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(12/10/2010 11:11:57)

Tata Communications dévoile son offre cloud

Le service InstaCompute, lancé jeudi, par Tata Communications bénéficie des investissements de l'opérateur dans les infrastructures mondiales de télécommunications, de services managés et les datacenters, a déclaré Vinod Kumar, président et COO de Tata Communications lors d'une conférence de presse à Mumbai. La société dispose d'un réseau IP mondial qui s'étend sur six continents avec 150 noeuds et couvre les marchés développés et émergents, souligne-t-il. Il a également investi 20 milliards de roupies indiennes (451 millions de dollars) dans les datacenters en Inde et à l'étranger.

Les services d'infrastructure qui seront offerts comprennent de la puissance de calcul, du transfert de données et des services de stockage. L'entreprise a déjà exécuté des tests bêta avec sept clients en Inde, en Afrique du Sud et Singapour. Le modèle de tarification pay-as -you-use va libérer des capitaux que les entreprises pourront investir dans des domaines clés de leur entreprise, explique Vinod Kumar.

Une offre multi-cloud


L'entreprise démarre avec un modèle de cloud public et prévoit d'élargir son offre au 1er trimestre 2011 pour y inclure des clouds privés, a déclaré David Wirt, responsable mondial des services managés chez Tata Communications. La société étudie également l'opportunité d'offrir un cloud hybride et communautaire, a ajouté le responsable. Le cloud public actuel peut s'apparenter à un cloud privé pour les clients qui utilisent le réseau Multiprotocol Label Switching (MPLS) souligne-t-il. Les applications des clients qui fonctionnent sur leur propre infrastructure peuvent être déplacées vers le cloud si elles reposent sur des standards et des systèmes d'exploitation tels que Windows et Linux.

Le service sera proposé d'abord en Inde et à Singapour cette année. Des services similaires seront lancés aux États-Unis et en Europe, puis probablement en Afrique du Sud en 2011.

En complément, l'opérateur indien s'appuie aussi sur le partenariat avec Google pour intégrer les Google Apps dans son offre, InstaOffice, comprenant le partage de document, le chat, la messagerie en ligne. Sur le plan de la distribution, outre les ventes en ligne grâce à un site web dédié, Tata Communications travaillera avec des différents partenaires, mais envisage également de vendre en direct, précise Vinod Kumar.

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(11/10/2010 10:34:08)

Gartner explore les technologies en devenir

Le Gartner dresse un véritable « hit parade » des technologies les plus prometteuses, celles qui introduisent des transformations. En tête, viennent le cloud computing privé et la TV 3D à écran plat. Juste derrière, on retrouve les tablettes PC ou l'alimentation électrique sans fil. C'est du côté du grand public que les transformations sont les plus spectaculaires. Les cinq prochaines années verront l'arrivée de l'impression 3D, des robots mobiles, des ondes terahertz.

Autant que par ses capacités propres, une technologie est valable par son usage souligne le Gartner. De nouveaux styles d'interaction entrent en jeu, offrant aux entreprises l'opportunité d'innover dans la manière dont l'information et les transactions sont livrées aux clients et aux salariés. Ce qui inclut la reconnaissance des gestes et des interfaces utilisateur.

La réalité augmentée est un sujet chaud

Le cabinet met également l'accent sur la réalité augmentée. Les technologies innovantes  et le web migrent de l'univers professionnel vers la vie personnelle. Cette réalité augmentée est un sujet chaud dans l'espace mobile, avec des plate-formes et des services sur iPhone et Android. Ils représentent la prochaine génération. D'autres éléments, tels que la 4G standard, évoluent plus lentement mais joueront un rôle clé.

De plus en plus de décision seront pilotées par les données, leur variété et leur quantité explosent. La possibilité de les analyser à partir de nouvelles sources (informations de localisation ou médias sociaux) progresse fortement. L'analyse sociale, l'analyse prédictive et celle des sentiments entrent également en ligne de compte.

