Flux RSS

Green IT

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

297 documents trouvés, affichage des résultats 71 à 80.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(03/05/2010 11:24:08)

Pourquoi Google est-il devenu courtier en énergie ?

En février dernier, sa filiale, Google Energy, avait reçu l'approbation de la US Federal Energy Regulatory Commission (FERC) pour acheter et vendre de l'électricité sur le marché de gros, provoquant quelques spéculations et laissant même entendre que Google aurait l'intention d'entrer dans le secteur de l'énergie. « Nous ne voulons pas devenir opérateur d'électricité, que Dieu nous protège d'un autre Enron, »a déclaré Bill Weihl, tsar de l'énergie verte chez le géant du web, au cours d'une interview donnée pendant la conférence GreenNet de San Francisco. « Ce que nous voulons, c'est une souplesse suffisante pour gérer nos contrats d'énergie, en particulier nous souhaitons être en mesure de signer des contrats utiles pour les producteurs d'énergie et avoir plus de choix en matière de sources renouvelables. »

A titre d'exemple sur la façon dont Google pouvait utiliser son statut FERC pour soutenir le développement de projets d'énergie propre, Bill Weihl a expliqué que l'entreprise signait généralement avec les fournisseurs d'énergie du service public des contrats d'approvisionnement de plusieurs années, afin notamment de prévoir ses besoins en électricité. «Si un producteur veut construire un parc éolien au coin de la rue, nous serions ravi d'acheter de l'électricité provenant de sa ferme à vent. Mais pour le faire d'une manière utile pour lui, nous avons besoin de signer un accord d'achat d'électricité, pour, disons 10 ou 20 ans, ce qui lui permet d'obtenir des taux de financement intéressant et libère des capitaux pour un autre projet, » a t-il déclaré.

Illustration : crédits D.R.

[[page]]

Si Google est liée à une entreprise de services publics, elle ne peut plus signer de contrat de fourniture d'électricité avec le parc éolien, « sauf à vouloir perdre de l'argent. » « Ce que l'autorisation de la FERC nous permet de faire, c'est de revendre cette production d'énergie éolienne jusqu'au jour où nous pourrons l'utiliser pour nos propres besoins, » a déclaré Bill Weihl. « C'est fondamentalement le genre de chose que nous voulons faire. » En d'autres termes, la compagnie de Mountain View peut acheter et vendre de l'énergie, mais comme une manière d'augmenter son ratio d'approvisionnement en énergies renouvelables, plutôt que comme une entreprise en soi.

Google, l'un des plus grands opérateurs mondiaux de datacenters, est toujours à la recherche de moyens pour réduire ses coûts et l'empreinte environnementale de ses opérations. La société s'est en effet engagée à une activité à zéro carbone en combinant plusieurs facteurs : accroître son efficacité, augmenter son utilisation d'énergies renouvelables et jouer sur les crédits carbone. Greenpeace a fait l'éloge de Google pour sa défense de l'environnement et pour son outil PowerMeter, qui aide les consommateurs à réduire leur consommation d'énergie. Mais elle a aussi reproché à la société de ne pas avoir fixé d'objectifs en matière de réduction de CO2 et de ne pas divulguer de chiffres à ce propos. Au palmarès Cool IT de Greenpeace qui classe les entreprises informatiques en fonction de leur impact sur l'environnement, Google arrive en sixième position sur 15. (...)

(30/04/2010 13:15:48)

Greenpeace consacre Cisco, le plus vert...ueux

Greenpeace a classé les 15 plus grandes sociétés technologiques sur leurs efforts pour combattre les changements climatiques. Sur une note maximale de 100, la moitié porte sur la réduction des gaz à effet de serre pour la réalisation des produits, 35 sur l'implication politique en faveur des questions environnementales et 15 pour la baisse des émissions nocives au sein de l'entreprise.

Cisco a délogé IBM en tête du classement. L'organisation verte a souligné les efforts de Big Blue sur son offre smart grid et sur les produits permettant une meilleure efficience énergétique dans les entreprises. L'association a aussi salué les efforts de Cisco dans sa volonté de réduire ses propres émissions de CO2 de 25% en 2012 et par le lobbying de John Chambers, pour la cause environnementale.

