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(05/10/2010 18:33:09)

Synergy 2010 : Le Gartner pointe les limites des solutions de virtualisation

Synergy, la conférence des utilisateurs de Citrix, ouvrira ses portes demain mercredi à Berlin. L'éditeur devrait annoncer le lancement de la nouvelle version de XenDesktop, sa solution de virtualisation pour postes de travail et également parler de son hyperviseur de type 1, XenClient. Ce dernier constitue un virage important. " Les entreprises en parlent, mais elles commencent tout juste à utiliser des produits comme XenDesktop", considère Federica Troni, analyste du Gartner. Pour elle, il apparaît cependant que son adoption tardive souligne des manques relatifs à cette technologie.

XenClient, une solution encore trop jeune


L'analyste indique a titre d'exemple, que l'administration aurait été trop lourde et que les clients se plaignaient d'avoir à utiliser différents outils pour gérer leurs utilisateurs. L'autre point faible de la VDI réside dans l'incapacité pour les utilisateurs de travailler en mode off-line (déconnecté). Citrix apporte des solutions avec XenClient, qui a nécessité plus d'un an et demi de travail et dont la sortie a été annoncée il y a un mois. XenClient est un hyperviseur bare-metal qui est directement intégré au poste de travail, à l'inverse de produits tels que VMWare Player ou Parallels Desktop qui nécessitent l'utilisation d'un OS sous jacent pour pouvoir fonctionner. Le Gartner estime que XenClient est une solution encore jeune et recommande à Citrix de ne pas faire des promesses que la première version n'était pas en mesure de fournir.

Des outils de travail collaboratifs accessibles sur smartphones


Pour Federica Troni, la solution fonctionne seulement avec des processeurs et des composants graphiques Intel, ce qui constitue une limitation majeure. D'ailleurs, les participants au salon Synergy espèrent en entendre plus que des informations sur les produits existants de Citrix. Les clients Danois de l'éditeur, représentés par René Veste, comptent en savoir davantage sur le projet GoldenGate, a indiqué ce dernier dans un billet posté dimanche dernier sur son blog. L'offre entend intégrer messagerie, calendrier, contacts et d'autres applications de travail collaboratif au sein d'un seul et même outil qui tournerait dans un datacenter et qui pourrait être accessible depuis des smartphones via CitrixXenApp. Alors que les téléphones intelligents se sont banalisés dans les entreprises, l'idée d'un projet comme GoldenGate est devenue très importante. Néanmoins, il reste qu'aucune décision n'a été prise quant à la commercialisation de cette solution, a indiqué Citrix.

Pourtant, quelques départements informatiques ont des idées d'améliorations des solutions de Citrix. L''avancée majeure résiderait dans le fait que Xenapp soit plus stable sur les longues distances et assure une meilleure compatibilité avec les pare-feux des clients, estime Mikael Areschoug, responsable d'une plate-forme pour les travailleurs à distance chez SWECO Connect, qui fait tourner XenApp auprès de 2 500 clients. Ce dernier considère que Citrix doit simplifier la configuration et l'installation de ses applications.

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(05/10/2010 16:14:54)

Osiatis dévoile sa stratégie dans le cloud

Travaillant dans les infrastructures informatiques, Osiatis ne pouvait pas rester sourd aux sirènes du cloud computing. Jean-Maurice Firtsch et Bruno Grossi, co-présidents du directoire d'Osiatis, ont livré leur stratégie dans ce domaine. Elle va passer par deux axes majeurs. Le premier concerne le conseil aux entreprises pour appréhender et migrer vers cette façon de consommer les ressources informatiques. « De plus en plus de sociétés s'interrogent sur l'arrivée du cloud et sont un peu perdues avec l'abondance d'offres en la matière », souligne Bruno Grossi. Cette activité va s'effectuer auprès de la base clients d'Osiatis qui comprend un mix de grands comptes et de grosses PME. La société se reposera aussi sur l'expérience acquise avec son métier d'infogérant recensant 100 000 serveurs et 1 million de postes de travail.

