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(22/10/2010 16:50:49)
L'EPITA se penche sur les logiciels et le développement durable (MAJ)
Pour son deuxième millésime, la conférence Green IT de l'EPITA s'est focalisée sur les logiciels orientés vers le développement durable. Plusieurs tables rondes ont eu lieues sur des thèmes variés. La première a concerné les programmes capables de recenser les émissions carbone. Simple sur le papier, mais la pratique n'est pas forcément une sinécure. Quel outil choisir, doit-on passer par des prestataires extérieurs ? Quels sont les critères à prendre en compte, comment collecter l'information ? Des questions que se sont posées par exemple la communauté d'agglomération de Val et Forêt qui regroupe les villes d'Eaubonne, Ermont, Montlignon, Plessis-Bouchard et Saint-Prix. Cette dernière souhaitait disposer d'un outil pour connaître son empreinte carbone. Le syndicat intercommunal a fait confiance à la solution Verteego, mais comme le précise Laura François, chargé de mission auprès de la Communauté d'agglomération de Val et Forêt « nous avons acquis une compétence et non une solution ». Les agents ont donc été formés, mais piloteront eux-mêmes le projet. Une responsabilité qui demande un effort de communication et d'informations auprès des différents services pour saisir les données sur la plate-forme en ligne. Il reste maintenant à passer à l'étape suivant, définir un plan d'action pour diminuer ce bilan carbone.
Une valeur ajoutée pour les achats responsables
La deuxième table ronde a réuni des acteurs des logiciels d'achat et un client en la personne d'Olivier Veilhan de Bouygues Telecom qui a piloté la mise en place d'un programme pour l'évaluation des fournisseurs. L'opérateur travaille avec 5000 prestataires pour un volume d'affaires de 2 milliards d'euros par an. Il a fait confiance à Ecovadis, jeune société née en 2007, qui propose un programme Achats Responsables, qui référence plusieurs indicateurs allant du travail des enfants (qui reste l'élément discriminant absolu en matière de relation avec les fournisseurs) à l'efficacité énergétique. Comment cela marche ? Une plate-forme collaborative est mise en place où les fournisseurs répondent à des formulaires sur les différents indicateurs. Interrogé sur la fiabilité d'un tel procédé, Jean Christophe Binetti, gérant de l'activité France de Convis explique qu'il est nécessaire d'envoyer des experts contrôler in situ la véracité des informations. Alain Veilhan rappelle que « les prestataires ont tout intérêt à jouer le jeu pour deux raisons, cela les fait progresser et nous avons étendu ce système à l'ensemble du groupe Bouygues et autres opérateurs via notre fédération ». Ces logiciels permettent aussi pour les fournisseurs de connaître leur position par rapports à leurs concurrents et de l'améliorer en passant à des certifications de type ISO 14 000 ou la dernière en date ISO 26 000 qui prend en compte des éléments environnementaux, éthiques et sociaux.
Un pilotage RSE en devenir
La troisième et dernière table ronde prenait un peu de hauteur pour se concentrer sur les logiciels pour suivre et piloter la stratégie de développement durable de l'entreprise. Isabelle Carcassonne, Business Analytics - sustainable Performance chez IBM définit d'emblée le champs du sujet « il ne s'agit pas de faire du reporting de tels ou tels indicateurs, mais bien d'un projet RSE (responsabilité sociale d'entreprise) qui comprend des éléments de gouvernance, d'éthique, du social (le travail des enfants, mais aussi de la qualité de la formation des salariés, l'effectivité de l'égalité Hommes Femmes dans l'entreprise) et économique ». Hélène Joubert, responsable développement durable chez SAP confirme « la multiplicité des contraintes réglementaires entraîne la mise en place d'un véritable projet RSE et les ERP sont une solution pour piloter cette transformation ». Thomas Couturier d'IHS, société d'analyse et éditeur de solutions logicielles pour les problématiques QEHS (Qualité, Environnement, Hygiène et Sécurité) et développement durable, modère les propos des deux intervenantes en précisant que « les entreprises tentent d'abord de se mettre aux normes sur des problématiques comme l'hygiène et la sécurité pour ensuite ajouter la brique développement durable ». L'ensemble des intervenants s'accordent néanmoins à dire que cela prendra du temps et que les avancées se feront en fonction de la maturité des décideurs.
