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(23/06/2011 09:53:25)
Les dirigeants français du Net sont moins optimistes
En France, le moral des dirigeants et créateurs du Net a légèrement baissé au cours du 2ème trimestre 2011. C'est ce que montrent les résultats de la seconde édition du baromètre trimestriel des managers du web réalisé par Viadeo. Cet indicateur mesure leurs prévisions en matière de chiffre d'affaires, d'investissements, de perspectives de recrutement et, plus globalement, leur degré de confiance en l'avenir. Ainsi, près de 70% des personnes interrogées se déclarent optimistes pour l'activité de leur secteur dans les trois prochains mois, contre 83,3% sur le trimestre précédent.
Moins d'augmentations du chiffre d'affaires
De plus, 58,5% estiment que leur portefeuille clients va connaître une hausse au cours du trimestre prochain. Si ce chiffre est bon, il l'est moins qu'au précédent trimestre (73,5%). D'autant que le pourcentage de répondants estimant que leur chiffre d'affaires va baisser passe de 3,8% à 13,6%. Par ailleurs, pour 55,7% des personnes interrogées (contre 43,9% le précédent trimestre), le montant des investissements sur le web qu'elles vont réaliser dans les 3 prochains mois va rester stable.
Le pourcentage de dirigeants prévoyant une hausse de leurs investissements sur Internet perd quant à lui un peu plus de 11 points en un trimestre (39,5% contre 50,8%) En outre, près de 2/3 des dirigeants et créateurs du Net français (64,7%) estiment que leurs effectifs vont rester stables dans les 3 mois à venir. Enfin, 29,9% d'entre eux prévoient de recruter sur cette même période.
(...)
La SNCF mise sur le social commerce avec Facebook (MAJ)
Voyages-sncf suit la montée du social commerce. Yves Tyrode, directeur général, a annoncé, mardi 21 juin, que l'entreprise allait désormais utiliser Facebook pour distribuer et proposer de nouveaux services aux internautes. Cette application collaborative baptisée « Petits voyages entre amis » sera disponible à partir de septembre 2011.
Cette application permet de créer son propre voyage ou de s'inscrire à un voyage proposé par voyages-sncf.com. Le client qui organise son voyage peut sélectionner plusieurs horaires et plusieurs prix à proposer à ses amis. En revanche, l'achat des billets de trains ne pourra pas être réalisé avec la monnaie virtuelle de Facebook, les « Facebook credits ». L'achat sera finalisé directement sur le site de voyages-sncf.com. Toutes ces informations seront ensuite visibles sur la page Facebook dédiée à ce voyage.
Pour Yves Thyrode, il s'agit d'un formidable canal de distribution pour voyages-sncf.com. Il espère accroitre significativement sa visibilité et son nombre de clients. Cet optimisme s'explique par les statistiques issues du partage par les clients des informations relatives à leurs voyages sur Facebook. « Un post sur un mur Facebook, engendre 2,1 visites additionnelles sur voyages-sncf.com » se félicite le directeur général.
Un partenariat sécurisé
Preuve que le partenariat est stratégique, Facebook était présent en la personne de Julien Codorniou, directeur des partenariats chez Facebook. Quel est l'intérêt de Facebook dans cette démarche ? Il s'agit d'accroître la fréquentation de sa plate-forme de réseau social et de rendre son usage naturel pour tout type d'action, en proposant aux internautes d'accéder à de nouveaux services, ici la vente de billets de trains. Côté SNCF, c'est « une acquisition gratuite de clients pour voyages-sncf.com » affirme Julien Codorniou.
Pour le directeur des partenariats, il s'agit d'un exemple typique de la capacité de Facebook à générer des « leads » (contacts) qualifiés pour ses partenaires, ici voyages-sncf.com. Il souligne également que ces données sont anonymes et ne font donc pas l'objet d'un ciblage commercial.
Dans le même temps, voyages-sncf.com va commencer progressivement à utiliser le protocole 3-D Secure pour les paiements sur internet. Conscient que ce protocole peut être plus contraignant pour ses clients, voyages-sncf.com proposera des alternatives de paiement.
La CNIL alerte sur le pistage sur le Net
« Surfer sur internet, ça laisse des traces ! » La Commission nationale de l'informatique et des libertés rappelle en effet que sur le Web, toutes les activités et les préférences des internautes (adresse IP, navigateur, mots clés saisis) laissent des traces et que ces informations peuvent être récupérées, le plus souvent à leur insu, par différents acteurs dont des régies publicitaires.
Dans sa rubrique « vos traces », la CNIL fait la démonstration que cela concerne absolument tout le monde. Ainsi, l'internaute est invité à participer à une expérience où lui seront dévoilées de nombreuses données qu'il pensait jusqu'alors confidentielles, telles que la configuration de son ordinateur ou les dernières recherches qu'il a effectuées sur le Net. La démonstration montre aussi le lien qui existe entre la conservation des mots-clés tapés dans un moteur de recherche et l'affichage de publicités ciblées. Au-delà de cette expérience, la CNIL propose une information pédagogique des notions de cookie ou d'historique de navigation, souvent mal connues du grand public.
Cette annonce intervient après le lancement officiel de « Ma présence sur le web », un nouveau service de contrôle de son identité en ligne proposé à ses membres par Google. (...)