Se doter d'un cloud privé

L'autre volet stratégique est la création d'une plate-forme cloud en propre pour Osiatis. La SSII a choisi HP avec son offre Blade System Matrix et pour la partie logiciel de virtualisation, Microsoft Datacenter Dynamics et HyperV. Jean-Maurice Firtsch explique « cela représente un effort financier compris entre 1 et 2 millions d'euros pour cette orientation vers le cloud ». Le dirigeant prévoit que « cette activité représentera 5% de notre chiffre d'affaires à l'exercice 2012 » (pour mémoire, le CA 2009 de la SSII était de 233 millions d'euros). Cette installation devrait permettre de former les experts et consultants d'Osiatis sur le cloud privé. Le groupe entend bien recruter, quand la phase de déploiement des clouds montera en puissance, environ une vingtaine d'ingénieurs. Osiatis reste par contre évasif sur une stratégie à plus long terme qui l'amènerait à devenir opérateur de cloud, « il y aura peut-être des opportunités de manière ponctuelle, mais rien n'est encore défini » déclare Bruno Grossi. « Le marché reste encore en phase de démarrage » conclut Jean-Maurice Fristch.

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(05/10/2010 10:18:29)

Revevol, un intégrateur ambitieux sur les Google Apps

« Nous assurons en fait trois missions, nous explique le directeur général de Revevol, Laurent Gasser : déployer Google Apps chez nos clients en tant qu'intégrateur, les conseiller sur de nouveaux usages collaboratifs, développer pour eux des applications légères sur la base des Google Apps ».

Pour assurer cette ambition, Revevol recrute d'autres intégrateurs, que ce soit à l'international ou en France en région. A l'international, l'idée est de trouver un intégrateur par pays. Il portera le nom de Revevol, mais l'actionnaire local sera majoritaire et paiera une redevance. Des partenaires sont en piste en  Allemagne, en Australie, en Espagne, aux Pays-Bas. Un autre devrait suivre cette semaine aux Etats-Unis. « D'ici un an, nous aurons couvert tous les grands pays » lance Laurent Gasser.

En France, Revevol recrute des partenaires intégrateurs pour séduire les entreprises de moins de 250 postes. Ils seront formés et certifiés Revevol et lui reverseront une partie de leur CA. D'ici au mois d'avril prochain, une dizaine de partenaires supplémentaires seront recrutés. Revevol les forme et installe ensuite un contrôle qualité et un retour client, « la qualité de service est indispensable dans le Saas » note Laurent Gasser. Ils sont encadrés par un responsable partenaires nouvellement recruté.

Développement offshore en Tunisie


Revevol peut également assurer du développement d'applications. Une fois Google Apps implanté, le client peut souhaiter de la comptabilité, du CRM. Revevol ne va pas déployer lui-même mais passer par une société implantée en France et en Tunisie, Bilog, avec laquelle a été signé un contrat la semaine passée. Bilog déploie pour l'intégrateur et ses clients des applications métier sur la base de fonctionnalités Google Apps. L'intégrateur proposera aussi à ses clients des applications en mode SaaS de partenaires comme Salesforce pour le CRM, nelis en GRC, pingidentify pour la gestion des identités.

Revevol veut aller vite, avec un dirigeant décomplexé. La société réalisera en 2010 10 millions d'euros de chiffre d'affaires, elle vise 250 ME en 2017, l'année de ses dix ans, et serait alors mûre pour un rachat ou une entrée en bourse.  En attendent, plus prosaïquement, elle cherche à se faire connaître et  organise début décembre un évènement sur le cloud public à Paris.

(*) Revevol a été créé par Louis Nauges, figure historique de l'informatique française et Laurent Gasser qui a été d'abord auditeur (dirigeant de Mazars en Europe de l'Est et d'un autre cabinet en Chine), créateur d'entreprise en Australie, revenu en France en 2006.