Une étude du CXP recense le patrimoine applicatif des entreprises
La gestion du patrimoine applicatif (GPA) est une question ancienne mais qui revient au goût du jour. « Nos clients insistent sur le sujet dans l'optique d'une optimisation des coûts et d'une meilleure connaissance de ce patrimoine applicatif » nous explique Laetitia Bardoul, auteure de l'étude du CXP sur ce sujet. Au fil des années, la connaissance de ce patrimoine est devenue complexe et floue pour une entreprise. Les langages utilisés deviennent de plus en plus hétérogènes, les documentations se perdent ou ne sont plus à jour, les compétences en interne changent, certains développements sont réalisées en externe, bref, l'entreprise perd les différentes ressources nécessaires. Pourtant, les applications métiers sont devenues indispensables dans tous les services d'une entreprise.
Pour une DSI, le gain serait pourtant appréciable si elle procédait à une meilleure gestion de son patrimoine applicatif. Elle pourrait connaître le coût réel d'une application, aurait la possibilité de la faire évoluer, de donner une meilleure maîtrise de ses budgets et de son action. Pour l'entreprise, ce serait un meilleur suivi de l'investissement et un meilleur contrôle de la qualité.
La mise en place d'un suivi de la GPA n'est pourtant pas évidente. Les tableaux de bord sont différents suivant le niveau où ils se situent, celui de la DSI ou ceux des responsables applicatifs ou des contrôleurs qualité. Mais la pression financière est de plus en plus forte sur les DSI. Et le mouvement devrait s'accélérer. Une nouvelle norme, CISQ (Consortium of IT Software Qualité) va définir de nouveaux standards de qualité logicielle en 2011. Elle remplacera peu à peu la norme ISO 91-26 qui donnait déjà une liste d'indicateurs, mais s'avérait insuffisante.
Une dizaine de grands éditeurs présents
Pour les éditeurs spécialisés et leurs intégrateurs, la perspective est intéressante« C'est encore un marché en voie de développement, avec une dizaine de grands acteurs » note Laetitia Bardoul (*). Des solutions nouvelles apparaissent en Open Source. Le marché n'est pas figé. Une certaine recomposition s'est opérée, avec le rachat l'an passé par MicroFocus de la société Borland et des outils de tests de Compuware.
Dans son étude, le CXP revient sur la notion même de Gestion du patrimoine applicatif. Il cartographie ensuite les différentes solutions présentes. Elles appartiennent à trois mondes différents : le décisionnel (modélisation d'applications, gestion de portefeuille applicatifs, BI), l'analyse applicative (inventaire et cartographie, analyse de la performance et du code, analyse de la qualité applicative, gestion des actifs), la gestion opérationnelle applicative (modernisation applicative, gestion des développements applicatifs, gestion des environnements de développement).
(*) L'étude cite : ASG, Cast, McCabe, Metrixware, MicroFocus, IBM, Speedware, Checkstyle, Metaware, PMD, Polyspace, Planview, Serena.
Les utilisateurs francophones de SAP planchent sur l'innovation
Comme tous les ans, l'USF (Utilisateurs de SAP Francophones) a réuni sa convention annuelle pour présenter ses activités et permettre une rencontre entre SAP, l'écosystème de prestataires (une soixantaine d'exposants) et leurs clients. Cette année, l'association avait choisi la ville de Nantes et sa Cité Internationale des Congrès, les 13 et 14 octobre 2010.
