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Fusions/Acquisitions
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(20/01/2011 12:20:29)
Cisco investit dans le fabricant de puces multicoeurs Tilera
Fondée en 2004, Tilera propose des processeurs multicoeurs pour la partie réseau, le sans fil et les infrastructures pour des applications multimédias. Ces produits sont basés sur l'architecture de la société iMesh, qui est conçu pour évoluer vers des centaines de coeurs RISC-basé sur une puce unique. On ne sait pas si Cisco va utiliser la technologie Tilera ou si son investissement est tout simplement qu'un placement. En cas d'intégration du savoir-faire de Tilera, les processeurs pourraient équipés une future génération de serveurs Cisco pour les datacenters et les environnements de cloud computing.
L'équipementier américain a investi ou acquis d'autres sociétés dans ce domaine depuis quelques années, comme Celeno, spécialiste des semi-conducteurs pour les réseaux multimédia résidentiels; Procket Network, qui propose des processeurs gérant les trafic haut débit pour les routeurs et CoreOptics, dédiée aux réseaux de transport optique 100 Gigabits . La technologie Procket est au coeur du processeur de Cisco QuantumFlow, qui a commencé avec le routeur ASR 1000 lancé en 2008 et est également inclus dans le routeur de coeur de réseau CRS-3.
Etendre sa gamme de produit
Tilera commercialise les processeurs multicoeurs depuis 2007 et dispose de deux produits: les puces TILE64 et TILEPro dont la commercialisation est prévue pour début 2011. Un premier serveur basé sur TILEPro 512 coeurs est maintenant disponible. Un autre processeur de la gamme TILE-Gx, qui comprend 100 coeurs, sera présenté ce trimestre.
En matière financière, Tilera dit qu'il est proche de l'équilibre opérationnel et s'attend à atteindre la rentabilité cette année. Le tour de table de 45 millions de dollars seront utilisés pour accélérer le développement de sa gamme de processeurs de quatrième génération, développez les ventes, le marketing et les nouveaux produits. Cet appel à investissement a été mené par Artis Capital Management. En plus de Cisco, les autres investisseurs sont WestSummit Capital Management et Comerica Bank, plus les actionnaires déjà présents Walden International, Bessemer Venture Partners, Columbia Capital et Samsung Venture Investment Co.
Tilera est basée à San Jose, avec des bureaux à Westborough, au Massachusetts, Yokohama, Shanghai et Beijing. (...)
Arès : une reprise casse-tête
Le rachat d'Arès se révèle plus complexe que prévu. Distributique.com annonçait début janvier 2011 que les candidats à la reprise avaient jusqu'au 6 de ce mois pour se déclarer au tribunal de commerce d'Evry. C'est chose faite et huit entreprises sont en lice. Parmi elles, on peut notamment citer GFI, Alterup, Devoteam, Micropole, Osiatis ou Acti Group.
Dans le même temps, GFI a officialisé devant son comité central d'entreprise que l'ancien Pdg d'Arès, Michel Berjamin, allait devenir le numéro 3 du groupe GFI, que sa candidature à la reprise d'Arès soit retenue ou non. A cette occasion, le CCE de GFI s'est exprimé au sujet du projet de rachat d'Arès et a voté « contre ». S'agissant d'un vote consultatif, cela ne peut empêcher l'opération. « La direction de GFI nous a présenté ce rachat comme une bonne affaire, mais nous n'avons pas obtenu toutes les réponses aux questions que nous avons posées dans un document de quatre pages », explique Catherine Lintignat, déléguée syndicale CFDT élue au CCE de GFI. Chez Arès, la suspicion est donc que Michel Berjamin pèse de tout son poids pour convaincre les cadres d'Arès de déclarer leur préférence pour un rachat par GFI.
Alterup se montre confiant
Cela étant dit, la première proposition de GFI n'est pas la meilleure, ni en termes de prix (1,7 M€), ni en termes d'emplois (358 personnes). Alterup fait mieux avec 2 M€ et 388 salariés repris, sur 457. « Il faut garder à l'esprit que le tribunal est seul souverain pour prendre la décision et qu'il le fera sur des critères objectifs », estime Nicolas Ros de Lochounoff, conseiller juridique d'Alterup et de son patron Georges Cohen (pour mémoire, il fut l'un des fondateurs de Transiciel, vendu à Capgemini).