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(04/10/2010 11:16:36)

Intel ne veut pas positionner Atom sur le marché des serveurs

Au début du mois de septembre, à l'occasion du Intel Developer Forum (IDF) qui s'est tenu à San Francisco, Seamicro, un vendeur de technologies serveurs basse consommation, avait montré un serveur intégrant 512 puces Atom avec switch Ethernet, et intégrant un système de gestion et une application pour l'équilibrage de charge. "La machine de SeaMicro, et d'autres types de serveurs utilisant des puces basse énergie à base de processeurs Arm, ne concernent que des marchés de niche," a déclaré Kirk Skaugen, vice-président d'Intel et directeur général du Data Center Group. "Nous ne sommes pas opposés à ce que l'on construise des serveurs autour de l'architecture Atom, mais nous ne pensons pas que celle-ci a des chances d'être largement adoptée comme puce serveur," a-t-il ajouté. "Et ce, même si les processeurs Arm ont l'inconvénient de ne pas être compatibles avec les logiciels écrits pour l'architecture x86," a-t-il encore déclaré.

Une programmation plus difficile

Citant un récent article publié par Urs Hölzle, vice-président senior des opérations chez Google, dans lequel il explique que "même si de nombreux services Internet peuvent répondre à une demande apparemment illimitée et bénéficier d'un traitement en parallèle des données," à mesure que le nombre de threads parallèles augmente, la réduction des coûts liés à la sérialisation et à la communication risque de devenir plus compliquée à justifier, a fait remarquer le responsable d'Intel. "À un moment donné, le degré de traitement symétrique est tellement élevé que la programmation devient très artificielle," a ajouté Kirk Skaugen. "Les clients veulent réaliser des économies d'énergie, et profiter de performances brutes. On peut atteindre ces exigences avec un système Xeon, mais pas avec un serveur construit autour de processeurs Atom," a-t-il souligné. Lors de l'IDF, Intel a notamment présenté sa microarchitecture Sandy Bridge nouvelle, avec ses huit noyaux offrant chacun des capacités multi-threaded symétriques. "Donc, dans un système à deux sockets, vous aurez 32 threads. Ça chauffe moins que 32 puces mono coeur Atom," a commenté Kirk Skaugen.

McAfee au coeur des futures puces serveurs

Profitant de l'IDF, Intel a aussi annoncé des processeurs destinés au secteur des serveurs. Mais Kirk Skaugen a refusé de donner plus de détails sur les technologies de sécurisation issues de l'offre d'acquisition de McAfee par Intel, et qui seront probablement intégrées dans les processeurs pour serveur. "En associant le hardware et le logiciel de McAfee dans la puce, Intel espère marquer le pas en matière de sécurité serveur et apporter un outil de reconnaissance et de détection des signatures présentant une menace, voire même prévenir des attaques de malware "zero-day" non encore répertoriés. L'ensemble introduit une manière proactive d'identifier le problème," a-t-il dit. "Quant à la technologie sans fil qui résultera de l'acquisition du département wireless d'Infineon, elle est moins susceptible de se retrouver dans les serveurs d'Intel. Ces technologies se montrent plus pertinentes côté client," a-t-il conclu.

Illustration : Puce Intel Atom et son controleur associé, crédit photo Intel

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(04/10/2010 09:37:35)

Hausse timide des budgets dans les DSI selon PAC

L'Enquête « DSI 250 » du cabinet Pierre Audoin Consultants (PAC) vient de rendre son verdict annuel. L'après crise montre le bout de son nez, puisque 21% des DSI interrogés ont un budget en augmentation. 18% ont connu une augmentation de 5 à 10%, 3% ont un budget « en nette augmentation », égal ou supérieur à 10% de hausse. Le gros des troupes, 52% des DSI, ont un budget considéré comme « stable » c'est-à-dire compris entre -5% et +5%.  A l'autre extrémité, 20% ont un budget en diminution de 5 à 10%. 7% connaissent une diminution supérieure à 10%.

L'optimisme est donc des plus modéré. PAC relève même que les 2/3 des DSI ont des problématiques liés à la diminution des coûts, à l'optimisation des structures, à l'aspect RH. 37% des DSI interrogés citent l'externalisation comme un challenge pour leur société. 62% d'entre eux estiment que les pratiques offshore /nearshore vont augmenter, en particulier en matière de maintenance applicative.