La fusion BO/SAP reste une actualité pour les utilisateurs et leur club tandis que l'éditeur promet de multiples innovations pour des lendemains qui chantent. 900 inscrits (environ 60% de clients, le solde de prestataires et de représentants de SAP) étaient attendus à la convention. Malgré les mouvements sociaux, notamment dans les transports ferroviaires, et la concomitance du TechEd de SAP à Berlin, la fréquentation de la rencontre était assez importante : allées de la partie exposition et salles étaient correctement remplies. Les chiffres exacts de participation ne sont pas disponibles à l'heure où nous écrivons ces lignes. Mais aucun des 70 ateliers n'a été annulé.
Des ambitions pour l'éditeur et sa filiale française
Si la convention comprend chaque année une dimension de culture générale qui sonne comme une récréation (ici des interventions de Dominique Wolton, du paléoanthropologue Pascal Picq et de l'économiste Daniel Cohen), l'essentiel reste dans les ateliers pratiques et les interventions en plénières responsables de SAP ou de l'USF.
Nicolas Sekkaki, directeur général de SAP France, a ainsi pu insister auprès de ses clients sur la nécessité pour cette filiale de l'éditeur d'être davantage qu'une simple succursale de vente. La fonction d'écoute des clients a été valorisée. Au sein de la partie exposition de la convention, SAP présentait d'ailleurs ses récents produits pour recueillir les avis des utilisateurs. Après mise au point et sélection, les innovations présentées n'arriveront dans les logiciels en production que d'ici un an environ. La consultation portait en particulier sur l'ergonomie. L'innovation reste fortement présente dans les discours de l'éditeur. Après le rachat de Sybase, la mobilité est mise en avant. Et la prochaine « révolution » pourrait venir du traitement en mémoire vive (le « in memory »).
« Trois ans après la fusion de SAP avec Business Object, nous commençons à constater celle-ci dans les produits, pour le in memory nous devrons donc sans doute attendre un peu » tempère Claude Molly-Mitton. Le rachat de Sybase comme le début d'intérêt pour l'exécution en mémoire sonne-t-il (encore une fois) le glas de la relation « je t'aime moi non plus » entre Oracle et SAP, à la fois partenaires et concurrents ? Si l'essentiel des installations SAP sont sur bases de données Oracle, ce dernier édite aussi le seul vrai concurrent au progiciel de l'Allemand. Les membres de l'USF présents sont plutôt dubitatifs : l'exécution en mémoire est plutôt vue comme complémentaire à une « vraie » base de données transactionnelle, pour accélérer certains traitements ou gérer des alertes en temps réel.
Etudes, partenariat et internationalisation
L'USF a également profité de sa convention annuelle pour publier deux livres blancs. L'un est sectoriel : « SAP au sein du service public », avec des retours d'expérience, un guide pratique et des facteurs clés de succès. Le second est plus technique puisqu'il concerne SAP Solution Manager en tant qu'outil dans une approche de gestion du cycle de vie des applications.
Annoncée il y a déjà quelques mois, la première communauté régionale des utilisateurs SAP a été officiellement lancée, bien entendu pour la région Grand Ouest. Cette communauté est dirigée par le directeur des centres de compétences applicatifs d'Yves Rocher, Thierry Perret. La communauté « PME » est, elle, encore en constitution sous l'impulsion d'Alexis Beck-Djevaguiroff, finance manager chez Sequans Comunications. Les attentes de cette population doivent en effet être mieux saisies avant de développer l'offre de service de l'USF et une enquête est en cours à ce sujet.
L'USF a également initié un travail commun avec le Cigref sur la définition de bonnes pratiques pour bien gérer ses relations commerciales avec SAP. Un livre blanc devrait paraître début 2011 pour tirer les conclusions de ce travail. Démarré en mars 2010, les travaux de ce groupe ont associé une vingtaine d'entreprises. En échos aux travaux du Cigref sur le Green-IT, l'USF a lui aussi créé un groupe « développement durable » au sein de sa commission « Organisation et Gouvernance ».
