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Haut débit mobile
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(28/07/2011 16:55:29)
Trimestriels Alcatel-Lucent : des bons résultats sanctionnés en bourse
L'équipementier télécoms a annoncé un chiffre d'affaires de 3,9 milliards d'euros au second trimestre 2011, en croissance de 2,4% sur un an (+10,4% à changes constants), pour une marge brute de 35,8%, à comparer aux 36,1% un an avant. Cependant les analystes s'attendaient à une croissance plus forte sur le chiffre d'affaires. Le résultat d'exploitation atteint 108 millions d'euros contre 28 millions d'euros au second trimestre 2010. Par ailleurs, le résultat net est bénéficiaire de 82 millions d'euros, après une perte de 139 millions d'euros au second trimestre 2010. Malgré ses lueurs d'espoir, l'action en bourse a été très chahutée pour plonger de près de 15% en passant sous la barre des 3 euros.
Sur les prévisions, Ben Verwaayen, PDG d'Alcatel-Lucent, a indiqué « nous maintenons nos perspectives sur l'ensemble de l'année, à savoir de croître plus vite que notre marché adressable avec un résultat d'exploitation ajusté supérieur à 5% des ventes en 2011 »
Réseaux IP, wireless et optique en croissance
Dans le détail, le segment d'activité qui a eu la plus forte croissance est celui des réseaux IP, où les revenus pour ce trimestre ont augmenté de 27,7% à 406 millions d'euros. Le chiffre d'affaires de l'activité réseaux sans fil a progressé de 5,7% pour atteindre 1,08 milliard d'euros et celui sur les réseaux optiques a cru de 3,7% à 645 millions d'euros. Les revenus issus des réseaux filaires traditionnels subissent une lente érosion (2,5%) pour atteindre 357 millions d'euros.
La branche application reste stable en générant 486 millions d'euros de revenus avec un mix équilibré entre les logiciels entreprises (286 millions d'euros en baisse de 6,6%) et ceux relatifs aux réseaux (200 millions d'euros en hausse de 6,4%).Les activités services ont reculé de 1,4% pour atteindre 871 millions d'euros pour le second trimestre. Les contrats d'externalisation et les services managés progressent eux de 20%, compensant ainsi la chute des constructions de réseaux au cours du trimestre.
Illustration: Ben Verwaayen, PDG d'Alcatel-Lucent
Crédit Photo: D.R
(...)(28/07/2011 14:09:40)Orange prépare son offre Sosh pour contrer l'arrivée de Free
C'est à l'occasion de la publication des résultats de l'entreprise que Stéphane Richard a dévoilé une offre dénommée Sosh qui sera officiellement lancée début septembre. Pour lui, il s'agit d'une marque "ciblant les clients que l'on appelle les "digital natives", qui utilisent plus leur smartphone pour les données que pour la voix. Sosh servira à décliner une panoplie d'offres avec des formules très attractives, commercialisées uniquement sur Internet, sans engagement, avec ou sans terminal mobile. Les utilisateurs de ces offres auront aussi accès aux services clients d'Orange."
Il se refuse cependant à évoquer les tarifs de cette offre, même s'il admet que l'arrivée prochaine de Free "a redynamisé le marché, accéléré le rythme des innovations. Par ailleurs, elle va faire baisser les prix. C'est une évidence. Tout le monde se prépare, nous aussi."
Sosh s'inscrit dans la lignée de ce que propose SFR avec ses formules carrées et Bouygues Telecom avec son offre B&U.
Illustration principale : Stéphane Richard, crédit photo Guillaume Ramon/Abacapress
Le trafic mobile mondial explose au 1er semestre
Le trafic mobile mondial a progressé de 77% selon une étude d'Allot Communications. La progression la plus spectaculaire concerne la vidéo, avec un bond de 93%. Ce service occupe aujourd'hui 39% de la bande passante mobile. Mais le chiffre le plus impressionnant concerne YouTube, qui à lui-seul génère 22% du trafic des données mobiles dans le monde. De son côté, les services de messagerie instantanée et de VoIP (téléphonie via les réseaux Internet) ont doublé leur trafic en l'espace de six mois. Dans ce domaine, Skype reste le leader incontesté et monopolise 82% de la bande passante consacrée à la VoIP.
