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(18/06/2010 10:35:26)

Un projet de gestion des identités et des accès chez Mazars

Groupe d'audit et de conseil présent dans 56 pays, Mazars s'est lancé en 2007 dans un projet d'homogénéisation de ses processus, sur la base d'un ERP d'origine Oracle. Aujourd'hui, le déploiement est effectif pour les trois principaux pays - France, Belgique et Grande-Bretagne - et sera progressivement étendu à l'ensemble des implantations.
C'est dans ce contexte qu'en janvier 2010 est mis en production un référentiel RH (celui de l'ERP) ayant vocation, à terme, à centraliser les informations liées à l'ensemble des quelque 12 000 employés. Sur ces fondations, il est alors envisagé de mener un projet de gestion des identités et des accès (IAM). Le volet signature unique (SSO), qui constitue la partie visible de l'iceberg, était aisé à expliquer aux associés car il est synonyme pour les utilisateurs de confort accru et de gain de temps.

Réduction de la charge de travail

Mais la gestion des identités était plus délicate à justifier. « Nous avons mis en évidence une réduction de la charge de travail grâce à une automatisation et une homogénéisation des processus de gestion des droits. De plus, la mise en place d'un pôle de compétences et le déploiement d'un seul outil avec une intégration de l'ensemble des pays était source économies », explique Cyril Briard, responsable infrastructure et sécurité chez Mazars.

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Mené en premier, ce volet gestion des identités a été basé sur l'offre Novell Identity Manager (NIM). Il a consisté à assurer une synchronisation entre la base RH, qui constitue un point d'entrée unique, et les annuaires Active Directory des différents pays, dans lesquels des comptes utilisateurs sont ainsi automatiquement créés ou désactivés.

La signature unique est venue se plaquer sur l'IAM

Le projet couvre potentiellement tous les systèmes et applications actuels et futurs car ils ont vocation à appuyer leurs processus d'authentification sur Active Directory. En amont, des workflows assurent le respect des règles de conformité lors des entrées et sorties des employés. Basé sur Novell Access Management, le volet gestion des accès (SSO) est venu se plaquer au-dessus de cette infrastructure de gestion des identités, l'ensemble constituant un tout. Tous les processus existants de gestion des droits, qui étaient spécifiques à chacun des trois principaux pays, ont progressivement migré vers NIM. Les autres pays vont suivre, au fur et à mesure qu'ils adopteront l'ERP d'Oracle, et plus particulièrement son module RH.

Ce projet constitue une structure de base sur laquelle seront ajoutées de nouvelles fonctionnalités. Il s'agira par exemple d'un reporting détaillé des arrivées et départs d'employés, ou encore, dans les workflows, d'une délégation automatisée des droits, que les managers pourront gérer eux-mêmes au lieu de solliciter l'IT.
(...)

(17/06/2010 15:55:23)

Consona rachète l'éditeur de l'ERP Compiere

La société Consona Corporation, basée à Indianapolis, vient d'acquérir l'éditeur de Compiere, un progiciel de gestion intégré développé en Open Source et utilisé par quelque 130 entreprises. Cet ERP dispose de fonctionnalités adaptées au secteur de la distribution, notamment pour la gestion des points de vente et du e-commerce. Créé par Jorg Janke, ancien collaborateur d'Oracle, et Kathy Pink, cet ERP développé en Java est apparu en 2000. A l'automne 2006, une partie des membres de la communauté Compiere a bifurqué pour créer un fork, en poursuivant le développement d'un projet alternatif, Adempiere.

Utilisé principalement par des PME, Compiere présente la particularité d'être disponible depuis plus d'un an dans une version adaptée à un déploiement dans le cloud EC2 d'Amazon. Intéressé par la technologie et l'architecture multitenant de l'offre ERP, Consona dit vouloir conserver la stratégie Open Source de son éditeur d'origine. L'acquisition s'effectue par échange d'actions. Dans le cadre de cette transaction, une société de capital risque, Nea, rejoint les actionnaires de Consona. Ce dernier édite déjà plusieurs ERP spécialisés dans la production industrielle, ainsi que des solutions de CRM (gestion de la relation client) et de gestion des connaissances.