Par ailleurs, si la guerre de la maintenance est bien terminée, elle a tout de même permis de développer les relations de l'USF avec ses homologues d'autres pays et le « club des clubs », le Sugen, qui regroupe tous les dirigeants des clubs d'utilisateurs SAP dans le monde. L'USF s'implique notamment fortement dans le travail international réalisé sur le plan de développement à long terme de SAP.
Business Object, objet de ressentiment
L'ancien éditeur Business Object étant d'origine française, l'USF est également en première ligne pour ce qui concerne l'intégration de l'offre BO dans l'offre SAP. De mai 2010 à mars 2011, une enquête mondiale sur le ressenti des clients et leurs attentes est menée. 135 entreprises françaises y ont participé. La plupart des répondants appartiennent cependant plutôt aux fonctions IT et très peu aux directions utilisatrices. Les premiers résultats ne sont guère favorables. En termes d'évolution des produits, du support et de la politique de licences et de prix, seulement 57% des utilisateurs se sont déclarés satisfaits, la France n'atteignant qu'un petit 44%. Cependant, le recouvrement des clients BO et SAP et la convergence est loin d'être évident. En effet, 63% des clients BO ne l'utilisent pas sur SAP et 51% des clients SAP ne possèdent pas BO.
La moitié des répondants à l'enquête n'appartenaient pas à un club d'utilisateurs. Parmi les non-membres, un tiers considère que ce serait une perte de temps. Et un quart ignorait même l'existence de clubs dans leurs pays ! La marge de progression des clubs (aussi bien de BO que de SAP) semble donc considérable. Or modifier l'image des clubs et accroître leur nombre de membres, c'est aussi renforcer leur possibilité d'influence sur l'éditeur.
Suite au rachat de Business Object par SAP, la logique aurait sans doute voulu que l'USF absorbe le club utilisateur de BO. Les modules décisionnels de SAP sont en effet amenés à converger avec les produits de BO. Claude Molly-Mitton a donc fait une offre de rapprochement lors de la dernière AG du club BO, fin septembre 2010. Cette offre devrait connaître sa réponse d'ici la fin 2010. « Le contenu des discussions reste confidentiel d'ici là » insiste le président de l'USF. Ceci dit, il faut rappeler que, dans une situation similaire, les clubs des utilisateurs d'Oracle, de PeopleSoft et de JDEdwards n'ont toujours pas fusionné.
Crédit Photo: Bertrand Lemaire
Oracle va livrer 81 correctifs à installer d'urgence
La base de données d'Oracle, ses outils Fusion middleware, plusieurs applications dont celles de PeopleSoft et le système d'exploitation Solaris, récupéré depuis le rachat de Sun, sont concernés par l'importante livraison de rustines que l'éditeur mettra mardi prochain 12 octobre à la disposition de ses utilisateurs. En tout, 81 correctifs sont annoncés pour corriger de multiples vulnérabilités. 31 d'entre eux sont destinés à des produits du catalogue Sun. Certains couvrent plusieurs produits.
Oracle recommande vivement à ses clients d'installer ce patch critique aussi rapidement que possible en raison des menaces d'intrusion. La faille la plus sensible (selon le standard CVSS 2.0), assortie de la note 10.0, affecte le produit Solaris Scheduler.
Egalement visés : Agile, Primavera, Open Solaris et StarOffice
Parmi les correctifs, plusieurs sont destinés à la base de données, versions 10g et 11g, Release 1 et 2, au serveur d'application 10gR2 et R3, ainsi qu'à BI Publisher et Identity Management 10g. Du côté des applications, le progiciel intégré E-Businesss Suite est concerné, Release 12 et 11i, de même que l'application de PLM Agile, et les solutions Transportation Management, PeopleSoft Enterprise CRM, FMS, HCM, SCM et EPM. On trouvera aussi des mises à jour pour les PeopleTools, Siebel Core et la solution de gestion de projets Primavera P6.