Croissance exponentielle pour les réseaux sociaux
Les réseaux sociaux ne sont pas en reste avec une progression de 166% pour le trafic de Facebook et de 297% pour Twitter. Enfin, l'App Store génère 84% du total des téléchargements d'applications contre 13% à l'Android Market.
Cette étude a été réalisée par Allot Communications, auprès d'opérateurs du monde entier combinant 250 millions d'abonnés, entre le 1er janvier et le 30 juin 2011.
Nomotech acquiert Numeo pour se renforcer dans le haut débit rural
Nomotech compte 70 collaborateurs et a réalisé 13 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2010. Numeo a réalisé la même année 7 millions d'euros avec 30 collaborateurs. Le premier affiche 1300 sites radios et 16 000 abonnés. Numéo a déployé un millier de sites et compte 21 000 abonnés. Les deux sociétés sont en croissance et rentables nous précise Philippe Le Grand de Nomotech, démentant toute idée de stratégie défensive dans ce rapprochement. Il s'agit toutefois de peser davantage, par exemple avec l'arrivée du Vdsl2 d'Orange concurrent direct pour le déploiement du haut débit dans les territoires ruraux.
(*) Ozone était le nom d'un opérateur de wifi lancé en 2001 par Rafi Haladjian, lui-même acteur de la télématique puis des télécoms avec la création d'une autre société France Net (devenue Fluxus) en 1994 et revendue à BT en 2001.
6 000 brevets de Nortel gagnés par le consortium, Apple, EMC, Microsoft, RIM
Nortel a déclaré dans un communiqué que le consortium composé d'Apple, EMC, Ericsson, Microsoft, Research In Motion et Sony avait remporté les enchères. Il n'a par contre donné aucune information sur les autres soumissionnaires.
« Nous pensons que le consortium sera en meilleure position pour utiliser les brevets d'une façon favorable pour l'industrie sur le long terme », a déclaré Ericsson. La société suédoise a déclaré qu'elle contribuera à hauteur de 340 millions de dollars à la transaction qui devrait être finalisée au troisième trimestre. Pour RIM, la somme mise en jeu sera d'environ 770 millions de dollars.
La vente comprend plus de 6000 brevets et applications couvrant réseaux sans fil et filaire, 4G, optique, voix, Internet, services, semi-conducteurs et d'autres brevets, précise Nortel. La vente est soumise aux autorisations des autorités judiciaires du Canada et des Etats-Unis. Une audience conjointe devrait avoir lieu le 11 juillet prochain.
Google perd une occasion de se défendre et d'innover
Nortel Networks avait accepté l'enchère de Google qui avait mis 900 millions de dollars sur la table pour racheter les différents brevets. Cette somme a servi de référence pour que les autres acteurs puissent enchérir. Mais au final, la candidature de Google n'a pas été retenue. « Ce résultat est décevant pour ceux qui militent pour des innovations ouvertes au plus grand bénéfice des utilisateurs » a déclaré Kent Walker, vice-président et conseiller juridique de Google dans un e-mail. « Nous allons continuer à travailler pour résoudre les litiges concernant les brevets qui handicapent à la fois chercheurs et les consommateurs. »
En avril dernier sur son blog, Kent Walker indiquait que l'enchère de Google répondait à deux objectifs, avoir un effet dissuasif pour ceux qui veulent poursuivre l'éditeur de Moutain View et aussi aider l'entreprise, ses partenaires et la communauté Open Source, à innover sur des projets comme Android et Chrome.
Les tarifs des appels mobiles en Europe en baisse
Le marché unique des appels mobiles se construit patiemment sur le plan tarifaire. Pour les appels émis, les prix passent de 39 à 35 cents/min à partir du 1er juillet, et de 15 à 11 cents/min pour les appels reçus. Il s'agit de prix de détail maximum, hors TVA. Quant aux données, le plafond des prix de gros des services de données en itinérance passera de 80 cents/Mo à 50 cents/Mo.
