'innovation technologique et sur un plan commercial ».

Illustration : de gauche à droite, David Bradshaw, analyste chez IDC, Paul Hamerman et Duncan Jones, respectivement vice-président et analyste chez Forrester. (...)

(23/11/2010 16:45:52)

Affaire TomorrowNow : Oracle demande 1,7 Md$, le jury délibère

Le procès pour vol de logiciels opposant les éditeurs Oracle et SAP entre dans sa phase finale. Le groupe allemand a reconnu la violation « massive et prolongée » des droits d'auteur d'Oracle. Il devrait payer au moins 1,7 milliard de dollars de dommages et intérêts, selon l'un des avocats du plaignant. Lundi matin, les défenseurs des deux sociétés ont présenté leurs conclusions devant le tribunal d'Oakland, en Californie. A la suite de quoi le dossier a été transmis au jury de huit personnes pour délibération. Le verdict devrait probablement tomber avant les vacances de Thanksgiving, jeudi prochain.

SAP a admis que sa filiale TomorrowNow, aujourd'hui fermée, avait téléchargé illégalement, depuis le site web d'Oracle, de grandes quantités de logiciels et de matériel destiné au support technique de progiciels. L'enjeu du procès consistait à déterminer le montant des dommages et intérêts que SAP devra verser à Oracle.

La société de Larry Ellison demande que ce montant corresponde à la valeur que le logiciel représentait pour SAP au moment où l'éditeur allemand a racheté la société TomorrowNow, en 2005. « Quelle que soit la façon dont on fait le calcul, il est clair qu'il y avait des milliards de dollars en jeu pour SAP », a déclaré au jury David Boies, l'avocat d'Oracle, en présentant ses conclusions. Oracle affirme que SAP avait l'intention d'utiliser les logiciels volés, comportant des outils de support pour les progiciels ERP de PeopleSoft et de J.D.Edwards, propriétés d'Oracle, avec l'idée de détourner des clients vers les applications vendues par SAP. « Ils ont téléchargé une telle quantité de logiciels, si vite et de façon si intensive, qu'ils ont réussi à faire planter les serveurs d'Oracle », a insisté David Boies, se référant à des preuves présentées au cours du procès. Selon lui, « l'ampleur de ce détournement et la valeur logicielle justifie l'octroi de plus d'1 milliard de dollars en dommages et intérêts »

Des chiffres bidons, estime l'avocat de SAP

De son côté, l'avocat de SAP, Robert Mittelstaedt, a rétorqué dans sa plaidoirie finale qu'Oracle essayait de tromper le jury avec des chiffres bidons. « Ils réclament beaucoup plus que ce qu'ils sont en droit de demander, et ils essaient de vous tromper en vue de l'obtenir », a t-il déclaré au jury. Selon lui, « SAP ne devrait pas payer plus de 40 millions de dollars de dommages et intérêts ». Le montant du dommage subi se rapprocherait même davantage des 30 M$.

L'écart important entre ces estimations reflète la différence des méthodes présentées au procès pour établir le montant du dommage. Le jury devra s'appuyer sur celle qu'il juge la plus juste afin d'établir son calcul. Pour Oracle, SAP devrait payer la valeur d'une « licence théorique » - ou l'équivalent de ce que le groupe allemand aurait du acquitter si les deux entreprises avaient négocié le prix des licences correspondant aux logiciels volés par TomorrowNow.

Pour SAP, l'application d'une valeur de licence théorique n'a pas de sens dans ce dossier. L'éditeur se défend de ne devoir que les bénéfices perdus par Oracle a perdus à Oracle et gagnés par SAP comme résultante directe du méfait. « Dans la mesure où TomorrowNow n'a permis à SAP de détourner d'Oracle qu'une poignée de clients, les dommages réels ne devraient pas dépasser quelques dizaines de millions de dollars », a ainsi plaidé Bob Mittelstaedt. Mais pour David Boies, avocat d'Oracle, peu importe ce que SAP a tiré du vol des logiciels. « Les prévenus ne peuvent pas dire qu'ils ne devraient pas avoir à payer le coût intégral de la licence parce qu'ils n'ont pas réussi leur manoeuvre aussi bien qu'ils l'espéraient », a t-il déclaré au jury.