Du côté de l'offre Sun, Oracle précise que onze failles risquent d'être exploitées sans authentification (en passant par un réseau sans se voir demander de nom d'utilisateur ni de mot de passe). Outre l'OS Solaris et sa version Open Source, sont affectés les produits Directory Server Enterprise Edition, Communications Messaging Server, Oracle Explorer, Sun Convergence, iPlanet Web Server, Java System Identity Manager et la suite bureautique StarOffice/StarSuite. A noter que cinq rustines visent la suite Open Office, la plus sensible étant notée 9.3. Là aussi, les vulnérabilités en question risquent aussi d'être exploitées sans authentification. A corriger rapidement donc.
Sans bonne intégration pas de cloud fonctionnel
Le cloud computing franchit une nouvelle étape en étant abordé maintenant sous l'angle de l'intégration. C'est Alain Attias, directeur associé du cabinet Kerensen Consulting qui fixe le nouvel axiome : « Si vous ne savez pas intégrer, vous n'avez aucune chance dans le cloud ». En clair, de plus en plus d'applications en cloud s'installent dans le SI, donc se confrontent à des applications pré-existantes. Par exemple, le CRM en cloud avec le système d'information d'une banque. L'intégration est alors essentielle. Editeurs, intégrateurs et SSII se disputent ce marché.
Certains acteurs ont même acheté des compétences. Comme IBM avec le rachat de la société californienne Cast Iron au mois de mai dernier. Elle lui apport des outils d'intégration spécialisés sur les applications cloud. « L'intégration est bien devenue la clé du développement pour le cloud computing » souligne Alain Attias, « on ne va pas pour autant passer au tout-cloud, mais cloudiser progressivement le système d'information ».
Le "Saas canada dry"
Cette progressivité s'observe très bien sur les ERP. « Beaucoup d'applications basculent en Saas, note Loïc Simon, comme la trésorerie ou les RH, les ERP métiers sont plus rétifs. » En fait, lui-même et d'autres acteurs du cloud pointent les « faux amis » ou le « Saas canada dry », bref les applications en Saas qui n'en sont pas vraiment. Ce serait l'écrasante majorité des éditeurs français qui proposeraient ainsi, sous couvert de Saas, de l'hébergement pur et simple. Avec un serveur par client. Alors que le Saas véritable consiste à pourvoir accueillir plusieurs clients sur un même serveur. C'est ce que proposent des sociétés comme salesforce. Capables d'accueillir toutes tailles d'entreprises et toutes les applications.
Derrière ses airs consensuels, le cloud computing laisse se déchirer les éditeurs à belles dents.
IFS acquiert un spécialiste de la planification de ressources
L'éditeur suédois de progiciels intégrés IFS vient de racheter l'intégralité du capital de 360 Scheduling, un éditeur britannique spécialisé dans les logiciels d'optimisation et les solutions de planification des équipes itinérantes. Cet acteur est également implanté en France et aux Etats-Unis. Il a terminé son exercice fin août sur un chiffre d'affaires de 2,7 M£ (3,09 millions d'euros) dont près de 90% ont été réalisés avec la vente de produits.
Sur le site de 360 Scheduling, on apprend que la société a longtemps eu des liens avec l'Université de Nottingham. Elle a été créée en 2002, mais en 1990 déjà, ses fondateurs avaient développé une solution de planification pour les services d'urgence (pompiers, police, ambulances), afin de les aider à optimiser l'organisation de leurs ressources et à intervenir le plus rapidement possible, conformément à leurs obligations. Par exemple, en faisant attendre les ambulances à des endroits stratégiques plutôt que de les maintenir stationnées sur leur parking.
Planifier les interventions sur le terrain
La société a été constituée pour développer un nouvel environnement logiciel axé sur les services de dépannage ou d'entretien s'effectuant sur le terrain, avec l'objectif de respecter les délais d'intervention des contrats de services. Son offre 360 DSE (pour Dynamic Scheduling Engine) s'interface avec les autres applications utilisées par l'intermédiaire de services web. Elle peut s'installer en interne dans l'entreprise ou être hébergée dans un datacenter externe. Le nombre de serveurs requis dépend de l'importance de la force itinérante de l'entreprise et de la complexité des besoins de planification.
