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(14/04/2010 16:22:08)

Leo Apotheker retrouve du travail dans le cloud

L'annonce est en ligne sur le site de GT Nexus. Leo Apotheker, ancien dirigeant de SAP AG (qu'il a quitté depuis le mois de février 2010), rejoint le comité exécutif du fournisseur de plate-forme à la demande dédiée à la logistique. Il propose via un portail, une suite logicielle, un réseau pré-connecté de transporteurs et des services de gestion de données.

Pour Leo Apotheker « la prochaine vague des logiciels entreprises sera sur des réseaux de plates-formes comme celle de GT Nexus » et d'ajouter « ces nouveaux systèmes basés sur le cloud ont été conçus pour dépasser les frontières de la simple entreprise en s'interconnectant avec les spécialistes mondiaux du commerce, procurant ainsi une agilité aux sociétés. GT Nexus est à la pointe de cette révolution avec comme axe, le commerce mondial et la logistique ».

Du côté du fournisseur de solutions, on se réjouit de cette arrivée, avec l'expérience de l'ancien responsable de SAP AG.

(...)

(13/04/2010 09:55:43)

Un grain de Kronos pour optimiser la gestion RH chez Starbucks Coffee France

Implanté en France depuis 2004, la chaine de cafés accueille désormais chaque année 10 millions de consommateurs dans 53 salons de café en France grâce à 900 salariés. En dehors de 200 collaborateurs d'encadrement, le personnel est composé essentiellement d'employés polyvalents avec des multi-contrats de travail à temps partiel (contrat d'apprentissage, en alternance, CDD, ....) et ayant par ailleurs un statut étudiant. La gestion des temps est donc particulièrement complexe dans un contexte de ce type. Auparavant, les managers remplissaient les feuilles de présence sous Microsoft Excel et les envoyaient au service du personnel qui ressaisissaient les données dans SAP ERP Human Capital Management (SAP ERP HCM) externalisé chez ADP-GSI. Outre la perte de temps, ce processus pouvait entrainer des erreurs de saisies. Starbucks Coffee a estimé le temps passé à 10 jours par mois pour la saisie et 2 jours pour le contrôle des paies. Les responsables s n'ayant pas de profil informatique, ils devaient disposer d'un outil simple d'emploi et intuitif pour effectuer eux-mêmes les saisies directement. De plus, les managers devaient pouvoir accéder à des données issues de la gestion du personnel comme les coordonnées, les échéances contractuelles, la nature des contrats...

Après appel d'offres et test approfondi de trois solutions, Starbucks Coffee a choisi la solution de Kronos. Celle-ci est interfacée avec SAP pour y injecter les données automatiquement et récupérer les informations nécessaires aux managers. Désormais, les salariés pointent leurs entrées, sorties et pauses via les caisses enregistreuses directement interfacée avec Kronos. Les managers accèdent ensuite au système pour corriger les erreurs et oublis ainsi que les données complémentaires et peuvent également consulter les informations dont ils ont besoin, y compris en terme de reporting, par exemple sur la consommation des heures supplémentaires de nuit. (...)

(06/04/2010 13:09:43)

Le club des utilisateurs de SAP francophones change de président

Claude Molly-Mitton a été élu le 23 mars dernier président de l'USF, le club des utilisateurs de SAP francophones. Responsable veille et relations extérieures au SCN AIFE (Agence pour l'informatique financière de l'Etat, en charge du projet de PGI d'exécution budgétaire Chorus), il succède à Jean Leroux, DSI d'Aelia (Relay...), qui fut le premier DSI en titre à être président de ce club.
Jean Leroux reste membre « de base » du Conseil d'Administration mais pas du Comité Exécutif. Après un mandat très éprouvant de deux ans, marqué par la crise du contrat de maintenance Enterprise Support, il a en effet souhaité prendre un peu de recul. Rappelons que les fonctions au sein de l'USF sont bénévoles et s'ajoutent à une carrière professionnelle chargée.