Pendant les trois semaines qu'a duré le procès, le jury a pu voir défiler à la barre une série de dirigeants haut placés, dont le PDG d'Oracle, Larry Ellison, sa présidente Safra Catz, l'ancien co-président Charles Phillips, ainsi que le co-PDG de SAP, Bill McDermott.

Il est peu probable que cette affaire ait un impact direct sur les actuels clients de chacune des deux sociétés impliquées. En revanche, certains observateurs du marché ont fait remarquer que cela pourrait toucher le marché des fournisseurs indépendants de services de support (l'activité exercée par TomorrowNow), parce que cela fait surgir le spectre de potentielles contestations judiciaires émanant d'entreprises évoluant sur le même secteur qu'eux.

Illustration : Le tribunal où se déroule le procès opposant Oracle à SAP (crédit photo : James Niccolaï / IDG News Service)

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(10/11/2010 10:52:48)

Syntec numérique table sur 3% de croissance en 2011 pour les logiciels et services

Né en  1970, le Syntec Informatique change de nom pour laisser place au Syntec Numérique. Un évènement attendu. Depuis l'élection de Guy Mamou-Mani comme président et d'une nouvelle équipe de direction, au mois de  juin dernier, le syndicat des SSII et des éditeurs souhaitait se donner une nouvelle image et mieux promouvoir la profession et les entreprises TIC françaises en général.

Le Syntec  Numérique devait également regrouper d'autres syndicats professionnels. L'Afdel se fait tirer l'oreille, elle préfèrerait une Fédération professionnelle regroupant des syndicats restés indépendants, l'Acsel  (représentant les acteurs du e-commerce) n'est pas encore tentée. Pour l'instant, seul le Geicet a répondu à l'invitation. Ce Geicet (Groupement européen de l'ingénierie du conseil en technologie) représente 70 000 salariés qui s'ajoutent aux 350 000 formés par les adhérents de l'ex Syntec  Informatique. Ils rejoindront plutôt le collège conseil en technologie (celui de l'informatique scientifique), l'un des trois grands collèges avec celui des éditeurs et celui des SSII.  Au passage, Cisco France adhère au nouveau syndicat.

Les logiciels et services de nouveau positifs

Ce chapître « mariage » une fois refermé, le Syntec Numérique a ouvert, lors de sa conférence semestrielle,  son  Grand livre des comptes (*) pour exprimer un semblant d'optimisme. La situation s'améliore, mais dans de faibles proportions. Le PIB de la France avait chuté de 7,9% en 2009, il baisse de 1,6% en 2010. Par comparaison, les logiciels et services, qui s'affichaient à la baisse en 2009, de 4%, redeviennent positifs à +1%. Encore s'agit-il d'une moyenne, suivant les secteurs et les tailles d'entreprises, les pourcentages sont évidemment variables.
Les plus performants, les éditeurs, ont atteint 2% de croissance en 2010. Les logiciels d'infrastructures se placent en tête, avec +3%, les logiciels applicatifs en retrait avec +1%. Les logiciels embarqués sont également à 3%, mais représentent une plus faible part de ce marché. « On revient de loin », commente Bruno Vanryb, patron d'Avanquest et président du collège « éditeurs ». Il garde néanmoins la nostalgie des croissances d'antan. La profession reste en effet très en retrait par rapport à 2008. Un programme d'action spécifique aux éditeurs sera présenté, dans le cadre de Syntec Numérique, le 15 novembre prochain, afin de les dynamiser.