Ericsson, de son côté arrive en deuxième position. Son PDG a été selon Greenpeace « le responsable le plus actif de toutes les sociétés technologiques lors du sommet sur le climat de Copenhague ». L'équipementier suédois a également publié un guide détaillé pour mesurer les émissions de gaz et prévoit de réduire les siennes de 40% en 2012.

Les sociétés nippones déçoivent


La cuillère de bois est décernée à Panasonic, qui n'a aucun objectif de réduction des gaz à effet de serre, sauf quelques mots sur son site web. Il pèche également dans ses informations sur l'utilisation d'énergies renouvelables. Sony, de son côté, a perdu près de la moitié des points sur l'absence de communication sur ses solutions IT pour lutter contre le changement climatique.

[[page]]

Selon Gary Cook, spécialiste des politiques environnementales et qui travaille avec l'association « une des grandes raisons pour lesquelles les compagnies japonaises ont des notes faibles provient du manque évident de soutien politique aux différents efforts sur le changement climatique ».

Google et Microsoft arrivent dans le milieu du classement, derrière IBM, HP et Fujitsu, mais devant Dell, Intel et SAP. Google est un cas à part, il est très actif sur la gestion de l'énergie et sur les prises de position politique sur les sujets environnementaux. L'organisation est satisfaite de la solution PowerMeter, donnant un outil de mesure de consommation énergétique pour les particuliers. Mais, elle condamne le secret entourant les informations énergétiques du géant de l'Internet.  L'analyste souligne que «  Google a toujours refusé de publier des données utiles sur sa propre consommation énergétique ou les émissions de carbone, sous prétexte de ne pas divulguer des informations qui pourraient être utilisés par ses concurrents, même si son grand rival Microsoft est transparent sur cette question ». Pourtant, la firme de Mountain View devance celle de Redmond, car cette dernière n'a pas annoncé ces objectifs en matière de rejet de gaz à effet de serre.

A noter que la prochaine version du classement Cool IT intègrera la gestion de l'empreinte carbone des datacenters. Greenpeace a déjà publié un rapport sur l'impact du cloud computing.

(...)

(22/04/2010 12:33:53)

SAP rachète TechniData, spécialiste de la gestion des risques

Avec le rachat de TechniData, c'est un partenaire de quinze ans que SAP accueille au sein de son groupe. C'est en effet avec ce spécialiste des solutions de gestion des risques accidentels et sanitaires que SAP a développé son offre SAP EHS (Environment, Health and Safety) qui s'intègre de façon native avec sa suite de gestion, la Business Suite. Ces logiciels servent notamment à se mettre en conformité avec la réglementation Reach (registration, evaluation and autorisation of chemicals) qui s'applique à l'enregistrement des substances chimiques utilisées dans les processus de fabrication industrielle des produits.

Une démarche de développement durable

L'an dernier, SAP avait déjà manifesté sur plusieurs axes sa volonté de s'engager sur le terrain du développement durable, à la fois en complétant son offre de solutions spécifiques et en agissant lui-même en interne pour réduire son empreinte carbone. En quelques mois, le groupe avait notamment racheté Clear Standards (éditeur d'outils en ligne de calcul des émissions de gaz à effet de serre et de gestion de la consommation d'eau), renforcé son offre SAP EHS, publié ses propres données sociales et environnementales, et nommé Peter Graf au poste de vice-président exécutif responsable du développement durable. Léo Apotheker, alors PDG du groupe, avait été l'un des moteurs de cette démarche globale.

Crédit photo illustration : site de TechniData [[page]]Collecter les données sur l'air, l'eau et les déchets

Outre ses logiciels de gestion de la sécurité sanitaire (Health & Safety) et de la sécurité appliquée aux produits (Product Safety & Stewardship), TechniData a développé avec son offre Environmental Performance (EP) une solution de suivi des émissions polluantes et de collecte de données sur l'air, l'eau et les déchets.