Compiere compte plusieurs intégrateurs en France

En sus de sa version Community, gratuite, Compiere existe en trois éditions : Standard (à partir de 400 $ par utilisateur et par an), Professional (à partir de 750 $/util/an) et Enterprise (à partir de 995 $/util/an). Le produit s'appuie sur les bases de données Oracle ou Enterprise DB. Il réunit autour d'un référentiel et d'un modèle unique de données des fonctions de comptabilité et de gestion des achats, des ventes, de la relation client (incluant un connecteur avec Salesforce), de la production, de la logistique et des projets.

L'éditeur Compiere dispose d'un réseau d'une centaine de partenaires dans le monde parmi lesquels les intégrateurs français Audaxis, Axilom et Datalp.

Il existe plusieurs autres solutions ERP en Open Source pour les PME, en particulier OpenERP (précédemment nommé TinyERP), OpenBravo (originellement basé sur Compiere) et ERP5 (de l'éditeur français Nexedi).

(...)

(11/06/2010 15:51:16)

Software AG prochaine cible de SAP ?

Certaines rumeurs sont persistantes. Celle concernant un éventuel rachat de l'éditeur allemand Software AG par son compatriote SAP vient de rebondir cette semaine à la suite de déclarations émanant de leurs dirigeants respectifs. Dans une interview donnée à Bloomberg News, le PDG de Software AG, Karl-Heinz Streibich considère que SAP serait sans aucun doute en adéquation avec sa propre entreprise. Il rappelle néanmoins que, pour toute acquisition, le prix offert se doit d'être excellent. Or, Software AG est le deuxième éditeur de logiciels outre-Rhin, derrière SAP, avec un chiffre d'affaires consolidé de 1 milliard d'euros depuis le rachat de son compatriote IDS Scheer à l'été 2009.

Software AG possède les offres webMethods et Aris

Les remarques de son PDG ont été recueillies la semaine même où SAP tenait son conseil d'administration annuel. Au cours de celui-ci, le co-PDG, Jim Hagemann Snabe aurait indiqué que l'éditeur de Walldorf était ouvert à d'autres acquisitions importantes après celle tout juste réalisée avec Sybase (encore en cours) qui s'est tout de même établie à 5,8 milliards de dollars. SAP ne souhaite pas commenter ces rumeurs spéculatives.

Il est vrai que le portefeuille de logiciels de Software AG (solutions d'intégration SOA et de gestion des processus métiers) viendrait enrichir de façon conséquente l'offre middleware NetWeaver de SAP avec des produits reconnus tels que ceux de webMethods (éditeur américain racheté en 2007). Et désormais, la société dirigée par Karl-Heinz Streibich possède aussi les outils de modélisation Aris, d'IDS Scheer. Ce dernier est en outre, de longue date, un très proche partenaire de SAP.

Illustration : Karl-Heinz Streibich, PDG de Software AG, récemment reconduit dans ses fonctions pour cinq ans (crédit photo : Software AG)
[[page]]Rappelons que, sur le terrain de l'intégration, Oracle a déjà racheté, en 2008, le spécialiste de l'intégration BEA Systems. Par ailleurs, cela ne l'empêche pas d'utiliser en OEM la technologie de modélisation des processus métiers Aris d'IDS Scheer.

Il y a quelques mois à peine, en décembre dernier, SAP a déjà procédé à une acquisition dans le middleware, reprenant une partie des actifs de SOALogix pour les intégrer notamment à son offre de gestion du cycle de vie des produits (PLM).

Mais Software AG représente vraiment un acteur majeur sur ce marché. De surcroît, ses équipes savent vendre ces technologies quand SAP est d'abord un spécialiste des applications de gestion.

Tibco et SOA Software sont aussi des cibles pour SAP

Sur le marché du middleware, « si vous ne disposez pas vos propres outils, vous êtes dépendant de quelqu'un d'autre, argumente Ray Wang, associé du cabinet d'études Altimeter Group. Pour SAP, ce sont des actifs stratégiques à posséder ». Bien sûr, il y a NetWeaver. Mais pour Ray Wang, cela ne suffit pas. Ces solutions middleware conviennent pour des besoins génériques, selon lui, « mais dès que vous devez gérer beaucoup de données hétérogènes en sortant du monde SAP, vous vous rendez vite compte des difficultés », estime-t-il.

Ray Wang entrevoit d'autres cibles pour l'éditeur allemand d'ERP. Tibco, par exemple, dont le possible rachat a déjà été évoqué en août 2009. Mais aussi SOA Software, moins coûteux. De nombreux clients de SAP utilisent déjà les technologies de ces deux éditeurs souligne l'analyste d'Altimeter.

