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(30/10/2009 16:18:31)
SAP France gagne ses clients à la périphérie de l'ERP
« Les PME se sont relancées dans des projets d'investissement sur le troisième trimestre », a indiqué Pascal Rialland, DG de SAP France (photo ci-dessus), en commentant mercredi 28 octobre les résultats financiers de la filiale, légèrement moins en recul que ceux enregistrés globalement par le groupe. Sur l'Hexagone au troisième trimestre, les ventes de licences de l'éditeur ont baissé de 29%, contre 31% au niveau mondial(*). Et sur cette période, les ventes de logiciels aux entreprises de taille moyenne ont progressé de 49% dans la filiale par rapport à l'an dernier. Dans cette catégorie, SAP France place toutes les entreprises qui réalisent moins de 500 M€ de chiffre d'affaires (on y trouve donc de très belles PME) et a remporté ses principales signatures avec le haut du segment. « Il y a d'assez gros projets », reconnaît Pascal Rialland en citant notamment un contrat avec la PME française LaCie. Ce fabricant de périphériques de stockage (390 M€ de CA en 2008) effectue « une refonte complète de son système de supply chain », explique le directeur de SAP France. Parmi les clients gagnés en 'PME', il cite encore Raynet, la filiale informatique du groupe A Raymond, qui met en place une solution de consolidation financière (BFC) sur Netweaver, avec une couche de reporting, et les outils de contrôle d'accès aux applications, GRC Access Control. 60% des contrats signés en mode indirect sur le trimestre Entre début juillet et fin septembre, la filiale dit avoir signé plus de cent contrats, dont 60% en mode indirect. « L'essentiel de nos revenus vient de la vente d'applications qui sont périphériques à notre coeur de métier historique [axé sur l'ERP] », précise Pascal Rialland en énumérant les segments les plus porteurs en ce moment : « gestion de la chaîne logistique [SCM], gestion de la relation client [CRM], gestion des ressources humaines, Business Intelligence et consolidation financière ». Il rappelle que 51% des ventes de licences proviennent des solutions décisionnelles de Business Objects. Interrogé sur les secteurs d'activité qui tirent le chiffre d'affaires de la filiale, le directeur général cite la grande distribution, la santé et, toujours, le secteur public, même si le projet lancé par l'opérateur national de paye (ONP) vient de lui échapper au profit du consortium mené par Accenture. SAP n'en poursuit pas moins son offensive vers les pouvoirs publics et espère rebondir avec ses solutions de GRH (gestion des ressources humaines), « sur des points clés comme la gestion des collaborateurs, l'état ayant les mêmes problématiques de gestion des compétences qu'une entreprise privée », pointe Pascal Rialland. Sur le trimestre, la filiale a également remporté des contrats avec la Direction générale des impôts en Algérie et anticipe « un énorme relai de croissance sur le secteur public au Maghreb ». Elle affiche également de gros contrats avec Casino sur une application de CRM, avec la Macif sur des solutions BusinessObjects et à la Banque Postale avec la solution BFC. « Nous avons également vendu des utilisateurs supplémentaires à l'AP-HP avec Accenture ». La croissance externe sera ciblée pour étendre la couverture fonctionnelle Ces derniers mois, SAP a racheté plusieurs éditeurs pour compléter la couverture fonctionnelle de son offre, notamment le Français Highdeal, spécialisé dans les logiciels de tarification complexe. « Nous avons bien avancé dans l'intégration opérationnelle de cette spin-off de France Telecom qui a développé un produit performant », informe Pascal Rialland. Les capacités de facturation du service à la demande apportées par Highdeal vont permettre de répondre à une demande du marché, avec notamment des applications dans la logistique. Le patron français voit là un potentiel important fournissant pour SAP un scénario de croissance 'à la BO'. Autre relais de croissance évoqué par SAP, la fourniture de logiciels 'à la demande' (On Demand) aux grandes et moyennes entreprises « à condition de proposer des applications spécifiques », connexes à l'ERP, qui peuvent être choisies par des directions opérationnelles, par exemple sur la logistique ou la gestion de la relation client. Pour élargir un peu plus sa couverture fonctionnelle, SAP continue par ailleurs à envisager des acquisitions ciblées, comme il a pu le faire par exemple cet été avec l'éditeur suisse SAF, spécialisé dans les solutions de planification de la chaîne logistique et de réapprovisionnement, destinées au secteur de la distribution. Pascal Rialland mentionne que le groupe dispose d'une équipe qui se consacre à examiner le marché pour repérer, secteur par secteur, les fonctions intéressantes qui font encore défaut à l'offre de SAP et pourraient être acquises à profit. (*) Sur les ventes de logiciels et de services associés (maintenance), SAP France enregistre -3% sur son chiffre d'affaires trimestriel contre -5% au niveau mondial, par rapport à l'an dernier, sur les chiffres Non-Gaap à taux de change constant. (...)
