Flux RSS
Green IT
297 documents trouvés, affichage des résultats 91 à 100.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(02/02/2010 12:37:59)
3Com décroche l'homologation « Certified Green » pour ses commutateurs 10 Gigabit
Cette certification, la première du genre octroyée à des équipements pour datacenters, concerne aussi bien le commutateur de coeur H3C S12508 que le « top of rack » H3C S5820X. L'évaluation de Miercom s'est faite sur plusieurs facteurs : la conception des solutions H3C, adossée à une technologie ASIC basse consommation et d'une grande richesse fonctionnelle, des alimentations et des composants d'entrée/sortie modulaires et à haut rendement, ainsi qu'un ensemble de fonctions d'économie d'énergie pouvant être configurées par l'intermédiaire d'une interface d'administration. Rob Smithers, CEO de Miercom a confirmé que « dans le cadre des essais effectués, ces commutateurs ont fonctionné à un débit maximum tout en consommant moitié moins d'énergie que les modules 10 Gigabit Ethernet concurrents. » Au final, ces commutateurs contribuent aussi à une baisse du coût d'exploitation des centres informatiques. Cette efficacité énergétique et la précision des données relatives à la consommation d'énergie vont devenir dans un avenir proche des paramètres essentiels. En effet, d'ici à fin 2010, plus de la moitié des datacenters de grande taille auront atteint leur niveau de consommation d'énergie maximum. Ce phénomène risque de confronter les entreprises à une crise énergétique majeure, dans la mesure où elles seront dans l'incapacité de faire évoluer leurs activités de traitement des données en fonction de leurs besoins. « Pour éviter cela, les entreprises doivent non seulement mesurer leur propre consommation d'énergie mais aussi exiger des fournisseurs qu'ils publient les données relatives au rendement énergétique de leurs produits, » indique le communiqué de 3Com. Ces informations représentent un critère clé pour les clients à la recherche d'outils leurs permettant d'assurer la durabilité de leurs centres informatiques. Jérome Larchet, Directeur de 3Com.France, voit dans ces produits une opportunité "pour réaliser une nouvelle génération de datacenters durables et évolutifs." Car, « réduire la consommation d'énergie et maximaliser la capacité sont deux axes de travail majeurs pour les DSI. C'est tout particulièrement vrai en ce qui concerne les datacenters où les dépenses d'énergie augmentent rapidement et où les limitations de puissance peuvent empêcher l'évolution de la capacité informatique nécessaire pour répondre aux besoins de l'entreprise, »précise t-il. Le rapport, fait par Miercom, salue aussi la technologie H3C IRF (Intelligent Resilient Framework) comme étant une autre innovation « écologique » de 3Com. En effet, la technologie IRF contribue à réduire la consommation d'énergie en aidant les utilisateurs à simplifier et à réduire leur architecture réseau en une infrastructure plus « plate » à deux niveaux qui requiert un nombre réduit de plates-formes et couches réseau discrètes tout en diminuant les exigences de consommation et de refroidissement. (...)