Les PFI se développent dans les PME

L'investissement véritable porte sur la sécurité, la consolidation des infrastructures, les PGI en dehors des grands comptes. Le recours aux prestataires externes reste une tendance lourde note PAC. Un optimisme tempéré par d'autres appréciations et demandes des DSI interrogés qui réclament, au-delà de l'aspect prix, davantage de qualité chez ces mêmes prestataires.


Crédit photo : HP

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(30/09/2010 18:08:00)

OWF 2010 : Le Libre multiplie les modèles économiques

« Ce qui m'a frappé, en préparant l'Open World Forum cette année, c'est de constater à quel point le logiciel libre est partie prenante de la révolution numérique dans tous les domaines, qu'il s'agisse du cloud computing, de la mobilité, du Web 3.0, de l'Internet des objets, ou encore de l'embarqué et des systèmes critiques, par exemple dans l'industrie aéronautique et la Défense », souligne Philippe Montargès, président de l'Open World Forum (OWF) 2010. Il fait remarquer que cette troisième édition de l'événement consacré aux logiciels libres et Open Source est particulièrement orientée sur l'ouverture de l'écosystème.

« L'infusion du Libre s'est finalement faite, à la fois sous l'angle technologique, mais aussi, et c'est là le plus intéressant, sous l'angle culturel. L'angle technologique correspond en partie à une logique économique de banalisation d'un certain nombre de logiciels qui sont réutilisés pour accélérer l'innovation. Mais désormais on voit aussi, culturellement, l'infusion du modèle Open Source ». Philippe Montargès explique que l'OWF 2010 a souhaité mettre l'accent sur cet aspect. « Le Libre se propage avec des solutions, des composants techniques, mais aussi par ce qu'il génère comme nouvelles possibilités dans des secteurs extrêmement variés. A côté des acteurs technologiques classiques, des 'pure players', de nouveaux modèles apparaissent. » Des acteurs industriels viennent se plaquer sur ces modèles culturels, constate le président de l'OWF : « Et nous sommes là, vraiment, dans l'émergence de nouvelles réussites économiques ». Il cite en exemple l'ouverture qui s'est opéré du côté des médias avec les réseaux sociaux, les Web TV, la production de contenus ouverts. « Cela permet de créer des modèles économiques qui  n'existaient » et fait éclore « une nouvelle génération d'entrepreneurs», note-t-il.

Une logique de destruction créatrice

Philippe Montargès regrette qu'il n'y ait pas plus de reconnaissance du rôle du libre sur ces aspects-là : « Ce modèle génère de la création de valeur. Directement, bien sûr, parce qu'il fabrique des composants qui sont robustes, accessibles, interopérables et économiques. Mais aussi par ce qu'il représente comme révolution culturelle sous-jacente qui fait émerger de nouvelles tendances. Nous sommes vraiment là dans une logique de 'destruction créatrice' au sens où l'entend l'économiste Joseph Shumpeter »

Dans un premier temps, on a cru que le Libre, par son côté générique, se construisait aux dépens de l'économique classique traditionnelle. « En fait, non, il génère de nouveaux modèles et il est donc par là même créateur de valeur », insiste le président de l'OWF 2010.

Cette année, le vent du cloud computing ne manque pas de souffler parmi les acteurs de l'Open Source réunis sur l'événement parisien. Une des principales conférences est consacrée à ce thème et des acteurs comme Red Hat, Canonical et Microsoft, parmi d'autres, abordent le sujet. « Le cloud computing constitue un enjeu fort pour les acteurs du Libre. Sur bien des aspects, son émergence a été facilitée par de nombreux composants libres », rappelle Philippe Montargès, en évoquant le risque de voir ces composants monétisés ou transformés en composants propriétaires.

