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(18/05/2010 09:28:51)
SapphireNow 2010 : SAP garde le cap sur ByDesign 2.5 et l'analyse en mémoire
L'offre de rachat faite à Sybase braque opportunément les projecteurs sur SAP au moment où s'ouvre Sapphire, la conférence utilisateurs de l'éditeur d'ERP. Cent jours après avoir pris, au pied levé, la succession de Léo Apotheker remercié par le conseil d'administration, le tandem qui assure la direction du groupe se sait attendu sur plusieurs terrains. Les co-PDG Jim Hagemann Snabe et Bill McDermott se sont engagés à restaurer la confiance avec les clients, douchés par le vif contentieux ouvert sur le coût de la maintenance. Ils ont aussi promis de doper l'innovation et seront jugés sur pièces. Il convenait donc de donner à SapphireNow, l'édition 2010 de la conférence utilisateurs, une certaine solennité. L'événement se tient pour la première fois simultanément aux Etats-Unis en en Europe. Hier, les allocutions d'ouverture se sont faites en duplex entre Francfort et Orlando (Floride), avec un direct sur le Web. Au total, du 17 au 19 mai, SAP prévoit de réunir 50 000 participants, entre les rassemblements allemand et américain et le salon virtuel www.sapphirenow.com (où sont retransmis toutes les présentations et ateliers).
Business ByDesign 2.5 à la fin juillet
Il est coutume de convier à ces conférences des personnalités publiques qui viennent « faire le show ». Pour suivre le fil rouge du développement durable auquel il prétend, SAP a fait intervenir Richard Branson, fondateur de Virgin, et Al Gore, ancien vice-président des Etats-Unis, prix Nobel de la paix. Le premier parlait depuis Francfort, le deuxième depuis Orlando. Une heure plus tôt, un autre duplex avait été organisé pour une conférence de presse réunissant les co-PDG, ainsi que le directeur technique, Vishal Sikka. Ce dernier est, depuis les remaniements de février opérés à la direction de la société, le cinquième membre du conseil exécutif de SAP (executive board). Sans surprise, il fut question de mobilité, de bases de données d'un nouveau type et de traitements en mémoire (in-memory). C'est tout l'objet du rachat sur Sybase. Mais les dirigeants ont également insisté sur Business ByDesign, l'offre de gestion intégrée proposée en ligne aux PME et qui ne rassemble toujours qu'une centaine de clients (pour des questions de rentabilité, SAP limite pour l'instant le nombre d'utilisateurs sur sa plateforme).
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La version 2.5 de Business ByDesign, en partie multitenant, sera disponible fin juillet. Elle disposera de fonctions analytiques contextuelles, exploitant la puissance du in-memory, et permettra une personnalisation plus poussée. Les partenaires pourront par ailleurs lui apporter des fonctions complémentaires [autour des outils de reporting]. Il faudra encore attendre plusieurs mois (2011 ?) pour une disponibilité générale de cette application (aujourd'hui disponible sur six pays seulement), mais Jim Hagemann Snabe a réitéré que, loin de se contenter d'être une solution de plus, concurrente des autres, elle va, ni plus ni moins, changer les règles sur le marché du « on demand ».
Sybase continuera à se développer
Revenant sur la transaction avec Sybase, le co-PDG insiste : « Nous n'avons pas acheté Sybase pour acquérir des parts de marché mais pour faire progresser la société. En matière de base de données, nous croyons fermement que l'on va faire évoluer la façon dont les données seront capturées, stockées et analysées, a-t-il indiqué faisant notamment référence au stockage en colonnes utilisé par Sybase pour sa base IQ. De son côté, Bill McDermott a assuré qu'il n'y aurait besoin de réaliser aucune synergie de coûts pour réaliser la fusion entre Sybase et SAP. « Il n'est ici question que de croissance, de satisfaction des clients et d'extension de notre champ d'action. Nous continuerons à fonctionner indépendamment afin que Sybase puisse continuer à se développer dans les solutions analytiques et la mobilité ». SAP, de son côté, restera totalement ouvert aux différentes bases de données, a-t-il réaffirmé. « Chaque société poursuivra sa croissance en tirant parti de ce rachat et on ne verra pas de gens démoralisés comme on a pu le voir dans d'autres cas », a-t-il ajouté en pointant en filigrane les licenciements et départs générés par le rachat de Sun par Oracle.