(28/10/2009 17:21:36)Trimestriels SAP : chute de 9% pour le CA et de 31% pour les ventes de licences
Les trimestres négatifs se suivent et se ressemblent chez SAP, qui se montre de plus en plus pessimiste pour l'ensemble de son exercice 2009. En plus des mauvais résultats financiers trimestriels, l'éditeur d'ERP souffre d'un effondrement de ses ventes de logiciels. Dans les services, ses ventes sont également légèrement négatives. Le troisième trimestre fiscal de SAP s'achève en effet sur un chiffre d'affaires de 2,51 milliards d'euros, en baisse de 9%. Le bénéfice net est, lui, en hausse de 12% à 435 millions d'euros. Ce bon chiffre n'est pas dû aux résultats commerciaux mais à la compression des coûts. L'éditeur est par exemple engagé dans un plan de réduction d'effectifs qui porte sur 2 900 salariés dans le monde. La charge de la restructuration pour 2009 se monte à 200 millions d'euros. En plus de ces résultats financiers, SAP souligne la forte baisse de ses revenus de licences. Ils ont chuté de 31% sur ce trimestre à 525 millions d'euros. C'est la principale raison d'inquiétude quant à la santé de SAP. Les services fléchissent de 3%, ils représentent 1,9 milliard d'euros, soit près de 80% du chiffre d'affaires. Pour les trois premiers trimestres de 2009, le géant allemand affiche des résultats semblables. Le chiffre d'affaires baisse de 7% à 7,48 milliards d'euros, le bénéfice net augmentant de 2% à 1,06 milliard d'euros. Mais les revenus de licences baissent de 35% à 1,48 milliard d'euros, ceux des services de 3% à 5,6 milliards d'euros. Ces résultats trimestriels sont en deça des prévisions, alors qu'ils étaient supérieurs aux prévisions pour le deuxième trimestre. A cette occasion, Léo Apotheker, le Pdg expliquait que le pire de la crise était passé pour SAP. (...)
(19/10/2009 17:04:20)Lawson Software accentue les approches métiers de l'ERP M3
La semaine dernière, l'éditeur américain a présenté à ses utilisateurs français sa nouvelle organisation, qui place un responsable global à la tête de chaque ERP métier. S3 est décliné pour le secteur de la santé, le secteur public et les industries de services (principalement la banque/assurance). M3, de son côté, dispose de solutions verticales pour l'agro-alimentaire, la mode et la gestion des équipements lourds (la location de véhicules de chantier, par exemple). Une quatrième version de M3, plus générique, cible les industries de fabrication (process et discrete) et la distribution. « Désormais, chaque organisation verticale dispose de ressources dédiées à l'échelle mondiale, tant au niveau des équipes de développement, que du conseil ou encore du marketing », explique Eric Verniaut, vice-président exécutif pour l'offre M3 Industries.
L'Europe représente 30 à 40% du chiffre d'affaires global de Lawson Software et en France, l'essentiel de l'activité repose sur l'ERP M3. La filiale hexagonale compte 320 clients sur M3, contre quatre clients seulement sur S3. La plupart d'entre eux sont restés fidèles à la plateforme iSeries d'IBM (ex-AS/400), qui avait fait le succès de Movex, « mais en migrant vers la version Java de M3 », souligne Frédéric Champalbert, nommé directeur général du secteur M3 Fashion dans le monde. « Chaque offre verticale a sa propre feuille de route de développement produit », précise Eric Verniaut. Lawson compte environ 600 développeurs au niveau mondial, dont 120 se consacrent à la verticalisation des lignes métiers M3, en intervenant principalement sur l'analyse des demandes.