L'objectif présenté dans la stratégie numérique pour l'Europe est de tendre vers une différence nulle entre les tarifs nationaux et ceux en itinérance d'ici à 2015. Il y a quelques jours, l'association UFC-Que Choisir s'était émue de ces tarifs qu'elle juge encore excessifs.
(...)(28/06/2011 10:47:04)ZTE teste la 4G à Poitiers
C'est au coeur du Futuroscope que ZTE a élu domicile, depuis 2006, pour son laboratoire sur les réseaux mobiles. Lors d'un point presse, l'équipementier chinois a dressé un bilan de son expérimentation et de ses tests sur la technologie dite LTE que l'on définit comme la quatrième génération de la téléphonie mobile. Cette dernière permet des débits théoriques de 150 Mbits lorsque l'on dispose d'une capacité de spectre de 20 Mhz. L'Arcep (autorité de régulation des télcommunications) a donné à l'équipementier chinois des fréquences à titre expérimental. Pour montrer les résultats obtenus par ces tests, ZTE a reçu les honneurs d'un invité de marque en la personne de Jean Pierre Raffarin, ancien premier ministre et ardent défenseur de la cause chinoise en France. Il a insisté sur l'implication du département de la Vienne d'être « dans le temps du monde et d'avoir aussi un pas dans le futur avec la LTE » et ajouter qu'il intervenait personnellement pour permettre aux ingénieurs chinois d'obtenir des visas pour venir travailler à Chasseneuil.
Jean Pierre Raffarin en discussion avec Lin Cheng, Responsable Europe de ZTE
Des réponses aux questions des opérateurs
Alors quels sont les apports d'une telle technologie ? En premier lieu, les opérateurs bénéficient d'une plus grande capacité de ressources spectrales. En France, les deux bandes fréquences attribuables seront 800 Mhz et 2,6 Ghz, la première a la particularité d'avoir une meilleure couverture (elle sera donc plus adaptée pour un milieu rural). La seconde sera privilégiée pour un milieu urbain, car elle donne une plus grande capacité. L'autre point avantageux pour cette technologie est la possible réutilisation des points hauts, ZTE a montré dans ses laboratoires des équipements capables de gérer plusieurs types de signaux (3G, Wimax, LTE) via une solution baptisée Software Define Radio.
Illustration : Pierre Eisenmann, directeur de la division Wireless réalise les tests de LTE
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L'objectif est à la fois d'émettre plus facilement, mais aussi pour l'opérateur d'obtenir des informations très rapidement (de l'ordre d'une milliseconde) en voie de retour et d'allouer dynamiquement des ressources à l'utilisateur. Les stations de base ZTE utilisent par exemple la technologie MiMo (Multiple in Multiple out) qui permet d'optimiser le signal en augmentant le nombre d'antennes (4 dans le cas de l'expérimentation). L'optimisation se constate aussi dans le design des équipements installés en complément des antennes relais. ZTE a présenté un équipement qui regroupe 6 anciens nodes (élément actif sur une station de base), cela entraîne une réduction de la consommation électrique importante.
Une reconstitution des stations de bases en laboratoire
Des tests probants sauf pour la voix
Pierre Eisenmann, directeur France de l'unité d'affaire Wireless chez ZTE explique que « le point crucial sera aussi d'améliorer le backhauling, c'est-à-dire le lien entre les antennes relais et le coeur de réseau des opérateurs » et d'ajouter pour cela il sera nécessaire d'installer la fibre optique, un petit appel du pied aux collectivités locales qui investissent dans le très haut débit fixe. Une démonstration a été réalisée ensuite en comparant les débits proposés en 3G et en 4G. Pour l'instant, il n'existe que des clés 4G et le test a certes démontré qu'en situation de mobilité les débits étaient au rendez-vous, mais la qualité de la voix était très relative. Pour connaître les limitations des débits, l'équipementier a lancé simultanément 6 films en streaming en même temps. Les résultats sont sans appel, le téléchargement en 3G est rapidement saturé.