Le cloud computing dégage un intérêt croissant. Même  s'il pourrait être bientôt confronté à ses premières désillusions côté utilisateurs, prévient Jackie Fenn qui a piloté l'étude. Mais le Gartner se propose justement, à travers cette étude, non pas de faire rêver, mais de bien montrer comment évolue une technologie émergente, de l'enthousiasme aux premières désillusions.  Mme Fenn veut avant tout maîtriser les effets de mode, faire adopter l'innovation au bon moment.

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(11/10/2010 10:26:05)

Les 4 orientations stratégiques de Nextira One

Premier axe, celui de la maintenance et de l'exploitation des systèmes. « Un point fort de NextiraOne en France ». Ensuite, les communications unifiées et les centres de contact, autre position historique avec les technologies Genesys.  Troisième point, l'international, NextiraOne compte déjà des grands clients qu'il accompagne à l'étranger, comme Legrand et  Michelin. Il souhaite amplifier cette stratégie grands comptes à l'international, « c'est le point qui a le plus progressé ». Enfin, et évidemment non le moindre, l'orientation vers les datacenter, et leurs connexions. NextiraOne en fait un autre axe privilégié, sans dévoiler encore ses partenariats sur ce point.

L'exercice 2010 sera en croissance

Cas à part, la filiale conseil, NextiraOne Expert va doubler de chiffre d'affaires cette année, passant de 2 à 4 millions d'euros (ME), sur un CA total qui était de 325 ME l'an passé en France. L'exercice 2010 sera en croissance, indique Philippe Hedde, l'exercice 2009 s'était soldé par un recul de 4%.

NextiraOne est détenue par  Abénex (ex ABNAmroCapital) depuis 2006. La société a été créée en 2002, suite à la cession par Alcatel de son activité distribution et intégration. L'intégrateur a son siège près de Paris. Il est considéré comme le n°2 en France derrière OBS, mais reste unique par son positionnement pan-européen. Ses concurrents de même taille en France relèvent de typologies différentes. Certains sont intégrés à un opérateur comme OBS dans France Télécom ou Télindus dans Belgacom, d'autres appartiennent à un groupe de construction : ETDE (Bouygues Construction), Axians (Vinci), Ineo (Suez), Alsatel (Eiffage).

(*) David Winn est devenu CEO de NextiraOne au mois d'avril dernier, en remplacement de Rafi Kouyoumdjian.  David Winn était vice-président d'Avaya EMEA, après le rachat de Tenovis par Avaya en 2005. Auparavant, David Winn fut CEO de Tenovis et a évolué au Boston consulting group (Etats-Unis et Europe), chez American Express France et IBM Europe.

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(07/10/2010 18:11:42)

Ubuntu 10.10 dispo pour les netbooks, les PC de bureau et les serveurs

Canonical poursuit ses efforts pour diffuser sa distribution Linux Ubuntu sur les micro-ordinateurs. Avec cette version 10.10 disponible en téléchargement en 3 éditions Netbook, Desktop et Server, Canonical se pose en concurrent direct de Microsoft Windows. Selon l'éditeur 12 millions de postes de travail utilisent sa distribution Linux. Bien souvent avec Windows, il est vrai puisqu'il est très facile d'installer Ubuntu sur un PC sans faire de partition physique. « Nous sommes les leaders du marché de bureau sous Linux», a ainsi déclaré Steve George, vice-président du développement commercial de Canonical.

La version destinée aux netbooks dispose d'une interface graphique appelée «Unity» adaptée aux petits écrans. Le bureau Unity dispose de boutons pour lancer les d'applications et la recherche de fichiers dans les dossiers. «En fait [la version 10.10] est optimisée pour rendre l'utilisation d'Ubuntu beaucoup plus facile » précise Steve Georges. Cette mouture 10.10 supporte également les capacités multi-touch mais uniquement pour la gestion des fenêtres. Une extension à d'autres applications est en cours de développement selon le communiqué la firme.