Cinq contrats de 1 M$ sur le premier trimestre de l'exercice
La mise en place de la nouvelle stratégie verticale de Lawson semble avoir porté ses fruits sur le premier trimestre fiscal de l'éditeur, clos fin août 2009. Sur cette période, les ventes de licences (25,9 M$) ont progressé de près de 23% par rapport à l'an dernier (en revanche, les revenus de la maintenance et du conseil, en baisse, ont fait reculer le chiffre d'affaires global de 11%, à 169 M$). « Sur ce trimestre, nous avons réalisé cinq transactions de plus de 1 M$ au niveau mondial, soit autant que sur l'ensemble de l'exercice précédent », affiche Eric Verniaut. Il est vrai que l'an dernier, à l'automne, l'éditeur avait dû faire face, comme l'ensemble de ses concurrents, à une baisse de son chiffre d'affaires qui l'avait contraint à réduire ses effectifs. « Trois des transactions de 1 M$ réalisées entre juin et août 2009 concernent le secteur ESMR [equipement service management and rental], une solution M3 très spécifique, verticalisée depuis l'an dernier, que nous avons vendue à des concessionnaires de Caterpillar, face à des concurrents comme SAP ou Microsoft Dynamics AX, précise Eric Verniaud. Actuellement, nous comptons parmi nos clients sept des plus grands concessionnaires Caterpillar ». Parmi ces ventes figurent l'un des plus gros projets réalisés par l'éditeur depuis la fusion avec Intentia.
Lors de la conférence utilisateurs de Lawson, qui a accueilli 190 personnes dont 120 clients, jeudi 15 octobre à Paris, l'éditeur a également annoncé la version 1.1 de Lawson M3 for Fashion pour mars 2010. Lawson M3 for Food arrivera un peu plus tard, ce premier semestre. La prochaine évolution du coeur de l'ERP, la version 10.1, est également attendue pour 2010, avec une centaine d'améliorations, notamment sur la gestion de la chaîne logistique. Cette version intégrera l'outil Lawson Enterprise Search permettant aux utilisateurs de l'ERP d'effectuer des recherches sur les données structurées et non structurées. Parallèlement à ses ERP métiers, Lawson dispose aussi d'une offre de gestion du capital humain. Dans ce domaine, il vient de signer pour la France, l'Angleterre et la Suisse un partenariat avec Cegedim SRH pour la gestion de la paie. (...)
L'USF veut conduire un dialogue constructif entre SAP et ses clients
L'USF, le club des utilisateurs de SAP francophones, a fêté son 20e anniversaire lors de sa convention annuelle, qui a réuni 1 600 participants cette semaine à Paris (14-15 octobre, La Défense). Après la récente crise de confiance entre les utilisateurs de SAP et l'éditeur autour de la hausse du tarif du contrat de maintenance (Enterprise Support), tout le monde semble -du moins publiquement- réconcilié après l'accord survenu au printemps dernier. Le programme de benchmark et de contrôle du ROI (retour sur investissement) semble aussi donner entière satisfaction aux utilisateurs. Le président de l'USF, Jean Leroux, s'est réjoui que SAP soit le premier éditeur à s'être ainsi engagé formellement à progresser sur des critères mesurables. Par ailleurs, Jean Leroux n'a pas souhaité donner un avis tranché sur la nécessaire (ou non) migration de modèle économique des éditeurs vers un modèle de revenu récurrent avec abandon de la licence initiale. L'essentiel est pour lui que le produit continue de faire durablement ce pour quoi il est acheté... « A 20 ans, on est adulte : si l'on a un point de désaccord, on peut se le dire sans se fâcher », a martelé Jean Leroux, président de l'USF. Le club se pose donc en « outil de dialogue constructif » entre SAP et ses clients, outil capable de structurer un discours commun avec ses homologues à travers le monde grâce au club des dirigeants de clubs utilisateurs (le Sugen). L'une des forces de l'USF est sa capacité à réunir des groupes de travail et à faire profiter l'ensemble de ses adhérents des meilleures pratiques constatées sur le terrain. Il publie ainsi régulièrement des livres blancs en collaboration avec des cabinets d'études, comme récemment celui sur le Support Utilisateur et celui sur la Business Intelligence. (...)
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