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Green IT
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(16/03/2010 17:05:32)
La Poste repense son informatique en mode green
Dans le cadre des rencontres carbones organisées en association avec Deloitte et BDNA, La Poste a présenté les résultats de l'étude diagnostique menée par ces deux sociétés d'aide aux entreprises concernant le bilan carbone de son parc informatique. Affichant en 2009 un total de 68 000 tonnes d'émission de CO2 dues à ses équipements informatiques et technologiques dont 42 000 tonnes liées au simple parc d'ordinateurs, La Poste s'est lancée, depuis le mois de janvier dernier, dans l'application d'un plan Green IT élaboré par Deloitte et BDNA. Il devrait permettre au groupe de réduire son impact écologique d'environ 30% dans le domaine des IT. Un gain net de 10 millions d'euros par an est attendu. Avec sa moyenne de 5,7% de ses émissions totales de CO2 dues aux équipements IT, le groupe dépasse de 3,7% la moyenne générale. Il confirme ainsi son caractère « IT intensif », en particulier lié à ses activités bancaires, que lui vaut la possession de 130 000 postes (sur 822 000) constamment utilisés par plus de 300 000 employés. «Il était nécessaire qu'une telle décision soit prise directement par la gouvernance de l'entreprise explique » explique Philippe Charpentier, directeur du développement du groupe La Poste. « Nous possédons la plus grande flotte privée de machines informatiques en France et sommes l'un des plus grands parcs d'Europe». [[page]] Le but avoué du groupe consiste à baisser de 30% les émissions CO2 de son parc IT d'ici 2012. La Poste, dont le chiffre d'affaire a atteint 21 milliards d'euros en 2009, devra préalablement investir 6,9 millions d'euros dans ce plan Green IT pour en récupérer ensuite les bénéfices, estimés à 16,5 millions d'euros en 2010. Si cette stratégie Green IT parvient à se démarquer de celles d'autres entreprises, c'est avant tout parce qu'elle prend en compte l'ensemble du cycle de vie des appareils de son parc informatique. Du choix des achats jusqu'à la gestion des ventes de matériels usagés, en passant par la réduction du parc de l'entreprise, La Poste a élaborée une sorte de cahier des charges, stricte et écologique, qui lui permet de prendre des décisions qui devraient devenir très rentables sur le long terme. En effet, le groupe privilégiera dorénavant les écrans plats et les PC portables de grande autonomie en remplacement de ses écrans cathodiques et de ses PC fixes. Agissant également sur le comportement des utilisateurs, La Poste prévoit d'intégrer des logiciels d'extinction/veille presque systématiquement, afin d'éviter les consommations de courant inutiles. De la même manière, toutes les imprimantes seront désormais mutualisées à leur maximum et les vidéoconférences seront privilégiées pour les réunions. Concernant les serveurs et centres de calculs, ils devraient progressivement être hébergés dans des « Green datacenters », à faible consommation. La virtualisation des serveurs et la déduplication des données s'imposent également comme des incontournables, ce principes sont en effet indispensable pour gagner en espace de stockage tout en réalisant des économies d'énergie. (...)
(08/03/2010 10:05:15)La SSII GFI Informatique mesure son empreinte carbone
La SSII française GFI Informatique rassemble 10 000 collaborateurs dans le monde, dont un grand nombre en clientèle. Sensibilisée aux problématiques environnementales, elle a entrepris de maîtriser son empreinte carbone. Il s'agissait, d'une part, d'anticiper une future réglementation contraignante voire coûteuse, d'autre part d'expérimenter sur elle-même des méthodes qui pourraient ensuite entrer dans des offres commercialisées de Green-IT/IT-for-Green. En 2008, GFI Informatique France a eu une empreinte représentant 10 700 tonnes de CO2, sur lesquels 7 500 ont concerné les déplacements professionnels et 1 300 les consommations directes d'énergie. La moyenne par collaborateur était donc de 1,8 T CO2/an. Commencer par connaître la situation Le groupe de services informatiques a eu recours au cabinet Zen'To, certifié par l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) pour utiliser sa méthodologie Bilan CarboneTM. Quantifier les émissions de CO2 a nécessité la collecte de données relatives à l'activité de GFI sur un an afin d'obtenir une bonne représentativité. Outre la consommation des bâtiments par type d'énergie, l'électricité utilisée par les datacenters et l'amortissement carbone des actifs (notamment les datacenters), la SSII a calculé le kilométrage parcouru par type de transports en distinguant déplacements professionnels et les trajets domicile/bureau, la facture de carburants, les billets d'avion en avions ou trains et, enfin, la quantité de déchets produits... Le traitement des données collectées a été réalisé dans le logiciel dédié Acco2untenterprise de GreenStone Carbon Management. «GFI se positionne dans la bonne moyenne des sociétés de services en matière d'empreinte carbone mais la mesure n'a qu'une indication toute relative et n'est que le point de départ d'une démarche d'amélioration continue », a déclaré Thierry Rudowski, président de Zen'to. Dans le cas de GFI, « la société a pris le sens de cette démarche » a-t-il ajouté. Des mesures concrètes à effet rapide Plusieurs mesures avaient déjà été prises pour diminuer l'impact carbone sans atteindre les résultats de l'audit de Zen'To. Ainsi, GFI avait rationalisé son parc d'imprimantes et allongé la durée de vie de ses matériels informatique à 5 ans. En 2009, la SSII a installé un système de vidéo-conférence entre chacun de ses 17 sites afin de limiter les déplacements entre eux. Une optimisation de la flotte de véhicules professionnels a également contribué à baisser l'impact des déplacements. Après les résultats de l'audit de Zen'To, l'entreprise a décidé de mieux maîtriser encore le contrôle de la dépense énergétique de son informatique interne, les déplacements professionnels de ses salariés (notamment en favorisant les solutions alternatives telles que les vidéoconférences), etc. Par ailleurs, la SSII a profité des leçons tirées de sa propre expérience pour définir une offre de « SI éco-responsable ». (...)
(01/03/2010 16:04:46)Bloom Energy dévoile une mini-centrale électrique à base de silicium
La société Bloom Energy a dévoilé sa Bloom Box, au siège d'eBay à San José, où plusieurs de ses « serveurs » sont déjà en service alimentant en courant électrique une partie d'un immeuble de bureaux. Le premier distributeur mondial Wallmart, FedEx, Bank of America et Google sont aussi clients. Il s'agit selon Bloom, "d'énergie propre, fiable et peu coûteuse ». L'événement aura mobilisé des personnalités comme le gouverneur de Californie, Arnold Schwarzenegger, le général Colin Powell, ancien secrétaire d'état américain ou l'un des co-fondateurs de Google, Larry Page, vantant chacun les valeurs de la société. L'énergie est dans le sable Alors d'où vient l'excitation des américains pour ce procédé énergétique. En effet, les piles à combustible ne sont pas une nouveauté, mais Bloom Energy, déclare que cette fois-ci, sa solution est différente. Kr Sridar, PDG et fondateur de la jeune pousse, a déclaré que le composant principal de la technologie de son générateur était le sable, plus exactement le silicium. Cette ressource a l'avantage d'être présente en quantité n'importe où. La plaque ainsi réalisée comprend deux faces (verte et noire), comme le montre la photo. Le module crée de l'énergie à partir d'une réaction chimique entre de l'oxygène (appliqué sur la face verte) et un carburant comme du gaz naturel ou de l'Ethanol (sur la face noire). Le groupe énergétique est capable de fournir une puissance de 100 Kilowatts et d'avoir une empreinte carbone réduite. La société estime que depuis ses essais en juillet 2008, l'ensemble des serveurs ont produit 11 millions de KWh pour une réduction de CO² estimée à 6,35 millions de tonnes, représentant la consommation électrique de 1000 foyers américains sur un an. Coûts et questions Les modules présentés sont destinés aux entreprises et leur coût est estimé entre 700 et 800 000 dollars. Bloom estime que le retour sur investissement est de 3 à 5 ans. Dans 10 ans de plus petits groupes d'alimentation, sorte de mini-centrales électriques, destinés aux particuliers pourraient être disponibles, au prix de 3000 dollars, en réalisant des économies d'échelle. In fine, les ménages devraient réaliser des économies en fabricant eux-mêmes leur électricité et la production non utilisée pourra être collectée et redistribuée. Les analystes semblent partager sur cette annonce, entre volonté d'y prêter attention au regard des personnalités membres du comité de direction, le général Colin Powell, John Doerr, du fonds de capital-risque Kleiner Perkins , qui a notamment accompagné le développement d'Amazon ou de Google et des sommes engagées sur ce programme, 400 millions de dollars depuis 2001. Nonobstant, les sceptiques pointent une technologie déjà éprouvée et attendent de voir le développement industriel de la solution. (...)
(25/02/2010 17:35:05)HP évangélise les petits data center au Green IT
En lançant son service Small Footprint Assessment, HP vise essentiellement les opérateurs de datacenters de moins de 500 m2. HP n'est pas le premier sur ce secteur, puisque d'autres fournisseurs comme Dell proposent déjà une offre « verte » destinée aux petites entreprises. Ces services, répartis en trois groupes, consistent à réaliser un audit des infrastructures, une analyse des capacités, et un diagnostic énergétique des petits centres de calcul afin d'améliorer leurs performances et à réduire leurs coûts d'exploitation. En effet, les PME, mêmes celles qui disposent de datacenters de taille modeste, sont confrontées aux mêmes problèmes que les entreprises de grande taille, à savoir une hausse des coûts d'exploitation, l'inadaptation de leurs infrastructures, une surface limitée, et une énergie disponible insuffisante. Leur taille est même, à plus d'un titre, un désavantage. Ainsi, contrairement à une entreprise qui possède déjà un datacenter de grande capacité, l'entreprise de petite taille, confrontée à une demande croissante de capacité informatique, est plus susceptible de se retrouver limitée en espace disponible et en capacité énergétique. «Typiquement, nous avons remarqué que souvent, les petits centres arrivent à tourner en limite de capacité, » a déclaré Bill Kosik, spécialiste Green IT pour les datacenters chez HP. Autre contrainte spécifique, « alors que les centres de grande taille sont plutôt établis dans des bâtiments indépendants avec leurs propres systèmes d'approvisionnement en énergie et de refroidissement, les petits partagent souvent leurs locaux et leurs ressources avec d'autres locataires, » explique l'ingénieur d'HP. Enfin, le retour sur investissement pour les mises à niveau de certaines infrastructures, comme l'installation d'un nouveau système électrique ou d'un nouveau système de refroidissement, n'est pas nécessairement meilleur dans un datacenter de petite taille comparé à des unités plus grandes. Un check-up énergétique Avec son service Basic Capacity Analysis, le dispositif d'HP vient évaluer la capacité énergétique et les besoins en refroidissement du datacenter concerné, et le compare à ses capacités informatiques, de manière à proposer aux opérateurs un processus d'affectation de ressources plus efficaces. Il permet aussi d'estimer si l'infrastructure existante est adaptée aux besoins actuels et d'apprécier ses possibilités de développement futur. L'analyse de l'état des infrastructures et des capacités de fonctionnement permet également de faire un bilan de santé du data center, notamment d'identifier les installations obsolètes ou dégradées et de mettre en évidence les éléments à risque. « Dans l'infrastructure existante, nous cherchons aussi à localiser les éléments présentant un risque, et à déterminer si et comment ils peuvent affecter la bonne marche du centre de données, » a déclaré Bill Kosik. Le check-up est complété par un bilan en énergie (Energy Efficiency Analysis) de manière à établir l'efficacité énergétique du centre et de ses équipements de refroidissement. Ce processus implique la mesure détaillée de l'énergie consommée au niveau des compteurs. Ces services proposés par HP s'emploient à prendre en compte les spécificités des petites entreprises, notamment en matière d'objectifs et de budgets. Par exemple, ils ne font pas directement appel à des solutions technologiques comme la virtualisation, la mise en place de clients légers, ou autres. Ainsi que le fait remarquer le spécialiste green, la réduction du nombre de serveurs ou la quantité d'unités de stockage dans un datacenter suffit à réduire les besoins en énergie et en refroidissement. En d'autres termes, selon Bill Kosic, « une utilisation plus efficace des technologies peut permettre des économies exponentielles. » (...)
(24/02/2010 14:34:20)Déchets électroniques : l'ONU avertit les pays en développement
Les pays en développement doivent se préparer à une avalanche de déchets électroniques provenant du marché des ordinateurs personnels, de l'électronique grand public et des appareils électroménagers, a fait savoir l'Organisation des Nations Unies dans une étude publiée lundi et réalisée par le Programme pour l'environnement des Nations Unies (UNEP) et l'EMPA, un laboratoire de test de matériaux situé en Suisse. Selon le rapport, d'ici 2020, le pourcentage de déchets électroniques générés par les anciens ordinateurs pourrait augmenter de 500 % en Inde, et de 200 à 400 % en Afrique du Sud et en Chine, par rapport au niveau de 2007. Les déchets électroniques provenant des téléphones portables mis au rebut en 2020 seront, eux, environ sept fois plus élevés en Chine et 18 fois plus élevés en Inde. Or, actuellement, les pays en développement ne disposent d'aucune infrastructure digne de ce nom pour le recyclage des déchets, indique l'étude. Notamment, il n'existe pas de filières de recyclage organisées et les méthodes d'élimination des déchets, y compris l'incinération des ordinateurs et des téléphones mobiles, pourraient sérieusement affecter la santé humaine et l'environnement. «Ce rapport rappelle une nouvelle fois l'urgence de mettre en oeuvre une procédure ambitieuse, exigeante et réglementée, de collecte et de gestion des déchets électroniques via la mise en place d'installations adaptées et de grande envergure en Chine, » a déclaré le sous-secrétaire général Achim Steiner, par ailleurs directeur exécutif de l'UNEP (United Nation Environment Programme), dans un communiqué. « La Chine n'est pas le seul pays à devoir affronter ce sérieux défi. L'Inde, le Brésil, le Mexique et d'autres vont également être confrontés à un accroissement des dégradations de leur environnement et à des problèmes de santé de leurs populations liés au recyclage des déchets électroniques, s'ils sont laissés à la seule charge du secteur privé», a affirmé M. Steiner. Une panoplie de méthodes L'étude met également en évidence le fait que les pays en développement sont devenus des territoires de dumping (bas coût) pour les déchets électroniques. En Chine, des recycleurs incinèrent ces déchets pour récupérer les métaux précieux, l'or en particulier, provoquant le dégagement de fumées toxiques dans l'atmosphère. Les téléphones mobiles contiennent du cuivre, du cobalt, de l'argent et de l'or, parfois à hauteur de 23% de leur poids, dit le rapport de l'ONU. Ces déchets contiennent également des substances dangereuses comme le plomb, le mercure (qui sert également à l'extraction de l'or) et l'arsenic, et l'incinération de ces composants entraîne les mêmes conséquences citées précédemment. Or, il est tout à fait possible de valoriser ces métaux précieux et d'autres matériaux en respectant l'environnement, à un coût peu élevé, explique le rapport. Une solution consisterait à envoyer les déchets électroniques vers des pays disposant d'installations suffisantes pour les trier, les démonter et les traiter, minimisant ainsi l'impact environnemental. Par exemple, les déchets électroniques en provenance des pays d'Europe centrale pourraient être traités par la Hongrie, bien équipé en ce domaine, indique le rapport. L'ONU suggère d'autres méthodes pour recycler efficacement les matériaux, comme la cryogénisation des composants provenant de l'électronique grand public et des appareils électroménager pour détruire les éléments dangereux, ou l'établissement de chaînes de démontage, manuelles ou automatiques, pour retirer les composants. Selon l'ONU, la méthode manuelle n'est pas seulement écologique et efficace. Elle pourrait également être source d'emploi et de profit durable pour les pays en développement. Beaucoup d'entreprises d'électronique font des efforts pour réduire les substances dangereuses dans la fabrication des ordinateurs et des produits grand public. Apple et d'autres fabricants de PC se sont engagés à éliminer progressivement des produits chimiques comme le brome présent dans les retardateurs de flamme et le chlorure de polyvinyle utilisé dans les composants et les circuits imprimés. En 2003, l'Union européenne a adopté le ROHS (Restriction of Hazardous Substances Directive), limitant l'utilisation de substances dangereuses dans les produits électroniques. Aux Etats-Unis, des efforts sont entrepris. Des ONG et des entreprises spécialisées dans la gestion de ces déchets réfléchissent à une certification respectant une charte morale et de sécurité pour promouvoir le recyclage responsable. (...)