L'édition Desktop met quant à elle l'accent sur l'installation du logiciel. Les principaux apports de la version pour poste de travail concernent la mise en place de la distribution et des logiciels intégrés en standard « «comme les navigateurs, la suite bureautique OpenOffice et Skype » précise Steve George. Canonical a aussi développé des services cloud spécifiques pour sa distribution avec Ubuntu One, une espace en ligne qui apporte une meilleure interopérabilité avec les plates-formes Google Android, Apple iPhone et Microsoft Windows. La mise en oeuvre d'Ubuntu One permet de partager et de synchroniser des fichiers, des contacts et des signets dans un espace en ligne offrant 2 Go de stockage.

Enfin, avec Ubuntu Server Edition 10,10, Canonical déclare qu'il sera plus facile de configurer et d'exécuter son système d'exploitation pour développer et déployer des clouds publics.

«Nous avons ajouté des fonctionnalités pour augmenter notre avance en matière de cloud public et combler l'écart entre les technologies hybrides et les ressources informatiques locales. La couche infrastructure reste la brique de base pour démarrer un cloud  et Ubuntu 10.10 possède tout les atouts pour permettre à l'Open Source d'être au coeur des projets », souligne Neil Levine, vice-président en charge des services entreprise chez Canonical.

Cette version 10.10 intègre certaines améliorations au niveau du noyau, plus d'options de configuration au moment du démarrage, et la possibilité d'exécuter une machine virtuelle Amazon en mode déconnecté avec KVM. Cette capacité permet aux utilisateurs de tester et de développer en local avant de pousser leur VM dans un cloud. L'outil de configuration Cloudlnit a été étendu pour permettre aux utilisateurs de choisir des options par défaut sur un nuage pour désigner un hôte et générer des clés privées SSH.
Les administrateurs disposent également d'une interface revue pour faciliter le déploiement de l'OS. La société lance également son programme serveur Ubuntu Cloud 10, qui permet aux utilisateurs d'essayer gratuitement pendant une heure Ubuntu Server 10.10 sur la plate-forme Elastic Compute Cloud d'Amazon.

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(07/10/2010 11:40:51)

Oracle ouvert à une acquisition dans le domaine des processeurs

Le mois dernier, lors d'un événement analyste, Larry Ellison avait  indiqué qu'Oracle était ouvert à l'achat d'un fabricant de puces. Cette annonce avait relancé les spéculations sur une éventuelle opération avec AMD. Le dirigeant a tenu à préciser sa pensée lors d'une réunion des actionnaires d'Oracle. Il serait plus enclin à acquérir une technologie innovante sur les processeurs  plutôt que des parts de marché importantes. « ce qui nous intéresse, c'est l'achat de propriété intellectuelle » a-t-il déclaré et d'ajouter « dans la mesure où les semi-conducteurs comprennent de la propriété intellectuelle... nous serions intéressés par certains types de sociétés dans ce domaine. ». « Par exemple, même si Oracle conçoit les puces Sparc à travers Sun Microsystems, elles sont fabriquées ailleurs » souligne-t-il.

« Nous sommes créateur et acheteur de propriété intellectuelle, plutôt que d'essayer d'étendre nos activités par l'achat d'un grand nombre d'entreprises de services » a-t-il ajouté. Cette remarque contraste avec certaines spéculations récentes.  Le co-président, Mark Hurd va certainement peser pour cette orientation vers les services.  « Je suis convaincu que le marché des services est en pleine mutation ». L'enjeu est de combiner matériel et logiciels pour les clients. C'est ce qu'Oracle est en train de faire avec les systèmes intégrés au sein d'une même boîte», a dit Mark Hurd.  Oracle explique le succès de son offre intégrée Exadata. Les prévisions de ventes d'Exadata s'élèvent à 1,5 milliard de dollars, précise Larry Ellison et d'ajouter que les concurrents tentent de répondre à cette offre comme le montre le rachat de Netezza par IBM.

