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(16/06/2010 09:53:24)
Fibre optique, Telecom Italia accélère la cadence
(Source EuroTMT) Pour Telecom Italia, une chose est sûre, d'ici à 2018, la moitié des ménages italiens seront reliés à la fibre optique. Vendredi dernier en effet, Franco Bernabè, administrateur délégué de Telecom Italia a dévoilé les plans du colosse des télécommunications. Après avoir annoncé le mois dernier que le premier opérateur italien s'apprêtait à investir 7 milliards d'euros pour câbler les 13 villes principales de la péninsule qui représentent environ 20 % de la population d'ici à 2012, Franco Bernabè hausse la barre de deux crans. Mais sans donner aucun détail sur le plan financier, à savoir la somme que Telecom Italia entend débourser entre 2013 et 2018 pour fibrer un ménage sur deux d'ici la nouvelle date butoir.
Côté technique en revanche, le grand patron de Telecom Italia a joué la carte de la transparence. « Notre objectif est d'équiper 50 % de la population soit l'équivalent de 138 villes d'ici 2018 à une vitesse comprise entre 100 mégabit jusqu'à 1 gigabit » a confié Franco Bernabè. La première étape devrait être franchie d'ici la fin de l'année avec le câblage de 4 villes, puis neuf d'ici 2011 et enfin, treize en 2012. La deuxième phase de l'opération prévoit l'installation du réseau pour 51 villes d'ici 2015. Au total, 138 villes devraient être reliées à la fibre optique en 2018.
Une collaboration étroite entre opérateurs réclamée par l'Arcep italienne
Par ailleurs, Telecom Italia a également peaufiné un « plan spécial » pour les zones industrialisées considérées comme prioritaires, d'où l'idée d'installer le réseau en fibre optique dans ces secteurs d'ici 2015. Côté commercial enfin, l'opérateur a immédiatement demandé à l'Agcom, l'agence de régulation des télécommunications italiennes, l'autorisation pour lancer sa campagne d'abonnement dès que possible. « Sur le plan technique, la feuille de route de Telecom Italia permet à la péninsule de mettre les deux pieds dans les réseaux de nouvelle génération. Et sur le plan économique, tous les investissements sont les bienvenus » a déclaré Corrado Calabrò, le président de l'autorité de régulation.
Toutefois, le président de l'Agcom a évoqué l'impact positif pour les consommateurs, d'une collaboration étroite entre Telecom Italia et ses principaux concurrents. Le fait est que, le mois dernier, Fastweb, Wind et Vodafone avaient présenté une feuille de route commune pour installer leur réseau de fibre optique moyennant un investissement de quelques 2,5 milliards d'euros. Selon le plan industriel des trois opérateurs, 10 millions de ménages pourraient profiter de leur réseau d'ici à quatre ans. Mais, après la présentation de Telecom Italia, l'Agcom va devoir fixer les règles du jeu.
Photo : Franco Barnabé, Directeur Général de Telecom italia (D.R.)
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D'abord, la grille des tarifs pour permettre aux opérateurs de rentabiliser leurs investissements. Puis, un système de réglementation pour garantir la parité d'accès aux deux réseaux selon le principe de la concurrence. Reste le fait que l'Agcom préfère une bonne alliance entre les quatre opérateurs pour accélérer l'installation du réseau et garantir la qualité du service. Possible, répond Telecom Italia qui veut toutefois jouer les cavaliers seuls.
Face à l'intransigeance de l'opérateur, la solution envisagée par ses trois concurrents qui proposent la création d'un consortium, l'entrée de Telecom Italia qui devait prendre en charge un tiers des investissements et l'intervention de la Caisse des prêts et dépôts à hauteur d'un autre tiers, tombe à l'eau. « Pour nous, le réseau, notre réseau est une question de vie ou de mort. Notre objectif est d'être et de rester les maîtres des lieux sans arrogance aucune » a d'ailleurs souligné Franco Bernabè durant la présentation du plan sur la fibre optique.
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Le support gratuit d'EC2 dénoncé par une étude IBM/Wisconsin-Madison university
Quand on utilise le cloud, si l'on veut un support de qualité et un service technique rapide et performant, la solution la moins chère n'est pas le choix le plus pertinent. Cette évidence est parfaitement illustrée par une étude menée par des chercheurs américains de l'Université du Wisconsin-Madison et d'IBM Research, qui se sont penchés sur le cas du service Amazon Elastic Compute Cloud (EC2).
Amazon offre des packages premiums payants. Cependant beaucoup de clients optent pour les supports techniques gratuits sur les forums. Les chercheurs soulignent que connectivité, gestion de l'image virtuelle et performances sont des problèmes communs à tous les utilisateurs de la solution EC2 d'Amazon. Or, leur résolution est souvent vécue comme un chemin de croix.
