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(25/03/2005 17:52:48)
Sendo et Ericsson s'affrontent sur l'utilisation des brevets du GSM
Ericsson vient d'engager une procédure à l'encontre du constructeur de téléphones mobiles britannique Sendo pour violation de propriété intellectuelle. Le Suédois accuse le britannique d'utiliser plusieurs de ses brevets couvrant les standards GSM et GPRS, sans autorisation. De son côté, Sendo s'indique de cette démarche qu'il estime injuste, évoquant des pourparlers avec Ericsson. Le Britannique vient cependant de déposer une plainte auprès de la Commission européenne, accusant Ericsson de vouloir utiliser sa propriété intellectuelle de manière anti-compétitive et discriminatoire. Dans un communiqué, le Suédois assure vouloir « mettre sa technologie à disposition de tout industriel le souhaitant à travers une politique de licence juste et raisonnable. » (...)
(23/03/2005 18:23:46)La VoIP : une menace pour les opérateurs mobiles
L'essor des technologies de voix sur IP pourrait menacer à terme les revenus des opérateurs mobiles. C'est ce que laisse entendre le cabinet d'études Analysys, en expliquant que la VoIP pourrait permettre aux opérateurs fixes, à des MVNOS ou à des opérateurs spécialisés, de contourner le quasi-monopole des opérateurs mobiles sur la voix sans-fil.
"Le développement de services VoIP sur les réseaux 3G, WLAN, Bluetooth et sur la boucle locale radio pourrait permettre à de nouveaux entrants d'attaquer le marché de la téléphonie mobile, menaçant ainsi les revenus des opérateurs mobiles traditionnels" explique Analysys. Le cabinet d'étude observe qu'il y a peu de raisons pour les opérateurs 2G et 3G d'offrir des services VoIP – voir à ce propos notre article SFR dit non à la VOIP sur son réseau 3G-, mais que l'apparition de forfaits data illimités sur les réseaux 3G pourrait permettre à des opérateurs alternatifs d'offrir de la voix mobile moins chère à leurs clients.
L'auteur du rapport, Alastair Brydon, indique aussi que l'émergence de la VoIP sur les réseaux Wi-Fi, Bluetooth ou WiMax pourrait à terme constituer une menace pour les opérateurs mobiles. De plus en plus d'opérateurs fixes et FAI pourraient en effet utiliser ses réseaux pour développer de nouveaux services destinés à enrayer le phénomène actuel de substitution de la voix fixe par la téléphonie mobile. Une forme moderne de réponse du berger à la bergère... (...)
Wi-Fi : Alcatel remplace Airespace par Aruba, tandis que Nortel cherche toujours un partenaire
Alcatel a conclu un accord avec Aruba Networks pour revendre ses équipements de commutation Wi-Fi. Alcatel, dont la stratégie Wi-Fi, avait largement explosé en vol après le rachat de son ancien partenaire Airespace par Cisco, était à la recherche d'un nouveau fournisseur depuis plusieurs semaines.
Dans la pratique Alcatel va pouvoir revendre l'intégralité du portefeuille produit d'Aruba en lieu et place des équipements Airespace qui figurent actuellement à son catalogue. Les deux sociétés ont aussi signé un accord de licences croisées de leurs technologies . Cet accord va permettre à Alcatel d'utiliser les technologies d'Aruba dans des produits voix (notamment pour son offre de téléphonie IP d'entreprises), mais aussi d'enrichir les produits du constructeur américain afin, par exemple, de supporter des points d'accès tiers.
Selon le directeur du marketing d'Aruba David Callisch, les contacts entre Alcatel et Aruba ont débuté avant le rachat d'Airespace par Cisco: "Alcatel n'était pas des plus satisfait de sa relation avec Airespace. Aux Etats-Unis, ils perdaient pas mal de contrats face à Nortel... Nortel avait négocié un meilleur accord avec Airespace et pouvait afficher des prix plus bas que ceux d'Alcatel à configuration identique". L'accord avec Alcatel n'est pas exclusif, mais Aruba affirme avoir rejeté une proposition d'OEM provenant de Nortel. Ce dernier est toujours à la recherche d'un remplacement pour son offre Wi-Fi, depuis le rachat d'Airespace par Cisco. Selon Callish, Aruba a choisi de ne pas travailler avec Nortel, car le constructeur exigeait certaines conditions qu'Aruba n'était pas prêt à accepter : "Nous avions faim, mais nous n'étions pas à ce point désespérés" explique-t-il.
Le désespoir devait quand même gagner. En Octobre dernier, le CEO d'Aruba, Don Lebeau, commentant les accords d'Airespace avec Alcatel et Nortel, expliquait que de tels contrats OEM ne valaient pas la peine : "un contrat OEM pour des équipements aussi haut de gamme est très mauvais. Les clients OEM ont tendance à être de gros pousseurs de boîtes". On espère pour Alcatel, qu'il a depuis changé d'opinion.
Nortel quant à lui est toujours à la recherche d'un partenaire sur le marché de la commutation Wi-Fi. La dernière cible intéressante, après Airespace et Aruba, semble être Trapeze. Des rumeurs prêtent d'ailleurs à Nortel l'intention de racheter le constructeur. Un rachat qui, s'il intervenait, pourrait faire de l'ombre à 3Com, l'un des grands partenaires OEM de Trapeze. (...)