Un humour toujours caustique


Au cours d'une séance de questions-réponses, un actionnaire est revenu sur la rivalité entre Larry Ellison et Marc Benioff, PDG de Salesforce.com. Le CEO d'Oracle, fidèle à son habitude, a répondu de manière ironique. « Lorsque Salesforce.com s'est déclarée la première société à faire du SaaS (software as a service), Amazon a lancé son Elastic Compute Cloud (EC2). Salesforce.com a dit alors : Whoaou , le cloud c'est plus cool que le SaaS ! Ouais, ouais! Nous sommes cloud! Donc, dans les 40 secondes, ils sont passés du mode SaaS au vrai cloud computing », s'amuse le dirigeant. Le même actionnaire proposait que les deux hommes se réunissent autour d'un café et aplanissent leurs différends. Larry Ellison a déclaré « je ne suis pas sûr que le café soit la meilleure boisson pour une réunion » et de compléter « Ces piques contre Marc Benioff ne sont pas personnelles, c'est juste du business. Salesforce.com est notre concurrent et nous souhaitons les battre ».

Un autre actionnaire est revenu sur le procès contre Google autour de prétendues violations de brevets Java dans le système d'exploitation Android. Ellison n'a fait aucune remarque supplémentaire, mais brièvement résumé la position d'Oracle et dit, « nous cherchons des réparations et une indemnisation devant les tribunaux. »

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(07/10/2010 11:13:40)

Microsoft pousse ses partenaires vers son cloud

Les évolutions des technologies et des habitudes de consommation des clients imposent aux revendeurs de s'adapter. A l'instar d'acteurs d'autres écosystèmes, les partenaires de Microsoft sont concernés, notamment parce que l'éditeur a fait du cloud computing le grand sujet de sa nouvelle année fiscale entamée en juillet dernier. On pouvait donc d'attendre à ce que son tour de France 360°, qui vient de commencer, soit l'occasion pour son réseau de distribution d'exprimer ses interrogations : « Nos partenaires nous demandent souvent quels services ils doivent développer autour d'un projet de cloud computing, dès lors que les problématiques d'intégration d'un logiciel ne se posent plus. Nous leur répondons qu'ils peuvent notamment proposer des prestations de migration de données, de formation des utilisateurs, ou encore développer des services autour de la sécurité, explique Gwénaël Fourré, le directeur Marketing de la Division PME-PMI et Channel de Microsoft France. Ils s'interrogent également sur les nouvelles compétences qu'ils doivent acquérir en interne pour développer ces nouveaux services ».

700 partenaires engagés auprès de Microsoft autour du Cloud

Pour affiner ses réponses à ces questions récurrentes, l'éditeur a fait appel à un cabinet externe missionné pour bien définir les services que ses partenaires peuvent proposer et comment ils doivent les packager. Et ses actions ne s'arrêtent pas là puisque Microsoft mène également un autre tour de France durant lequel il propose à ses revendeurs des formations gratuites sur Microsoft Online Services (MOS) qui comprennent un volet sur le cloud computing. « Ces formations ne sont pas certifiantes. Elles visent à accélérer l'engagement de nos partenaires sur le cloud », indique Gwénaël Fourré. A l'heure actuelle, Microsoft revendique plus de 700 partenaires engagés à ses côtés en France autour du cloud computing et 120 000 utilisateurs de MOS. 

Dans la relation entre l'éditeur et son réseau de distribution, une autre innovation de Microsoft concerne la dématérialisation des ventes de ses logiciels. Dans le cadre de son programme d'accompagnement Microshop lancé il y a un an, Microsoft a décidé de mettre à la disposition des revendeurs de proximité un « e-kit » qui leur permet de placer sur les pages de leurs sites marchands un module d'achat. Il permet aux clients d'acquérir et de télécharger des logiciels Microsoft (Office, Windows, Visio, Project ou encore Sharepoint). « En arrière plan, les transactions sont administrées par les plates-formes de téléchargement de nos e-grossistes Nexway et Arvato », explique Gwénaël Fourré. Les revendeurs membres du programme Microshop ont également désormais accès à un support téléphonique sur les logiciels de Microsoft. Actuellement au nombre de 600, les partenaires Microshop devraient être deux fois plus d'ici à la fin de l'année selon l'éditeur.
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(07/10/2010 11:14:00)