1 500 jours hommes de travail
au travers de 15 commissions en 2009


Le nouveau président du club a d'ailleurs déclaré : « Je veillerai personnellement à ce que l'USF, fort de ses 20 années d'existence, conserve ses principes et ses valeurs fondatrices de partage, d'échange, d'objectivité, d'autonomie de jugement et de parole. Ces valeurs sont démontrées quotidiennement par l'investissement de ses adhérents qui ont consacré en 2009 plus de 1 500 jours hommes de travail à travers ses 15 commissions. Cette implication est une force pour l'USF. Elle est très profitable pour celles et ceux qui ont compris tout l'intérêt, le gain de temps et le gain financier que peut apporter le partage d'expériences ciblées, l'influence positive sur l'éditeur ou bien l'obtention d'informations privilégiées de toute nature par le canal de l'USF. »[[page]]Claude Molly-Mitton a également profité de son élection pour annoncer que la prochaine convention aurait lieu à Nantes du 12 au 14 octobre 2010 : « Près d'une trentaine de partenaires ont déjà décidé de nous accompagner lors de cet événement. »

Ingénieur INSA Lyon (Informatique) de formation, Claude Molly-Mitton est âgé de 45 ans. Il a été analyste au CXP, journaliste directeur de rédactions au sein de la chaîne de télévision Computer Channel (groupe France Télécom), Directeur Général de Computer Channel, Directeur des services chez Wanadoo Portails. Depuis quatre ans, Claude Molly-Mitton est responsable de la mission veille et relations extérieures au sein de l'AIFE (Ministère du Budget). Il est également membre permanent du Collège de l'Académie de l'Intelligence Economique et membre du comité « Intelligence Economique et Stratégique » du Conseil National des Ingénieurs et des Scientifiques de France.

(...)

(31/03/2010 14:51:39)

L'USF prépare un livre blanc sur l'outil SAP Solution Manager

Pour son séminaire de printemps, l'USF, club des utilisateurs SAP francophones, a choisi de revenir sur la problématique du changement, la semaine dernière à Paris. Changement nécessaire, mais souvent subi ou imposé. « C'est une assez vieille thématique, a reconnu Jean Leroux, président de l'USF. Nous la revisitons en tenant compte de l'impact des réseaux sociaux dans l'entreprise. Il y a derrière les technologies qui évoluent des hommes et des femmes qui représentent le capital humain de l'entreprise et qu'il faut accompagner dans ces bouleversements. » Pour en parler, le club avait convié plusieurs experts (voir encadré) qui se sont attaché à mettre en perspective la logique d'intérêt collectif du travail collaboratif.

Ce fut aussi l'occasion d'une première apparition publique pour Nicolas Sekkaki, directeur général de SAP France, qui vient de succéder à Pascal Rialland. Si Jean Leroux a apprécié que le nouveau patron français ait réservé cette primeur à ses utilisateurs, la démarche est somme toute logique. Au plus haut niveau, l'équipe de direction de SAP revient en effet sans cesse, depuis le début de l'année, sur la nécessité de retrouver la confiance des clients. Nicolas Sekkaki a donc réitéré la volonté d'être à leurs côtés et de redévelopper un 'capital sympathie'. « L'USF est un formidable forum d'échange pour comprendre vos besoins et où vous voulez aller ».

L'USF s'emploie à maîtriser Solution Manager

A l'instar des deux co-PDG de SAP nommés début février, le DG français a lui aussi mis l'accent sur la capacité à délivrer des produits innovants et sur la co-innovation avec les clients. Cette dernière fait apparaître de nouveaux usages à créer, notamment autour de la business intelligence et des réseaux sociaux. SAP n'est plus uniquement synonyme d'ERP, a rappelé Nicolas Sekkaki : « ERP, BI et données sont absolument complémentaires ». Le dirigeant veut aussi se concentrer en interne sur ses collaborateurs « pour qu'ils comprennent le sens de la transformation de SAP ». En février dernier, Hasso Plattner, co-fondateur de la société, avait à ce sujet évoqué le mal-être des équipes révélé par une enquête de satisfaction interne, en particulier en Allemagne. Il avait alors souhaité refaire de SAP une 'entreprise heureuse'.