Enfin, s'il note que les avancées importantes réalisées ces derniers temps sur NetWeaver pourraient détourner SAP d'un rachat dans le middleware, il souligne aussi la nécessité, pour un acteur de cette importance, de maintenir sa croissance vis-à-vis de ses actionnaires. « Pour grossir, vous devez alors procéder à de grosses acquisitions, comme le font IBM et Oracle. Certes, il a fallu du temps à SAP pour s'y résoudre. »

(...)

(10/06/2010 10:58:22)

Canal+ optimise sa GRH en dématérialisant ses bulletins de paie

Afin d'alléger le processus de gestion des documents des ressources humaines, le groupe de média Canal + a opté pour la dématérialisation de ses bulletins de paie. Aujourd'hui, composé de 1 900 intermittents et 3 500 stagiaires et salariés à contrats à durée déterminée ou indéterminée, le groupe a décidé de moderniser sa GRH. Diane Egloff, responsable du SIRH, explique : « Auparavant, le processus était très long. Les documents devaient être édités, imprimés, acheminés au service de paie et triés par les assistants de distribution. » La dématérialisation permet désormais de gagner du temps et de recentrer le travail de l'équipe de paie, qui se voit ainsi attribuer des tâches à plus forte valeur ajoutée.

Stockés dans des coffres-forts électroniques

Un nouveau processus a été mis en oeuvre. Désormais, une fois édités, les bulletins de salaires dématérialisés sont stockés dans des coffres-forts électroniques. Le salarié reçoit ensuite une notification par email lui délivrant un lien pour y accéder et, s'il le souhaite, pour l'imprimer, bien que ce ne soit aucunement l'objectif du projet. Des documents annexes sont également joints au fichier électronique, comme les propositions du Comité d'Entreprise.

Afin que les salariés comprennent les enjeux d'un tel projet et se familiarisent avec son mode de fonctionnement, Canal + a instauré une communication interne accrue, principalement via des communiqués publiés sur l'intranet. Ainsi, comme le précise Diane Egloff, « les employés ont accès à une foire aux questions, à un site support de la part du prestataire de services et à des journées portes ouvertes sur le thème de la dématérialisation ». L'objectif est de pouvoir répondre à toutes les questions que se posent les salariés.
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Canal + a tenu à rassurer son personnel sur le fait que ces documents ont une valeur probante. La loi énonce à ce titre que cette dématérialisation ne peut être effectuée sans l'accord du salarié, que les données doivent être certifiées, et que l'entreprise doit conserver l'original 45 ans et une copie pendant 5 ans.

Après deux mois de mise en place, 33% de l'effectif a déjà accepté de recevoir leurs bulletins de paie au format électronique. Ce projet aura rapidement été mis en place. En octobre 2009, Canal + a lancé un appel d'offres et, en mars 2010, il a été déployé au niveau du groupe. Pour l'heure, cependant, les intermittents continuent de recevoir leurs bulletins de paie en format papier, leurs représentants s'opposant à la dématérialisation.

Grâce à ce projet, le groupe s'inscrit non seulement dans une démarche de modernité, mais aussi de développement durable.

Canal + a choisi Novapost pour dématérialiser ses documents RH et mettre en forme les bulletins de paie. Le coffre-fort électronique est, quant à lui, fourni par CDC Arkhinéo (groupe Caisse des Dépôts et Consignations). (...)

(27/05/2010 16:10:14)

L'investisseur Carl Icahn s'intéresse à Lawson Software

L'éditeur d'ERP Lawson Software constitue-t-il une cible potentielle pour un prochain rachat ? C'est la question que l'on peut se poser à la lecture d'un document récemment adressé par l'un des fonds d'investissement pilotés par l'Américain Carl Icahn (en photo). On y apprend que celui-ci aimerait s'entretenir avec les dirigeants de la société basée à Saint Paul (Minnesota) afin d'améliorer la valeur de l'action.

Engagé dans plusieurs fonds d'investissement, l'homme est connu pour donner de la voix et faire monter les enchères lors de négociations de rachat stratégiques. On se souvient de ses interventions au cours des discussions entre Yahoo et Microsoft, ou encore à la suite de l'offre faite par Oracle à BEA. Carl Icahn porte généralement un regard critique sur les décisions managériales des sociétés dans lesquelles il détient des intérêts. Or, il vient d'entrer au capital de Lawson Software, à hauteur de 8,5% (13,8 millions d'actions). Fin 2009, l'investisseur figurait au 22e rang des plus grosses fortunes aux Etats-Unis.