Le in-memory doit transformer l'usage des applications
Interrogé sur ce qui devrait résulter de concret de ce rachat, Jim Hagemann Snabe a rappelé que la technologie in-memory permettait d'accéder dix fois plus vite aux données placées en mémoire qu'à celles stockées sur disques durs. « Associée aux bases de données en colonnes, elle va permettre de créer des applications d'un nouveau type, apportant des capacités de simulation et capables d'explorer la totalité des données d'une entreprise sur plusieurs années », a-t-il évoqué. Il rappelle que SAP travaille depuis longtemps sur sa technologie in-memory d'abord appelée BI Accelerator (en 2008), puis BW Accelerator, mise l'an dernier au service de l'application décisionnelle Explorer (annoncée sur Sapphire 2009). « Nous l'utilisons en interne pour analyser notre pipeline [opportunités commerciales susceptibles de se réaliser] ».
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Une réponse à Oracle Exadata en préparation ?
Interrogé sur le recours à ces technologies pour le datamining, Jim Hagemann Snabe souligne l'exigence de vitesse requise pour ces applications : « Imaginez ce que vous pourriez faire en accédant, sur un terminal mobile, à des fonctions d'analyse prédictive exploitant l'analyse de données en mémoire. C'est ce genre d'applications dont nous voulons tirer pleinement parti. » Des fonctions in-memory que l'on pourra donc exploiter sur les trois modes de déploiement que SAP promeut désormais avec ardeur : le classique « on-premise » (serveurs internes à l'entreprise), le « on-demand » et les terminaux mobiles.
Intervenant à plusieurs reprises aux côtés des co-PDG, en particulier pour réaffirmer la solidité des technologies Netweaver, le directeur technique Vishal Sikka a ajouté que des appliances (serveurs spécialisés) in-memory permettraient de réduire sensiblement le coût d'exploitation des technologies in-memory. Il indique que SAP travaille dans ce domaine avec HP, notamment, pour concurrencer des solutions comme celles que propose Oracle avec Exadata. Des précisions sur ces produits devraient être données ultérieurement, promet-il.
Pour ce SapphireNow, Jim Hagemann Snabe et Bill McDermott ont aussi prévu de faire des annonces : "raccorder les équipes de direction aux données du terrain", par les outils mobiles et les solutions analytiques, semble être l'un des mots d'ordre du moment.
Divalto acquiert Idylis pour enrichir son offre SaaS
Divalto, qui diffuse l'ERP du même nom, rachète Idylis spécialiste de la gestion comptable, concurrent direct de Ciel et d'EBP, mais en mode Saas. La société Idylis devient une filiale à 100% de Divalto et prend le nom de Divalto Idylis. Elle apporte à l'éditeur trois atouts : des compétences en SaaS, une présence sur le marché des logiciels de gestion et surtout l'entrée sur le secteur des TPE et petites PME (moins de 20 salariés) dont Divalto était absent.
Depuis trois ans, Divalto avait bien une déclinaison en Saas de ses logiciels. Commercialement, elle restait à l'état embryonnaire, représentant seulement 5 000 euros de chiffre d'affaires par mois (sur 9,9 millions d'euros de CA en 2009 pour l'éditeur). Idylis, pour sa part, diffuse un PGI avec 19 modules différents et trois versions : entreprises, experts comptables, éducation.
Les deux éditeurs vont mettre en oeuvre leur rapprochement sur deux points principaux : la technologie et la distribution. Sur le 1er point, ils veulent assurer des passerelles entre leurs différentes gammes, en mode traditionnel ou en SaaS et mutualiser les développements (avec une plate forme en offshore au Brésil) et les supports.
