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(28/09/2011 10:50:16)

La vente liée PC/logiciels bientôt interdite ?

Depuis des années, la vente liée ordinateurs-logiciels, notamment PC/Windows, est condamnée par le monde du logiciel libre. Cette « vente liée » pourrait bientôt être explicitement interdite. Les ordinateurs devraient alors être vendus nus. Contrairement à une idée reçue, le sujet concerne toutes les entreprises.

En principe, la vente liée est systématiquement interdite en droit français sous le nom de « vente subordonnée ». C'est le fait de lier la vente d'un bien ou service à celle d'un autre bien ou service. Jusqu'à présent, la bataille juridique tournait autour du concept de produit complet : un ordinateur sans logiciel est-il apte à fonctionner, donc à être vendu ? Cependant, des militants du logiciel libre obtiennent régulièrement devant les tribunaux la condamnation de constructeurs refusant de rembourser les licences de logiciels refusées par les acheteurs. En plus du système d'exploitation, les constructeurs ont pris l'habitude d'installer divers logiciels en version de démonstration à des fins de promotion pour les versions pleines de ces logiciels qui bénéficient ainsi d'une exposition avantageuse.

De fait, un utilisateur lambda ne va pas « perdre son temps » à désinstaller des logiciels fournis, à commencer par un système d'exploitation. L'installation de systèmes alternatifs, notamment Linux, en est singulièrement freinée.

Une atteinte à la concurrence sur PC comme sur Mac

Cette atteinte à la concurrence est bien sûr gênante pour le développement de solutions alternatives, notamment du domaine du logiciel libre. Mais elle l'est aussi pour les particuliers, qui payent des logiciels pas nécessairement utiles ou au meilleur marché. Les entreprises sont elles aussi concernées et ce à double titre. Les PME se comportent économiquement comme des particuliers mais les grands comptes ne se sentent pas concernés puisqu'ils négocient des conditions particulières avec leurs fournisseurs. Pourtant, toutes les entreprises sont bien concernées par le deuxième aspect du problème, la conséquence insidieuse de la vente liée : les salariés sont formés, chez eux, à l'emploi des logiciels mis en avant lors de la vente liée. Les entreprises sont alors toutes incitées à acheter ces logiciels et pas des solutions alternatives, éventuellement moins chères mais qui nécessiteraient une formation plus importante.

Cette situation est en train d'évoluer. Trois amendements au projet de loi « protection des consommateurs » viennent en effet d'être déposés. Le premier a été déposé par la députée socialiste de l'Ariège Frédérique Massat, les deux autres par le député UMP Lionel Tardy. Deux amendements sont très similaires et visent à une interdiction explicite et pure de la vente liée ordinateurs-logiciels. Le troisième exige une information claire des consommateurs dans le cas d'une vente liée, avec une procédure pour se faire rembourser les licences non-désirées. Bien entendu, il y a loin de la coupe aux lèvres et du dépôt d'un amendement à un texte de loi en vigueur.

Crédit photo : D.R.
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(28/09/2011 10:41:02)

Nikolai Beckers devient PDG de T-System France

Nikolai Beckers devient PDG de T-Systems en France (SSII filiale de l'opérateur allemand de télécoms Deutsche Telekom). Il doit poursuivre la mission de réorganisation  des entités ventes, service et production, explique la société.

Auparavant, il avait dirigé T-Systems en Macédoine (septembre 2007 à septembre 2011), mais également travaillé en France, comme directeur de  Deutsche Telekom (2003 2007) et directeur financier de T-online France.

C'est un financier, il a débuté à la Deutsche Bank avant d'être auditeur, directeur financier de Deutsche Telekom en Indonésie.

(...)

(28/09/2011 10:16:25)

Aux Etats-Unis, Android progresse au détriment de Blackberry OS

La majorité des Américains qui ont acheté un smartphone au cours des trois derniers mois ont opté pour l'OS Android plutôt que ceux des concurrents, d'après un sondage du 26 septembre mené par Nielsen. L'étude, menée en août 2011 auprès des abonnés de tous les réseaux téléphoniques des Etats-Unis, montre que 43% des utilisateurs de smartphone aux Etats-Unis sont équipés d'un appareil sous Android, mais quand on s'intéresse à la tranche de la population qui s'est acheté un nouveau smartphone au cours des trois derniers mois, ce chiffre monte à 53%.