Les nouvelles fonctionnalités multiplient les problèmes
Ainsi, selon l'étude réalisée par ces chercheurs, les administrateurs des forums du support technique d'Amazon répondent aux posts au bout de seulement 10 à 12 heures. Pire : la résolution effective des problèmes peut souvent prendre des jours. Titré "A First Look at Problems in the Cloud", le compte rendu de cette étude sera prochainement présenté à la conférence Usenix de Boston. Il repose sur une analyse de 9575 messages postés entre août 2006 et décembre 2009 sur les forums du support technique d'Amazon. Durant ces trois années, 60 % des problèmes ont été résolus en moins de 9 heures par les 166 administrateurs participants, même si ce temps s'est parfois allongé à une vingtaine d'heures. La plupart des problèmes ont été résolus par seulement dix de ces administrateurs.
D'autre part, l'étude a montré que le nombre de problèmes augmente significativement quand Amazon sort de nouvelles fonctionnalités. « A titre d'exemple, une augmentation des problèmes d'infrastructure virtuelle a été observée durant le quatrième trimestre 2008, au moment même où Amazon a lancé un service de stockage, nommé Elastic Block Store », explique l'auteur.
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Cependant cette étude est à lire avec précaution puisque les auteurs se sont simplement cantonnés à l'offre de support technique gratuite et non pas à celle tarifée par Amazon de 100 à 400 $ par mois. Cette offre, bien plus complète, permet une prise en compte au cas par cas, ce qui diminue de façon conséquente les délais de résolution. Malgré tout, les auteurs justifient leur périmètre par le fait que l'étude met en lumière les problèmes les plus communément retrouvés par l'utilisateur typique de Cloud Computing.
L'auteur du compte-rendu conclut ainsi : « Pour offrir des supports plus efficaces, les Cloud devraient développer des outils permettant de gérer les mises à jour ou nouvelles fonctionnalités, d'automatiser les taches opérateurs et de fournir une solution permettant la gestion et le transfert des données entre l'opérateur et le client. »
Crédits photo : D.R. (...)
En 2014, un Français sur quatre sera mobinaute
Le cabinet d'audit et de conseil estime que 18 millions de Français en 2014 seront équipés pour se connecter à Internet avec leur terminal mobile. Selon cette étude, l'industrie des médias et des loisirs devrait croître de 5% par an entre 2010 et 2014 (contre -3% en 2009), pour atteindre 1,690 milliards de dollars à l'échelle mondiale. Cette reprise est notamment liée au rôle croissant du numérique dans la société, selon PwC.
En 2009, douze pays ont eu des dépenses en médias et loisirs supérieures à 20 milliards de dollars. Les Etats-Unis arrivent en tête avec 428 milliards de dollars, devant le Japon (164 milliards) et l'Allemagne, qui devrait céder sa place à la Chine d'ici 2014. La France restera 6e du classement en 2014, avec 72,7 milliards de dollars dépensés pour la consommation de médias et loisirs.
Crédit photo Ssguy
(...)(15/06/2010 19:19:50)La version 2.7 du langage Python bientôt disponible
La version 2.7, dernière évolution de la génération 2.x du langage Python, populaire parmi les développeurs web, approche de la disponibilité générale. Ses équipes de développement ont sorti le 5 juin dernier une 'release candidate' et on attend la version définitive pour le 3 juillet prochain.
« 2.7 représente la dernière de la série 2.x, en ce qui concerne l'équipe de développement tout du moins, a confié Steve Holden, président de la fondation Python Software, à nos confrères d'Infoworld. Nous prévoyons une longue période de support de 'fin de vie' du produit, probablement au moins cinq ans, mais en tout cas, bien au-delà de la période normale de deux ans ».
Il existe déjà une série 3.x du langage, incompatible avec la série 2.x. La version 2.7 comprend notamment plusieurs fonctionnalités de la 3.x.
Illustration : site web Python.org
L'informatique de l'Education nationale sous la menace d'une restructuration
Les représentants des informaticiens qui travaillent pour le ministère de l'Education nationale s'inquiètent pour leur avenir. Vendredi dernier, une délégation des fédérations SNPTES-UNSA (syndicat national des personnels techniques de l'enseignement supérieur et de la recherche), FSU, CFDT, CGT et CFDT a été reçue par le conseiller social de Luc Chatel, ministre de l'Education nationale, pour demander le retrait d'un projet qui pourrait conduire à des suppressions de postes.
Baptisé Schéma directeur des infrastructures (SDI), ce système porte sur la restructuration des services informatiques existant dans chaque rectorat. « Le projet ramènera de 30 à 10 le nombre de centres de services informatiques qui existent actuellement, évalue Daniel Juraszek, secrétaire académique du SNPTES. Nos revendications portent sur le retrait du schéma directeur des infrastructures, l'arrêt des restructurations de services, des redéploiements et des suppressions de postes, ainsi que sur le maintien de l'informatique de proximité. » Environ 2 000 informaticiens sont employés par le Ministère de l'Education nationale.
Pour l'heure, l'administration est restée sourde aux demandes des représentants syndicaux. Ces derniers rappelleront donc leurs revendications début juillet au conseiller social du ministre. En attendant, ils prévoient de déposer un préavis de grève pendant la période du baccalauréat, examen au cours desquels les informaticiens sont très sollicités.
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