Ses produits couvrent les exigences de nombreux secteurs industriels : l'aéronautique et la défense, l'automobile, la chimie/pharmacie, les biens de consommation, la high-tech, les industries minières, la pétrochimie et l'agro-alimentaire, mais également le secteur public, les transports, la fourniture d'énergie et la distribution.

Le montant déboursé par SAP pour l'acquisition de la société n'a pas été communiqué. Fondée en 1985 et située à Markdorf, près du lac de Constance, TechniData est dirigée par Juergen Schwab et compte environ 500 collaborateurs. Elle a constitué une base installée de plus de 1 600 clients qui rassemble quelque 6 000 utilisateurs de ses logiciels.

(...)

(20/04/2010 17:04:39)

Un ministre chinois s'inquiète des projets orientés 'Smarter Planet'

IBM était-il visé par le ministre chinois de l'industrie et des technologies de l'information quand celui-ci a manifesté ses préoccupations au sujet des projets estampillés « Smarter Planet ». C'est en effet la dénomination qu'utilise Big Blue pour regrouper une variété d'applications autour de la ville durable. Ces dernières impliquent l'utilisation de compteurs d'énergie et de capteurs divers, disséminés dans les zones urbaines, pour faire remonter des données à analyser. IBM étudie notamment un projet de ville verte dans le nord-est de la Chine.

Dans un discours, résumé sur son site web, le ministre Li Yizhong évoque ces questions, de même que le concept de réindustrialisation et la réduction des émissions de carbone mises en avant par les pays développés. « Concernant ces nouvelles idées et stratégies venant des pays étrangers, nous devons être informés et développer résolument des industries émergentes stratégiques, mais nous devons aussi rester vigilants de ne tomber sous le contrôle de personne », a notamment exprimé Li Yizhong dans un commentaire daté de la semaine dernière.

Sécurité et protectionnisme

Un porte-parole d'IBM interrogé sur ce point n'a pas souhaité faire de commentaires, estimant ne pas pouvoir replacer les propos dans leur contexte. L'an dernier, le fournisseur américain a indiqué qu'il allait travailler avec la ville de Shenyang, dans la province de Liaoning, sur des applications qui devraient permettre d'améliorer le trafic et de limiter les émissions de carbone. IBM prévoit aussi de sélectionner des zones où placer des capteurs pour contrôler la qualité de l'eau dans les conduites de la ville. Le groupe américain serait en pourparlers avec d'autres administrations locales en Chine pour mettre au point des projets conjoints de même nature.

Toutefois, les précautions prises par les autorités locales autour des questions de sécurité ne facilitent pas les choses. Il peut être difficile d'obtenir des éléments aussi simples qu'une carte, ce qui complique les efforts de récupération et d'analyse de données d'une région ou d'un secteur industriel.  « Les Etats-Unis essaient d'utiliser leurs technologies de gestion de l'information aussi bien pour contrôler un ordinateur ou un générateur, qu'une industrie ou l'économie d'un pays », estime ainsi Li Yizhong.

Illustration : les solutions Smarter Planet présentées par IBM (crédit : site web d'IBM)

(...)

(06/04/2010 10:15:34)

L'audit de la climatisation des datacenters devient obligatoire

Tous les systèmes de refroidissement d'une puissance égale ou supérieure à 12 kilowatts devront désormais être régulièrement audités par un organisme indépendant accrédité. Cela concerne notamment les climatisations de datacenters. C'est la conséquence d'un décret paru vendredi 2 avril 2010 au Journal Officiel. L'objectif de l'audit est de vérifier l'adéquation du système aux besoins et à l'état de l'art. L'auditeur aura notamment pour mission d'indiquer quelles améliorations il préconise pour le système, ce qui peut aller jusqu'à son remplacement, notamment si le système de refroidissement consomme trop d'énergie par rapport à sa puissance utile compte tenu de l'état de l'art.