Et l'avocat de rappeler que l'engagement d'Altarup est réel et que le candidat surenchérira s'il le faut, puisqu'il est possible de le faire jusqu'à 48 heures avant l'audience, qui devrait avoir lieu début février. « Alterup s'est porté candidat avec la volonté d'apporter la meilleure proposition », ajoute Nicolas Ros de Lochounoff. « Le comité d'entreprise d'Arès n'est opposé à aucune candidature : nous voulons simplement que chacun puisse faire valoir ses arguments et que le meilleur gagne », conclut Mina Chichib-Deydier, déléguée syndicale CFDT d'Arès.
Crédit Photo: D.R
(...)(20/01/2011 09:42:03)MFP Soft absorbe Apsylis
« Nous préférons parler de fusion car il s'agit d'un projet stratégique porté par les deux sociétés », précise Eric Angelier. Ancien président d'Apsylis, il est aujourd'hui directeur général de MFP Soft aux côtés de Tony Pénochet qui en reste le PDG. En 2010, le nouvel ensemble réalisait un chiffre d'affaires de 7 M€, équitablement réparti entre ses deux composantes, tout en étant largement profitable. D'ici deux ans, il espère atteindre les 10 M€ de revenus.
Les similitudes entre les deux entités sont nombreuses : elles exercent le même métier, ciblent une clientèle de sociétés de services et proposent des produits très similaires sur le plan fonctionnel. Toutefois, en y regardant de plus près, des différences se font jour. MFP Soft s'adresse en effet aux petites entreprises parmi lesquelles il revendique 300 clients. De son côté, Apsylis se focalise sur les entreprises de taille plus importante dont 200 utilisent ses logiciels. En outre, alors que MFP travaille une cible de sociétés d'ingénierie et de conseil de tous horizons, Apsylis se spécialise sur les acteurs de l'IT.
Réaliser des synergies commerciales
Enfin, ce dernière a opté pour une stratégie de distribution totalement directe quand son homologue réalise environ 20% de ses ventes à travers des partenaires (souvent issus du réseau de Sage). « Nous allons accentuer notre politique de ventes indirectes pour mieux commercialiser nos offres en SaaS », préciser Eric Angelier et d'ajouter « nos synergies vont notamment se concrétiser entre nos forces de ventes qui passent à 23 personnes réparties entre Paris, Lyon, Strasbourg, Grenoble, Aix-en-Provence, Toulouse et Nantes, ajoute Eric Angelier. Bien entendu, les commerciaux issus des deux entités continueront d'approcher leur cible de clients traditionnels mais ils pourront se communiquer des leads. » Au-delà de l'aspect commercial, MFP Soft et Apsylis entendent également mutualiser leurs approches en R&D et en marketing. Par exemple, elles se doteront cette année d'une nouvelle marque commune dont seront estampillées les deux gammes de produits issues de leurs catalogues respectifs. Les logiciels en question disposeront de la même interface. Une approche qui permettra par exemple d'accompagner une entreprise évoluant du statut de TPE à celui de PME.
SAP enrichit sa gestion des identités en puisant chez Secude
Pour renforcer ses solutions de contrôle d'accès aux applications, SAP rachète les logiciels Secure Login and Enterprise Single Sign-On de son partenaire suisse Secude, ainsi que les actifs qui leur sont associés. Cette opération lui permet de récupérer des fonctionnalités de connexion sécurisée et de single sign-on (SSO), ainsi que des ressources dans les domaines du conseil et du développement, explique dans un communiqué l'éditeur allemand de solutions intégrées de gestion. De son côté, Secude restera une société indépendante et se recentrera sur ses logiciels de protection des données FinallySecure.
SAP indique vouloir fournir à ses clients, à partir du deuxième trimestre, une version de base du produit de connexion sécurisée, sans coût supplémentaire, afin de les aider à protéger leurs données des attaques de hackers. Le logiciel Secure Login, par exemple, authentifie l'utilisateur à l'aide d'un mot de passe unique basé sur RSA SecurID. Les environnements informatiques disposeront d'un mode de communication chiffré pré-configuré après l'installation sur le site client, ce qui permettra aussi de réduire le coût total de possession et les tâches d'administration, note l'éditeur.