Dirigé par Laurent Othacéhé, 360 Scheduling compte 45 clients répartis entre le Royaume-Uni, la France et les Etats-Unis. IFS prévoit d'intégrer ces applications à son offre ERP (Enterprise Resource Planning), mais également de continuer à la vendre de façon autonome.
Fourniture d'énergie, secteur de prédilection pour IFS
En 2009, le groupe suédois a réalisé un chiffre d'affaires de 2,6 milliards de couronnes suédoises (279,6 millions d'euros). En France, les ventes de l'éditeur ont affiché une forte hausse l'an dernier. Le chiffre d'affaires de la filiale s'est élevé à 12,47 millions d'euros (+32,7% par rapport à 2008), dans un contexte difficile. IFS France a surtout réussi à faire progresser ses ventes de licences de 50% sur la période. « Ce n'est pas un épiphénomène, commentait alors Amor Bekrar, PDG d'IFS France. La filiale française enregistre une progression annuelle de 30% depuis trois ans. IFS a un positionnement stratégique qui commence à payer. Nous ne sommes pas un éditeur généraliste, mais spécialiste, qui a choisi des segments de marché très précis comme le secteur de la fourniture d'énergie et les entreprises qui ont déployé des infrastructures stratégiques, comme le secteur des télécommunications. »
Parmi les autres marchés de prédilection de l'éditeur de logiciels ERP figurent aussi celui de la Défense, de l'aviation civile, de l'ingénierie et de la constuction [EPCI- Engineering, Procurement, Construction & Installation]. « Toutes nos forces R&D vont vers ces marchés-là. Ces clients sont des sociétés d'ingénieurs qui ont besoin de systèmes très complexes », expliquait Amor Bekrar en ajoutant qu'IFS visait aussi les secteurs plus classiques de l'automobile, de l'industrie manufacturière, de l'industrie de process et de la distribution.
Illustration : la solution 360 Scheduling (crédit photo : D.R.)
Truffle 100 Europe : hausse des dépenses R&D du secteur logiciel en 2009
Le chiffre d'affaires des cent premiers éditeurs européens de logiciels aura tout de même progressé de 8,4% en 2009, à 27,1 milliards d'euros, par rapport à 2008, en ne tenant compte que des revenus générés par leurs activités liées aux logiciels* (ventes de licences, maintenance, services associés). C'est ce qu'a fait apparaître la mise à jour du classement Truffle 100 Europe publiée la semaine dernière par Truffle Capital. La progression s'est pourtant opérée dans un contexte économique difficile où les numéros 1 et 3 de la liste, l'Allemand SAP (40% du Top 100 à lui seul) et le Français Dassault Systèmes, ont vu baisser leurs ventes de licences. Entre 2008 et 2009, leur chiffre d'affaires a effectivement reculé de 7,8% et 6,26%. Deuxième de la liste, le Britannique Sage a en revanche progressé, à 1,61 milliard d'euros, bien loin toutefois des 10,67 milliards d'euros du numéro 1.
Du fait du recul subi par SAP et Dassault Systèmes, le Top 3 du Truffle 100 Europe n'a pesé que 50% du Top 100 en 2009, quand il grimpait à 55% l'année précédente. A noter, tout de même, l'arrivée du Britannique Autonomy à la cinquième place. Ce spécialiste des solutions de recherche a plus que doublé son envergure, en passant de 362 à 820 M€ de chiffre d'affaires, avec le rachat d'Interwoven (solutions de gestion de contenus).
Le secteur reste assez concentré sur son Top 10
Néanmoins, la concentration du secteur reste de mise puisque les dix premiers éditeurs européens ont représenté à eux seuls 65% du total, contre 67% en 2008. Quant au Top 50, son poids reste inchangé : les cinquante premiers éditeurs génèrent toujours 91% du chiffre d'affaires total. A noter qu'en 2009, 47 sociétés ont engrangé un chiffre d'affaires supérieur à 100 millions d'euros, soit six de plus que l'année d'avant.