Le décret précise : « L'inspection comporte l'inspection documentaire, l'évaluation, lors de l'inspection sur site, du rendement du système de climatisation et de son dimensionnement par rapport aux exigences en matière de refroidissement du bâtiment, ainsi que la fourniture des recommandations nécessaires portant sur le bon usage du système en place, les améliorations possibles de l'ensemble de l'installation, l'intérêt éventuel du remplacement de celui-ci et les autres solutions envisageables. »L'audit doit être réalisé tous les cinq ans et au plus tard dans l'année qui suit les remplacements d'équipements. La première inspection pour les systèmes existants doit avoir lieu dans les trois ans (deux ans pour les systèmes de plus de 100 kW).

Il n'y a cependant aucune obligation d'aucune sorte pour suivre les recommandations faites par l'auditeur. Et aucune sanction spécifique n'est prévue en cas de non-réalisation de l'audit obligatoire.

Illustration : Système de refroidissement d'un datacenter HP à Wynyard au Royaume-Uni, crédits IDG NS Londres (...)

(02/04/2010 16:21:44)

IBM espère attirer des start-up high tech dans son orbite

Avec son programme Global Entrepreneur, IBM nourrit l'ambition d'aider une nouvelle génération de start-up high tech à prendre son envol. Celui-ci donne accès à ses logiciels, ainsi qu'à des solutions de développement spécifiques à certains domaines, notamment liés aux questions de développement durable (immeubles intelligents, meilleure gestion de l'eau...).

Cette initiative, qui fait écho au programme BizSpark de Microsoft -récent, mais déjà bien rôdé- ouvre à ses participants la communauté de recherche d'IBM et leur apporte un soutien, non seulement sous forme de logiciels, mais aussi par certains efforts commerciaux et marketing. Les lignes de produits Information Management, Lotus, Rational, Tivoli et WebSphere pourront être utilisées par les start-up pour des démonstrations, des évaluations, des développements d'applications commerciales, ou à des fins de tests et de formation. Depuis plusieurs années, le programme français Idées, de Microsoft, propose le même genre de services à de jeunes entreprises. Il a été lancé par Marc Jalabert et c'est le succès de cette démarche, animée par Julien Codorniou, qui a conduit Microsoft à convier ce dernier à participer à la création de BizSpark qui déploie le concept Idées à l'international.

Un programme soutenu par des spécialistes des start-up

IBM a noué un partenariat avec Amazon Web Services et Novell pour permettre aux start-up de son programme de bénéficier de la base de données DB2 Express-C et des outils de développement WebSphere sMash accessible sur le cloud EC2. En revanche, le coût d'usage dû à Amazon reste à la charge des entreprises.
Les start-up retenues par IBM pourront profiter des avantages de Global Entrepreneur pendant trois ans. A la suite de quoi, elles se verront proposer le traditionnel programme de partenariat de Big Blue, PartnerWorld.[[page]]Dix-neuf organisations engagées auprès des start-up vont travailler sur ce projet avec IBM. Parmi elles figurent TiE Silicon Valley, aux Etats-Unis, le National Consortium of University Entrepreneurs en Grande-Bretagne, l'Indian Angel Network en Inde, ou encore StartUpMania, en Israël.

IBM vise l'Internet des objets

« IBM cherche à encourager les initiatives tournant autour de l'Internet des objets », analyse Michael Coté, du cabinet d'études Redmonk. C'est-à-dire tout ce qui permet de connecter au réseau la plus grande diversité d'équipements : téléviseurs, matériel médical, compteurs d'énergie, vannes de contrôle pour les eaux usées, etc. « Tous ces prolongements étirent le champ d'application de l'informatique, et donc le marché d'IBM, potentiellement dans tous les domaines. »

IBM a toujours eu plus de mal à voir les PME s'engager à ses côtés aussi largement que les plus grandes entreprises, modère toutefois Michaël Coté. Mais si le succès de BizSpark constitue un indicateur, alors ce nouveau programme peut être considéré comme une bonne initiative. Il reste à voir comment Big Blue va le mettre en oeuvre. « Sun avait lui aussi lancé pour les jeunes pousses un programme qui avait reçu un accueil mitigé. Les start-up s'attendent à ce que ces grands acteurs réagissent à la même vitesse qu'eux, et en limitant les formalités et les procédures. » Elles veulent profiter de ce qui leur est proposé en gardant leur autonomie.

(...)