Objectif 10 000 clients
Côté distribution, les deux sociétés sont à l'opposé. Idylis a commercialisé ses solutions par Internet et à l'aide d'apporteur d'affaires. Divalto, au contraire, est 100% en indirect, avec 140 partenaires. Parmi eux, son offre en Saas compte quelques partenaires comme Prodware ou Cogeser. Divalto Idylis sera diffusé par de nouveaux partenaires à recruter : prescripteurs, intégrateurs-revendeurs, éditeurs, experts comptables.
Avare de chiffres sur ce rachat (le CA d'Idylis n'est pas communiqué), Divalto annonce 50 000 utilisateurs en 2015 en Saas. Actuellement, Idylis en compte 6 000 (pour 2 500 clients), Divalto estime pouvoir atteindre les 10 000 fin 2010.
Créée en 2004, Idylis a été lancée par Philippe Amand, ancien co-fondateur de Ciel (qu'il a revendu à Sage). Idylis s'est créée avec des FCPI ( Seventure Partners, CapDecisif) ) qui ont revendu au terme prévu. Philippe Amand étant actionnaire minoritaire. « On ne voulait pas se vendre à un opportuniste » souligne ce dernier, Thierry Meynlé, président du directoire de Divalto explique de son côté : « Idylis n'a pas d'équivalent sur le marché dans l'informatique à la demande pour les petites entreprises ». (...)
Semestriels Sage : Tassement au niveau des abonnements aux services
Pour le compte du premier semestre de son exercice 2010 (clos le 31 mars), l'éditeur de logiciels de gestion a réalisé un chiffre d'affaires de 719 M£ en baisse de 2% sur un an. C'est au niveau des abonnements aux différents services proposés par l'éditeur (par exemple les contrats d'assistance et de maintenance) que la baisses des revenus est la plus sensible. Elle atteint - 8,6% à 247,8 M£. Également en recul léger de 1,2%, les ventes de licences et les services associés ont dégagé un chiffre d'affaires semestrielles de 471 M£. Pour Sage, ce résultat est à considérer comme une bonne performance, notamment si l'on considère que son chiffre d'affaires avait chuté de 6% lors du premier semestre de son exercice 2009.
Durant les six premiers mois de l'exercice en cours, la marge brute a atteint 666 M£, soit 25 M£ de moins qu'il y a un an. En revanche, le résultat opérationnel est en hausse de 10,5% à 164 M£. L'EBITA progresse également, de 8%, à 181,9 M£.
En France, le chiffre d'affaires semestriel de Sage s'est élevé à 161,1 M€, affichant ainsi une progression de 1%. L'EBITA a progressé de 6% pour s'établir à 37 M€. Ce résultat place l'hexagone au dessus de la progression moyenne enregistrée par l'activité de l'éditeur sur l'ensemble de l'Europe (hors Royaume-Uni et Irlande) où le chiffre d'affaire a reculé de 0,45% (268.8 M£).
(...)
SAP France entame l'année avec confiance
Au premier trimestre 2010, le chiffre d'affaires de SAP France s'établit à 107 millions d'euros en croissance de 7% - par rapport à la même période l'année dernière - quand l'Allemagne ne dépasse pas 3% et les USA seulement 2%. Pour le monde, la croissance s'affiche à 5% (+ 3% à chiffres constants). Interrogé sur les raisons de cette progression en France, Nicolas Sekkaki a simplement souligné que « les clients ont modernisé leurs infrastructures après de nombreux mois d'attente. En proie à des difficultés financières, certaines entreprises ont même décidé de passer à l'acte pour accélérer leur réorganisation et faire face aux enjeux ».
Le secteur que SAP qualifie de stratégique (services publics, banque/assurance et distribution) a apporté une croissance de 82% (50% en BI et 50% en ERP). Dans le monde bancaire, la BI est très présente mais pas encore les ERP, SAP France va donc s'atteler à développer le marché. Toujours dans la banque, les performances ont par contre été à 3 chiffres dans le secteur du cost management avec des affaires à la MAIF et chez Groupama pour mieux piloter les structures de coûts (PCM). Pour le second semestre, SAP France affiche également de grandes ambitions sur le secteur de la distribution. Toujours en PCM, le secteur public a connu de très belles références au 1er trimestre avec notamment la signature d'un contrat au Ministère de la Défense. L'Éducation Nationale, de son coté, a confirmé son engagement pour des solutions de BI et de gestion des RH.