(26/01/2010 12:07:07)Développement durable : Syntec Informatique décline les atouts et défis du télétravail
Comme attendu, Syntec Informatique livre le deuxième volume de son 'Livre Vert' portant cette fois sur le télétravail au service du développement durable, après un premier cahier axé sur les enjeux de la dématérialisation. L'initiative de la chambre syndicale vise à mettre en évidence les retombées positives que peuvent apporter les nouvelles formes d'organisation permises par les TIC, tant sur l'environnement, qu'au sein des entreprises et auprès des salariés. Ainsi, parmi les bénéfices mesurables les plus immédiats du télétravail figure la réduction des émissions de CO2 liées aux trajets domicile/bureau (26 km par jour en moyenne en France par employé). Si les salariés travaillaient en moyenne deux jours par semaine chez eux, le gain direct correspondrait à 10% du bilan carbone annuel d'une personne, donne en exemple le document chapeauté par le Comité Développement Durable de Syntec Informatique (co-présidé par Eric Boustouller, PDG de Microsoft France et Khaled Draz, PDG d'Euriware). Parmi les autres effets induits, la réduction des déplacements contribuerait à améliorer les conditions de transport et à diminuer les espaces de bureaux ainsi que les émissions de CO2 liées à l'éclairage, à la climatisation, etc. Après avoir décrit l'évolution des pratiques de travail, ce deuxième volume du Livre Vert aborde donc les avantages du télétravail, ses défis et ses effets sur l'organisation et le management. Il décline ensuite les moyens technologiques disponibles (cloud computing, convergence fixe-mobile et voix-données, plateformes collaboratives, équipements mobiles, dispositifs de sécurité...). Le document se clôt sur une série de recommandations. Itinérant, à domicile ou en télécentre Les nouveaux usages de travail qui se propagent ont été générés par une combinaison de facteurs sociologiques, économiques, environnementaux et politiques, rappelle le Livre Vert. Sur cette mutation sont venues s'ancrer l'appropriation progressive d'Internet, ainsi que la diffusion des solutions de mobilité au quotidien et dans l'entreprise, puis l'adoption d'outils avancés de collaboration. « Du fait de la mondialisation, le 'travail distribué' est devenu une notion assez familière pour beaucoup de salariés, souligne le document de Syntec Informatique. Une notion qui renvoie aux réaménagements successifs des organisations de travail, à la redistribution géographique des tâches et aux nouveaux modes de relation qui en découlent... ». Les équipements numériques tels que les ordinateurs portables légers et les clés 3G permettent d'accéder à son espace de travail sur un mode entièrement itinérant (dans le métro, à l'hôtel, à l'aéroport...). Le télétravail peut aussi s'effectuer depuis son domicile ou dans un lieu spécialisé, le télécentre. Ce dernier se présente comme un espace de proximité que se partagent des entreprises ou des administrations. Il contribue à réduire les temps de trajets tout en maintenant les repères du lieu de travail classique. En France, précise le Livre Vert, la plupart des télécentres ont été installés selon une logique d'aménagement local du territoire et sont souvent utilisés comme hôtel d'entreprises pour TPE ou auto-entrepreneurs. Une meilleure productivité des collaborateurs Le télétravail s'effectue dans un monde virtuel qui transforme la communication, mais aussi l'autorité, car les échanges reposent davantage sur la pertinence que sur la position hiérarchique, note le document de Syntec Informatique : « Des personnes qui, dans le monde réel, n'auraient pas pris la parole, communiquent davantage (...). » Pour le salarié, le travail à distance contribue à alléger le stress associé à la fatigue des trajets. Il lui apporte une souplesse d'organisation pour gérer ses contraintes personnelles, ainsi qu'une autonomie accrue dans son travail. Quant à l'entreprise, en dehors de l'économie induite par la réduction des locaux et du flux de papier, elle y gagne une meilleure productivité de ses collaborateurs, une réduction de l'absentéisme (en cas de grève des transports ou d'intempéries) et la possibilité de recruter des compétences au-delà de son périmètre géographique immédiat. Le Livre Vert cite l'exemple d'une solution de téléprésence mise en place pour l'organisation de réunions dans une entreprise de 5 000 salariés. Outre une économie de 6 000 h/an et de 125 000 euros en deux mois, elle aurait renforcé la collaboration mondiale et permis de réduire les temps de développement de solutions et de mise sur le marché. Maintenir le lien social au sein de l'équipe répartie [[page]] Maintenir le lien social au sein de l'équipe répartie Attention, la mise en place de nouvelles pratiques de travail n'est pas un but en soi, avertit Syntec Informatique. Identifier les risques potentiels (humains, juridiques, opérationnels ou informatiques) doit