Publicité sur Internet : un marché dépendant de Google
Lors du Forum des Telecoms et du Net organisé par Les Echos le 17 Juin à Paris, le débat a porté sur la régulation des géants d'Internet, en premier lieu desquels Google. Verdict des débats : Google a des amis qui estiment qu'il n'abuse pas de sa position dominante dans le marché de la publicité sur Internet.
Philippe Seignol, Président de Performics, une société qui conseille les entreprises pour leurs campagnes de publicité sur le web, et filiale du groupe Publicis, a rappelé à quel point ce marché pouvait être dépendant de l'entreprise américaine. « Google domine le marché de la publicité Internet mondiale, 50% des investissements de la pub Internet sont chez Google. Ça ne s'est jamais produit dans le monde ».
Cependant il se refuse à parler d'abus de « position dominante ». Il précise ensuite que, d'une manière générale, les entreprises de contenus Internet, qualifiées de « Over The Top », ont bâti leur succès seules. Ce succès n'est dû qu'à l'engouement des consommateurs. Il met également en garde contre une éventuelle régulation trop contraignante de Google : « la plupart des annonceurs sont Google-dépendants, il faut se méfier des dommages collatéraux en cas de sanction ». Ces propos sont plutôt tolérants vis à vis du géant du web avec lequel Performics réalise une partie de son chiffre d'affaires avec des offres de liens sponsorisés.
Une surveillance sous forme de régulation
Sur ce sujet de la régulation, Orion Berg, Avocat chez White&Case, prend aussi la défense de Google. Il estime que la surveillance que Google subit - il est en permanence sous le feu des projecteurs - équivaut à une forme de régulation. « Google prends les devants, son attitude est à la coopération » dit-il.
Sébastien Soriano, rapporteur directeur adjoint de l'Autorité de la Concurrence, a pris un peu distance pour sa part rappelant que l'Autorité a épinglé Google mais au final, le directeur adjoint reste très tolérant vis-à-vis de la firme américaine. Il rappelle que Google est considéré comme étant en position dominante sur le marché de la publicité liée aux moteurs de recherche. A ce titre, il a rappelé une affaire récente dans laquelle une PME, spécialisée dans les bases de données de radars, a saisi l'Autorité de la Concurrence suite à la suppression de son compte AdWords. Ce service proposé par Google permet de diffuser des annonces publicitaires.
L'Autorité de la Concurrence a obtenu de Google la réouverture du compte de la PME et une modification de ses engagements concernant cette offre. Sébastien Soriano reste persuadé que l'auto-régulation est possible tant que le consommateur a le choix dans son moteur de recherche, et que l'innovation reste possible, permettant ainsi à d'éventuels nouveaux acteurs d'arriver. « Les consommateurs n'ont pas l'air de se plaindre sur ce sujet » affirme-t-il.
Des plaintes, néanmoins
Pour autant, de nombreuses plaintes sont déposées contre Google. C'est ce qu'a indiqué Cecilio Madero, Deputy Director General for Antitrust de la Commission Européenne. Il souligne qu'il y a actuellement « neuf plaintes contre Google déposées devant la Commission Européenne, dont une de Microsoft. C'est très compliqué. Ce que l'on essaye de faire, c'est de protéger le consommateur, mais pas seulement, il faut aussi protéger l'éco-système ». Une quadrature du cercle qui a l'air de plutôt bien réussir à Google jusqu'à présent.
Illustration : Le Forum des Telecoms et du Net (crédit : D.R.) (...)
Les Français jugent l'e-administration pratique mais regrettent le contact direct
De nombreux Français regrettent que la e-administration soit le prétexte de supprimer des contacts directs avec les membres des services publics : 47% sont de cet avis contre 25% de satisfaits et 25% souhaitant un accroissement de la dématérialisation. L'hostilité est un peu plus marquée chez les femmes (50%) que chez les hommes (44%). Elle l'est davantage chez les personnes de 50 ans et plus (entre 57% et 59%) et parmi les répondants qui sont peu diplômés (63%). C'est le premier enseignement de l'étude menée par l'institut de sondage Harris Interactive à la demande de l'éditeur Berger Levrault.
Le principal regret des personnes interrogées est l'inadaptation d'Internet à toute la population (73% des répondants), ce qui est cohérent avec les différences notables de perception de la e-administration selon les catégories, même si la conscience d'un tel problème est assez largement partagée.
58% apprécient le côté pratique
Par contre, le côté pratique de la e-administration est bien souligné (58% des répondants), surtout par la catégorie des 18-34 ans (de 74 à 75% d'entre eux le soulignent) et par les diplômés du supérieur (64 à 65%). Il reste malgré tout une importante minorité à estimer les services actuels comme peu pratiques : 47% contre 49% d'un avis contraire.
L'usage d'Internet permet de couvrir des besoins courants. 62% des répondants regrettent qu'il soit plus compliqué de poser des questions précises. 57% estiment que la e-administration ne délivre pas un meilleur service que l'administration classique. Les Français sont donc certes séduits par la e-administration qui permet de faire aisément ses démarches de chez soi n'importe quand mais restent attachés à la qualité d'un service humain disponible en cas de difficulté. (...)
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