[[page]]Le mois de mars a connu une forte accélération avec + 30% de hausse sur la vente de licences et + 12% pour la partie software et support. « Les pays émergeants et la Grande Bretagne connaissent aujourd'hui également une forte croissance. (...) En France, il n'y a pas d'affaires qui dépassent les 5 millions d'euros à la différence de l'Angleterre ou de la Russie qui affiche même des déploiements à 10 millions d'euros. En Allemagne, le marché de l'ERP est arrivé à maturité et ce sont les solutions de BI qui assurent notre croissance. Dans l'hexagone, le chemin de la croissance passe encore par les ERP, notamment sur le marché des PME-PMI, et la BI. Si le Syntec annonce une croissance de de 2% sur le software dont 1% sur l'applicatif, nous attendons de 2% à 4% de hausse dans le monde et la France se situe dans la fourchette haute. Nous sommes bien positionnés par rapport à notre marché et sur la vente de licences pure, nous attendons de bonnes affaires. En France, deux dynamiques sont à l'oeuvre. Sur la partie volume nous attendons plus de contrats de moins de 500 K€, notamment en BI. Avec les grands groupes, on constate une segmentation d'affaires avec un panier moyen en baisse, de 500 K€ à 2 millions. Les contrats de plus de 5 millions deviennent difficiles à trouver. » Au niveau monde avec l'accélération des fusions/acquisition, SAP attend encore des affaires à plus de 100 millions d'euros avec un très grand nombre d'utilisateurs.
Sur le marché des PME-PMI, le dirigeant français avoue que la croissance n'a pas été celle attendue. « On n'a pas encore déployé tous les bons leviers. 62% de nos revenus dans ce secteur proviennent de nos partenaires (contre 50% en 2009). L'objectif est de passer à 75%, notamment avec le recrutement de master vars qui regrouperont des revendeurs géographiques.. Un message pas vraiment nouveau puisque l'éditeur nous avait déjà confié en octobre dernier qu'il comptait développer son réseau pour pousser son offre Business ByDesign. Conçu pour les PME-PMI et les filiales de grands groupes, cet ERP en mode hébergé a séduit trois clients depuis le début de l'année sur un objectif annuel de dix ! Quinze affaires ont d'ailleurs été conclues en 2009, le plan de développement semble particulièrement conservateur.
SAP attend aujourd'hui l'arrivée de la version 2.5 pour pousser cette offre. « Si ces solutions mobilisent trop de ressources, on perd de l'argent et ce n'est pas vraiment l'objectif » explique le dirigeant français. « Nous allons redéfinir le socle technologique pour réduire les coûts de ByDesign. Notre rôle est avant tout d'aider nos clients à atteindre leurs objectifs de manière efficace en leur proposant des solutions aux meilleurs coûts, et non pas de vendre à perte. »
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Revenant sur la révolte des clients obligés de passer à l'Enterprise Support, « une offre qui aurait été mal expliquée aux destinataires », Nicolas Sekkaki précise que 91% des clients ont adopté ce contrat en France. Après une première grogne, l'objectif initial de 75% a donc été dépassé. L'arrivée du transfuge de Big Blue est l'occasion de remettre à plat les relations avec les clients, notamment avec l'USF. L'arrivée d'un nouveau président - Claude Molly-Mitton a remplacé Jean Leroux - permettra peut-être d'apaiser les choses. Nicolas Sekkaki a d'ailleurs réservé sa première sortie - en tant que PDG de SAP France - à l'USF. « Nos clients doivent se reconnaitre dans SAP même s'ils n'ont pas d'ERP. Nous avons une vision à partager avec nos utilisateurs, notamment la synergie entre la gestion de la donnée et l'ERP. » Reste à savoir si les clubs utilisateurs sont prêts à écouter le message.