Compatible One, l'un des projets phares du cloud

Se préparent en ce moment de grands projets qui peuvent être financés dans le cadre du grand emprunt dont Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat au développement de l'économie numérique, a parlé en ouverture du Forum, ce matin. Philippe Montargès cite en particulier 'Compatible One', l'un des projets phares du cloud, porté par le pôle de compétitivité francilien Systematic, mais soutenu par tout l'écosystème du logiciel libre. « L'objectif du projet consiste à fabriquer la boîte à outils du cloud, libre, Open Source, afin de permettre à de nombreux acteurs d'accéder à ce marché-là. Un marché fabuleux parce qu'il révolutionne la consommation de logiciels et de services informatiques ».

Interrogé sur la participation de Microsoft à l'OWF 2010, Philippe Montargès ne tique pas. Il rappelle juste que l'événement est porté par l'écosystème du logiciel libre, en France et en Europe, avec l'appui des pôles de compétitivité, de la région Ile-de-France et de la Ville de Paris. « Nous accueillons tous ceux qui veulent participer au Forum, dans cet esprit ». Mais il ajoute, à titre personnel, ne pas souhaiter en revanche que Microsoft puisse faire partie de l'organisation du Forum ou soit considéré comme un contributeur de l'événement. « Il vient pour donner son avis, mais il n'est pas contributeur. L'OWF est un événement multi-communautaire, multi-contributeur. Nous souhaitons garder cet esprit-là ».

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(30/09/2010 14:45:13)

Le Gimélec et le Green Grid unis pour des datacenters énergétiquement efficients

Bien plus qu'une prise de conscience citoyenne, l'amélioration de la consommation énergétique des datacenters « c'est du business » rappelle Alain Le Calvé, délégué de la plateforme « Datacenters » au Gimélec. Ce dernier, qui regroupe 230 membres, qui fournissent des solutions électriques et d'automatismes sur les marchés de l'énergie, du bâtiment, de l'industrie et des infrastructures et dispose d'une plateforme de développement dédiée aux centres de données. L'expertise, les actions de lobbying et les implications auprès des organismes de normalisation sur la partie électrotechnique ont séduit le Green Grid, consortium de 200 sociétés qui s'interrogent sur les problèmes d'efficience énergétique des datacenters. André Rouyer, vice-président du comité de liaison EMEA a donc concrétisé un accord entre les deux entités pour travailler sur les sujets communs.

Un élargissement des réflexions

Certes, les recherches porteront sur l'harmonisation et la globalisation des meilleures pratiques, les métriques et les mesures, avec notamment des discussions autour du PUE et sur le DECP (Datacenter Effectivness Productivity). Mais l'accord signé entre les deux parties comportent également des territoires de réflexions plus larges, comme la réalisation d'un  livre blanc sur le développement durable. André Rouyer constate « des interrogations au niveau européen sur les questions de recyclage, de retraitement se font jour et nous devons y répondre ». La publication de cet ouvrage est attendue avant la fin de l'année. Autre orientation de travail, la manière d'influer sur la normalisation dans le domaine de l'efficience énergétique des datacenters. L'objectif est de comprendre comment aboutir à des positions communes au niveau européen. D'autres axes de recherche sont également attendus sur le Digital Agenda de la Commission européenne et les dépenses énergétiques des systèmes IT.

Photo: André Rouyer et Alain Le Calvé

Crédit Photo: D.R

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(30/09/2010 13:06:11)

CommonIT vise le cloud brokerage

Le cabinet Gartner estime qu'avec la multiplication des services en ligne, les entreprises sont perdues. Le cloud, censé diminuer les coûts, les augmente sur le poste de travail, car il faut renforcer la sécurité (authentification forte) ou gérer des questions de compatibilité. Le cabinet a donc inventé la notion de « cloud brokerage », pour désigner tout moyen d'accéder au cloud de manière plus simple, de résoudre les relations entre l'utilisateur final et les opérateurs, de vérifier l'interopérabilité des différentes solutions proposées. La société lyonnaise CommonIT, créateur d'un browser virtuel, se positionne sur cette approche et figure même parmi les sept spécialistes mondiaux identifiés par le Gartner.