Dans un point d'étape sur les travaux en cours à l'USF, Jean Leroux a annoncé les prochains livres blancs. Le premier porte sur la BI, avec l'objectif de décrypter la stratégie et la feuille de route de BusinessObjects. Le président du club a également salué le groupe de travail sur la formation et son livre blanc sur les bonnes pratiques. Un troisième document sortira à la fin de l'année sur le Secteur Public. Enfin, l'équipe préparant le livre blanc sur Solution Manager, l'outil de suivi des applications SAP, est venue présenter aux adhérents l'avancée de ses travaux. Ceux-ci s'appuient en partie sur les retours d'un questionnaire soumis aux utilisateurs (jusqu'au 23 avril 2010). Le livre blanc est réalisé en collaboration avec Logica et en lien avec l'éditeur pour les questions techniques. « SAP nous fournit des intervenants de grande qualité », estime le groupe de travail qui, en revanche, n'oublie pas de rappeler que l'utilisation de Solution Manager (outils de déploiement et de gestion des applications) a été imposée aux utilisateurs : « vous l'installez ou bien vous n'avez pas la clé de licence ». « C'est le changement par décrêt », a lancé une adhérente depuis la salle, faisant référence à l'une des présentations d'experts de la matinée.

Illustration, Jean Leroux, président de l'USF, D.R.

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« Nous avons besoin de vous pour ce livre blanc sur lequel nous avons adopté un mode projet, a expliqué Eric Brehm, responsable du groupe de travail sur Solution Manager. De nouvelles fonctions arrivent dans 'SolMan' à un rythme effréné, l'objectif est d'évaluer l'apport de valeur pour l'entreprise, les moyens nécessaires, le niveau de complexité et de maturité. Nous souhaitons aussi présenter des retours d'expérience et proposer quelques scénarios de mise en oeuvre. Et puis, essayer de comprendre les services de l'Enterprise Support [le contrat de maintenance avancée], dont certains sont liés à Solution Manager. »

Un outil d'analyse du réseau social pour l'USF

Un peu plus tôt dans la matinée, Jean Leroux a montré comment le club utilisateurs pouvait lui-même tirer parti de la dynamique des réseaux sociaux. L'USF a posé les premières pierres d'un outil qu'il aimerait mettre à la disposition de ses adhérents à l'automne prochain, à l'occasion de sa convention annuelle. Il a commencé à mettre en place, sur son site web, l'application SNA (Social network analyser), développée par le centre d'innovation de SAP BusinessObjects.
Exemple d'écran de l'application Social Network Analyzer
Celle-ci fait apparaître les liens et les échanges établis au sein d'une communauté. Déjà déployée en interne par l'éditeur allemand, elle a aussi été retenue dans le cadre d'un projet mené par la Ville d'Antibes. Depuis plusieurs mois, il est possible de télécharger librement ce logiciel (sur http://sna-demo.ondemand.com/), encore sous forme de prototype, pour en découvrir les fonctions et imaginer des mises en oeuvre concrètes.

Sur le Printemps de l'USF, Jean Leroux a présenté trois cas d'usage appliqués aux données du club, ce dernier regroupant 2 348 membres représentant 411 sociétés. Des fonctions de BI permettent d'abord d'explorer les commissions à la recherche d'adhérents spécialisés sur un secteur d'activité. Utilisé comme un moteur de recherche, l'outil peut aussi servir à récupérer des informations sur un thème précis (par exemple, les montées de version). Enfin, Jean Leroux a illustré l'aspect réseau social de SNA. « Cela devrait nous permettre de tirer profit des technologies au service d'une communauté, a conclu le président en soulignant que « sans la co-innovation » [chère à SAP], le club n'aurait pas pu démarrer ce projet (réalisé, précise-t-il, par un étudiant effectuant son stage Epita). (...)

