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(01/09/2010 17:13:54)
Scam avec de faux mails Hadopi
Alors que l'envoi des premiers mails d'avertissement est imminent, dans le cadre de la riposte graduée instaurée par la loi Hadopi, les internautes doivent d'ores-et-déjà apprendre à démêler le vrai du faux. En effet, des escrocs ont déjà fait parvenir de faux avertissements censés provenir de la Haute Autorité et demandant aux individus de s'acquitter d'une amende en ligne. Par ce procédé, les malfaiteurs ont pour but de récupérer à la fois les informations bancaires des victimes, mais aussi leurs coordonnées personnelles.
Il existe cependant des moyens simples pour déterminer l'authenticité de ces mails. Tout d'abord, ils ne sont pas nominatifs, contrairement à ceux qui seront effectivement émis par l'Hadopi, explique son secrétaire général Eric Walter, mettant en garde contre ces pratiques. Il ajoute par ailleurs qu'il n'est demandé aucun paiement dans les véritables mails, étant donné qu'il ne s'agit que d'avertissements. Néanmoins, le public n'ayant toujours pas connaissance du modèle d'emails qui seront émis, il doit rester vigilant et être à l'affut de la moindre incohérence, même si Eric Walter indique que ce modèle sera très probablement copié lui aussi lorsqu'il sera diffusé. Le manque d'informations concernant la mise en place de cette loi tant de fois délayée ne semble pas avoir été compensé par les distributions estivales de prospectus aux péages, au grand bonheur de ces arnaqueurs en ligne.
Illustration : Eric Walter, secrétaire général de l'Hadopi
Crédit Photo : D.R.
Gestion de contenu web : un marché d'un milliard de dollars
Dans son étude livrée fin août sur les principaux acteurs de la gestion de contenu web, le cabinet d'études Gartner prévoit pour ce marché un taux de progression annuel de 14% d'ici 2014. « L'importance du canal online croît de façon exponentielle dans les entreprises ; on commence seulement à comprendre le potentiel du web, à la fois pour le commerce et pour la constitution de communautés, souligne Toby Bell, l'un des auteurs du rapport « Magic Quadrant for Web Content Management », co-réalisé avec Mick MacComascaigh et Jim Murphy.
Historiquement, la plupart des entreprises et administrations ont vu leurs sites web comme des espaces où publier des contenus statiques sur leurs activités. Maintenant, elles considèrent de plus en plus leur présence en ligne comme leur canal principal vers les clients potentiels et les investisseurs. Les fournisseurs de solutions de WCM complètent leurs solutions en conséquence. Les produits proposés actuellement disposent d'origine des outils pour diffuser les contenus vers les terminaux mobiles, pour gérer les contenus numériques tels que les vidéos, ou encore pour développer des réseaux sociaux. Lors d'une enquête menée auprès d'un millier de partenaires, IBM a par exemple découvert que 45% d'entre eux testaient les réseaux sociaux afin de trouver de nouvelles façons de générer du chiffre d'affaires.
Accentuer la personnalisation des contenus
« Les stratégies online impliquent maintenant que les propriétaires des sites, les concepteurs et les développeurs prennent en compte de façon globale la prestation proposée aux utilisateurs et ne se focalisent pas uniquement le contenu », pointe Gartner.
Darren Guarnaccia, vice-président responsable du marketing produit chez Sitecore, éditeur de logiciels de gestion de contenu, confirme que le périmètre de l'offre s'est élargi ces dernières années. Dans le cas de sa société, par exemple, vers la diffusion de contenus sur mobile et les fonctions d'analyse du trafic web. Par ailleurs, il note qu'il y a dix ans, ses équipes de vente rencontraient surtout les administrateurs systèmes, alors qu'elles ont maintenant affaire aux responsables marketing, ainsi qu'à d'autres départements non techniques des entreprises.
Par ailleurs, de plus en plus, les entreprises vont combiner leurs solutions de WCM avec d'autres logiciels afin de pouvoir personnaliser davantage le contenu qu'elles proposent et mesurer ensuite les effets positifs de cette personnalisation.
Depuis le deuxième semestre 2009, plus de 80% des demandes d'informations reçues par le Gartner, dans le domaine de la gestion de contenus, font apparaître que les clients cherchent à tirer plus de bénéfice de leur présence en ligne, qu'il s'agisse de sites Internet, extranet ou intranet. Le cabinet d'études note que beaucoup d'entre eux remplacent les technologies qu'ils utilisaient jusque-là. Dans certains cas, ils le font pour interopérer avec d'autres composants de leur environnement web, tels que les outils de web analytics, les moteurs de e-commerce ou les applications internes.