En pleine crise, Siemens Mobile perd son CTO
Le directeur technique de la division téléphones mobiles de Siemens a quitté la société pour rejoindre Icera, une société spécialisée dans le développement de semi-conducteurs pour les communications sans-fil. Rick Dingle est désormais en charge du développement des plates-formes mobiles chez Icera, qui dispose de bureau et d'activités à Bristol (Royaume-Uni) en France et au Japon. Icera travaille au développement de modem baseband et de logiciels pour le support d' HSDPA (High Speed Downlink Packet Access) et de EDGE (Enhanced Data Rates for GSM Evolution).
Dingle est remplacé chez Siemens par Roland Leopold, dans une période particulièrement troublée pour le fabricant de téléphones mobiles. Ses ventes ont en effet plongé au premier trimestre fiscal 2005 pour s'établir à 1,17 Md ¤ contre 1,5 MD ¤ un an plus tôt. Pour limiter la casse, la société a commencé à licencier des salariés en janvier et étudie une éventuelle cession de ses activités. (...)
Telecom Italia reprendrait Tiscali France
L'incertitude entourant la reprise de la filiale française de Tiscali semble devoir prendre fin : Telecom Italia serait le mieux disant.
D'après le quotidien la Repubblica, l'opérateur italien supplanterait les trois autres candidats avec une offre de reprise comprise entre 250 et 300 M¤. Cegetel, Deutsche Telekom et 9 Telecom, également intéressés par Tiscali France et ses 396 000 abonnés, ont donc décidé de sortir de la course. D'après le journal transalpin, Cegetel aurait fait la seconde meilleure offre, celle-ci avoisinant les 200 M¤.
Si l'information est confirmée, Telecom Italia ajouterait les 7 % de parts de marché de Tiscali France à ses 80 000 clients français d'Alice. L'offre de l'opérateur comporterait une bonne part de numéraire - 270 M¤ - le reste se présentant sous forme de prestations gratuites.
Tiscali, dont le conseil d'administration devait se réunir ce lundi pour approuver les résultats 2004, a reporté au 29 mars cette réunion.
Les rumeurs autour de Tiscali France allaient bon train depuis plusieurs mois, entretenues par les pertes du groupe - 317 M¤ - et les échéances auxquelles il va être confronté – 250 M¤ à rembourser pour le mois de juillet. Après avoir cédé ses filiales suédoise, norvégienne, suisse, autrichienne et danoise, nombreux étaient les observateurs qui attendaient un sort comparable pour l'entité française. Début mars, la direction du groupe leur donnait raison en annonçant sa mise en vente.
Les 360 salariés français de Tiscali continuent de s'interroger sur le sort qui leur sera réservé. Telecom Italia a recruté environ 400 employés pour sa filiale Alice, et continue de procéder à des embauches. Un élément positif pour les salariés de Tiscali France qui, après avoir exprimé leurs inquiétudes par deux grèves, voient dans Telecom Italia un repreneur potentiellement solide. (...)
Annatel rejoint Wengo et Phonesystems sur le marché de la ToIP
Face aux offres de téléphonie sur IP des grands opérateurs et FAI comme Free, Tiscali ou Wanadoo, on assiste actuellement à l'éclosion d'une multitude d'offres de téléphonie sur IP indépendantes comme celles de Vonage, Wengo, Phonesystems ou Skype. Les trois premières s'appuient sur le protocole standard SIP et permettent de téléphoner et d'être appelé partout dans le monde, pour peu que l'utilisateur dispose d'une connexion à Internet. Dès que l'usager se connecte au service, les appels sont automatiquement routés vers son poste, qu'il s'agisse d'un téléphone SIP (fixe ou Wi-Fi), d'un softphone sur un PDA, ou d'un softphone sur un micro-ordinateur (Mac , PC ou Linux). Skype, quant à lui s'appuie sur un protocole propriétaire pair à pair mais propose des fonctions similaires aux solutions SIP.
Le dernier en date des opérateurs de téléphonie grand-public est Annatel Networks, une SARL basée dans le 12e arrondissement de Paris. La société est une filiale d'Eurovox, plus connu pour son système de paiement internet Allopass. Comme Phonesystems, elle propose une offre de téléphonie sur IP indépendante des FAI. ADeux offres principales sont proposées, l'une à base de logiciel (softphone) et l'autre à base d'un adaptateur de téléphonie sur IP, baptisé Annabox. Ce boitier vient s'insérer entre le téléphone et le modem ou routeur ADSL et permet d'appeler même lorsque l'ordinateur est éteint.
Annatel networks affiche des tarifs compétitifs par rapport aux opérateurs traditionnels, mais semble plutôt plus cher que ses concurrents IP comme Skype ou Phonesystems. Mais la société propose aussi des services que ne proposent pas ses concurrents comme l'attribution de numéros virtuels américains, canadiens ou anglais, ou la compatibilité de son softphone avec la plupart des systèmes d'exploitation du marché. (...)
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