Le système d'exploitation iOS du rival Apple a séduit 28% des propriétaires de smartphones aux Etats-Unis, un chiffre qui ne change pas pour les personnes qui ont acheté un smartphone au cours des trois derniers mois. Le pourcentage de propriétaires de téléphones tournant sour l'OS de Blackberry a décliné au cours des trois derniers mois, passant de 18 à 9%. Les autres systèmes d'exploitation ont également perdu du terrain pendant cette période, comme Windows, qui est passé de 11 à 6%.

D'après une étude publiée le 7 avril par l'analyste Gartner, 46,8 millions d'appareils sous Android se sont vendus à travers le monde au cours du deuxième trimestre 2011, ce qui donne 43,4% du marché à Android. Dans la même étude, Gartner prévoit que l'iOS continuera de dominer le marché jusqu'en 2014, au moins, malgré la croissance d'Android.

Illustration principale : Site web de l'opérateur américain Verizon dédié aux smartphones. (...)

(28/09/2011 10:08:56)

MFP Soft et Apsilys donnent naissant à l'ERP Everwin

Sous le joli nom d'Everwin (littéralement, «ever » et « win » : gagner partout), deux éditeurs, MFP Soft et Apsilys  ont fusionné. Le dirigeant du 1er, Tony Pénochet, devient celui du nouvel acteur, le PDG du second, Eric Angelier, devenant directeur général. Leur spécialisation est la même : la gestion d'affaires (*) qui est un domaine des ERP s'adressant à tous ceux qui travaillent en mode projet : ingénierie et conseil, architectes et géomètres, réparateurs, installateurs, BTP, mécanique industrielle. Cette gestion plus serrée permet des gains de productivité et une meilleure marge.

Ensemble, les deux acteurs vont peser 7 millions d'euros de CA en 2010, c'est la raison du rapprochement. Face à des généralistes de la gestion qui exercent aussi le métier de la gestion d'affaires, ils seront « le » spécialiste français. Les produits des deux sociétés fusionnés restent, mais sont rebaptisés : Everwin GX (PME moins de 100 collaborateurs) et Everwin SX (pour grosses PME).

Everwin sera sur une tendance forte de croissance en 2011 (avec 8 millions d'euros de CA) et 2012 (10 millions d'euros envisagés). Commercialement, la société opère avec un réseau d'agences, hui au total, et des partenaires en direct, 35,  qui réalisent 20 à 25% du CA.

(*) Ces logiciels comprennent la gestion de plusieurs éléments : devis, budget, commandes, factures, trésorerie, transfert en comptabilité, vision graphique du plan de charge du personnel et du plan de charge par affaire, saisie des temps, des notes de frais....

(...)

(28/09/2011 09:59:16)

Manpower développe ses ambitions dans les services informatiques

Ancien d'Osiatis et d'IBM, devenu consultant, Alain Roumilhac a changé d'univers sans changer de métier. Désormais directeur général chez Manpower, il pilote les investissements de cette entreprise dans les services informatiques, en France et en Europe du sud.

La politique de Manpower dans les services informatiques remonte à une dizaine d'années. Le groupe  a racheté Elan IT en Grande-Bretagne puis Comsys aux Etats-Unis. Aujourd'hui, les services informatiques représentent 15% des 20 milliards de dollars de chiffre d'affaire mondial du groupe. En France, où Manpower réalise 4 milliards d'euros de CA, il souhaite en réaliser 10% dans les services informatiques, donc 400 millions d'euros.

En France, toutefois, le contexte est un peu particulier en termes de législation sociale. En Grande-Bretagne, le statut de free lance fait flores. Aux Etats-Unis, on trouve celui de « contractor », avec lequel on engage pour la durée d'un chantier. Il n'a jamais pu être adapté en France, où le CDI est incontournable. Les services informatiques ne s'exercent qu'en CDI et donc par des SSII. Pour venir dans ce métier, Manpower était ainsi obligée d'investir dans des SSII. C'est la thèse avancée par Alain Roumilhac, d'abord comme consultant externe puis comme directeur général.

Deux axes de développement

Manpower a défini deux axes de développement dans les services informatiques. D'abord fournir des compétences sous forme de recrutement ou d'assistance technique. C'est la filiale Experis qui s'en occupe. Ensuite, proposer de l'infogérance sans s'appuyer sur des infrastructures ou des fermes de serveurs. C'est la vocation de Manpower group solutions, Proservia  sera dans cette entité.

Cette société qui conserve son nom et son siège près de Nantes devrait réaliser 60 ME cette année, la filiale française d'Elan Informatique sera autour de trente, Manpower est déjà pratiquement à 100 ME de CA. Un autre rachat devrait intervenir en fin d'année. Manpower se montre confiant d'autant, note Alain Roumilhac que « le marché vit une pénurie de ressources dans les services informatiques ».

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