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(19/11/2009 17:42:15)

Grand emprunt : le rapport Rocard Juppé suggère 4 Mds d'euros pour le numérique

Le rapport de la commission sur l'emprunt national, remis ce jeudi 19 novembre par Michel Rocard et Alain Juppé au président de la République, prévoit d'investir 4 milliards d'euros dans la société numérique. La moitié de cette somme serait consacrée au déploiement du très haut débit sur le territoire, tandis que l'autre moitié serait employée pour développer les usages et les contenus numériques innovants. C'est l'un des sept axes d'investissement stratégiques retenus par la commission présidée par les deux anciens Premiers ministres. Le rapport « Investir pour l'avenir » préconise un investissement public d'un montant total de 35 milliards d'euros pour l'ensemble des sept domaines jugés prioritaires (décomposés en dix-sept actions, cf tableau ci-dessous) : l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation (16 Md€), le développement des PME innovantes (2 Md€), les sciences du vivant (2 Md€), les énergies décarbonées (3,5 Md€), la ville de demain (4,5 Md€), la mobilité du futur (3 Md€) et, donc, au septième rang, la société numérique (4 Md€). L'investissement total devrait atteindre 60 Md€, précise la commission, par effet de levier vis-à-vis des financements privés, locaux et européens. Une « Agence pour le numérique » pour co-financer des projets mixtes La commission propose de créer une « Agence pour le numérique » (une structure légère, précise-t-elle) qui pourrait co-investir dans l'économie numérique. Son intervention porterait, d'une part, sur le développement des infrastructures à très haut débit pour les zones les moins denses. D'autre part, elle favoriserait le financement de projets mixtes (public/privé) consacrés au développement de logiciels, d'usages et de contenus numériques dans plusieurs domaines : les réseaux intelligents (électriques et de transport), le télétravail, la télémédecine, l'e-santé, l'e-administration, l'e-éducation, l'e-justice, la numérisation des contenus culturels, etc. Au besoin, indique le rapport, « en s'appuyant sur le développement d'infrastructures partagées (cloud computing, supercalculateurs...) ». Le numérique présent dans tous les chantiers [[page]] Le numérique présent dans tous les chantiers Si les technologies de l'information et de la communication sont explicitement citées comme axe prioritaire d'avenir (arrivant au 3e rang en termes d'importance du montant à investir), elles sont également partie prenante, de façon directe ou indirecte, de tous les autres domaines d'action listés par le rapport. L'Afdel, Association française des éditeurs de logiciels, fait remarquer que « le logiciel est présent dans tous les chantiers identifiés par le grand emprunt ». Ainsi, les 10 Md€ qui doivent favoriser l'émergence de campus d'enseignement supérieur et de recherche d'excellence contribueront aussi à soutenir une industrie du logiciel « très consommatrice de R&D », rappelle l'Afdel, de nombreuses entreprises étant directement des spin-off de laboratoires universitaires. De la même façon, le rapport propose de consacrer 3,5 Md€ à la création de campus d'innovation de dimension mondiale et de valoriser les résultats de la recherche publique en synergie avec des partenaires privés. Le soutien à l'innovation se traduit aussi par des mesures visant à favoriser le développement des PME. Et au chapitre du développement durable, les actions concernant les villes de demain prévoient notamment de renforcer l'efficacité énergétique des bâtiments, domaine où les TIC sont également mises à l'oeuvre. En préface de leur rapport, les deux présidents de la commission soulignent qu'il y a « deux façons de mal préparer l'avenir : accumuler les dettes pour financer les dépenses courantes, mais aussi, et peut-être surtout, oublier d'investir dans les domaines moteurs », en précisant que les investissements proposés « doivent être au seul service des générations futures ». (...)

(18/11/2009 09:58:30)