(31/03/2010 15:44:00)

Atos WorldGrid veut gérer l'énergie intelligente

Une offre par trimestre, la méthode Thierry Breton, PDG d'Atos Origin est rôdée : saisir les opportunités et transformer l'expertise de la société en solution commerciale spécifique. Il y a quelques mois, le dirigeant avait présenté les offres cloud et réduction de carbone. C'est au tour des « smart utilities » de faire leur apparition à travers une nouvelle entité Atos WorlGrid. Partant du constat qu'en matière d'énergie (électricité, gaz, eau), le marché évolue vers une demande de plus en plus croissante de traitement des informations en temps réel et sur des périmètres beaucoup plus complexes (les utilisateurs finaux deviennent avec, par exemple, les panneaux photovoltaïques, consommateurs et producteurs d'énergie). « Nous pouvons apporter des réponses aux besoins de flux d'informations à l'ensemble des acteurs, les producteurs à travers nos consoles de commande pour les centrales nucléaires, le grid management pour les distributeurs et enfin le smart grid (distribution intelligente) pour les utilisateurs finaux. Tous ces produits répondent aux problématiques d'optimisation de la distribution d'énergie, comme par exemple les cas de black-out en période de pic de consommation » souligne Thierry Breton.

Des perspectives nombreuses

Concrètement plusieurs projets sont en cours de déploiements comme par exemple le Linky, compteur intelligent, d'ERDF qui concernera dans un premier temps 300 000 personnes, avant de s'étendre aux 35 millions de foyers. L'objectif est d'accumuler des informations sur la consommation électrique, les périodes de fort trafic, avec la possibilité éventuelle d'être proactif en intégrant des éléments de domotiques. Pour ce dernier cas, l'ancien ministre a présenté une « énergie box » à l'attention des particuliers, qui modulera la consommation d'énergie de la maison en fonction des pics de trafic (délestage, extinction de certains appareils, etc).Les projets concernent également d'autres acteurs comme GRDF avec Mercator, avec l'intégration de la cartographie dans la gestion de son réseau ou en Espagne avec le programme WaveGlobe Spain sur l'énergie créée par la houle.

[[page]]

Pour répondre à l'ensemble des acteurs, Thierry Breton a choisi de filialiser cette activité au sein d'une structure baptisée Atos WorldGrid. Elle sera effective au mois de juin prochain et sera dirigée par Jérôme De Parscau, spécialiste de l'énergie chez Atos Origin. Mille experts seront affectés à cette filiale et devrait générer 150 millions d'euros de chiffre d'affaires. Les ambitions sont fortes à l'horizon 2014 : 300 millions d'euros de revenus sont attendus pour les énergies intelligentes. « C'est le temps de le faire, le marché est mature » justifie le PDG d'Atos Origin en ajoutant « nos clients internationaux attendaient une réponse globale sur le grid ».

Une concurrence aiguisée

Côté concurrence, ils sont nombreux à revendiquer aussi des offres dans le smart grid, Cisco, Intel, IBM et même Google. Cependant, la SSII avance son expertise sur «  l'ensemble de la chaîne de la valeur, producteur, distributeur et utilisateur final » explique le futur responsable de Atos WorldGrid. Avec les annonces d'investissements de Bill Gates avec Toshiba dans la création de mini-centrales nucléaires ou l'autorisation donnée à Google de produire et commercialiser sa propre électricité, ce marché évolue et les besoins en informatisation sont énormes. Le gouvernement américain a débloqué en 2009 une enveloppe de 11 milliards de dollars sur le smart grid.

Prochaine étape pour Atos Origin, les réseaux sociaux d'entreprise.

(...)

(26/03/2010 11:31:32)

Avec ses datacenters plus "verts", UPS compte économiser 400 000 $ par an

United Parcel Service (UPS) est un leader mondial du transport express de colis. Il annonce qu'il investira environ 1 milliard de dollars dans les technologies cette année pour améliorer l'efficacité de ses opérations, avec l'objectif de réduire ses coûts sur le long terme de plusieurs milliards. L'annonce a été faite par ses cadres exécutifs du groupe en charge des systèmes d'information mardi 23 mars. Un de ses principaux objectifs est d'améliorer la rapidité et l'efficacité de ses livraisons. Pour y parvenir, UPS équipera  ses véhicules avec des capteurs qui lui permettent de recueillir des données sur la consommation de carburant, le choix des itinéraires et le temps où le moteur est au ralenti, a expliqué Dave Barnes, DSI d'UPS, lors du Forum des technologies vertes de la société à New York cette semaine.