Reconsidérer les stratégies online
Mais les technologies ont tellement évolué ces derniers mois que Gartner conseille à tous ses clients dont les solutions installées remontent à plus quatre ans de réévaluer leurs stratégies online. L'étude publiée en août propose une mise à jour du carré magique des solutions de WCM. Pour choisir l'offre la mieux adaptée à leurs besoins, Gartner suggère aux entreprises de ne pas se contenter d'étudier les produits situés dans la partie Leaders de ce Magic Quadrant : « Les Challengers, les Acteurs de niche et les Visionnaires peuvent très bien coller davantage à vos objectifs et à vos exigences », soulignent les analystes en préambule.
Gartner considère que les systèmes de WCM doivent étendre leurs fonctionnalités dans trois domaines au-delà des outils requis pour gérer les contenus en place : d'abord, l'accès depuis n'importe quel type de terminal, ensuite l'expérience utilisateur (les concepteurs de sites web doivent comprendre la façon dont l'internaute va interagir avec le canal online avant d'établir leur stratégie) et, enfin, l'optimisation de la visite. Ce dernier point implique la possibilité d'accéder à des contenus qui ne sont pas gérés par le logiciel de WCM, mais par d'autres systèmes au sein et en dehors de l'entreprise.
Pour répondre à ces besoins, les éditeurs s'affrontent sur trois fronts, résume Gartner : la simplicité d'utilisation des logiciels (notamment lorsqu'ils incluent des fonctions de réseau social, de wikis, etc.), l'interopérabilité existant entre différentes sources et, enfin, la facilité avec laquelle les utilisateurs peuvent tirer parti des informations contextuelles qu'on leur propose, par exemple en accédant à des statistiques de trafic web sans avoir besoin de recourir à un spécialiste.
Semestriel Iliad-Free : Alice redressée, bénéfice doublé, mais TVA redoutée
Le premier semestre 2010 d'Iliad affiche une bonne santé dans un marché du haut débit qui atteint sa maturité. Il y a quelques mois son fondateur, Xavier Niel, avait prédit que les revenus issus de l'ADSL financeraient les autres ambitions du groupe, fibre optique et téléphonie mobile. Ainsi le chiffre d'affaires pour le premier semestre 2010 dépasse le milliard d'euros contre 970 millions d'euros un an auparavant. Ce bon chiffre s'explique notamment par le redressement d'Alice plus rapide que prévu. Cette dernière qui perdait 1 millions d'euros par jour lors de son acquisition, a généré 7,5 millions d'euros au début du mois de mai dernier. La base d'abonnés Alice continue à s'éroder, mais la migration de cette base sur le réseau Free et en dégroupage assure une meilleure rentabilité a souligné Thomas Reynaud, directeur financier d'Iliad. Pendant cette période, Free a recruté 314 000 abonnés soit une part de marché de 20,4%, derrière Orange et SFR. Le revenu moyen par abonné marque le pas à 36,3 euros. Autre chiffre important, le résultat net de l'opérateur a doublé pour atteindre 171,4 millions d'euros, dont 40 millions sont issus probablement d'un accord avec l'opérateur historique pour solder le litige dans l'ADSL. Maxime Lombardini, directeur général de Free, n'a pas commenté l'origine de ces éléments.
La fibre et le mobile au coeur des investissements
Fort de ces résultats, le trésor de guerre de l'ADSL va financer à la fois la fibre optique et la téléphonie mobile. Sur le premier point, Maxime Lombardini a indiqué que « les investissements se sont accélérés avec la verticalité (déploiement en bas et dans les immeubles) ». 94 millions d'euros ont déjà été investi, somme qui sera portée à 200 millions d'euros d'ici la fin de l'année. En ce qui concerne la téléphonie mobile, un décaissement de 249 millions d'euros est attribué à l'obtention de la licence 3G. Pour financer ces différentes ambitions, Iliad a tiré une ligne de crédit sur 8 ans, de 1,4 milliard d'euros et vient par ailleurs d'obtenir 150 millions d'euros de la part de la BEI (Banque Européenne d'Investissement) pour l'accompagner dans le haut débit. Paris devrait être totalement couvert à la fin 2010 en FTTH.