Un autre pas a été franchi avec l'amélioration de la communication sur les produits à venir. « Nous allons partager avec nos gros clients l'évolution et les développements des produits à venir dans les deux à trois ans. Les clubs utilisateurs désirent influencer l'éditeur et nous sommes aujourd'hui à l'écoute de leurs demandes. L'idée n'est pas de réaliser des développements spécifiques, mais d'ouvrir les portes pour donner plus de visibilité. Nous offrons aujourd'hui des solutions adaptées aux différents métiers de nos clients avec des fonctionnalités spécifiques. » Les clubs utilisateurs britanniques et irlandais ont déjà indiqué qu'ils allaient travailler avec le réseau Sugen pour davantage peser sur la feuille de route de l'éditeur allemand. Nous attendons encore la réaction de l'USF sur ce dernier point.
(...)(29/04/2010 16:29:50)Les utilisateurs de SAP influencent le développement des produits
Outre Manche, les clubs des utilisateurs britanniques et irlandais de SAP ont indiqué qu'ils allaient travailler avec le réseau Sugen pour peser davantage sur la feuille de route produits de l'éditeur allemand d'ERP. Un groupe de travail a été constitué à cet effet. Le Sugen (SAP user group executive network) regroupe au niveau mondial les dirigeants de douze clubs d'utilisateurs, dont l'USF en France.
Le SAP UK & Ireland User Group a confié à nos confrères de Computerworld UK que la possibilité d'influencer, en amont, le développement des produits de SAP était un souhait de longue date. Le groupe de travail va par ailleurs être informé plus tôt sur ce que projette SAP, ce qui aidera les utilisateurs à définir leurs orientations technologiques.
Pour George Mansfield, l'un des responsables du club britannique, cette démarche atteste de la volonté de l'éditeur de renforcer le dialogue avec sa base installée, après le long contentieux alimenté par la tarification majorée du contrat de maintenance. Un contact rapproché avec ses utilisateurs permettra par ailleurs à SAP de réduire les demandes de modifications faites par les clients une fois les produits déjà mis sur le marché, a souligné George Mansfield. Il précise qu'un certain nombre de rencontres a déjà eu lieu avec son club, le Sugen et SAP depuis le début de l'année. Au cours des réunions, des informations ont été partagées sur plusieurs modules du progiciel intégré, en particulier sur la gestion des ressources humaines, de la production et de la chaîne logistique, ainsi que sur la gestion financière. Selon lui, il s'agit d'une vraie relation bilatérale qui ne donnera certes pas des changements rapides, mais qui débouchera à coup sûr sur de vrais changements.
Illustration : le siège social de SAP, à Walldorf (Allemagne) - Crédit photo : SAP
Trimestriels SAP : les ventes et la marge progresse
Après un exercice 2009 difficile qui s'est achevé au 31 décembre sur un chiffre d'affaires en repli de 9%, SAP fait meilleure figure. Sur les trois premiers mois de l'année, les ventes de licences de l'éditeur allemand ont progressé de 11%, à 464 M€, par rapport à l'an dernier. Même progression pour le chiffre d'affaires issu de la maintenance qui s'établit à 1,39 M€. Les dirigeants ont tenu à souligner cette « croissance à deux chiffres » en commentant les résultats lors d'une conférence téléphonique. Si le CA total n'augmente que de 5% sur le trimestre, à 2,5 M€, c'est que les revenus issus des services ont reculé de 14%, à 557 M€. Rien de surprenant, explique Werner Brandt, le directeur financier de SAP, puisque cette activité est directement liée aux ventes de logiciels (en baisse en 2009).
Brésil, Asie et Europe en hausse
« Le marché s'améliore de façon globale », a commenté Bill McDermott, co-PDG de la société, en précisant au passage que la majorité des clients choisissaient de passer au contrat de maintenance Enterprise Support (sans y être contraints, désormais). Le dirigeant a rappelé que la société dominait toujours le marché décisionnel depuis le rachat de Business Objets. Il signale aussi de bonnes ventes sur le marché des PME et une reprise des contrats importants, supérieurs à 5 M$ qui ont doublé par rapport à l'an dernier.