conduire à mettre en place des mesures appropriées. Le télétravail modifie le lien social, il faut veiller à le maintenir au sein d'une équipe répartie. Quant à l'infrastructure matérielle nécessaire au système collaboratif, elle peut avoir un impact sur le bilan énergétique et CO2 de l'entreprise et imposer de faire évoluer plus souvent les technologies utilisées. Par ailleurs, la réduction des surfaces de bureaux occupés nécessitera en revanche d'aménager des lieux supplémentaires de rencontre et de visioconférence. Le management, de son côté, devra établir un climat de confiance avec son collaborateur en s'affranchissant du « contrôle visuel » pour privilégier les objectifs à atteindre. Cela « suppose parfois un changement culturel et comportemental assez radical », reconnaît le document de Syntec Informatique. Il suggère aux employeurs réfractaires à un télétravail partiel de leurs salariés d'opter pour une solution de télécentre qui offre « un collectif de travail à proximité du domicile ». Ajuster les moyens aux buts à atteindre Après avoir rappelé le cadre réglementaire du télétravail (régi par l'Accord national interprofessionnel 2005, étendu en 2006) et récapitulé les impacts sociaux et sociétaux pour l'employeur et le salarié, ce deuxième volume du Livre vert énumère quelques recommandations. Syntec Informatique préconise de positionner le projet de télétravail « au bon niveau stratégique » en tenant compte des modifications qu'il entraînera sur les modalités du travail, les pratiques d'encadrement, les outils informatiques et de communication, ainsi que sur les relations interpersonnelles. Il convient avant tout d'identifier les processus clés et de sensibiliser les acteurs impliqués, à la direction générale, à la DSI, à la DRH... « Il ne suffit pas de doter les salariés de moyens d'interaction à distance pour garantir le succès, il faut que ces moyens soient proportionnés aux buts à atteindre. » En novembre dernier, un rapport officiel publié par le Centre d'analyse stratégique (rattaché au Premier ministre), rappelait de son côté que toutes les fonctions ne pouvaient pas être 'télétravaillées'. Très favorable au développement du travail à distance, le document plaidait néanmoins pour un télétravail 'partiel' correspondant à un ou deux jours par semaine. Ses auteurs expliquaient qu'à l'inverse, un temps complet pouvait poser des problèmes d'isolement du salarié et réduire les gains de productivité. (...)
(19/01/2010 10:29:13)Comment concilier développement de l'impression et informatique verte ?
« En apparence, concède Bernard Decugis président du Snessi, nous sommes en train de scier la branche sur laquelle nous sommes assis». En parlant de Green IT, les fabricants d'imprimantes parlent en effet de réduire la consommation de papier, de rationaliser les circuits d'impression, bref ils semblent vouloir diminuer leur business, alors qu'ils ont besoin, comme toute l'industrie IT de vendre davantage. Le Livre Vert du Snessi montre bien que les fabricants d'imprimantes ont des arguments financiers à faire valoir à leurs clients pour vendre dans une démarche Green IT. Le Snessi et Bernard Decugis insistent sur deux points : la conception même des imprimantes (l'éco-conception) et les bonnes pratiques possibles du côté des utilisateurs pour montrer la pertinence de leur démarche verte. Loin d'être une tocade, une concession à l'air du temps, leur démarche Green IT vient de loin. D'abord, les adhérents du Snessi font passer leur démarche verte par la production. Les imprimantes consomment moins, elles peuvent se mettre en mode veille (ce qui réduit la consommation), elles sont moins lourdes (30 à 50% de poids réduit en 7 ans), les produits toxiques et dangereux sont supprimés dans la fabrication, l'encre et les gels sont transformés. Un dispositif spécial existe pour faciliter les usages pour les handicapés (accès depuis un fauteuil roulant). Voilà quelques exemples d'éco-conception. (*) Canon, Brother, Conibi, Epson, Infotec, Konica Minolta, Kyocera, Océ, Oki, Rex-Rotary, Ricoh, Riso, Samsung, Sharp, Toshiba, Xerox. [[page]] Rappelons que les usines elles mêmes sont devenues très green. La plupart des constructeurs d'imprimantes sont japonais, où les usines sont depuis 20 ans impliquées dans les principes verts : usines zéro déchets, récupération de l'eau, bilans carbone systématiques, utilisation de matières premières propres, transports propres, rapports annuels comportant une partie verte. En aval, les fabricants d'imprimantes ont intégré les principes green dans leurs démarches commerciales. Leurs clients peuvent gagner 1% sur leurs dépenses en adoptant le Green IT pour les systèmes d'impression. Cette politique passe par une série de bonnes pratiques : utiliser le recto-verso, privilégier le noir et blanc, accepter tous les papiers recyclés. Les adhérents du Snessi proposent même aux directions générales des diagnostics « TCO green ». L'utilisateur est réticent, le processus de décision éclaté Ce double travail de fond, sur la production et sur l'utilisation, se heurte pourtant à un obstacle de taille : l'utilisateur est réticent à tirer partie de ces facilités. Le Snessi suggère alors des indicateurs de coûts permettant de vérifier par utilisateur les processus et les dépenses. Il faut parfois aller encore plus loin. Le problème est souvent une question de décision, la politique d'impression d'une entreprise étant dispersée entre la direction achats (qui gère les copies), la dsi (qui éventuellement traite de la circulation de documents et de Ged), les services généraux (qui gèrent les matériels). Un chef de projet impression autonome ou rattachée à l'une de ces directions avec plein pouvoir sur toute l'impression pourrait impulser une politique de réduction des coûts à partir de principes green. Plusieurs fabricants misent également sur les services et parfois l'externalisation. Le Snessi est bien face à un défi. La démarche verte n'est pas adoptée aussi rapidement que prévu. Diminuer le papier ? C'est le contraire qui se produit tout naturellement. Malgré l'explosion des flux numériques, de plus en plus de copies sortent des imprimantes. Avec un gâchis naturel estimé à 16% des pages imprimées qui sont jetées sans être utilisées. Par ailleurs, faute de s'adresser au top management de l'entreprise, la démarche green IT dans les systèmes d'impression aura du mal à déboucher. Le monde Informatique et CIO organisent une conférence Green IT et éco-responsabilité des entreprises le 9 février 2010 à Paris. Suivez le lien pour plus d'informations et vous inscrire. (...)
(15/01/2010 18:30:45)La consommation électrique des TIC va baisser d'ici 2012 en France
En France, en 2008, l'usage des équipements informatiques, télécoms et électroniques grand public a représenté 7,3% de l'ensemble de la consommation électrique, contre 6,2% en 2005. Or, dans le même temps, le nombre d'équipements actifs pour l'accès aux TIC a progressé de 40% et le nombre d'abonnés au haut débit a plus que doublé, passant à 17 millions fin 2008. C'est ce qu'expose l'Idate, qui vient de communiquer les résultats d'une étude lancée par plusieurs fédérations industrielles(*). Globalement, constate l'Institut, les consommations électriques de la filière TIC ont donc augmenté moins vite que les usages. Il s'agit de la conséquence directe, estiment les acteurs du secteur, des efforts d'éco-conception qu'ils ont engagés pour améliorer l'efficacité énergétique des matériels (ordinateurs, écrans...). Des efforts soutenus par les instances gouvernementales, par exemple avec la labellisation Energy Star et les codes de conduite européens pour les équipements haut débit et les décodeurs. D'ici à 2012, cette évolution vers une meilleure efficacité énergétique va se poursuivre jusqu'à parvenir, en 2012, à une consommation électrique de la filière TIC inférieure à ce qu'elle était quatre ans plus tôt. On devrait ainsi revenir à 34,3 TWh [teraWatt heure, soit 35,3 milliards de kWh] par an en 2012, entre équipements IT (11,4 TWh/an), télécoms (8,5 TWh/an) et électronique grand public (14,4 TWh/an), contre une consommation de 35,3 TWh/an en 2008 (consommation totale corrigée selon le scénario de référence RTE). A l'horizon 2020, la projection de l'Idate prévoit une diminution à 33,9 TWh/an, en dépit de la progression des usages, notamment à la faveur des effets de migration de parc. Réduire les gaz à effet de serre par la diffusion des TIC Par ailleurs, la filière TIC ne se prive pas de rappeler que la diffusion de ses technologies dans les différents secteurs de l'économie doit aussi contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES). Un deuxième rapport, réalisé par le Boston Consulting Group, montre que ces réductions sont évaluées, à l'horizon 2020, à 32 MtCO2, ce qui correspondra à 7% des émissions totales françaises, soit un tiers de l'objectif national. Pour y parvenir, la filière TIC mise principalement sur trois axes d'action. Le premier vise l'optimisation des consommations électriques en heures de pointe, par exemple par la mise en place d'outils de pilotage à distance du chauffage et des équipements domestiques (à terme, rappelle le BCG, également par la recharge 'intelligente' des véhicules électriques). Le deuxième axe concerne les transports avec des solutions d'optimisation des réseaux logistiques professionnels et davantage de TIC embarquées. La dématérialisation des échanges représente le troisième axe d'action, avec le développement de la visioconférence, du télétravail et du commerce électronique. (*) Alliance TICS (équipementiers télécoms et informatiques), la Fédération française des télécoms et la FIEEC (Fédération des industries électriques, électroniques et de communication) ont lancé en commun une étude composée de deux volet, l'un conduit par l'Idate, l'autre par le BCG. (...)