Sans bonne intégration pas de cloud fonctionnel

Le  cloud computing franchit une nouvelle étape en étant abordé maintenant sous l'angle de l'intégration. C'est Alain Attias, directeur associé du cabinet Kerensen Consulting qui fixe le nouvel axiome : « Si vous ne savez pas intégrer, vous n'avez aucune chance dans le cloud ». En clair, de plus en plus d'applications en cloud s'installent dans le SI, donc se confrontent à des applications pré-existantes. Par exemple, le CRM en cloud avec le système d'information d'une banque. L'intégration est alors essentielle. Editeurs, intégrateurs et SSII se disputent ce marché.

Certains acteurs ont même acheté des compétences. Comme IBM avec le rachat de la société californienne Cast Iron au mois de mai dernier. Elle lui apport des outils d'intégration spécialisés sur les applications cloud.  « L'intégration est bien devenue la clé du développement pour le cloud computing » souligne Alain Attias, « on ne va pas pour autant passer au tout-cloud, mais cloudiser progressivement le système d'information ».

Le "Saas canada dry"

Cette progressivité s'observe  très bien sur les ERP. « Beaucoup d'applications basculent en Saas, note Loïc Simon, comme la trésorerie ou les RH, les ERP métiers sont plus rétifs. » En fait, lui-même et d'autres acteurs du cloud pointent les « faux amis » ou le « Saas canada dry », bref les applications en Saas qui n'en sont pas vraiment. Ce serait l'écrasante majorité des éditeurs français qui proposeraient ainsi, sous couvert de Saas, de l'hébergement pur et simple. Avec un serveur par client. Alors que le Saas véritable consiste à pourvoir accueillir plusieurs clients sur un même serveur. C'est ce que proposent des sociétés comme salesforce. Capables d'accueillir toutes tailles d'entreprises et toutes les applications.

Derrière ses airs consensuels, le cloud computing laisse se déchirer les éditeurs à belles dents.

 

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(06/10/2010 15:10:25)

BMC achète l'activité logicielle de Neptuny Software

BMC prévoit d'inclure la ligne de logiciels de capacity management, Caplan, de Neptuny dans son propre portefeuille de BSM et dans ses offres de gestion cloud. La division Business Consulting Services de Neptuny ne fait pas partie de la transaction, mais a retrouvé un statut de société indépendante sous la marque Moviri. « La grande précision des outils de gestion de capacités de Neptuny permet aux entreprises d'adapter précisément leurs ressources en fonction de leurs besoins spécifiques, et d'éviter des investissements matériels inutiles," a déclaré dans un communiqué Kia Behnia, responsable technique chez BMC.

Le logiciel de Neptuny traduit des données classiques de mesures de performance relevées au niveau des datacenters, comme l'utilisation de la CPU, en un langage qui facilite l'évaluation des unités d'affaires. Cela peut permettre aux entreprises de mieux planifier leurs besoins en ressources pour mener à bien leurs processus. « Avec l'utilisation croissante de la virtualisation, cette estimation s'avère encore plus nécessaire, et cette planification incontournable, pour s'assurer d'une utilisation efficace des moyens informatiques, » indique BMC.

« Cette acquisition renforce le portefeuille Capacity Management de BMC à un moment où les entreprises demandent des produits de planification de plus en plus en sophistiqués et prenant en compte leurs exigences commerciales, les performances des applications, mais aussi de l'analyse précise des infrastructures, » a souligné Mary Johnston Turner, directrice de recherche en systèmes de gestion d'entreprise chez IDC. Le logiciel sera particulièrement utile pour les systèmes distribués et l'optimisation cloud, des domaines pour lesquels BMC offrait une combinaison de logiciels maisons, associés à des solutions partenaires.

Une orchestration du cloud pour BMC


Les services de Neptuny couvrent un large éventail de fonctions réalisées au sein des datacenters, comme le calcul, le réseau, le stockage, l'alimentation, et les performances en matière de refroidissement. En plus du logiciel de gestion des capacités, l'entreprise possédait également une ligne de solutions de gestion de la virtualisation ainsi que des produits dédiés à la comptabilité.