Par zones géographiques, les performances diffèrent. Les revenus des logiciels et de la maintenance ont progressé de 13% en Europe/Afrique/Moyen-Orient et de 25% en Asie/Pacifique, mais seulement de 8% sur le continent américain. Aux Etats-Unis, elles enregistrent +2%, à taux de change courant, contre 25% sur les autres pays du continent. Au Japon, les ventes reculent de 8%.
En dépit des bons résultats du trimestre et de l'amélioration du contexte, SAP ne relève pas ses prévisions pour l'année fiscale : entre +4% et +8% sur le chiffre d'affaires logiciels et revenus associés (8,2 Md€ en 2009). Et une marge opérationnelle (non IFRS) située entre 30 et 31% à taux de change constant (27,4% en 2009)
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Les dépenses opérationnelles impactent la marge
SAP communique un bénéfice après impôts de 387 M€, contre 196 M€ au premier trimestre 2009, soit une augmentation de 97%. Le bénéfice net n'est pas indiqué en tant que tel. Il se montait à 204 M€ au premier trimestre 2009. Le bénéfice par action s'élève à 0,33 € contre 0,17 € l'an dernier, soit +94%.
Les dépenses opérationnelles de l'éditeur ont baissé de 7% à 1,952 M€. L'an dernier, les charges de restructuration entrainées par les réductions d'effectifs se montaient à 166 M€. Le bénéfice opérationnel remonte donc sensiblement, de 81%, à 557 M€, sur ce premier trimestre 2010. La marge opérationnelle correspond à 22,2% du chiffre d'affaires total (contre 12,8% l'an dernier). SAP précise de surcroît qu'elle a malgré tout été écornée de 1,4 point par 36 M€ de dépenses, notamment en raison des réorganisations opérées. Au cours du trimestre, l'éditeur s'est séparé de son PDG, Léo Apotheker, remplacé maintenant par deux co-PDG, Jim Hagemann Snabe et Bill McDermott. Il a aussi, dans ce mouvement de réorganisation, remercié ou laissé partir plusieurs autres collaborateurs.
2,30 Md€ de liquidités nettes
Le flux de trésorerie a baissé de 44%, passant de 1,39 Md€ à 772 M€. SAP explique qu'il a repoussé la facturation de la maintenance jusqu'à ce que les clients décident, courant mars, du choix de leur contrat (Enterprise Support ou Standard Support). Au 31 mars, SAP disposait de liquidités nettes de 2,30 Md€.
L'effectif de la société est reste relativement stable sur le trimestre, a indiqué Werner Brandt. Il s'élève à 47 598 personnes dont 14 676 en R&D et 12 110 sur les services. L'Europe seule en emploie 25 255 et le continent américain, 12 060.
Après son ouverture sur EC2, Lawson déploie aussi en cloud privé
Quelques semaines après avoir proposé à ses clients d'installer les ERP de son catalogue dans le cloud d'Amazon (EC2), Lawson Software lance une deuxième option de déploiement en environnement virtualisé. Cette fois, il est question d'infrastructure privée. Avec son offre Lawson Internal Cloud Services, l'éditeur américain propose des technologies de virtualisation (celle de VMware) et de distribution de la charge de travail sur des serveurs en clusters (Lawson Grid Technology, développée par ses soins). Il vise les entreprises qui veulent déployer les applications en interne, sur leurs propres équipements.
Lawson prévoit de commercialiser plusieurs « appliances virtuelles ». Les deux premières, en mai, seront Lawson Smart Office et Lawson Enterprise Search, présentées comme des add-on à ses ERP. Le premier produit permet de personnaliser son espace de travail, le deuxième est un outil de recherche destiné aux ERP. Ils sont livrés, prêts à être déployés, dans des machines virtuelles sous VMware qui utilisent Linux et le serveur d'application WebSphere d'IBM.
En complément, l'éditeur propose une console d'administration qui permettra au département informatique de mettre l'application en route, de façon automatisée, par « drag and drop » dans un environnement de test, de développement, de formation ou de production. C'est le même outil que Lawson utilise lui-même pour gérer les applications que ses clients auront choisi de déployer dans le cloud d'Amazon, avec l'offre Lawson External Cloud Services. Cette dernière concerne ses solutions de gestion intégrées Lawson Enterprise Management Systems (c'est-à-dire S3 et M3, ex-Intentia Movex), ainsi que l'offre Talent Management de gestion des ressources humaines.