Le Top 100 comporte 72 acteurs réalisant plus de 50 M€, les 28 autres affichant entre 27,5 M€ (le 100e du classement est le Français Esker qui développe des solutions de dématérialisation) et 47,6 M€ (encore, un Français, Lectra, spécialisé dans les logiciels de conception et de gestion de la fabrication de produits à base de textile - mode, ameublement, automobile, aéronautique...).
En 2009, les bénéfices réalisés par ce Top 100 n'auront augmenté que de 2,7%, à 3,7 milliards d'euros, par rapport à 2008.
Il faut attirer les étudiants vers l'industrie du logiciel
Sur fond de crise économique, les acteurs de l'industrie européenne du logiciel ont malgré tout augmenté leurs investissements en R&D, d'un peu plus de 5%, à 3,829 milliards d'euros. Le Top 100 a également porté à 54 000 le nombre d'employés en R&D à l'oeuvre dans ses rangs en 2009 (contre 52 000 en 2008). Toutefois, pris un par un, les éditeurs ont évolué différemment. Ainsi, les chiffres publiés par Truffle Capital font apparaître une réduction de l'effectif R&D de SAP : 15 547 personnes en 2008 contre 14 813 seulement en 2009. Même constat pour Sage qui est passé de 2 314 personnes à 2 248 en un an. Par contre, Dassault Systèmes, malgré la baisse de son CA, a ajouté cent personnes à son effectif R&D, l'amenant à 3 600 personnes en 2009.
Karl-Heinz Streibich, PDG de l'éditeur allemand Software AG, a souligné l'importance de promouvoir auprès des étudiants de deuxième et troisième cycle le dynamisme de ce secteur. Sa société figure à la quatrième place du Truffle 100 Europe, avec un CA de 847,4 M€ en 2009 (mais qui a d'ores et déjà passé la barre du milliard d'euros avec le rachat d'IDS Scheer). Le dirigeant aimerait que l'industrie du logiciel figure comme « un premier choix » parmi les jeunes gens les plus versés dans l'innovation. Pour lui, ce domaine d'activité est un élément essentiel de l'avenir économique européen. Outre Rhin, la région Rhin-Main-Neckar abrite d'ailleurs la plus importante densité d'éditeurs (plus de 5 000 sociétés impliqués dans le logiciel) avec un chiffre d'affaires de 12,5 milliards d'euros. La région Paris Ile-de-France est la deuxième, devant Londres qui arrive en troisième position (En savoir plus : http://www.truffle100.com/2009/software-clusters-in-europe.php).
(*) En incluant les autres activités (services d'intégration par exemple pour Sopra Group), le chiffre d'affaires total de ces cent sociétés s'est élevé à 37,24 milliards d'euros en 2009, contre 31 milliards d'euros en 2008.
Le CXP sort une étude sur les ERP pour les organisations commerciales
Le Centre d'expertise des progiciels (CXP) annonce la sortie d'une étude sur les ERP qui cible les entreprises commerciales. Outre le noyau de base d'un ERP, ce rapport aborde l'analyse des processus et des fonctions commerciales. Il passe en revue l'offre logicielle adaptée à ce type d'organisation, avec l'objectif de guider les responsables informatiques et chefs de projets dans le choix du produit en fonction de leurs besoins (solutions verticales, utilisation du produit à la demande...). L'étude définit les points clés de différenciation des offres en présentant une typologie de celles-ci.
Analyse des processus de commandes et gestion des référentiels
Le rapport du CXP a choisi de faire un zoom sur les fonctions proposées pour l'administration des ventes : analyse des process « order to cash » (processus de commande), gestion des référentiels. Il détaille les offres d'éditeurs tels qu'Agresso, Divalto, Generix Group, Lawson, Microsoft (Dynamix AX et Dynamix NAV), Oracle (E-Business Suite), Ordirope, Qualiac, et Sage. Une étude sur les ERP s'appliquant aux entreprises du monde de l'industrie sera disponible prochainement.
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