(15/01/2010 17:10:28)Pour 2010, Atos Origin mise sur le cloud et l'informatique verte
« Certains de nos clients pensent déjà à l'après crise et nous interrogent sur les solutions qui leur permettront d'assurer la croissance de demain » a expliqué Thierry Breton, le PDG d'Atos Origin. « Et pour faire face aux indispensables ruptures auxquels nos clients devront faire face cette année, nous allons leur proposer une série de quatre nouvelles offres en 2010 » poursuit l'ex-ministre des Finances. Premières annonces hier, jeudi 14 janvier, avec Atos Sphere, une plate-forme cloud reposant sur le savoir- faire et les ressources internes (45 datacenters répartis dans le monde dont 8 globaux notamment à Aubervilliers ou Hong Kong), et Ambition Zéro Carbone, combinant conseil en développement durable et services pour optimiser les infrastructures. Suivront dans l'année la présentation des offres applicatives packagées (Smart Utilities), de l'ECM et de la Collaboration, puis du Context aware Computing (les applications mobiles tenant compte du contexte, à savoir la localisation, les ressources et les personnes disponibles), et enfin du Social Computing (le développement des réseaux sociaux dans et en dehors des entreprises). Réduire le coût de son système d'information avec un cloud Dans le domaine du cloud computing, Atos Origin exploite le savoir-faire issu de l'acquisition de Wordline pour proposer des services à la demande facturés à l'usage. « Les technologies mises en place dans le domaine du cloud vont nous permettre de proposer de nouvelles approches à nos clients avec à la clef des économies substantielles puisque l'investissement sera beaucoup moins lourd qu'avec une infrastructure classique » a précisé Thierry Breton. « Évolutivité, paiement à l'usage, expertise technologique, souplesse de mise en oeuvre... le cloud n'est pas une vague comme les autres. Nous changeons de modèles économique et technologique ». Une bibliothèque avec une centaine de modules applicatifs accompagne l'offre Sphere qui ambitionne de fournir des plates-formes fonctionnelles dans des environnements hétérogènes. Et ce, dans un domaine privé ou public. « Bien souvent nos clients commencent par nous demander un cloud privé avant d'accepter de mutualiser certaines ressources pour réduire les coûts » poursuit le PDG d'Atos Origin. Parallèlement, Atos étudie également la mise en place de services spécifiques à destination des grosses PME comme la gestion de postes clients, la migration de données ou encore des tests de non-régression (par exemple avec SAP). « Des services hier inaccessibles financièrement aux PME en raison des investissements qu'ils impliquent » a précisé Thierry Breton. [[page]] Interrogé lors de cette conférence de presse sur la récente union sacrée de Microsoft et de HP autour du cloud, le PDG d'Atos Origin a élégamment botté en touche en expliquant que « cette annonce de Microsoft et de HP pour simplifier la mise en place de cloud reste une offre propriétaire. Nous sommes partenaires de Microsoft et nous proposons aujourd'hui notre propre cloud (...) avec des services de gestion et de migration reposant sur VMware. Nous sommes bien placés pour offrir la solution la plus riche à nos clients ». Arnaud Ruffat, président d'Atos Origin France précise encore que « la multiplication des solutions est une bonne chose, mais que la question de l'interopérabilité reste très importante. Attention aux solutions verrouillées. Si un client nous le demande pourquoi pas, mais nous nous efforçons toujours de bien évaluer les besoins pour proposer