L'infogérance applicative en tête

Les SSII sont plus en retard que les éditeurs. « 2010 n'a rien à voir avec 2009 » analyse Olivier Vallet, directeur général de Stéria et Président du collège SSII, « mais les services informatiques ne sont qu'à +0,5% de croissance moyenne sur l'année ». C'est l'infogérance, surtout applicative, qui arrive en tête des activités avec +2%, l'infogérance d'infrastructures se place à +1%, les projets, l'intégration, le développement et l'assistance technique sont à +0,5%, le conseil stagne à 0% (contre -8% en 2009).
Troisième secteur d'activité, le conseil en technologie, avec +2%, retrouve des couleurs surtout aux 2ème et 3ème trimestres. La R&D externalisée se situe à +2%, l'informatique scientifique technique et industrielle à +1%. 79% des répondants constatent une hausse des appels d'offres, mais 20% seulement les voient augmenter en taille. Comme partout, l'optimisme est relatif.

3% de hausse prévue pour 2011

Très attendue, la projection sur 2011, fait apparaître une prévision de 3% de hausse pour les logiciels et systèmes. Là encore l'optimisme reste prudent, et les chiffres variables suivant les métiers. La croissance monterait à 4% pour les éditeurs, resterait à  1 / 1,5 % pour les SSII.  Les questionnaires envoyés par IDC à 300 DSI, montrent que 49% des répondants prévoient une hausse de leurs dépenses externes sur 2009, et 53% sur 2011. Les intentions à la baisse sont de 37% en 2009 et 27% pour 2011. Des écarts qui montrent une intention de recourir d'avantage aux prestations des adhérents du Syntec Numérique, mais avec des écarts faibles, d'une année à l'autre, incitant à la prudence. La rédaction a également traité les prévisions de recrutement de Syntec Numérique d'ici la fin de l'année.

(*) Les chiffres du Syntec Numérique sont issus d'une enquête menée par IDC au mois d'octobre 2010.

Illustration: Guy Mamou-Mani, président de Syntec numérique. Crédit photo: Syntec numérique
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(02/11/2010 16:49:58)

Avec ATG, Oracle se paie un des pionniers du e-commerce

Oracle va débourser 1 milliard de dollars pour s'offrir Art Technology Group, que l'on connait plus couramment sous le nom d'ATG. Ce pionnier des applications de commerce électronique, installé à Cambridge (Massachussetts) a généré un chiffre d'affaires de 50,3 millions de dollars (M$) au troisième trimestre 2010, en progression de 16% par rapport à l'an dernier. Il affiche un bénéfice net de 4,2 M$ (+5%). Sur neuf mois, son chiffre d'affaires progresse de 11% à 129,7 M$.

Le groupe de Larry Ellison lui propose 6 dollars par action, soit un bonus de 46% par rapport à la valeur du titre ATG à la fermeture de la Bourse lundi soir. Cette valorisation n'avait pas été atteinte par la société depuis 2001 alors que se dégonflait la bulle Internet. ATG a survécu à l'éclatement. L'éditeur a continué à développer ses solutions axées sur les moyens de convertir en clients les visiteurs des sites web, de les fidéliser et d'augmenter la valeur de leurs transactions.

Personnalisation des interactions avec le client


Outre sa plateforme de commerce électronique (catalogue, panier d'achat, moteur de personnalisation, gestion de contenus...) permettant de gérer plusieurs sites de façon centralisée, ATG dispose d'une offre OnDemand, de solutions de merchandising et de gestion des campagnes marketing et de solutions analytiques. Il propose aussi une large palette d'outils pour optimiser les interactions avec les clients sur les différents canaux de vente, médias sociaux inclus (suivi des contacts, gestion des réponses électroniques, appels sur un clic depuis un site web ou une vidéo...). L'éditeur a par ailleurs développé le programme Catalyst qui favorise, entre ses clients et partenaires, l'échange de code et de modules d'extension à sa suite d'e-commerce. Parmi ses clients figurent notamment Best Buy, l'une des grandes chaînes de magasins spécialisés aux Etats-Unis, mais aussi Tommy Hilfiger, Louis Vuitton, Vodafone, Expedia.com, T-Mobile, Continental Airlines et AT&T.

A noter que la suite e-commerce d'ATG se complète aussi d'un module B-to-B (Business-to-Business) pour les fournisseurs qui vendent aux entreprises ou en mode indirect aux consommateurs. En mai dernier, IBM avait de son côté racheté Sterling Commerce, spécialiste des solutions d'échanges interentreprises qui possède également des solutions de gestion des ventes et de la logistique.