(30/03/2010 11:25:40)

Lefebvre Software a développé ses ventes de logiciels en 2009

Un an après le rachat d'ASGroupe, l'éditeur de logiciels de finance et RH Lefebvre Software a profité des ventes croisées entre bases installées pour faire croître ses ventes de licences de 6,4%, à 7,2 M€, en 2009. « Nos solutions comptables Iris et les logiciels de consolidation financière d'ASGroupe sont complémentaires, rappelle Viviane Ribeiro, présidente de Lefebvre Software. Nous avons aussi gagné des parts de marché avec Iris Finance et réalisé de nombreux projets de dématérialisation avec nos partenaires VDoc et ReadSoft ». Les solutions de paie/RH de l'éditeur ont également bien fonctionné, portées par les évolutions législatives du domaine. « Il y a eu beaucoup de nouvelles affaires au quatrième trimestre, alors que les projets avaient été jusque-là gelés à cause de la crise. Et, cela se poursuit sur le premier trimestre 2010 », apprécie Viviane Ribeiro.

L'éditeur dit avoir concrétisé une soixantaine de nouvelles références en 2009, dont près de 80% sur les outils de gestion de la performance (CPM, corporate performance management) acquis avec ASGroupe.

Services en baisse, SaaS en hausse, solutions cloud en préparation

Lefebvre Software n'a toutefois pas été épargné par les restrictions budgétaires opérées par ses clients. Ses bonnes ventes de licences et ses revenus de maintenance (en hausse de 3%) n'ont pas compensé la baisse de son activité services (en retrait de 7%). Globalement, son chiffre d'affaires 2009 s'est donc légèrement tassé, à 31,2 millions d'euros, alors que fin 2008, l'éditeur pesait 31,7 M€ en additionnant son chiffre d'affaires et celui d'ASGroupe.

« Ce qui a notablement diminué sur les services, ce sont les petites journées de prestation que les clients nous commandaient ponctuellement, après l'intégration des logiciels ». Par ailleurs, en 2009, à la suite de la fusion entre les deux éditeurs, une dizaine de collaborateurs a quitté la société. Cette dernière compte actuellement 270 salariés et 2 500 clients.

Point positif pourtant, sur les quelque 13 M€ générés par les services, l'activité SaaS (software as a service) a progressé de 7 à 8%, à un peu plus de 2 M€, surtout sur des solutions de paie et de gestion des ressources humaines avec souvent, chez les clients, des modèles hybrides. Entre la maintenance et le SaaS, « la consolidation du chiffre d'affaires récurrent est donc en augmentation », fait remarquer Viviane Ribeiro. Et cela conforte aussi la hausse des ventes de logiciels « sur un marché en régression l'an dernier ».[[page]]
En 2010, Lefebvre Software va poursuivre sa croissance externe « afin d'avoir une base solide en France », car l'éditeur compte étendre sa présence au-delà de l'Hexagone en 2011. Fidèle à sa stratégie de complémentarité, il recherche du côté du marché RH. « Nous avons beaucoup de difficultés à trouver ce que nous souhaitons », reconnaît toutefois Viviane Ribeiro qui aimerait pourtant effectuer ce rachat avant l'été.

