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(13/02/2009 15:36:02)

Techdays'09 : Microsoft convoque des sociologues pour explorer les nouveaux usages des NTIC au travail

Le monde professionnel est à la traîne du grand public en ce qui concerne les usages des NTIC. Chacun le ressent dans son quotidien, mais cette fois, une enquête commanditée par Microsoft France, et dévoilée à l'occasion des Techdays, vient le confirmer. « Avec 63% des foyers équipés d'au moins un ordinateur, la majorité des collaborateurs sont plus et mieux équipés à domicile que sur le lieu de travail : ordinateur plus puissant, équipement technologique plus avancé, logiciels plus récents, plus grande liberté de communication et d'accès à l'information... » L'enquête quantitative a été confiée à l'Ifop, qui dit avoir mené des entretiens en face à face avec quelque 2000 personnes, puis isolé une population d'un millier d'actifs (et actuellement employés) auprès de qui le sondage en ligne a été effectué. Nonobstant les biais (approximations, lacunes...) inhérents à ce genre d'exercice, il en ressort que « près d'un actif sur deux utilise un ordinateur au travail, soit 12 millions de personnes en France ». Prenant ce résultat pas l'autre bout, Marc Jalabert, directeur du marketing et des opérations de Microsoft France, ajoute que « si 13,8 millions d'actifs n'utilisent pas un ordinateur au travail, 9 millions d'entre eux en utilisent un à la maison ». Ce qui lui fait dire que si les Français ne sont pas en retard dans leur compréhension des bénéfices des nouvelles technologies, le monde de l'entreprise est en retard, qu'il s'agisse des PME, souvent sous-informatisées, ou des grands comptes qui tardent à appréhender le phénomène des 'digital natives'. Les actifs passent 4h30 par jour à utiliser les nouvelles technologies Quant aux actifs équipés au bureau, l'étude indique qu'ils « passent 4h30 par jour à utiliser les technologies de l'information et de la communication dans leur travail ». Un temps réparti entre le travail sur du contenu (2h40), la collaboration (1h20) et la gestion des plannings (30 minutes). A noter une grande révélation de l'étude : les actifs qui communiquent le plus sont des hommes. Explication de texte de Marc Jalabert : « Dans le monde du travail, les hommes ont souvent des postes plus élevés, de management, que les femmes, et la communication fait partie du boulot de management. » La liste des outils technologiques les plus utilisés comporte le courriel (96% des réponses), les moteurs de recherche Internet (93%), les traitements de texte (89%), les tableurs (82%), les logiciels de présentation (66%), mais aussi le fax (82%) et surtout le téléphone fixe (97% des réponses). Un palmarès qui contraste fortement avec celui des usages personnels, où les appareils photo numériques et téléphones mobiles dépassent les 80%, où le recours à la messagerie instantanée atteint les 50% (contre 36% dans l'univers professionnel), et où l'activité sur les réseaux sociaux et les blogs représente en moyenne un quart des réponses, contre une moyenne de 15% dans l'univers professionnel. Deux grands catégories d'utilisateurs, les « faber » et les « ludens » [[page]] A partir de ces données, des consultants de Bearingpoint conduiront des entretiens dans des entreprises, pour approfondir les usages actuels. Il s'agira entre autres de voir si les managers ont bien conscience que « les technologies constituent le deuxième facteur d'attractivité d'une entreprise pour ses futures recrues ». Parmi les « ludens », l'étude distingue quatre profils Outre Bearingpoint, Microsoft s'est entouré des cabinets AddedValue et Eranos pour établir une analyse qualitative et en tirer des profils sociologiques. Dès lors, on entre dans l'univers du concept latinisant et des anglicismes superfétatoires. Analyse d'Eranos : « On peut distinguer deux grands schémas mentaux qui coexistent dans le monde de l'entreprise aujourd'hui qui permettent de rendre les attitudes plus lisibles : d'un côté, on trouve des profils "Faber", orientés sur le 'faire', le travail individuel et de l'autre, des profils plus "Ludens ". Ces derniers se caractérisent par une culture du social et de la collaboration, des relations d'égal à égal, la connectivité. Ils revendiquent facilement un comportement et une psychologie de jeune, plus immédiate et ludique. » AddedValue ajoute de son côté une segmentation des « Ludens » : les « Digital creators » (créateurs de contenu numérique), censés travailler « dans des agences de communication ou à la communication » ; les « Information flow obsessed » (obsédés des flux d'information), dont l'institut explique qu'ils veulent travailler « plus vite et en équipe », et qu'ils « sont cadres et leur métier requiert de l'analyse » ; les « net com workers » (travailleurs en réseau), « très engagés dans les réseaux sociaux », « commerciaux et jeunes cadres » ; enfin les « techno followers », pour qui « il faut que ça marche et que ça soit facile à utiliser », qu'on retrouve « en particulier aux postes d'assistants ». Un site Web regroupera toutes les informations de cette enquête au long cours : www.aucentredesusages.com. (...)