Pour avancer vers le cloud brokerage, commonIT, créée il y a seulement deux ans et demi, a besoin d'un financement complémentaire. La société va procéder à une 2ème levée de fonds, de 500 000 euros, comme la précédente et avec les même investisseurs : Rhône-Alpes Creation (conseil régional et des investisseurs) et Expansinvest (Banque Populaire des Alpes).  « Cet apport nous permettra de financer notre développement technologique  et notre distribution », commente David Dupre, nouveau président de CommonIT. Daniel Fages s'est en effet retiré pour des raisons strictement familiales.

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(29/09/2010 16:29:11)

CA Technologies s'empare d'Hyperformix

«La virtualisation de la gestion des capacités répond à un besoin critique des clients », déclare Roger Pilc, directeur général des solutions pour entreprises d'automation et de virtualisation chez CA. La plupart des clients de l'éditeur ont besoin d'aide dans les premières étapes de la virtualisation et avec la montée en puissance, il deviendra de plus en plus important de gérer l'infrastructure et de d'anticiper les futurs usages, a ajouté Andi Mann, responsable marketing des produits de virtualisation, dans un post sur un blog.

Les solutions Hyperformix donnera aux utilisateurs la possibilité de réduire le nombre de machine virtuelle inutiles, tout en libérant des capacités de stockage et des ressources serveurs, explique Andi Mann. La société, basée à Austin, est spécialisée dans les logiciels de gestion automatisée des capacités des infrastructures IT dans le cloud. Le logiciel recense l'utilisation des différentes ressources, met en évidence l'inefficacité, aide à une allocation efficiente des capacités et donne des indications sur les prospectives d'architecture IT.

Les deux sociétés prévoient de conclure la transaction d'ici la fin de l'année. Les salariés d'Hyperformix intégreront la business unit « Virtualization and Automation » de CA Technologies.

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(29/09/2010 15:39:28)

IBM accompagne la production du film « Moi, moche et méchant »

IBM annonce aujourd'hui avoir collaboré avec les studios Illumination Entertainment et Mac Guff afin de répondre aux besoins liés à la production du long métrage d'animation numérique « Moi, moche et méchant » (Despicable Me). Le studio parisien de production numérique Mac Guff, devait mener à bien 12 mois de travail d'animation graphique et 3D, soit quelques 500 000 images hebdomadaires. «Pour aider le studio à réaliser son projet, nous devions répondre à deux problématiques majeures », a indiqué Eric Taillard, vice-président de la division partenaires et PME chez IBM France et d'ajouter : « il s'agissait d'abord de réduire la consommation énergétique et ensuite de  répondre aux contraintes techniques dues au traitement des images en 3D qui imposait une montée en charge du système. »

Afin de réaliser au mieux ce projet, Mac Guff  devait configurer, dans les meilleurs délais, une batterie de serveurs dédiés, capables de répondre aux besoins de 330 artistes, producteurs et autres collaborateurs. « Il fallait une solution occupant peu de place, qui soit simple à configurer, gérer et déployer », a exposé Bruno Mahé, DSI de Mac Guff.

Doubler le nombre de systèmes capables de tourner dans un seul rack

IBM et son partenaire Serviware, se sont donc associés pour mettre au point une configuration serveur basée sur le système iDataPlex. L'outil a autorisé un gain de place, en doublant le nombre de systèmes capables de tourner dans un seul rack IBM. De son côté, Serviware a pu faire tenir le datacenter sur quatre places de parking dans le garage de Mac Guff, soit la moitié de ce que qui était initialement prévu. La solution iDataPlex incluait Rear Door Heat eXchanger, une porte refroidie par eau afin que le système puisse  fonctionner sans climatisation, économisant jusqu'à 40 % d'énergie en comparaison avec les serveurs classiques. L'installation comportait 6 500 coeurs de processeurs, dont 2 iDataplexes, sans compter les serveurs et les stations de travail supplémentaires ajoutés au centres de calcul (render farm). Au final, l'installation a pris moins d'une journée, et Bruno Mahé et son équipe ont alors pu commencer les premiers traitements d'images. Sachant que pour « Moi, moche et méchant », le procédé d'animation a généré quelque 142 terabytes de données. Ce film, distribué par Universal Studios, sortira sur les écrans français le 6 octobre 2010.

Crédit photo: Universal

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