Sur la partie produits, la dirigeante indique aussi que l'éditeur travaille sur une version d'Eagle One (consolidation/reporting) et d'Open Iris (gestion des immobilisations) à mettre à disposition sur un modèle cloud. « L'offre sortira début 2011. Ce qui nous permettra d'être plus rapides dans nos développements, en France, mais aussi en Espagne et en Italie où nous disposons déjà de filiales, chacune gérant une cinquantaine de clients. » 

L'éditeur s'est fixé un objectif de croissance de 5% pour l'année en cours. « Nous sommes sur le plan de marché au premier trimestre et les projets sont là », note pour l'instant Viviane Ribeiro. La société vient tout juste de signer un important contrat pour un projet de consolidation financière (un client ayant plusieurs centaines de filiales à consolider).

(...)

(24/03/2010 11:09:12)

Mise en rayon optimisée chez les distributeurs de Yoplait

Yoplait France doit adapter ses plans de distribution en fonction des spécificités de chaque magasin et de ventes très variables en fonction d'un grand nombre de paramètres, notamment météorologiques. Le spécialiste des produits laitiers frais ne peut en effet pas sur-alimenter ses distributeurs qui ne peuvent pas conserver de stocks trop longtemps et il devait subir des ruptures de stock préjudiciable au chiffre d'affaires. Les chefs de secteur de Yoplait ont notamment pour mission d'inciter les distributeurs à commander des produits de leur marque afin d'éviter à la fois les sur-stocks et les ruptures de stocks. Ce travail se faisait beaucoup manuellement. Le marché étant très concurrentiel, Yoplait a décidé d'optimiser cette mission des chefs de secteurs en recourant aux services de la solution d'automatisation de plans de merchandising Apollo de l'éditeur Aldata. Les plans de merchandising ont intégrés aux outils informatiques habituels des chefs de secteur. L'éditeur a mis en relation la marque avec les distributeurs acceptant d'être partenaires de l'opération afin que les plans de merchandising soient adaptés aux configurations de leurs magasins. (...)

(23/03/2010 10:10:55)

Les clubs utilisateurs d'Oracle veulent du concret

L'Aufo, l'association des utilisateurs francophones d'Oracle, a tenu ce lundi 22 mars sa conférence annuelle, à Paris. Les sujets liés à l'intégration de Sun ne sont pas encore à l'ordre du jour, le club préférant aborder des préoccupations plus immédiates (les impacts de la crise sur les départements IT, les retours d'expérience...) ou revenir sur certaines problématiques propres à l'offre d'Oracle (la dématérialisation dans l'E-Business Suite, le support, AIA, CRM On Demand ou encore, la technologie 11G). Le feu vert donné pour le rachat de Sun ne remonte qu'à deux mois et l'Aufo attend que le rapprochement se concrétise pour en parler. « C'est encore récent, il faut d'abord que l'on nous prouve qu'il y a quelque chose au-delà des annonces », considère Jean-Jacques Camps (photo), DSI d'Air Liquide Ingénierie et président du club. Pour autant, l'Aufo est loin de se désintéresser de la question et l'association n'a pas attendu que l'autorisation de rachat soit accordée par Bruxelles pour essayer de créer un groupe d'utilisateurs Sun ; sans succès encore, mais c'est l'un des objectifs de l'année en cours.

Des groupes Sunopsis, Hyperion et bientôt BEA

En 2010, le club souhaite étendre l'activité de sa communauté. Un groupe BEA va notamment se constituer qui s'ajoutera aux autres groupes déjà créés au sein de l'Aufo pour accueillir les utilisateurs des offres rachetées par Oracle, comme Siebel, Sunopsis ou Hyperion. Seuls les clubs JD Edwards et PeopleSoft gardent une indépendance de fonctionnement tout en s'appuyant sur la même délégation générale. Ils participent notamment à la conférence annuelle. « Nous avons longuement discuté de la fusion de nos trois groupes, mais nous aurions risqué de perdre une partie de l'implication des personnes », explique Jean-Jacques Camps. Favoriser l'échange entre ses membres reste l'une des priorités de l'Aufo, en restant centré sur « la vraie vie et pas forcément sur la dernière version d'un produit ou le PowerPoint sur lequel tout va bien, alors qu'en réalité le spécifique reste souvent obligatoire », rappelle le président de l'association qui insiste sur la totale indépendance de son organisation vis-à-vis de l'éditeur de Redwood Shores.