« Au total, cette acquisition s'avère positive pour BMC, » a déclaré Milind Govekar, vice-président de la recherche chez Gartner Research, spécialisé dans la gestion des opérations IT. Les produits distribués par BMC « manquaient d'ampleur et étaient parfois perçus comme difficiles à utiliser et à déployer, » fait-il remarquer. Gartner pense que BMC continuera à investir dans Caplan, et soutiendra l'équipe de développement italienne. Les clients utilisant les outils de BMC dans un environnement de systèmes distribués devraient demander à BMC une feuille de route pour l'intégration, et, si cela s'avère nécessaire, d'obtenir un échange de licence pour utiliser Caplan. Selon IDC, Neptuny comptait environ 30 clients Caplan, parmi lesquels Accenture, Computer Sciences Corp, Deutsche Bank, Expedia, et Vodafone. Quant à BMC, l'entreprise affichait, au dernier exercice financier se terminant au 30 juin 2010, un chiffre d'affaires de 1,92 milliard de dollars.

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(06/10/2010 10:27:51)

HP renforce sa stratégie infrastructure convergente

Comme le souligne en ouverture Dave Donatelli, exécutif vice-président en charge de l'activité Enterprise chez HP, « l'infrastructure convergente n'est pas qu'une simple vision, mais bien une plate-forme matérielle reposant sur les standards de l'industrie pour faciliter l'évolution des entreprises vers une infrastructure plus efficace. Et aujourd'hui le choix des infrastructures a un impact sur la façon dont sont déployés les services ». Si en 2009, HP avait lancé son programme « Converged infrastructure », le rachat et l'intégration de 3Com ont apporté à la compagnie la dernière brique à ses solutions. Désormais, HP se fixe un objectif ambitieux pour 2013 avec une projection de chiffre d'affaires de 115 milliards de dollars pour l'activité Datacenter avec une répartition de 35 milliards pour le stockage, 30 pour le réseau et 50 pour les serveurs. « Nous pouvons dire aujourd'hui que les entreprises sont en train de changer et de mettre en place des datacenters de nouvelles générations. »


Une ligne d'assemblage de POD HP à Houston.

Pour ce faire, HP mise notamment sur son activité POD (Performance Optimized Datacenter), des containers sur mesure de 6 ou 13 mètres. À la question de savoir combien de POD ont été vendus à ce jour, tous les dirigeants de HP interrogés ont refusé de fournir la moindre réponse. On saura juste que l'usine de Houston peut travailler au rythme de 7 conteneurs à la fois par mois et celle qui se trouve en Écosse à raison de 2 par mois. Cette dernière ligne de production est d'ailleurs en cours de transfert à Kora Hutna, en République Tchèque, nous a précisé Wolfgang Wittmer, senior vice-président pour l'activité Enterprise. Les clients présents sur l'événement ont d'ailleurs visité avec un grand intérêt un baby POD (6 mètres pour 10 armoires) stationné près du centre de congrès et collé à un groupe électrogène. « Les datacenters sont devenus un enjeu stratégique pour les entreprises qui construisent rarement plus de deux centres de calcul », explique Eva Scheck responsable de l'activité infrastructures pour l'Europe. « Nos clients sont très intéressés par notre structure modulaire offrant une très haute densité. Chaque POD étant configuré sur mesure en fonction des demandes des clients ».


Le baby POD de HP qui peut accueillir dix armoires standards.

Le réseau désormais au coeur de l'activité infrastructure

Marius Haas, senior vice-président en charge de l'activité réseau a poursuivi en présentant les fruits de l'intégration de 3Com. Le credo de HP est aujourd'hui très simple : « Oui, nous faisons du réseau » en mettant en avant des clients comme les hôtels Mariott, BMW Group, UPS ou Akamai. « L'intégration de 3Com est terminée et nous proposons un portefeuille complet de solutions reposant sur les standards du marché », poursuit Marius Haas en pensant très fort à Cisco. Le nouveau challenger de HP. Et pour marquer le coup, la firme de Palo Alto met en avant deux produits, Tipping Point AppDV (Application Digital Vaccine Service) et le E5400, une appliance télécom destinée aux PME.