La journée s'est achevée par une table ronde avec le régulateur et l'Université de Poitiers. Cette dernière a vendu la mèche en indiquant que ZTE avait le projet de s'étendre sur le site du Futuroscope pour un centre plus grand. Des opportunités d'emplois qui n'ont pas laissé insensible les universitaires, mais plus encore les élus du Conseil Général de la Vienne venus en forte délégation. Il faut bien préparer l'avenir.
Illustration : Pierre Eisenmann, directeur de la division Wireless réalise les tests de LTE
L'OCDE recense plus de 500 millions d'abonnés au haut débit mobile
L'engouement pour les smartphones et autres tablettes informatiques alimente d'année en année la croissance des services mobiles. Conséquence, fin 2010, les abonnements au haut débit mobile ont franchi la barre du demi-milliard dans le monde, selon l'OCDE.
Dans le haut débit sans fil, la Corée est en tête, avec 89,8 abonnements pour 100 habitants, devant la Finlande (84,8%), la Suède (82,9%) et la Norvège (79,9%), loin devant la France (40%). Au total, l'Edition 2011 des Perspectives des Communications de l'OCDE recense 512 millions d'abonnements fin 2010, soit un taux moyen de 41,6%.
La fibre progresse aussi
Cet essor du haut débit mobile (+10% en six mois) a été dynamisé par des offres de tarifs pour données de plus en plus compétitives et désormais majoritairement forfaitaires. De plus, les offres alliant connexion internet, téléphonie fixe et mobile se multiplient.
A noter aussi dans cette étude quelques chiffres intéressants sur les abonnements à la fibre, qui représentent maintenant 12,3 % de l'ensemble des connexions fixes haut débit. Dans ce domaine, l'OCDE constate que les Japonais (58%) et les Coréens (55%) ont pris une avance considérable sur les Européens.
L'Avicca dénonce les obligations de couverture des licences 4G
L'Avicca (Association des villes et collectivités pour les communications Électroniques et l'audiovisuel) regrette le recul des obligations de couverture du territoire par les opérateurs pour les futures licences « 4G ». Elle rappelle que les associations de collectivités et d'élus avaient demandé sur plusieurs points une amélioration de la prise en compte de l'aménagement numérique du territoire. « Or, dans le projet de décision publié en mai 2011, les exigences minimales sont, au contraire, en retrait par rapport au texte précédent : le délai global est rallongé d'un quart (de 12 à 15 ans) et la « zone prioritaire » est amputée de 30 % de sa population » déclare Yves Rome, président de l'Avicca.
L'Avicca détaille ainsi un ensemble de points en retrait par rapport à ce qu'elle estimait souhaitable. Le taux de couverture finale de la population proposé (99,6%) par l'Arcep correspond pratiquement aux meilleures couvertures constatées sur la 2G en 2009 et ne constitue pas le minimum (99,8 %) que les opérateurs peuvent atteindre avec de simples mesures de mutualisation, estime-t-elle. « Ces écarts de deux dixièmes de points peuvent sembler infimes, mais signifient concrètement que la population ainsi exclue varie du simple au double » regrette l'association. Elle poursuit « le minimum départemental s'apparente, quant à lui, à un minimum minimorum, tant il a été fixé bas (90%) ».
Une vision étroitement concurrentielle
Pour l'association, « les critères fixés correspondent à une logique de concurrence par les infrastructures, et poussent ainsi à la hausse, par compétition, le montant des licences. La presse a fait état des divergences de vue entre l'Arcep et le gouvernement sur l'aménagement numérique du territoire. Les arbitrages finaux ne sont pas en faveur de cet aménagement, mais contribuent au budget de l'Etat en 2011. Cependant, les effets négatifs de ces choix se feront sentir pendant longtemps ».
L'Avicca estime que cette concurrence fondée sur les infrastructures n'est pas un objectif en soi et propose « la promotion d'une concurrence fondée sur une infrastructure neutre et ouverte ». (...)
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