Des solutions complémentaires au CRM


Oracle considère que l'offre d'ATG est très complémentaire de ses logiciels de gestion de la relation client (CRM), mais aussi de ses progiciels intégrés (ERP), de ses solutions spécialisées sur le secteur de la distribution, en particulier celle de Retek, et ses logiciels de gestion de la chaîne logistique (SCM). Les produits collent aussi avec ses technologies middleware et décisionnelles. Pour Thomas Kurian, vice-président exécutif d'Oracle pour le développement, le rapprochement de ces technologies complémentaires débouchera sur la prochaine génération de solutions unifiées de commerce cross-canal et de CRM.

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(28/10/2010 17:37:47)

Trimestriels SAP : Licences et maintenance progressent de 9% en France

Si SAP peut se targuer d'une progression de presque 20% sur le chiffre d'affaires de son troisième trimestre fiscal, à 3 milliards d'euros, il le doit en partie à l'intégration de Sybase. Si l'on retranche les ventes de l'éditeur américain (définitivement acquis le 26 juillet dernier), le groupe allemand, fournisseur de solutions de gestion et de BI, se contente d'une croissance de 15%, à taux de change constant par rapport à l'an dernier. A taux de change courant, l'augmentation se limite à 7%. Sur les neuf premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires licences et maintenance a progressé de 16% à 6,52 milliards de dollars, et les ventes de licences seules ont augmenté de 18% à 1,76 Md$. Sur l'année, SAP maintient ses prévisions de croissance globale : entre +6 et +8% par rapport à 2009, hors Sybase.

Troisième trimestre fiscal 2010 de l'éditeur SAP
Cliquer ici pour agrandir l'image

Entre juillet et septembre 2010, les ventes de licences de SAP se sont élevées à 656 millions d'euros, soit une hausse de 25% par rapport au troisième trimestre 2009, mais là aussi, en incluant les ventes de Sybase. En ajoutant à ces revenus ceux de la maintenance, SAP atteint 2,31 milliards d'euros (+20%, à taux de change constant). Les meilleurs résultats ont été obtenus sur les pays qui connaissent un développement rapide, sur lesquels le chiffre d'affaires a grimpé de 41% sur les revenus issus des licences et de la maintenance. Les produits traditionnels (installés sur site) y sont prisés, les offres décisionnelles aussi. Aux Etats-Unis, les résultats sont également satisfaisants : +27%. En Europe, la progression se borne à 13%.

SAP France poursuit le recrutement de partenaires

Sur l'Hexagone, la croissance a atteint 9% sur les revenus de licences et de maintenance, avec des résultats disparates en fonction des segments de marché propres à SAP. Sur ses grands comptes IBS (Industry Business Solutions), la filiale française affiche +33% sur les ventes de licences trimestrielles, sur tous les secteurs d'activité. Sur ses quatorze plus gros clients en revanche (Primary Channel Network), calme plat. « Le secteur public est celui qui a le mieux fonctionné », a précisé ce matin à Paris Nicolas Sekkaki, directeur de la filiale française, lors d'un point presse. Il a évoqué le projet Chorus qui, en dépit des problèmes rencontrés, va passer de 14 000 utilisateurs à 25 000 d'ici janvier.

Illustration : Nicolas Sekkaki, PDG de SAP France (crédit photo : D.R.)
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Sur les PME (moins de 500 M€ de CA), la filiale française enregistre une légère décroissance sur le trimestre avec, là aussi, des disparités. Les ventes du progiciel BusinessOne, qui vise les plus petites entreprises, ont déjà bouclé leur plan de croissance annuel. Elles ont crû de 40% sur le trimestre. En revanche, sur les structures de 300 à 500 M€, SAP subit toujours un déficit d'image. Pour faire croître son marché PME, où le succès tarde toujours contrairement aux autres pays, la filiale française poursuit activement son recrutement de partenaires. Elle veut étoffer son réseau, à la fois par segments industriels et par zones géographiques. D'ici à 2012, SAP France aimerait réaliser 75% de ventes en indirect vers les PME. Depuis janvier, elle a déjà progressé de 12% pour atteindre 50%. « Nous devons avoir un écosystème de partenaires plus dense. Déjà, nous disposons d'un meilleur maillage », estime Nicolas Sekkaki.

SAP vise 1 milliard d'utilisateurs d'ici 2015


Si l'éditeur allemand a globalement vu ses ventes progresser sur son troisième trimestre, en revanche, sa marge opérationnelle IFRS s'est rétractée (le cours de son action a baissé à l'annonce de ses résultats). Sur la période, la marge a représenté 23,8% du chiffre d'affaires contre 24,7% l'an dernier à même époque. Les perspectives semblent meilleures pour le quatrième trimestre puisque SAP prévoit une marge opérationnelle située entre 30 et 31% (à taux de change constant) sur l'ensemble de l'exercice.

Et d'ici à 2015, l'éditeur ne craint pas d'afficher d'ambitieux objectifs : 35% de marge opérationnelle, un chiffre d'affaires de 20 milliards d'euros (contre quelque 11 Md€ actuellement) et un milliard d'utilisateurs (excusez du peu), contre 35 millions aujourd'hui. Des chiffres relayés par le directeur général de SAP France. « Derrière cette ambition, il y a une philosophie, a-t-il expliqué. Il s'agit d'abord d'apporter de l'innovation et de la valeur ajoutée plus vite et sans rupture pour l'entreprise. SAP dépense 14,5% de son chiffre d'affaires en R&D et pourtant, nous ne figurons pas dans le palmarès des entreprises les plus innovantes », déplore le dirigeant français. Il faut être capable de déployer un projet de CRM en trois mois, sans devoir tout modifier, donne-t-il en exemple. Sur ce terrain, SAP va notamment proposer ses applications « On-Demand », la première ayant été livrée cet été. D'ici cinq ans, 10% du chiffre d'affaires de l'éditeur devrait se faire sur les applications en ligne (l'offre Business ByDesign* et les solutions On-Demand).

Des AppStores pour accéder à l'innovation simplement


« Nous voulons également transformer l'interface utilisateur en expérience client », a ajouté le dirigeant français en explicitant : « il faut que les utilisateurs reconnaissent l'univers SAP et qu'ils aient envie d'y revenir. Nous devons donc définir ce qu'ils attendent et le développer. » Sur ce sujet, SAP aurait beaucoup appris de Sybase. Nicolas Sekkaki rappelle aussi le passage aux méthodes de développement agile (Scrum en particulier), qui se généralise depuis l'intégration des équipes de Business Objects qui les exploitent de longue date. « Nous voulons que les nouvelles applications puissent s'intégrer facilement dans l'univers du client », poursuit le dirigeant en faisant référence à la version 7.3 de la plateforme d'intégration Netweaver, actuellement en bêta.

Pas plus qu'à Ray Ozzie, ex-Microsoft, il n'a échappé à SAP que le marché des utilisateurs était désormais en avance sur celui des entreprises. « Nous avons appris que la consommation des applications et des données était plus importante [que les applications elles-mêmes], a admis ce matin Nicolas Sekkaki en évoquant la mise en place d'« AppStores » pour accéder à l'innovation très simplement. « Il faut penser d'abord à  l'usage ». Mais le dire ne suffit pas. Encore faut-il aussi s'employer à changer l'image de SAP dans l'esprit des utilisateurs potentiels. Le groupe travaille sur le positionnement de sa marque. Dans la campagne de publicité qui va démarrer sur quatre pays (Chine, Allemagne, Etats-Unis, Brésil), il a mis ses clients à contribution pour convaincre le marché de la facilité d'accès à ses logiciels.

(*) En France, pour l'instant, la filiale compte 21 clients sur le progiciel de gestion dans le cloud, Business ByDesign. Aucun n'est encore passé en version 2.5. (...)

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