Ce ne sont pas les premières solutions de gestion des identités acquises par SAP ces dernières années. Dans ce domaine, il avait déjà récupéré des outils avec l'absorption de MaXware et Virsa Systems. Mais ce nouveau rachat intervient peu de temps après la livraison, en décembre, d'une mise à jour comportant un « nombre significatif » de correctifs de sécurité pour la suite de gestion intégrée du groupe allemand, la Business Suite, ainsi que pour sa plateforme middleware NetWeaver. Sans que les deux événements puissent toutefois être directement reliés. En revanche, cette transaction apporte à SAP un bon argument face à son concurrent Oracle qui propose des solutions de gestion des identités pour les systèmes SAP.
Illustration : Démonstration du logiciel Secure Login for RSA SecureID (crédit : Secude)
Spie Communications rachète Sertig
Spie Communications (279,3 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2009) rachète Sertig (7,9 ME en 2009). Cette filiale du groupe Serlog travaille essentiellement dans les grands comptes, en Ile-de-France sur les infrastructures distribuées et l'infogérance des postes de travail. Elle est plutôt orientée sur le secteur privé et le secteur banque-assurance, alors que la même activité chez Spie s'exerce plutôt dans le secteur public. Spie Communications possède en effet une filiale dédiée, Spie Infoservices.
Le directeur des activités grandes entreprises en Ile-de-France de Spie Communications, Fariborz Farhoudi devient président de Sertig, Ronan de Cuverville, responsable de business unit prenant les fonctions de directeur délégué de Sertig. Ensemble, Spie Infoservices et Sertig représenteront un chiffre d'affaires total de 22 ME.
Salesforce.com rachète Dimdim pour communiquer en temps réel
Pour ajouter des fonctions de communication en temps réel à son outil de collaboration Chatter, lancé en juin et très vite adopté par de nombreux clients, l'éditeur californien Salesforce.com vient de s'offrir la société Dimdim pour 31 millions de dollars. Créée en 2007 par DD Ganguly et Prakash Khot, la start-up a développé des applications de conférence web, de présentation, de notification de présence et de partage d'écran et de messagerie, le tout accessible en mode hébergé à partir d'un navigateur. Elle est installée aux Etats-Unis, dans le Massachussetts, ainsi qu'à Hyderabad, en Inde.
Le succès rencontré par Chatter, aujourd'hui déployé par 60 000 clients selon Salesforce.com, incite ce dernier à renforcer cette solution avec laquelle il affiche l'objectif d'importer dans les entreprises le modèle popularisé par Facebook. En décembre, sur sa conférence Dreamforce, le spécialiste de la gestion de la relation client dans le cloud a annoncé la possibilité d'accéder gratuitement à son logiciel de collaboration sur l'invitation d'un utilisateur payant. Une option qui ouvre Chatter aux utilisateurs qui ne sont pas clients de l'application de CRM Salesforce.
Des comptes Dimdim encore ouverts quelques semaines
A l'attention des utilisateurs de son service, Dimdim explique sur son site que les comptes mensuels seront ouverts jusqu'au 15 mars et les comptes annuels jusqu'à la fin de la date d'abonnement prévu. Les documents chargés sur la plateforme ne seront plus accessibles après l'expiration de cette date. Quant au code Open Source proposé par Dimdim, il sera toujours disponible sur SourceForge.net, mais la société ne contribuera plus au projet.
Lors de sa précédente opération de rachat, en décembre, la société de Marc Benioff avait choisi d'acquérir Heroku, plateforme PaaS destinée au développement d'applications en Ruby. Sur Dreamforce, Salesforce.com a également dévoilé Database.com qui doit fournir à ses clients une infrastructure de base de données.
Illustration : capture d'écran de Dimdim (crédit : SourceForge.net)
Intel fait des concessions à l'UE pour boucler le rachat de McAfee
En août dernier, Intel avait dévoilé son intention de reprendre le spécialiste de la sécurité McAfee pour un montant de 7,68 milliards de dollars. Toutefois, la Commission européenne avait émis des réserves et lancé une enquête pour vérifier si Intel allait fournir des informations confidentielles sur ses puces qui profiteraient aux solutions de Mcafee et entraveraient la stricte concurrence.
La Commission a envoyé un questionnaire aux principales entreprises de sécurité concurrentes de McAfee, pour leur demander leur avis sur leurs craintes qu'Intel développe dans ses puces des fonctions de sécurité optimisées pour les produits de McAfee. Ce jeudi, Intel s'est donc engagé à fournir à la Commission des informations sur ce dernier point. Aucune des parties n'a toutefois révélé les détails sur les engagements pris, mais la Commission a décidé de reporter sa décision finale au 26 janvier. L'accord de rachat a déjà été approuvé aux Etats-Unis.