Microsoft Dynamics CRM Online arrivera en France au 2e semestre
Avec son engagement dans le cloud, Microsoft prétend aider ses clients à réduire leurs budgets IT. C'est l'une des idées qu'a développées Stephen Elop (en photo), le patron de la division Business, à l'occasion de Convergence 2010, à Atlanta. La conférence des utilisateurs des logiciels Dynamics (ERP et solutions de CRM) s'y tient jusqu'au 27 avril et attend 8 500 participants. Pour l'éditeur, ce rendez-vous annuel constitue l'occasion de s'adresser directement aux clients de ses solutions de gestion, alors que ceux-ci traitent d'ordinaire avec les distributeurs des gammes Dynamics, vendues en mode indirect.
De ce côté-ci de l'Atlantique, la filiale française de Microsoft a relayé l'événement Convergence. Par conférence web, Sophie Jacquet, chef de produit de Dynamics CRM, a annoncé pour le second semestre 2010 l'arrivée en Europe de Dynamics CRM Online, l'offre de gestion de la relation client hébergée par Microsoft lui-même. Celle-ci est disponible depuis environ deux ans aux Etats-Unis. Pour les clients français, elle sera accessible à partir d'un datacenter installé à Dublin, avec un site miroir aux Pays-Bas, dans un souci de proposer aux entreprises l'hébergement de leurs données clients au plus proche. Fonctionnellement, elle couvre les mêmes processus que Dynamics CRM 4.0 'on premise' : gestion du marketing, des opportunités commerciales et du service client.
Sur son offre CRM, Microsoft a constitué globalement une base installée d'environ 22 000 clients, de toutes tailles.
Les partenaires apportent leurs développements complémentaires
Conformément au modèle « Software + Services » qu'il promeut, Microsoft va juxtaposer cette offre SaaS, délivrée par ses soins, aux offres hébergées que proposent déjà ses partenaires français autour de son logiciel Dynamics CRM 4.0. Ce dernier pouvant être également installé de la façon la plus classique sur les serveurs du client, si celui-ci le souhaite. L'éditeur fait ainsi valoir la possibilité de combiner l'installation interne et l'utilisation en ligne, et de faire évoluer ce choix dans le temps en passant du mode 'on-premise' au mode hébergé, ou le contraire, tout en disposant de fonctionnalités identiques.
Illustration : Stephen Elop, patron de la division Business de Microsoft (Crédit photo : Microsoft)[[page]]Avec le prochain lancement de CRM Online en Europe, l'éditeur se défend d'entrer en concurrence avec ses partenaires hébergeant Dynamics CRM 4.0. La version SaaS de Microsoft constitue une offre de CRM standard, explique Sophie Jacquet. « Elle aura plutôt vocation à servir des entreprises de taille intermédiaire ou des PME. Les partenaires apportent de leur côté des développements complémentaires, de nature horizontale ou métier, et nous nous adresserons à eux, par exemple pour les grands comptes ». La chef produit évoque notamment Avanade et son offre AOS (Avanade Online Services).
Le client peut préférer un hébergeur local
Microsoft France souligne aussi qu'il veut conserver à ses clients la possibilité de s'adresser à un hébergeur de proximité plutôt qu'à un datacenter, fut-il situé en Irlande. « Les collectivités locales, par exemple, pourront préférer un acteur français ». Au passage, l'éditeur indique que son logiciel de CRM peut être utilisé au-delà des processus de gestion client, notamment pour suivre les relations avec des administrés.
Microsoft a dépensé des milliards pour son infrastructure cloud Azure. Il ne se contentera pas d'y donner accès à des applications, mais fournit aussi sur cette plateforme des ressources informatiques brutes et un environnement de développement. « D'ici deux ans, près de 90% des ingénieurs de Microsoft travailleront sur le cloud computing, d'une façon ou d'une autre », a rappelé Stephen Elop sur Convergence 2010, reprenant des propos déjà tenus par Steve Ballmer il y a quelques semaines.