Réduire la consommation de carburant aidera UPS non seulement de réduire les coûts, mais aussi à être plus respectueux de l'environnement. Une grande partie de coûts de l'entreprise vient du transport de colis par voie aérienne. En fait, UPS est la neuvième compagnie aérienne dans le monde et la société essaie d'économiser le carburant de ses appareils par la baisse des vitesses de vol et une meilleure planification pour éviter la duplication des liaisons.

Photo D.R


[[page]]


Mais ses camions brûlent également beaucoup de carburant, et des capteurs ainsi que de la télématique embarqués pourraient économiser  des millions de dollars, a indiqué Dave Barnes. UPS installe environ 200 capteurs dans ses véhicules, dans des endroits comme les freins, le moteur et à l'extérieur, pour recueillir des données et identifier comment les conducteurs pourront adapter leur conduite afin de maximiser l'efficacité énergétique.  UPS veut ainsi réduire les temps d'inactivité de ses camions de livraison, chaque heure de marche au ralenti consommant un gallon de carburant, a déclaré Dave Barnes.  La société installe également des GPS afin suivre les itinéraires empruntés par ses conducteurs pour livrer leurs colis.

Chaque matin, les conducteurs sont informés sur les données saisies par les capteurs et sur la manière selon laquelle ils pourraient conduire différemment afin d'économiser le carburant, dit-il. UPS veut optimiser le nombre de fois où un véhicule démarre, s'arrête, change de sens, tourne ou recule. Le matériel télématique dans les véhicules capture ...les flux de données et les envoie en temps réel vers les serveurs d'analyse. UPS essaie aussi d'améliorer les algorithmes qui analysent les données afin d'aider à réduire les coûts d'entretien du véhicule.  22 000 véhicules d'UPS seront équipés en télématique aux Etats-Unis et au Canada d'ici la fin de l'année, sur un total d'environ 95 000 véhicules de livraison, a précisé Dave Barnes.

La quantité de carburant économisée par camion de livraison peut être relativement faible, mais les économies se cumulent dans le cas d'une grande flotte. « Quand vous parlez d'environ 55 000 conducteurs sur la route, un changement apparemment léger a un impact énorme," a déclaré Nick Costides, vice-président des systèmes d'information chez UPS.


[[page]]

La société investit également dans des technologies de refroidissement plus efficaces dans ses deux centres informatiques, qui sont à Mahwah, New Jersey, et à Alpharetta, Géorgie. Le climat y est plutôt froid en hiver, dès lors UPS peut arrêter ses équipements de refroidissement et utiliser l'air extérieur pour le refroidissement. Le centre informatique d'Alpharetta dispose d'un réservoir d'eau de 650 000 gallons à l'extérieur pour le refroidissement, et un échangeur de chaleur afin d'accélérer la dissipation de la chaleur captée par le fluide. L'eau s'écoule dans un mouvement circulaire autour du centre informatique, et l'échangeur de chaleur permet d'abaisser la température de l'eau plus rapidement.

Ces modifications permettent à UPS d'économiser environ 400 000 dollars par an, a déclaré Dave Barnes. La société procède à des investissements supplémentaires dans les nouvelles techniques de refroidissement et de dissipation. UPS investit également dans des processeurs pour serveurs plus rapides, lui permettant de consolider les serveurs existants grâce à la virtualisation, explique Nick Costides.

Cela contribue à réduire les coûts de l'énergie et réduit aussi l'encombrement dû aux serveurs. UPS a également consolidé ses petites salles de serveurs qui étaient dispersées à travers le monde. UPS possède une combinaison de serveurs x86 et de mainframes exécutant le système d'exploitation Linux.

Photo D.R

(...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >