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(20/10/2011 12:53:47)
Entretien avec Jean Bernard Schroeder : il faut s'approprier la télémédecine
Qu'est-ce que la télémédecine concrètement, et qui l'utilise aujourd'hui ?
La téléconsultation est la forme la plus connue de la télémédecine. Elle est notamment utilisée dans les maisons de retraite. Le patient doit s'installer dans une salle spécialisée, accompagné d'un professionnel de santé qui n'intervient pas pendant la consultation. De l'autre côté de l'écran, il y a un médecin généraliste ou spécialiste qui interroge le patient sur ses symptômes comme dans un cabinet médical. Il peut également examiner une plaie à distance par exemple. C'est très naturel et cela permet au patient de rester dans son environnement.
Est-ce qu'un patient lambda peut utiliser cette pratique à son domicile ?
Cela existe, mais c'est exceptionnel. On y viendra certainement avec le temps, mais il faut que le patient sache utiliser ce type de technologie. On peut l'imaginer à terme. Peut-être plus avec le télésuivi. Pour certains patients en difficulté, cela pourra être un rendez-vous à distance, en complément des consultations traditionnelles. Mais il faut d'abord que les médecins s'approprient la télémédecine.
Le décret d'application de la télémédecine célèbre son premier anniversaire. Aujourd'hui, quels sont les freins au développement de cette pratique ?
Les médecins représentent un frein au déploiement de la télémédecine, car ils sont confrontés à des problèmes d'ordre technologique, mais également de coût, d'organisation et d'infrastructure. Un accompagnement important doit être fait auprès du corps médical. Pour eux, c'est une charge de travail conséquente en supplément de leurs consultations quotidiennes. Pour le moment, ils voient plus les inconvénients de la télémédecine que ses avantages. Il y a un gros travail pédagogique à faire.
Combien de patients et de médecins utilisent aujourd'hui la télémédecine ?
Aujourd'hui, il est impossible de donner des chiffres exacts. En télécardiologie, il y a environ 10 000 patients qui profitent de cette pratique pour quelques centaines de médecins, 300 maximum. Je peux vous dire cependant que la télémédecine se décline en plusieurs activités, comme la télérespiration, télédialyse ou téléradiologie.
Avez-vous eu des retours, qu'ils soient positifs ou négatifs, de patients et de professionnels de santé ?
D'une façon générale, les patients et les professionnels de santé qui ont testé la télémédecine considèrent que c'est une pratique sécurisante. Les retours sont globalement positifs, notamment dans le domaine du diabète. La télémédecine permet aux patients atteints de diabète d'améliorer considérablement leur qualité de vie, grâce à un suivi régulier de la pathologie. Cela sert énormément pour les maladies chroniques qui sont une priorité, notamment l'insuffisance respiratoire, l'hypertension ou l'apnée du sommeil, car cette pratique offre un suivi du patient à distance et en temps réel. Je ne vois pas comment on pourra se passer de la télémédecine dans l'avenir.
Les Français ne craignent-ils pas de perdre la relation privilégiée qu'ils ont aujourd'hui avec leur médecin ?
Je ne crois pas. Cela va forcément dépendre des personnes. Il y a tout de même des consultations physiques, même si celles-ci sont plus espacées. Tout est question d'apprentissage. La télémédecine permet au médecin de surveiller plusieurs patients en continu à travers son écran. C'est de la fatigue en moins pour les professionnels de santé, et une plus grande attention pour les patients. Le bilan est forcément positif pour les deux parties.
L'Europe veut une couverture universelle au haut débit
D'ici à 2020, l'Union européenne souhaite une couverture universelle à haut débit d'au moins 30 megabit par seconde. La moitié des connexions doivent même atteindre plus de 100 Mbps. Selon une information relayée par la BBC, la commission européenne serait sur le point de soumettre des mesures concrètes en ce sens. Elle souhaiterait investir 9,2 milliards d'euros afin d'encourager le développement de réseaux à haut débit notamment dans les régions périphériques. Ces mesures doivent permettre d'augmenter la productivité des pays de l'UE, préservant ainsi la compétitivité du vieux continent. Elles doivent également favoriser la communication des entreprises implantées au sein de l'UE.
Le projet devrait débuter en 2014 pour prendre fin en 2020. Avant de débuter, il doit toutefois encore être approuvé par les organes législatifs européens. En soumettant sa proposition demain mercredi, la commission espère lancer le processus. Un fonds spécial, baptisé Connecting Europe Facility (CEF) devrait être créé.
(...)(19/10/2011 09:59:15)Le PDG de Twitter prône une stratégie axée sur la simplicité
Alors qu'un quart de milliard de tweets sont publiés chaque jour sur Twitter, le PDG du site de micro-blogging Dick Costolo, a indiqué lundi soir, lors du Web 2.0 Summit qui s'est déroulé du 17 au 19 octobre à San Francisco, qu'il allait se concentrer sur le maintien de la simplicité pour faire face à ses concurrents Facebook et Google+ « Nous proposons de la simplicité dans un monde de complexité », a t-il souligné. Nous allons épurer nos interactions - et Google a fait savoir qu'il allait rivaliser avec ces fonctionnalités - et la façon dont les gens utilisent notre service ». Dick Costolo a ajouté que cela demandera de la retenue pour continuer à simplifier le service plutôt que de l'encombrer de fonctionnalités inutiles.
Le patron de Twitter, qui est aux commandes de l'entreprise depuis un peu plus d'un an, a rappelé que le site était en plein essor. Au début de cette année, le service comptait environ 100 millions de tweets par jour. A présent, ce chiffre a grimpé à 250 millions de messages par jour. Dick Costolo a noté qu'il avait fallu trois ans et deux mois pour que le portail atteigne son premier milliard de tweets. Actuellement, le site atteint ce nombre tous les quatre jours. Le PDG de Twitter a également signalé que l'outil revendiquait 100 millions d'utilisateurs actifs, et que la moitié se connectait tous les jours.
+ 40% d'utilisateurs mobiles
Il s'est dit très enthousiaste au sujet de l'utilisation mobile du service, qui augmente de 40% de trimestre en trimestre. D'après lui, suite au lancement d'iOS 5, et à son intégration avec Twitter, les inscriptions quotidiennes auraient triplé.
Dick Costolo a également précisé qu'il n'était pas pressé que son entreprise soit cotée en bourse, mais qu'il ressentait une certaine pression à la hauteur de la valeur de Twitter, estimée à 8 milliards de dollars. «Nous avons plus d'argent que nous n'allons en avoir besoin, et ce, sur une longue période et nous serons en mesure d'évoluer si nous le désirons. Nous irons en bourse quand nous le voudrons et nous ne prendrons pas cette décision sur un simple coup de tête. »
Le PDG a obtenu des applaudissements enthousiastes quand il répondu à une question sur le moment où Twitter donnerait aux utilisateurs l'accès à leurs anciens tweets et messages directs. «Nous disposons d'un nombre limité d'ingénieurs de recherche et nous devons prioriser le travail qu'ils font », a-t-il répondu . «Mais nous allons faire en sorte qu'ils travaillent sur le sujet, car nous savons que c'est important pour nos membres. »
Illustration: Dick Costolo, PDG de Twitter. Crédit photo: D.R
(...)
Les marques peinent à informer les consommateurs sur les réseaux sociaux
La majorité des marques a beau s'afficher sur les principaux réseaux sociaux comme Facebook et Twitter, l'étude montre que les consommateurs préfèrent s'informer sur les produits récents en consultant les critiques rédigées par leurs pairs.
La majorité (63%) des utilisateurs de médias sociaux ont désigné les « notes des consommateurs » comme leur source préférée pour obtenir des infos sur un produit ou un service. Viennent ensuite les « critiques des consommateurs », qui sont la source préférée de 62% des membres des réseaux sociaux.
Impact des réseaux sociaux relativement faible
A titre de comparaison, des méthodes de marketing plus modernes, comme la publicité en ligne, ne parviennent pas à convaincre les internautes. Seulement 15% des utilisateurs de réseaux sociaux les citent comme leurs sources d'information préférées, et les comptes Twitter et les publicités en ligne ne séduisent que 8 et 7% des personnes interrogées pour s'informer sur des produits particuliers.
Une étude du mois d'août par Polaris Marketing Research montre que les marques dotées d'une page Facebook montent « quelque peu » dans l'estime de 33% des Américains, et pour 51% d'entre eux, « le fait d'avoir une page Facebook pour une entreprise signifie qu'elle s'intéresse à ce que les consommateurs pensent ».
Google va fermer Buzz dans quelques semaines
L'an dernier, Google avait lancé son réseau social Buzz en grande pompe de manière à réussir son entrée dans l'univers des réseaux sociaux. Mais une série de faux pas concernant la vie privée sont venus ternir la marque du produit et conduit à une plainte émise par la Federal Trade Commission, l'organisme de régulation américain. Le géant avait alors accepté de se soumettre à un audit indépendant de ses pratiques en matière de confidentialité, et ce pendant 20 ans.
«Nous avons appris beaucoup au sujet de produits comme Buzz, et nous continuons à travailler tous les jours sur des outils tels que Google + » , a indiqué Bradley Horowitz, responsable des produits de Google, dans un billet de blog « Buzz va fermer d'ici quelques semaines afin que la firme puisse davantage se concentrer sur son réseau social ».
Arrêt de Code Search, de Jaiku et de l'University Research Program
L'éditeur a également annoncé la fermeture de quelques autres de ses services. En janvier, l'accès à Code Search, un outil qui permet aux internautes d'effectuer des recherches de code Open Source, sera stoppé, de même que Jaiku, un site de micro-blogging acquis par Google en 2007.
Le californien s'apprête, en parallèle, à arrêter l'University Research Program pour Google Search, qui proposait aux chercheurs un accès aux API (application programming interface) pour les résultats de recherche Google.
Début septembre, l'éditeur avait annoncé son intention de suspendre plusieurs services, parmi lesquels l'application de questions/réponses Aardvark, l'outil de navigation visuelle Fast Flip, le module supplémentaire à la barre d'outils Google Sidewik, et l'outil de tag d'images Image Labeler.
(...)
Les apports d'Oracle NoSQL Database
Quand Oracle a présenté sa solution Big Data Appliance (alliant matériel et logiciel), sur OpenWorld 2011 début octobre, il a précisé qu'il la livrait avec « R », le langage d'analyse statistique Open Source, ainsi qu'avec une base de données NoSQL maison. A l'évocation de cette dernière, la plupart des regards ont convergé vers Berkeley DB. En février dernier, Oracle avait effectivement expliqué comment la base Open Source (en 2006, il avait racheté la société Sleepycat Software qui la gérait) pouvait être utilisée comme une solution NoSQL (voir «Using Oracle Berkeley DB as a NoSQL Data Store »).
A l'issue d'OpenWorld, Charles Lamb, l'un des anciens de Sleepycat, désormais membre de l'équipe technique d'Oracle, a jugé utile d'apporter, sur le blog officiel qu'il tient, quelques précisions sur cette base de données capable de manipuler d'importants volumes. « J'ai consulté les commentaires de la Twitter-sphere au sujet d'Oracle NoSQL Database. Il y a un certain nombre de questions et d'idées fausses qui circulent auxquelles j'apporte ici une réponse », y écrit-il.
Selon lui, la première idée fausse est qu'Oracle NoSQL Database se résumerait à la version Java Edition de Berkeley DB (BDB) simplement rebaptisée. Ou encore, que le produit ne serait qu'une BDB avec quelques petites choses en plus. « Lorsque nous avons bâti NoSQL Database, nous avons constaté que Berkely DB Java Edition HA [high availability] disposait de nombreuses caractéristiques pour effectuer du stockage NoSQL, mais que cela ne suffisait pas », relate Charles Lamb. Il énumère ce que JE/HA apporte : des transactions caractérisées ACID (atomicité, cohérence, isolation, durabilité), la persistance, la haute disponibilité, le support des débits élevés et des grandes capacités et l'administration à distance. « Et l'on peut même considérer que son modèle de données clé/valeur est déjà NoSQL », ajoute-t-il. « Mais nous estimons que NoSQL signifie davantage pour la plupart des gens. » Par exemple : la distribution des données et leur découpage dynamique (aussi appelé « sharding »), la répartition de charges, la surveillance et l'administration, des temps de latence prévisibles et un backup multi-noeuds.
Une API différente et des liaisons réseaux
Si la base de données NoSQL présentée par Oracle utilise effectivement BDB JE/HA comme système de stockage sous-jacent («pourquoi réinventer la roue ? » souligne à cet égard Charles Lamb), elle bénéficie au-dessus d'une infrastructure complémentaire importante pour la faire entrer dans l'univers NoSQL.
Par ailleurs, la base Oracle NoSQL ne présente pas la même API (interface de programmation) que BDB JE, poursuit le consultant technique d'Oracle. L'interface est Java et elle procure pour les paires clé/valeur les fonctions CRUD (create, read, update and delete), l'itération et des capacités CAS (Compare and swap ou RMW, Read Modify Write), indique-t-il en détaillant plus avant dans son billet.
Charles Lamb aborde enfin un troisième point, relevé parmi les commentaires diffusés, selon lequel Oracle aurait ajouté à la base Berkeley DB Java la possibilité de configurer des liaisons réseaux avant de la renommer Oracle NoSQL. L'auteur de cette remarque s'interroge aussi sur la facilité de configuration et de développement. Sur ce deuxième point, le consultant technique d'Oracle explique qu'il est possible de lancer une version 'single process' (single-node) d'Oracle NoSQL Database, par invocation d'une simple ligne de commande, afin de tester l'API sans trop se compliquer la vie.
Enfin, sur la question des liaisons réseaux, il préfère une autre formulation. « BDB JE HA permet à un utilisateur de réaliser des opérations soit sur le « master » (pour les mises à jour et la lecture), soit sur les « replicas » (pour la lecture). L'objection la plus courante que nous rencontrons est que l'application doit « savoir » quels sont les noeuds où se trouvent le master et les replicas (pour router les mises à jour et lire les requêtes de façon appropriée). Il n'y a pas de couche réseau dans BDB JE/HA pour le faire, tandis qu'Oracle NoSQL Database le permet », conclut-il en expliquant comment procéder. (Oracle NoSQL Database/Source Oracle - cliquer ici pour agrandir)
(Oracle NoSQL Database/Source Oracle - cliquer ici pour agrandir)
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