la meilleure solution». Face aux solutions d'Amazon, de Google ou de Microsoft, Atos Origin met en avant son expertise en terme d'intégration pour assurer la sécurité, la qualité de service, la conformité et la gestion des incidents. Et pour répondre aux contraintes géographiques concernant l'hébergement de données sensibles, Atos peut compter sur ses datacenters régionaux disséminés à travers le monde. Enfin comme avec ses contrats d'infogérance, Atos s'engage à compenser les émissions carbones liées aux prestations green cloud fournies à ses clients. Pour une informatique plus verte La compensation de l'empreinte carbone informatique est d'ailleurs le deuxième cheval de bataille d'Atos Origin avec le programme Ambition Zéro Carbone. Une cinquantaine d'experts, relayés par des consultants généralistes suivront la quinzaine de projets Green IT en cours. Plusieurs outils sont proposés aux entreprises : mesure de la consommation énergétique, amélioration des infrastructures, diagnostic carbone et enfin réduction et compensation de ce maudit CO2. Partenaire infrastructures des Jeux Olympiques de Vancouver, Atos Origin développe par exemple une architecture pauvre en carbone et s'engage à compenser les émissions de CO2 avec des projets environnementaux (plantations d'arbres, éoliennes...). Une démarche pro-active qui peut être appliquée à tous les nouveaux projets informatiques ou simplement adaptée à des infrastructures existantes. (...)
(13/01/2010 09:31:06)Un service de recyclage de mobiles chez Bouygues Telecom
Bouygues Telecom lance son service pour recycler les mobiles usagés. A compter du 18 janvier, les propriétaires de mobiles usagés pourront se connecter sur Bouyguestelecom.fr pour demander le recyclage de leur appareil. Il leur suffira de renseigner le modèle et l'état de marche du téléphone pour obtenir une estimation de sa valeur de reprise. Tous les possesseurs de téléphones portables, quel que soit l'opérateur ou la marque de l'appareil, pourront proposer leurs terminaux. Ce service sera par la suite proposé dans les magasins Club Bouygues Telecom. Une fois l'estimation effectuée, Bouygues Telecom propose à l'internaute de retourner son mobile, soit à l'aide d'un bordereau préaffranchi, soit d'une enveloppe envoyée gratuitement également préaffranchie. "La valorisation du téléphone peut aller jusqu'à plusieurs dizaines d'euros en fonction du modèle, de son état et de son ancienneté", explique Bouygues Telecom. Un Samsung U600 peut être racheté 22 euros, un LG KF510 à 30 euros et le Nokia 6300 à 40 euros. Geste caritatif ou acquisition d'un autre mobile En contrepartie du retour du téléphone, le propriétaire de l'appareil pourra soit reverser sa compensation financière à l'association Surfrider Foundation Europe qui oeuvre pour la protection du littoral. Ce don sera déductible des impôts. Il pourra également opter pour une remise sur sa facture Bouygues Telecom s'il est client d'un forfait non bloqué ou recevoir un bon d'achat de la valeur du mobile pour une remise immédiate ou différée, sur l'achat d'accessoires, de téléphone dans un Club Bouygues Telecom. Ces deux options seront mises en place en avril prochain. Les téléphones collectés seront rachetés par Recommerce Solutions, puis remis en état par les Ateliers du Bocage, membre d'Emmaüs France. Les appareils qui fonctionneront à nouveau seront revendus par Recommerce Solutions en France et sur des marchés émergents, "permettant ainsi à des populations défavorisées d'avoir accès à la téléphonie mobile", explique l'opérateur de téléphonie mobile. (...)