(22/02/2010 13:43:57)PTC s'offre des outils de modélisation des émissions de carbone
Avec le rachat de la start-up californienne Planet Metrics, fondée en 2007, l'éditeur américain PTC, spécialiste du PLM (product lifecycle management), complète ses solutions visant à évaluer l'impact de la fabrication des produits sur l'environnement. Il y a un an déjà, il avait acquis dans ce domaine la société Synapsis Technology et son logiciel de mise en conformité des produits industriels aux réglementations environnementales (Reach, RoHS, WEE...). En juin dernier, il mettait ensuite la main sur Relex et son logiciel conçu pour améliorer la fiabilité des produits. Cette fois, PTC s'offre une technologie permettant aux industriels de modéliser et d'optimiser leurs émissions de carbone. Le logiciel Planet Metrics intègre une base de données de profils environnementaux et met en oeuvre des outils d'analyse pour identifier les points les plus sensibles aux différentes étapes de la fabrication (matériaux, conditionnement...) et de la chaîne d'approvisionnement, jusqu'à l'élimination des déchets.
L'ensemble des outils ainsi rachetés par PTC sont rassemblés au sein de sa solution d'analyse de produits InSight.
Sur son premier trimestre fiscal, clos le 2 janvier dernier, le spécialiste du PLM a enregistré une progression de 48% sur ses ventes de licences, à 74,8 M$ (29% de son chiffre d'affaires) et un léger recul de 3,3% sur son activité de services, à 183,6 M$. Son chiffre d'affaires total a progressé de 7,5% sur la période, à 258,4 M$. Sur la même période, son principal concurrent Dassault Systèmes, était encore en retrait sur ses ventes de licences. (...)
Efficience énergétique au menu du Green Grid
Lors de son troisième forum annuel, le Green Grid, consortium d'entreprises du secteur informatique, chargé d'améliorer le rendement énergétique des datacenters, a dévoilé deux nouveaux outils à destination d'une meilleure efficience énergétique. En premier lieu, l'évaluateur de rendement énergétique s'applique à plusieurs scénarios selon la topologie du réseau, l'architecture choisie, les équipements connectés, la charge de travail et les contraintes d'espaces. Les résultats statistiques, ainsi fournis, doivent guider les responsables des systèmes d'information dans leurs choix et l'optimisation du rendement des centres de données. Le deuxième outil, baptisé PUE (Power Usage Effectiveness) mesure à intervalles réguliers le niveau d'énergie utilisé par le site par rapport à celui du matériel informatique utilisé. Cette mesure est importante pour améliorer l'efficacité du rendement énergétique des datacenters. Elle vient compléter et améliorer l'outil de mesure sur les systèmes de refroidissements des salles. En effet, des données plus fines sur l'implication des matériels informatiques dans la consommation énergétique peuvent orienter les décideurs et les équipementiers vers des solutions de virtualisation ou des procédés de refroidissement plus adaptés. Les deux outils seront disponibles en ligne à la fin du premier trimestre 2010. Formation et alliance avec Data Center Pulse Par ailleurs, le Green Grid a annoncé le lancement d'un cours en ligne intitulé « Data Center 101 : Constrained Capacity » pour aider les exploitants et les responsables des datacenters à comprendre le vocabulaire technique, ainsi que les solutions à apporter pour améliorer l'efficience énergétique. Parallèlement, le consortium continue de travailler sur le livre blanc concernant l'impact de la virtualisation sur l'infrastructure physique des datacenters. Enfin, le Green Grid a noué une alliance avec Data Center Pulse, une communauté mondiale d'utilisateurs qui regroupe des propriétaires et des exploitants de datacenters. Cet accord a pour mission de répondre de façon homogène aux besoins énergétiques de la communauté informatique. (...)