Illustration : Appliances McAfee
(...)(06/01/2011 12:46:17)Lutte contre les malwares: Sourcefire acquiert Immunet
Le spécialiste de la protection contre les intrusions Sourcefire vient de s'offrir, pour 17 millions de dollars, la start-up Immunet qui va renforcer son offre antivirus. Cette société de dix personnes a été créée en 2008 par plusieurs vétérans de ce secteur, deux des co-fondateurs ayant en particulier travaillé chez Symantec. Sa solution Immunet Protect 2.0 fournit une protection en temps réel. Elle repose sur une plateforme antivirus de type cloud qui travaille avec un agent léger installé sur le poste de travail pour bloquer et détruire les malwares. Sa technologie Collective Immunity permet de protéger un ensemble de postes (illustration ci-dessus). Parmi les offres concurrentes basées sur le cloud figure notamment celle de Zcaler.
Sourcefire a de son côté été fondé en 2001 par Martin Roesch. Ce dernier est l'auteur du logiciel Open Source Snort, système de prévention et de détection des intrusions (près de 4 millions de téléchargements), dont il dirige le développement et sur lequel s'appuie l'offre IPS (Intrusion Prevention System) de Sourcefire.
Avec Immunet, l'éditeur rachète une technologie qu'il juge innovante, qui fournit des solutions dans le cloud à plus de 750 000 utilisateurs dans 192 pays et qui va lui permettre d'accélérer son développement dans ce domaine. Avec cette acquisition, il étend son offre de sécurité et entre en concurrence directe avec les fournisseurs traditionnels de solutions anti-malware. Avec Immunet, Sourcefire va aussi être exploité avec l'anti-virus Open Source Clam A/V, une précédente acquisition de la société. Selon Martin Roesch, l'approche Immunet, qui utilise Clam A/V, consiste à laisser des signatures anti-virus dans le cloud dans une plateforme dont Sourcefire compte se servir pour partager, à terme, des informations sur les menaces avec Snort, Clam A/V et le projet Razorback. « Nous pouvons maintenant voir ce qui se trouve sur les postes de travail », a souligné Martin Roesch rappelant qu'Immunet allait permettre à Sourcefire d'étendre sa surveillance des menaces.
L'offre entreprise sortira fin 2011
Immunet propose à la fois une version gratuite et payante de son offre. Toutefois, lors de la conférence téléphonique organisée pour commenter le rachat, le PDG de Sourcefire, John Burris, a admis que le nombre d'utilisateurs payants n'était pas encore très important aujourd'hui, sans plus de précisions. Il a également indiqué constater une certaine adoption en entreprise.
Greg Fitzgerald, vice-président senior de Sourcefire, a ajouté qu'Immunet proposait aujourd'hui un produit anti-malware grand public et que la version entreprise serait réalisée en coopération avec Sourcefire, bien que la façon dont la console d'administration sera conçue n'est pas encore claire. Selon Martin Roesch, ce produit pour l'entreprise devrait sortir fin 2011. Pour l'instant, c'est le versant grand public du produit qui sera mis en avant.
Sourcefire devrait conserver les équipes d'Immunet, notamment les fondateurs, Oliver Friedrichs, Alfred Huger et Adam O'Donnell.
Illustration : la technologie Collective Immunity d'Immunet Protect 2.0 (...)
La SSII Ausy acquiert Aptus
Ausy a réalisé 153 ,8 millions d'euros (ME) de chiffre d'affaires (CA) en 2009, Aptus a affiché (sur un exercice de 15 mois) des revenus de 79,6 millions d'euros. Cette acquisition représente un complément en termes de marché et de compétences pour la SSII d'Issy les Moulineaux. Les implantations d'Aptus sont également intéressantes. En France, où cette société compte 9 implantations. A l'étranger, avec une implantation en Espagne, une autre en Tunisie pour le nearshore.
Cette opération s'inscrit parfaitement dans le cadre du plan « avenir », dont la première étape vise à atteindre fin 2012 un chiffre d'affaires de 300 M€ et 4 000 collaborateurs, à la fois par croissance organique et par acquisitions. L'opération de rachat d'Aptus a été financée sur fonds propres, indique Ausy, qui ne donne pas le prix d'acquisition. Fin 2009, Ausy disposait de 29 ME de trésorerie.
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