Selon la Fevad, l'e-commerce ne connait pas la crise

Selon François Momboisse, président de la Fevad (*) trois éléments positifs ressortent (*): « Le e-commerce poursuit une croissance insolente, pas de baisse, bien au contraire, malgré la crise économique sur le 3ème trimestre. Deuxième observation, la création d'entreprise sur ce secteur bat des records, nous sommes à +30% par rapport à l'an passé, là encore malgré la crise. Enfin, les perspectives pour les ventes de Noël sont également très positives ». Pour livrer des estimations aussi flamboyantes, la Fevad s'appuie sur des chiffres effectivement des plus positifs. Sur le 3ème trimestre 2009, les ventes en ligne ont progressé de 30% (par rapport au même trimestre de 2008). Elles n'avaient progressé « que » de 25% sur les six premiers mois de l'année, alors que les ventes dans le commerce de détail reculaient de 2,5% sur les neuf premiers mois de l'année. Le BtoB reste en retard Le secteur le plus en retard, et même le seul vraiment dans ce cas, reste le e-commerce BtoB. Au 1er trimestre de cette année, il reculait de 2% (par rapport au même trimestre de 2008), il reculait également, mais de 5% au deuxième trimestre, il repasse en positif, avec +2%, au 3ème trimestre. Conclusion : quelque soit le secteur considéré le e-commerce repart à la hausse sur les trois derniers mois et s'annonce sous les meilleurs auspices aussi bien pour le 4ème trimestre que pour l'ensemble de l'année. D'autres éléments plus qualitatifs ressortent. Le nombre de sites marchands a progressé de 34% en un an, ce qui représente 15 000 nouveaux sites, on en compte désormais 59 700, ils devraient être 65 0000 en fin d'année. Le commerce sur le téléphone mobile décolle, 905 000 utilisateurs l'ont essayé. Le montant des transactions remonte, après les baisses enregistrées aux 1er et 2ème trimestres (de -5 et de -4%), pour remonter au 3ème trimestre, il est maintenant de 92 euros. Un cyber Noël 2009 en hausse de 5% par rapport à 2008 Pour Noël, la Fevad prévoit une hausse des ventes, elles devraient atteindre 5 milliards d'euros. 5% de hausse par rapport à l'an passé. Les e-consommateurs font ressortir plusieurs critères de choix en faveur d'internet : le prix (66% des réponses contre 62% en 2008), l'aspect pratique (65% contre 53%), la rapidité (54% contre 39%). De son côté, l'Institut Médiamétrie évalue à 70% le nombre d'internautes qui devraient passer des commandes en ligne pour les fêtes de fin d'année, 2 points de plus que l'an passé. Ils seraient 11% à dépenser plus que l'an passé, 77% autant. 30% d'entre eux comptent laisser plus de 50% de leur budget de fêtes sur Internet. GFK aborde le même sujet sous un autre angle. Pour lui, les achats de biens techniques (gros et petit électroménager, télécoms, électronique grand public, photo, micro-informatique) sont réalisés à 10,7% par Internet au 3ème trimestre. Cette proportion passerait à 12% sur le 4ème trimestre. Elle est de 17% en Grande-Bretagne et de 15% en Allemagne, ce qui laisse donc une marge de progression au e-commerce français. (*) La Fevad publie son 3ème baromètre trimestriel des ventes en ligne, il comporte une analyse des neuf premiers mois de l'année et une estimation des ventes de Noël. La Fevad utilise deux sources, un échantillon de 37 sites de e-commerce et les déclarations des 7 plate-forme de paiement en ligne. (...)

(16/11/2009 16:48:47)

Tim Berners-Lee lance les opérations de sa Web Foundation

Tim Berners-Lee est persuadé que le Web peut aider les gens à améliorer leurs conditions de vie, et il entend le démontrer au travers d'une fondation. Invité à s'exprimer dimanche au Forum sur la gouvernance d'Internet à Sharm El Sheik en Egypte, l'inventeur du Web a annoncé le lancement des premières opérations de la World Wide Web Foundation. « Nous ne nous intéressons pas à la technologie du Web elle-même, mais à ce qu'elle peut faire pour aider les gens à améliorer leur situation, créer de nouvelles opportunités, de nouvelles activités, répondre aux besoins de santé de leur famille, aux besoins d'éducation », a expliqué de son côté Steve Bratt, CEO de la fondation. Le premier programme de la fondation, lancé en partenariat avec l'Université d'Amsterdam, et nommé Web Alliance for Re-greening in Africa (W4RA), vise à concevoir des plateformes Web et mobiles destinées aux agriculteurs africains (Burkina Faso, Mali « et d'autres », indique la Fondation), en faisant appel aux développeurs locaux. Steve Bratt et Tim Berners-Lee entendent promouvoir l'échange d'informations et de bonnes pratiques grâce au Web pour améliorer les techniques d'agriculture « dans des endroits désertiques ». Le second projet annoncé sera mené en collaboration avec le Center for Digital Inclusion, une structure basée au Brésil, s'attachant à apprendre aux jeunes défavorisés un peu partout dans le monde l'usage des nouvelles technologies. Le projet amènera ces jeunes à développer des sites et applications Web, accessibles par les mobiles et proposant des interfaces vocales. Cinq programmes pilotes vont être lancés en Amérique latine, Europe et Moyen-Orient. Steve Bratt et Tim Berners-Lee avaient annoncé la Fondation en septembre 2008, mais il s'agit cette fois du véritable lancement. Il faut dire que les deux créateurs de cette organisation à but non lucratif n'avaient pas les moyens de financer eux-mêmes leur idée ; la 'Web Foundation' repose donc uniquement sur les dons d'entreprises ou de particuliers. (...)

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