Adossé à la plate-forme Tipping Point IPS du constructeur, l'AppDV renforce la sécurité des réseaux à des polices spécialement conçues pour les réseaux sociaux, une activité en hausse de 37% dans les entreprises et qui entraine une baisse de la productivité de 1,5% selon une étude Trend Micro publiée en juillet dernier. AppDV Control Access permet de filtrer les requêtes vers les principaux réseaux sociaux, de limiter la bande passante utiliser par les applications notamment Peer-to-Peer. Une fonction Digital Vaccin permet également de bloquer les tentatives d'intrusion exploitant les failles touchant les applications et les systèmes d'exploitation. Un sas virtuel bloque en outre les intrusions exploitant certaines failles tant que les patchs n'ont pas été testés ou pire n'ont pas encore été proposés par les éditeurs concernés. L'Université de Leeds exploite déjà cette solution pour protéger ses réseaux filaires et WiFi. « Nous prenons très au sérieux les problèmes de sécurité qui pourraient compromettre notre réputation. Et grâce au service Virtual Platform de Tipping Point nous pouvions bloquer les infections causées par un malware sans attendre les patchs », a témoigné le DSI de l'Université de Leeds.

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Destinée aux petites et moyennes entreprises, l'appliance E5400 est la première incursion de HP sur le marché de la convergence réseau/télécom, chasse gardée de Cisco ou BlueCoat System. Commercialisée à partir de 8294 $, l'E5400 s'adapte aux besoins de clients avec plus ou moins de ports et fournit des services de téléphonie unifiée, de sécurité et bien sûr de réseau. Cette appliance repose sur de nombreux partenaires dont Avaya Aura, Citrix Netsacaler VPX, Microsoft Lync, NetScout nGenius et Riverbed Optimization System. Toutes ces solutions sont certifiées par HP sur son E5400.

Un serveur HPC haute densité

Les serveurs n'ont pas été oubliés avec l'annonce du châssis modulaire HPC Proliant SL6500 (à partir de 900 €) qui peut accueillir jusqu'à huit serveurs lames ou seulement quatre, mais avec l'adjonction de douze cartes graphiques nVidia Quadro par rack. Les serveurs qui peuvent intégrer ce châssis haute densité sont les Proliant SL390s G7 (à partir de 1289 $) et SL170s G6 ( à partir de 1 045 $) sur base Intel Xeon 5600. Avec un châssis qui peut intégrer un POD ou une salle informatique classique, HP propose une unité capable de fournir une puissance de calcul d'un Téraflops par rack, selon Mark Potter, vice-président de l'activité serveurs chez HP. Un Proliant SL6500 équipé de 77 GPU Nvidia fournirait une puissance de calcul de 77 Téraflops précise Mark Potter. « Et à Tokyo un laboratoire de recherche a déjà configuré un serveur SL390s qui est entré dans le Top 5 des supercomputers avec une puissance de calcul de deux Pétaflops », ajoute le dirigeant qui insiste sur l'encombrement réduit de sa solution (-77% en espace occupé) et sur les économies d'énergie réalisées (-71%). Ainsi selon les calculs de HP, ce serait près de 132 K€ qui pourraient être économisés sur un an par rapport à un système traditionnel. Une estimation difficile à vérifier même si les dernières générations de processeur et la densité accrue des serveurs améliorent significativement l'épineux problème de la consommation électrique. HP précise que son châssis s'intègre parfaitement pour le cloud computing, même s'il se destine avant tout aux marchés du calcul (finance, géologie...) et de la recherche scientifique.


Le châssis du Proliant SL 6500, à partir de 900 € sans les serveurs.


Illustration principale : Dave Donatelli, Mark Potter, Marius Haas et Wolgang Wittmer.

 

 

 


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