(08/02/2010 16:00:47)Des datacenters labellisés Energy Star dès juin
L'Agence américaine pour la protection de l'environnement (Environmental Protection Agency, EPA) est en train de boucler les travaux du programme Energy Star pour les datacenters qui, pense t-elle, sera opérationnel en juin. « L'objectif est de sensibiliser les entreprises et de les inciter à améliorer l'efficacité énergétique de leurs centres de données, mais aussi de leur donner un moyen de suivre dans le temps l'efficacité des projets », a déclaré Alexandra Sullivan, membre de l'EPA, lors de la Green Grid Data Center Conference qui s'est tenue à San Jose, en Californie. Les centres de données souhaitant prendre part au programme disposeront d'un outil en ligne pour évaluer leur efficacité énergétique sur une échelle de 1 à 100. Les datas centers qui obtiendront un score supérieur ou égal à 75 pourront faire, auprès de l'EPA, une demande de certification afin d'obtenir le label Energy Star. L'EPA fortement impliquée dans les datas centers L'Agence américaine pour la protection de l'environnement est devenue de plus en plus active dans les datacenters. Elle a déjà mis en place un programme Energy Star pour les serveurs x86, et son programme pour les équipements de stockage est en cours. Elle a aussi commencé à travailler sur un programme Energy Star pour les systèmes UPS, les systèmes d'alimentation sans coupure. Tous ont été conçus pour aider les entreprises à choisir des produits éco-suffisants en énergie. Le programme élaboré pour les centres de données est un peu différent dans ce sens qu'il se veut plus incitatif. Du fait de la grande sensibilisation du public aux questions environnementales, l'EPA espère que les entreprises verront dans la norme Energy Star un moyen de mieux vendre leurs produits. L'EPA qualifie déjà l'efficacité énergétique d'une vingtaine de types de bâtiments différents, y compris les bureaux et les hôpitaux. Les critères essentiels sont la surface au sol et le temps d'occupation. Mais pour les centres de données, elle a du élaborer un système d'évaluation différent. Dans leur cas, l'évaluation se fera largement fonction du PUE (Power Unit Efficiency), qui mesure la puissance énergétique totale fournie à un datacenter, divisée par la quantité effectivement dépensée par les équipements informatiques, qui échappe à la dissipation par des systèmes de refroidissement ou des équipements électriques inefficaces. L'évaluation de l'EPA prendra également en compte la production d'énergie par les systèmes UPS. « Cela signifie que, même si les centres de données ayant de bons scores PUE seront les mieux classés, ce ne sera pas le seul facteur d'évaluation », a déclaré Alexandra Sullivan. Le PUE comme étalon, mais l'EPA reste ouverte Mais le programme risque de faire débat. Certains participants à l'événement Green Grid ayant été surpris que d'autres critères ne soient pas pris en considération. Par exemple, si un centre de données est situé dans un région froide ou chaude, ou le niveau de redondance que cela procure. Selon Don Klein, vice-président du marketing et du développement chez Modius, qui fabrique des appareils mesurant la consommation d'énergie des datas centers, « il faut prendre en compte la situation géographique, parce que c'est plus facile d'avoir un score PUE faible si le centre se trouve dans une région froide. » Mais ce n'est pas l'avis d'Alexandra Sullivan. Pour elle, les données analysées, provenant de 108 centres, ont montré que seuls les systèmes UPS devaient être pris en compte. «Nous avons été surpris de constater qu'il n'y avait pas beaucoup de variables opérationnelles à avoir un effet statistiquement significatif sur le PUE, a t-elle indiqué. « La différence vient plus des pratiques de gestion en matière énergétique que des caractéristiques. » [[page]] Toujours selon Alexandra Sullivan, « le niveau de redondance ne devrait pas jouer non plus parce que de nombreux centres de données fonctionnent sur plusieurs niveaux dans un espace unique, » a t-elle fait valoir. Par contre, les entreprises qui utilisent l'air frais ambiant pour suppléer aux conditionneurs d'air obtiendront toujours un meilleur classement, parce que ce type de refroidissement tend à abaisser les scores PUE. Cependant, l'EPA n'exclut pas d'améliorer ses méthodes de mesure. Ainsi, les centres de données auront la possibilité de fournir des informations sur leur niveau de redondance. « De cette manière nous pourrons l'analyser et voir si cette donnée est pertinente pour être prise en compte dans les futurs modèles d'évaluation, » a déclaré Alexandra Sullivan. Gary Murphy, principal chez idGROUP, une entreprise qui conçoit des datas centers, a qualifié le programme de «très utile». Selon lui, « il procurera aux gestionnaires de centres de données un bilan à montrer aux cadres de niveau C - très concernés par le coût en énergie des datas centers - pour prouver que leurs installations sont efficaces » D'un autre côté, Gary Murphy se demande si l'EPA a collecté suffisamment de données pour son analyse, car «108 centres de données, ce n'est pas beaucoup», dit-il. L'EPA devrait intégrer les données d'évaluation pour les data centers à son outil en ligne en juin, et permettre aux entreprises qui souhaitent y participer d'y entrer leurs données pour estimer leur score. En dehors de l'Europe, où le programme Energy Star est également reconnu, Andrew Fanara, directeur du programme, a fait savoir que la Chine et l'Inde avaient également accepté « le principe» de l'utilisation du système de l'EPA pour le classement de leurs produits. « Il est important d'éviter de créer une mosaïque de programmes régionaux, a t-il déclaré, surtout pour les entreprises multinationales. » (...)
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