UCPA ordonnance ses processus informatiques
L'UCPA, Union nationale des centres sportifs de plein air, accueille chaque année 220 000 stagiaires et génère un chiffre d'affaires annuel de 154 millions d'euros dans environ 80 activités sportives ou de loisir grâce à 4000 collaborateurs. En 2008, l'association créée en 1965 a souhaité industrialiser sa production informatique autour de trois axes : a réorganisation du département informatique, la signature d'une convention de service avec les différentes directions métiers et la mise en place d'un ordonnanceur de tâches.
L'implémentation d'un ordonnanceur visait à optimiser le fonctionnement et les performances du système d'information de l'UCPA, en réduisant notamment les interruptions de service et le temps de rétablissement en cas de coupure. Après une étude de marché des solutions disponibles fin 2008, deux solutions sont soumises à un test de « proof of concept ». Les critères étaient à la fois économiques (rapport qualité/prix) et techniques (notamment au niveau de la facilité d'implémentation et d'administration).
Optimisation et rationalisation
Début 2009, l'UCPA choisit la solution Dollar Universe d'Orsyp. Mais celle-ci ne répond que partiellement aux attentes de l'association. L'éditeur se charge alors de l'adaptation du produit aux désirs précis de l'association. En un mois, Dollar Universe est déployé et mis en production. Les applications métiers telles que EDEAL (CRM), SURF (vente séjours sportifs), ORHUS (gestion de paie), SAP (comptabilité /achat/finance), XRT (trésorerie), NOTILUS (note de frais), et MARIN (gestion des formations) sont ensuite progressivement intégrées à l'ordonnanceur entre février et décembre 2009, malgré des environnements techniques hétérogènes sous Unix, Windows ou Linux.
La DSI a fortement gagné en productivité, gagnant l'équivalent d'un temps plein.
Le coût global du projet n'a pas été communiqué. (...)
Cegid structure son mode SaaS pour les TPE et Associations
Cegid déploie d'emblée les grands moyens pour installer sa nouvelle division « TPE & Associations » : elle compte dès aujourd'hui 45 personnes et est placée sous la responsabilité de Valéry Tarondeau, membre du Comité de Direction du groupe.
La division commercialisera en mode SaaS les gammes « Yourcegid Entrepreneurs & TPE », à partir de 10 euros par mois, et « Yourcegid Associations », à un prix encore inférieur.
Dans ce but, Cegid va créer un réseau de distribution spécifique, qui devrait compter environ 200 revendeurs à la fin de l'année. « Le mode SaaS n'est pas une nouveauté pour nous, explique Valéry Tarondeau. Plus de 10 000 TPE utilisent d'ores et déjà nos services en ligne. La croissance de la demande et la maturité de l'offre nous incitaient à aller plus vite. »
Où est le prix du marché ?
« Il n'existe pas vraiment un prix du marché dans le monde du SaaS, mais nous estimons que le panier moyen sera de 15 euros par mois et nous voulons que la rémunération de nos partenaires soit au moins égale à celle qu'ils perçoivent pour la vente de licences, c'est-à-dire une marge de 25 à 40% », précise Valéry Tarondeau. Quant aux profils de partenaires recherchés, Cegid reste flou pour l'instant, précisant que des négociations sont en cours. La principale indication à ce sujet est que l'éditeur ne travaillera pas avec les grandes surfaces alimentaires ou avec les multispécialistes de type FNAC ou Boulanger, qui ont plutôt tendance à désinvestir dans le domaine des logiciels. Par contre, on peut s'attendre trouver dans ce nouveau réseau une enseigne telle que Metro, des boutiques de téléphonie mobile et des revendeurs de proximité.
De fait, la rédaction du contrat SaaS sera faite par les partenaires, via un portail en marque blanche mis à leur disposition, sur lequel il pourront intégrer leur logo.
Valery Tarondeau, directeur de la division TPE & Associations de Cegid (Crédit photo : Cegid)
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