(12/02/2009 18:13:59)

Annuels Capgemini : chiffre d'affaires étal par rapport à 2007

La SSII française Capgemini a réalisé en 2008 un chiffre d'affaires de 8,71 Md€, sensiblement égal à celui de son exercice 2007 (8,7 Md€) à taux de change et périmètre courants. Mais le groupe souligne qu'à taux de change et périmètres constants, son chiffre d'affaires a progressé de 5%. Le résultat net enregistre une hausse de 2,5% à 451 M€ par rapport à l'an dernier et la marge opérationnelle augmente de 1,1 point, pour s'établir cette année à 8,5% du chiffre d'affaires. Le groupe indique que cette marge a progressé dans chacun de ses quatre métiers. Elle s'élève à 12,9% dans les services de proximité, à 5,4% dans l'infogérance, à 12,8% dans son activité de conseil (contre 10,5% l'an dernier) et à 10,2% dans son activité intégration de systèmes. Capgemini disposait au 31 décembre 2008 d'une trésorerie nette de 774 M€. Les effectifs offshore pèsent 28% de l'effectif global Sur un an, 8 113 personnes sont venues grossir les rangs de la SSII. Près de la moitié de ces recrutements sont intervenus dans les pays offshore, en Inde et en Pologne, mais aussi en Chine, au Maroc et en Amérique latine. Au 31 décembre 2008, l'ensemble des effectifs offshore pesait 28% de l'effectif global de Capgemini, soit 25 275 personnes sur 91 621 au total. Sur l'année en cours, Capgemini ne dispose pas de visibilité au-delà du premier semestre 2009. A cet horizon, le chiffre d'affaires pourrait légèrement décroître, indique le groupe. Pour la rémunération des dirigeants, Serge Kampf et Paul Hermelin, le Conseil d'administration a retenu pour le calcul de la deuxième partie variable(**) de leur rémunération 2008 un pourcentage pondéré total de 110% (617 000 euros) du variable théorique pour le premier et de 113% (982 000 euros) pour le deuxième. Une croissance de +5,4% en France à périmètre constant En France, le chiffre d'affaires a augmenté de 5,4%(*) à 2,08 Md€ (un CA qui inclut le Maroc), soit 23,8% du chiffre d'affaires global. Sur l'Hexagone, la marge opérationnelle s'élève à 7,3%. Mais en Europe, c'est le Benelux qui réalise la meilleure croissance, +11,6% sur un CA de 1,3 Md€(*) avec une marge opérationnelle de 14,2% (-0,8 point toutefois). Sur la zone Royaume-Uni/Irlande, le chiffre d'affaires a légèrement décru, à 1,92 Md€ à périmètre constant (-13,8% à périmètre courant), mais la marge opérationnelle a progressé d'un point à 7,8%. Sur les autres pays européens, ainsi qu'en Asie et en Amérique Latine, le chiffre d'affaires s'est établi à 1,74 Md€ (+7,8% *). En Amérique du Nord, le chiffre d'affaires s'élève à 1,67 Md€ et enregistre une croissance de 3,4% à taux de change et périmètre constants (-3,1% à périmètre courant). La marge opérationnelle est en légère baisse, à 5,8%. Le groupe précise que, sur cette zone, les bonnes performances des métiers de l'infogérance, du conseil et des services de proximité ont fait « plus que compenser » la baisse du chiffre d'affaires de l'activité intégration de systèmes. Cette dernière pâtit des difficultés rencontrées sur le secteur des services financiers, mais également de la « substitution progressive des sous-traitants locaux par les ressources indiennes du groupe ». (*) Tant à périmètre courant qu'à périmètre constant. (**) lié au degré de réalisation d'objectifs qualitatifs. (...)

(12/02/2009 17:04:21)

L'arrêt de l'annuaire minitel reporté au-delà de 2011

Invoquant la crainte d'un amalgame entre l'arrêt de l'annuaire 3611 et celui de tous les services minitel, France Télécom et la régie publicitaire PagesJaunes n'arrêteront pas ce service en mars prochain, comme annoncé en juillet dernier, mais vers 2011. Derrière les 19 millions de connexions enregistrées sur le 3611 en 2008 (25% du trafic total), ce qu'il reste de la télématique française continue d'être une PME de taille respectable. En 2007 - les chiffres 2008 ne sont pas encore disponibles - le minitel a généré un CA de 100 M€ au travers de 10 millions de connexions auprès de 4000 services encore actifs, dont 40% à caractère professionnel. Une goutte d'eau par rapport au milliard d'euros annuel de la fin des années 90, mais avec des équipements totalement amortis. A cette époque, la Cour des comptes avait publié un rapport qui stigmatisait le fait que l'argent public avait été dilapidé dans la production de près de 7 millions de terminaux payés par les impôts de Français. La Cour s'interrogeait sur la dimension de service d'intérêt général d'une télématique dont la moitié des revenus provenait de ce que l'on appelait pudiquement à l'époque les messageries roses. Le Minitel a retardé l'adoption d'Internet Dès lors que le terminal minitel a été facturé aux consommateurs, en 1993, le nombre de terminaux et d'heures de connexion a commencé à décroître. Mais, tant France Télécom que tous les prestataires de services tiraient d'impressionnants profits de ce boîtier télématique gratuit. En 2002, 689 millions de connexions (hors 3611) avaient généré un CA de 485 M€, dont 313 reversés aux éditeurs de service. En 1999, un autre rapport de la Cour des comptes montrait comment l'intérêt économique de France Télécom à entretenir la manne Minitel a conduit la France à prendre beaucoup de retard sur Internet. " La Cour a relevé que le choix de développer une offre Internet grand public (Wanadoo) avait été tardif et n'avait pas été sans comporter des incohérences... même si les décisions essentielles ont été prises en 1995, Internet n'a été une véritable priorité pour France Telecom que depuis l'exercice 1998. Cette priorité n'a été clairement affirmée qu'à la fin de 1997". (...)

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