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(22/08/2006 17:56:50)

L'Icann préserve la gouvernance technique d'Internet jusqu'en 2011

Le 15 août 2006, le ministère du Commerce américain (Department of Commerce - DoC) a reconduit jusqu'en 2011 le contrat qui le liait à l'Icann autour de la gestion technique d'Internet. L'Icann préserve ainsi le contrôle de la fonction IANA (Internet Assigned Numbers Authority), organisation abritée par l'organisme qui assure la gestion de la racine Internet - nerf central de l'Internet administrant notamment les noms de domaines de niveau supérieur (TLD) et l'adressage IP d'Internet. Selon les modalités du contrat (réévalué tous les ans), le DoC a renouvelé son accord "pour maintenir la continuité et la stabilité des services liés au fonctionnement technique de l'Internet". "Cela n'est pas surprenant, confie Loïc Damilaville, adjoint au directeur général de l'Afnic. D'abord d'un point de vue pragmatique, changer un dispositif peut prendre un certain temps. Puis d'un point de vue politique, les Etats-Unis confirment qu'ils veulent préserver le contrôle de la racine Internet. La logique est donc qu'ils ne changent rien". L'Icann assurait déjà cette tâche depuis 2000 et était source de conflit chez la plupart des registrars nationaux. Ces derniers reprochant à l'Icann d'être étroitement lié au gouvernement américain. En juillet dernier, le conflit semblait toutefois s'apaiser, après que plusieurs registres d'extensions nationaux, dont l'Afnic, ont décidé de rejoindre le groupe de concertation ccNSO (Country code Names Supporting Organisation). (...)

(21/08/2006 17:57:25)

Téléphones IP : une dépense inutile pour 75% des entreprises

Pourquoi investir dans de coûteux téléphones IP dotés de large écrans, alors que l'ordinateur, qui côtoie généralement ces mêmes terminaux, propose des fonctionnalités plus abouties et un écran bien plus large? C'est le constat que vient de réaliser Gartner dans un rapport (*) stipulant qu'entre 2005 et 2010 plus de 20 Md$ - dont plus de 5 Md$ pour la zone EMEA - seront, pour les deux tiers des entreprises, gâchés par des dépenses inutiles en ToIP (téléphonie sur IP). Quelque 150 millions d'appareils seront vendus aux entreprises dans les cinq prochaines années. Un vaste marché soutenu notamment par les efforts constants de migrations d'anciens systèmes vers des technologies IP, tant de terminaux que de PABX IP. Pour autant, la technologie des terminaux modernes ne conviendrait qu'à un faible 15% des entreprises. Selon le cabinet, dans 75 % des cas, les entreprises dépenseront, sans réel besoin, 150 $ pour chaque téléphone IP sophistiqué, alors qu'elles pourraient simplement relier un téléphone moins coûteux -car dépourvu de large écran- à leur ordinateur via des systèmes de communications unifiées, "plus stimulants pour la productivité". Un système de communications unifiées couvre des applications de messageries unifiées, de clients IM (Instant Messaging), de services de video-conférence et de mobilité. Gartner recommande alors fortement d'évaluer les besoins réels et par la suite de considérer les services de communications unifiées. Tout n'est toutefois pas négatif. Le cabinet admet que ces terminaux IP modernes peuvent convenir davantage à certains secteurs d'activité tels que la santé, qui n'utilisent pas de PC, mais des solutions mobiles. (*) intitulé "don't purchase IP screen phones if you have a PC on your desk". (...)

(16/08/2006 10:47:14)

Pas de monopole France Télécom sur la fibre optique

France Télécom risque de se voir contraint « d'ouvrir », au meilleur prix, ses fourreaux pour fibres optiques à la concurrence. Selon notre confère Les Echos, l'Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (Arcep) vient d'adresser une note à Bercy dans laquelle elle précise que cette mesure « pourrait s'avérer nécessaire ». En effet, du fait de son ancien monopole, l'opérateur historique « dispose de plusieurs centaines de milliers de kilomètres de génie civil », indique le quotidien. L'Arcep souhaite que l'accès à ces gaines pour fibres optiques se fasse « dans des conditions transparentes, non discriminatoires et à des tarifs orientés vers les coûts ». Objectif : rendre le marché de la fibre optique rapidement concurrentiel. France Télécom loue déjà ses fourreaux, dans certaines zones d'activités commerciales. Dans le cas où cette expérience ne s'avérerait pas concluante, le régulateur a prévu des mesures impliquant les collectivités, voire les promoteurs immobiliers. (...)

(11/08/2006 10:53:18)

Haut débit : Ces initiatives locales qui gomment les zones d'ombre

L'Internet haut débit n'est toujours pas une généralité et aujourd'hui entre 5 000 et 10 000 communes en sont toujours privées en France. Les fournisseurs d'accès à Internet (FAI), peu entreprenants dans les communes peu peuplées, délaissent une importante partie du territoire et alimentent la fracture numérique. Depuis la loi du 21 juin 2004 "pour la confiance dans l'économie numérique", les collectivités locales peuvent pallier cette carence et équiper eux-mêmes leur territoire. Des départements comme celui de l'Oise, en Picardie, ont donc décidé de s'engager dans l'aménagement du haut débit. En février 2004, il a ainsi confié à l'opérateur LDCollectivités la tâche de tisser et d'exploiter un réseau baptisé « teloise ». L'objectif est de donner accès à prés de 330 000 foyers à l'Internet haut débit avant la fin de l'année. Le chantier n'est pas des moindres et en chiffres, il représente notamment 350 km de constructions nouvelles, près de 50 km de fibre optique sur support aérien et 8 stations WiFi. Teloise envisage ensuite de louer aux FAI ces équipements afin que les habitants du département aient accès, sans surcoût, aux offres des prestataires. Un fournisseur d'accès sur mesure Cette initiative n'est pas isolée et d'autres sociétés s'intéressent aux zones délaissées. Territoires sans Fil, déployé notamment sur sept communes en Seine et Marne, va lui un peu plus loin que teloise car, s'il équipe le territoire, il est aussi un FAI. Soit en WiFi, bientôt en WiMax, soit en courant porteur en ligne - l'accès à Internet par le réseau électrique- RSF propose directement aux foyers des offres haut débit. La note est salée mais légitime : RSF est une petite structure qui fait de l'Internet sur mesure. Ainsi à Crisenoy, Grez sur Loing, Boissy aux Cailles, Jacqueville/Amponville, toutes quatre en Seine-et-Marne, il propose du WiFi 64 kb/s à 420€ par an. Les frais de mise en service sont facturés 99€. Alors que les grands FAI font dans le tout commercial, ces actions locales rappellent que l'accès à Internet, avant d'être un produit est un besoin que les autorités doivent s'efforcer de combler. (...)

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