Des sujets qui fâchent, TVA, quadruple play, itinérance 3G
Si les résultats financiers sont bons, plusieurs questions demeurent en suspens. La première concerne l'évolution de la TVA dans les offres triple play. Le gouvernement envisage de modifier le taux applicable à la partie audiovisuelle dans ces forfaits en le passant de 5,5% à 19,6%. Maxime Lombardini estime que « Si la TVA est modifiée, nous serons obligés de répercuter ce changement sur le prix des abonnements [NDLR sans toutefois préciser de combien d'euros serait la hausse de l'abonnement]. Nous estimons que le gouvernement utilise la mise en demeure de la Commission comme un prétexte. Cette dernière n'a pas été le moteur de cette réflexion. Elle donne du temps aux opérateurs, il y a donc matière à discuter dans une période où les opérateurs télécoms doivent massivement investir. »
En ce qui concerne les accords d'itinérance en 3G, le dirigeant a été très clair « les 3 opérateurs nous ont signifié une fin de non-recevoir ». Il reste persuadé néanmoins que les choses pourraient trouver dans les semaines qui viennent une issue favorable. Il se tient prêt en cas d'échec à plaider sa cause sur le plan contentieux. Interrogé sur le quadruple play, Maxime Lombardini s'est déclaré très surpris des tarifs de l'offre de l'opérateur historique, notamment sur les conditions d'abonnement sur une durée de 24 mois.
Enfin, le responsable a annoncé qu'une « innovation majeure » est attendue d'ici la fin de l'année et d'ajouter « cela tournera autour de la box » : la Freebox V6 certainement.
Google, en pleine frénésie d'achats estivaux, acquiert SocialDeck
Google a réalisé sa cinquième acquisition depuis le début du mois d'août, s'intéressant cette fois-ci à SocialDeck, éditeur développant des jeux dans lesquels les individus peuvent affronter leurs amis via leur iPhone, Blackberry ou même via Facebook sur leur ordinateur. La plupart de ces rachats concernaient des entreprises liées au jeu ou au réseautage social, alimentant les rumeurs de sortie prochaine d'un réseau de ce type par Google, potentiellement centré sur les jeux et censé concurrencer Facebook. SocialDeck a développé des jeux comme Shake & Spell, au concept similaire à Boggle, qui peut voir s'affronter par exemple un joueur l'utilisant sur Facebook à un autre qui l'utilise sur son iPhone. Cette application dispose de caractéristiques de type sociales, incluant une page qui indique quels amis sont en train de jouer, un classement, des statistiques pour les contacts et la possibilité de commenter en direct via une messagerie instantanée.
Une équipe qui s'agrandit
SocialDeck, qui a des employés à la fois à Toronto et à San Francisco, avait reçu le financement du Blackberry Partners Fund en 2009. « Nous étions très impressionnés par le talent de l'équipe mais aussi par l'avance technique de la plateforme de jeu qui offre des expériences prometteuses sur mobiles » déclare Google. L'équipe travaillera avec les employés de l'entreprise postés à Waterloo, dans l'Ontario où elle rejoindra les salariés d'Angstro, agrégateur de contenus sociaux acheté la semaine dernière. Ce mois-ci, Google a aussi acheté Slide, développeur de jeux sociaux, Jambool, spécialisé dans les systèmes de monnaies virtuelles, et Like.com, moteur de shopping virtuel.
Des outils Flash et Flex pour les familiers de Visual Studio
Avec Amethyst Professional, les utilisateurs de Visual Studio, de Microsoft, se voient proposer un environnement de développement intégré pour concevoir, coder et déboguer des applications Flash, Flex ou ActionScript. « Créez en flash, déboguez dans Visual Studio 2008 ou 2010 », annonce SapphireSteel Software, fournisseur de cet IDE qui permet aussi d'élaborer des applications AIR (Adobe Integrated Runtime, la technologie client riche de l'éditeur de Flash).
Dans l'environnement graphique d'Amethyst, les développeurs glissent les composants depuis la boîte à outils de Visual Studio vers le logiciel Amethyst Designer pour composer les interfaces utilisateur Flash. SapphireSteel explique que son produit fonctionne de la même façon que les environnements C# et Visual Basic. Les projets sont importés dans Amethyst depuis les outils d'Adobe (FlexBuilder, Flash Builder ou l'IDE Flash). Le débogueur Amethyst Cylon supporte les points d'arrêt (breakpoints) simples et conditionnels, et le décompte des arrêts (hit count).
L'IDE Amethyst Professional coûte 249 dollars. Un essai gratuit de soixante jours est proposé à l'issue duquel le logiciel se convertit en Amethyst Personal, version gratuite mais limitée du produit.
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