+28% sur les ventes de licences entre décembre et février

Sur son troisième trimestre fiscal, clos fin février 2010, l'éditeur d'ERP a enregistré une augmentation de 28% sur ses ventes de licences, à 31,87 M$ sur un chiffre d'affaires total de 186,2 M$, en hausse de 7%. Avec la maintenance, les revenus issus des logiciels se sont élevés à 121 M$ (+9%). En revanche, la marge opérationnelle du groupe ne dépasse pas 6,6% du chiffre d'affaires. Le bénéfice net se monte à 1,8 M$ sur le trimestre (+71%).

En janvier dernier, Lawson Software a acquis HealthVision Software, un acteur spécialisé dans les applications et services destinés au secteur hospitalier. L'intégration de la société s'est bien déroulée. Le groupe de Saint Paul a par ailleurs récemment annoncé une offre de déploiement de ses solutions de gestion dans le cloud EC2 d'Amazon.

Illustration : Carl Icahn (crédit photo : The Icahn Report) (...)

(20/05/2010 16:53:29)

SapphireNow 2010 : SAP promet l'analyse en temps réel pour tous ses clients

Vishal Sikka, directeur technique de SAP, et assurément l'un des hommes forts de l'éditeur allemand d'ERP, a confirmé que la société préparait avec HP et IBM des « appliances » pour analyser en temps réel et en mémoire les données transactionnelles gérées dans ses différentes versions d'ERP. Ces équipements ne seront pas mis sur le marché avant la fin de l'année mais SAP va déjà proposer à certains de ses clients de les tester. L'annonce a été faite hier, à Francfort, dans le cadre de la conférence utilisateurs SapphireNow 2010, en duplex avec Orlando où se tenait le versant américain de l'événement.

L'émergence de ces technologies d'analyse en mémoire, capables d'opérer sur des volumes de données de l'ordre du téraoctet, en s'affranchissant donc des accès aux disques durs, résulte de la conjonction des avancées spectaculaires réalisées au cours des dernières années sur le matériel (processeurs, mémoires...). Le CTO (chief technology officer) de SAP énumère les processeurs multicoeurs qui permettent de disposer de 64 coeurs sur une seule lame (blade), en tournant à des fréquences de 2 à 3 GHz, et l'amélioration des performances sur les mémoires (capacité et rapidité -100 Go par seconde) conjuguée à la baisse radicale de leur coût. « Il est aujourd'hui possible de gérer jusqu'à 2 To sur une seule lame », souligne-t-il. A cela s'ajoute le stockage des données en colonnes qui, associée à des fonctions de compression des index, permet de réduire dans des proportions très importantes la taille nécessaire pour traiter en mémoire des milliards d'enregistrements. Vishal Sikka cite l'exemple d'un client gérant 4,7 milliards d'enregistrements, sur 74 000 tables. Le stockage en colonnes a permis de ramener ces données sur 250 Go de mémoire, ce qui correspond à des capacités couramment disponibles sur des serveurs lames actuellement.

« Pour tirer pleinement parti de ces avancées, nous avons réuni trois équipes de développement de SAP », a poursuivi le CTO. Outre celle qui travaille sur MaxDB (la base de données maison qui existe depuis maintenant 33 ans et tourne chez plusieurs milliers de clients de l'éditeur), il cite l'équipe qui a développé TRex, et élaboré il y a dix ans la première technologie de stockage en colonnes en mémoire de l'éditeur. « Le résultat combiné de leurs efforts a débouché sur une technologie capable de traiter en mémoire 2 Mo de données en une milliseconde par coeur en tirant avantage des processeurs multicoeurs. Vous imaginez la vitesse à laquelle le système peut parvenir en multipliant 2 Mo par 64 coeurs, sur des données stockées en colonnes et compressées, jusqu'à 10 à 50 fois ».

Des requêtes en temps réel sur des données transactionnelles

Le disque est ici utilisé comme un système de stockage secondaire, persistant, et le calcul sur les données se fait sans procéder à des agrégats. « Rien n'est matérialisé, ni stocké sur des couches intermédiaires, ce qui vous permet d'obtenir des réponses en temps réel sur les données. Vous pouvez ainsi procéder à des requêtes sur les données transactionnelles, des requêtes directes sur les données financières, par exemple. »

Les appliances, préparées avec HP et IBM, seront rattachées aux datawarehouses, mais aussi aux systèmes transactionnels qui exploitent SAP R/3. « Les données transactionnelles seront copiées dans une nouvelle base de données en mémoire et analysées en temps réel. Vous pourrez procéder à toutes les requêtes possibles et imaginer de nouveaux types d'applications dans les domaines de la planification, de l'optimisation, du prévisionnel ou encore de la simulation ». Des capacités que SAP souhaite apporter à l'ensemble de ses clients, quelle que soit la version de son ERP qu'ils utilisent.

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(19/05/2010 13:45:06)

SapphireNow 2010 : SAP accepte les commandes en volume pour ByDesign

SAP passe enfin à la vitesse supérieure sur sa suite de gestion intégrée Business ByDesign destinée aux PME. Jim Hagemann Snabe, son co-PDG responsable des produits, vient d'en faire l'annonce "officielle" sur la conférence utilisateurs SapphireNow, hier à Francfort. Avec une pointe d'humour : « Vous pouvez passer commande maintenant » (you can order now). Fin juillet, la version 2.5, « multitenant », de cette offre en ligne sera disponible, mais uniquement, pour l'instant, sur les six pays où elle est déjà commercialisée, dont la France. L'ouverture à l'ensemble des zones géographiques n'interviendra que plus tard et Jim Hagemann Snabe ne souhaite toujours pas être plus précis sur cette date. Rappelons que Business ByDesign s'adresse aux entreprises de taille moyenne qui veulent gérer en ligne, de bout en bout, l'ensemble de leur processus de gestion, en s'affranchissant totalement, donc, de la gestion de l'infrastructure informatique sous-jacente. Celle-ci est entièrement déléguée à l'hébergeur, SAP, en l'occurrence. L'accès à l'application est tarifé sur la base d'un versement mensuel, par utilisateur.

ByDesign : de la suite en ligne à la "plateform as a service"

La suite intégrée Business ByDesign, hébergée sur les datacenters de l'éditeur allemand, a été présentée en septembre 2007. Un lancement en grandes pompes, assorti d'objectifs ambitieux, avant que SAP ne décide assez rapidement de lever le pied. L'éditeur ne réunit actuellement qu'une centaine de clients sur ce produit. Il a reconnu par la suite qu'il avait lancé un peu tôt cette offre qui représentait pour lui un changement total de modèle par rapport à ce qu'il faisait auparavant. Jusqu'à présent, il fournissait des applications que les entreprises installaient en interne. Avec Business ByDesign, SAP se transforme en hébergeur avec toutes les responsabilités d'engagements de services associés.[[page]]Curieusement, comme certains de ses responsables l'ont admis sans ambages, cette application proposée en mode SaaS (software as a service) n'était pas « multitenant » dans sa première version. Chaque client disposait sur le datacenter de son propre environnement. L'infrastructure sur laquelle fonctionnait la suite intégrée ByDesign n'était pas adaptée à une exploitation en volume. Elle l'est désormais. Les équipes commerciales de SAP, qui se voyaient contraintes de refuser les demandes des entreprises (c'est arrivé !), vont pouvoir se lancer à la conquête de nouvelles entreprises. 

L'étape suivante, à la fin de cette année, consistera à ouvrir la plateforme aux développements externes, SAP fournissant un SDK à ses partenaires pour bâtir des applications complémentaires à Business ByDesign qui seront accueillies et commercialisées sur sa PaaS (platform as a service).

Sur le marché des PME, SAP dit accueillir 25 nouveaux clients par jour dans le monde, sur l'ensemble de ses offres adaptées à cette cible d'entreprises. Outre le petit dernier Business ByDesign, l'éditeur propose en mode indirect depuis plusieurs années le produit Business One, un ERP pour les PME jusqu'à 100 personnes (à installer en interne chez les clients), et SAP All-in-one, une suite pré-configurée reposant sur les fondements de la Business Suite, vendue et déclinée par industries par un réseau de partenaires.


Sur ses 97 000 clients, l'éditeur dit en compter 67 500 réalisant un chiffre d'affaires inférieur ou égal à 350 millions d'euros.

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