Photo : Jean-Jacques Camps, président de l'Aufo

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Le club compte 800 personnes représentant une centaine d'entreprises et d'administrations, les deux tiers situées en Ile-de-France, un quart dans les autres régions et le reste hors de France (en Belgique et en Suisse). En 2009, un nouveau groupe a été lancé en Algérie. Le Maroc devrait être le prochain objectif d'extension. « Plus nous serons nombreux, plus fructueux seront les échanges. Du moment que l'on utilise la même langue de travail, que l'on se trouve dans une zone géographique qui n'oblige pas à des déplacements trop longs pour participer aux événements et que l'on se retrouve autour de préoccupations métiers communes », souligne Jean-Jacques Camps.

Des formations pragmatiques

En pratique, les membres se voient proposer une vingtaine de commissions par an sous forme de deux demi-journées thématiques ponctuées de témoignages. « Nous n'évoquons pas les lendemains qui chantent mais les mises en oeuvre qui existent ». Parmi les sujets récurrents : Comment produire un projet international et comment effectuer une montée de version. Parallèlement, des groupes de travail rassemblent des utilisateurs toute l'année autour d'une problématique commune : le CRM dans le secteur pharmaceutique, le secteur public, les systèmes géographiques... Enfin, tous les 3e jeudis du mois, une webconférence propose de découvrir un produit pendant l'heure du déjeuner (récemment, le User Productivity Kit, un logiciel de formation).

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Pour la troisième année, la remise des trophées a constitué le point d'orgue de la conférence annuelle des utilisateurs francophones d'Oracle. « Ils viennent apporter reconnaissance et visibilité aux projets efficaces et astucieux qui ont fait leur preuve depuis trois à six mois », met en avant Jean-Jacques Camps. Sur les douze dossiers finalistes du crû 2010, les quatre retenus l'ont été sur des critères de création de valeur, de mesure du bénéfice pour les utilisateurs, d'innovation et de créativité, a rappelé Françoise Hemery, la présidente du club JD Edwards en les présentant.

Un trophée pour une architecture Oracle RAC 11g Extended

Le Groupe Hospitalier du Havre s'est vu décerner le Prix de la technologie. Avec l'aide de la SSII Digora, il a mis en place une architecture Oracle RAC (Real application cluster) 11g 'étendue', composée de trois clusters (un de six noeuds et deux de deux noeuds), répartis sur deux datacenters et permettant une réplication totale. Chaque serveur dispose de son propre SAN. Cette application à haute disponibilité, en production depuis un an et demi pour traiter le dossier médical du patient, est désormais utilisée aussi par le SAMU.

24 mois pour déployer l'ERP E-Business dans une PME

Le trophée Application a été remis à Altis Semiconductor pour son application de GMAO (gestion de maintenance) transactionnelle et décisionnelle centralisée sur PeopleSoft et intégrée au SI de gestion.
Le Coup de coeur du Jury est allé à Teisseire, pour son déploiement « rapide et pratique » de l'ERP JD Edwards. Enfin, le Grand Trophée d'Oracle est revenu à l'éditeur de logiciels Bodet, une PME de 500 personnes qui, en 2004, alors que son SI reposait sur de nombreux développements spécifiques, a décidé de migrer vers un ERP. L'entreprise a déployé tous les modules de la E-Business Suite en 24 mois.

Chaque année, le lauréat du Grand Trophée est invité à se rendre à la grand'messe d'Oracle, OpenWorld, qui se tient à San Francisco, au Moscone Center. L'édition 2010 se tiendra du 19 au 23 septembre prochain. L'an dernier, le trophée avait été remporté par Webhelp et en 2008, par Soletanche-Bachy (voir ci-dessous son témoignage sur OpenWorld).

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