(07/01/2010 14:15:58)Les pays émergents prêts à payer pour des produits "verts" selon une étude Accenture
Les marchés émergents seraient-ils (beaucoup) plus soucieux de l'environnement que les autres ? C'est ce que fait ressortir une étude réalisée par le cabinet de conseil Accenture menée auprès de consommateurs chinois et américains. Le rapport, publié mardi, montre que «pratiquement tous les consommateurs chinois (98%), contre seulement 43% des consommateurs américains » sont prêts à payer plus cher des produits «verts», respectueux de l'environnement. C'est le cas notamment des produits électroniques. La société de conseil commente cette disparité entre consommateurs chinois et américains en déclarant : " c'est l'un des résultats les plus surprenants de notre recherche." Une préoccupation amenée à se renforcer D'autres pays en développement partagent la volonté de la Chine de payer plus pour des produits à faible impact environnemental. Dans l'ensemble, 84% des personnes interrogées dans les pays émergents ont indiqué qu'elles étaient disposées à payer davantage pour des matériels « verts », contre 50 % pour les autres. Le rapport ne précise pas pourquoi les consommateurs de pays comme la Chine et l'Inde sont plus sensibles à ce facteur et pourquoi ils accepteraient de payer plus cher pour des produits plus écologiques. Cependant, nous savons que des pays émergents comme la Chine devront absorber une grande partie des déchets électroniques du monde et supporter les coûts sanitaires et environnementaux liés au traitement de ces déchets. C'est sans doute pour cette raison que «les consommateurs de ces pays ont clairement manifesté leur intérêt pour des produits ayant un effet moins nocif sur l'environnement », indique le rapport. Les préoccupations concernant le développement durable ne sont pas prêtes de disparaître. Les entreprises d'électronique grand public doivent répondre à la demande des consommateurs en intensifiant leurs efforts pour rendre ces produits compatibles avec les nouvelles nécessités environnementales. (...)
(07/01/2010 12:22:00)Nokia reste le meilleur élève de la classe verte de Greenpeace
A l'occasion du CES 2010, Greenpeace met à jour son rapport sur l'engagement Green IT des entreprises électroniques. Alors que certains régressent et que d'autres en font aucun effort, Nokia conserve confortablement sa première place dans le classement Greenpeace des entreprises éco-responsables. Avec une moyenne de 7,3/10, le Finlandais fait toutefois moins bien que lors du dernier classement paru en septembre dernier où il avait obtenu 7,5/10. Il a perdu des points sur sa politique énergétique, regrette l'ONG. Sony Ericsson passe de la 3ème à la 2ème place avec une moyenne de 6,9/10. La marque gagne des points pour l'élimination des produits toxiques mais peine encore à en gagner avec à sa politique de recyclage.Surprise de ce nouveau classement, Samsung passe de la 3ème place à la 5ème, ex-aequo avec Apple, LG Electronics, Sony et Motorola. Greenpeace sanctionne le Coréen pour son manque d'initiatives en matière d'élimination de produits néfastes pour l'environnement.
Du coup Toshiba remonte de la 5ème à la 3ème place récoltant les fruits de sa politique d'élimination des produits toxiques. La firme est toutefois attendue au tournant par l'association environnementale qui espère que d'ici avril prochain, elle aura notamment abandonné l'usage du PVC dans la fabrication de ses produits.
Depuis son entrée dans le classement l'an dernier, le fabricant de consoles Nintendo ne décolle pas de sa dernière place.
| Le classement écologique des marques high-tech | ||
| Rang | Marque | Note |
| 1 | Nokia | 7.5 |
| 2 | Sony Ericsson | 6.9 |
| 3 | Toshiba | 5.3 |
| 4 | Philips | 5.3 |
| 5 | Apple | 5.1 |
| 6 | LG Electronics | 5.1 |
| 7 | Sony | 5.1 |
| 8 | Motorola | 5.1 |
| 9 | Samsung | 5.1 |
| 10 | Panasonic | 4.9 |
| 11 | HP | 4.7 |
| 12 | Acer | 4.5 |
| 13 | Sharp | 4.5 |
| 14 | Dell | 3.9 |
| 15 | Fujitsu | 3.5 |
| 16 | Lenovo | 2.5 |
| 17 | Microsoft | 2.4 |
| 18 | Nintendo | 1.4 |
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |