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(01/06/2011 09:18:32)
Spie, propriétaire de Spie Communications vendu pour 2,1 milliards d'euros
C'est une longue histoire, celle de Spie, qui amorce un nouveau virage. Le fonds français d'investissements PAI Partners qui détenait 87% du groupe (aux côtés du management et des salariés) devrait en céder la majorité à un groupement d'investisseurs. Ils sont trois : Clayton, Dubilier & Rice rejoints par Axa Private Equity et la caisse de dépôts et placement du Québec (allié traditionnel d'Axa PE). Clayton, Dubilier & Rice détient déjà Rexel, spécialiste de la distribution électrique.
Selon PAI, le management a été associé à cette opération et va engager les consultations du personnel prévues par la loi. La cession se ferait pour un montant de 2,1 milliards d'euros. Spie a réalisé 3,7 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2010, Spie Communications 294 millions d'euros.
Fin janvier, nos confrères de La Tribune annonçaient cette vente pour un montant compris entre 1,8 et 2 milliards d'euros. PAI Partners apportait aussitôt un démenti farouche. Mais le 24 mars dernier, PAI officialisait la mise en vente de Spie, qui fait suite à la cession de nombreuses autre participations par ce fonds que dirige Lionel Zinzou.
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Viveris recrute près de 200 ingénieurs et consultants
Pour accompagner le déploiement de ses projets en ingénierie des systèmes d'informations et en informatique industrielle, la SSII Viveris (720 collaborateurs) recherche 180 ingénieurs et consultants dans toute la France. Une centaine de postes sont à pourvoir en Ile-de-France, une quarantaine dans le Sud-Est, un peu plus d'une vingtaine dans le Nord-Est et une proportion équivalente dans le Sud-Ouest.
70% de ces offres concernent des profils débutants (Bac +5 essentiellement) de formation scientifique, informaticien ou non-informaticien, les autres postes étant dédiés à des candidats de niveau confirmé. Les recrutements concernent des ingénieurs d'études et développements en nouvelles technologies (Java, .Net, Flex), des Ingénieurs en développement logiciels, des consultants SAP, des Ingénieurs en conception électronique, en développement de systèmes embarqués et en développement réseaux et télécoms.
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4èmes Assises du M.E.S. : comment déployer un système de production
Les directions industrielles et informatiques sont attendues la semaine prochaine aux 4èmes Assises du M.E.S. organisées à Paris le mardi 7 juin (*). Une journée consacrée au Manufacturing Execution System, logiciel de contrôle et de suivi de production, complémentaire à l'ERP. Au programme de cette journée, plusieurs témoignages sont prévus sur les meilleures façons de déployer un Manufacturing Execution System (MES) dans différents secteurs d'activité : la production de vitrage, la fabrication de produits de verre résistant à la chaleur, l'agro-alimentaire, la pharmacie, l'activité combustible.
Le cycle de conférences prévoit également d'évoquer l'apport du MES dans la démarche d'amélioration continue et l'intérêt de faire converger MES et système qualité. Parmi les autres sujets abordés au cours de la journée figurent la remontée d'indicateurs de performance à travers un tableau de bord accessible aux différents utilisateurs, les moyens de capitaliser le savoir-faire des usines à travers le paramétrage du système ou, encore, le MES comme outil de traçabilité complète des produits. L'après-midi, les ateliers proposés sont regroupés autour de trois parcours : le premier portant sur l'amélioration continue et le savoir-faire métier, le deuxième sur le MES dans le système d'information et le troisième, sur la performance en atelier.
La fonction production en première ligne
En amont de ces 4èmes Assises, une enquête préliminaire a été réalisée par l'organisateur de l'événement, Premium Contact, auprès des utilisateurs potentiels de MES pour mieux cerner leurs besoins et leurs attentes. Sur les 68 répondants, ils ne sont que 10% à estimer avoir une excellente connaissance du principe général de fonctionnement de ces solutions de gestion de pilotage de production et 29% à la juger insuffisante. Entre les deux, 28% trouvent que leur connaissance du sujet est bonne et 32% moyenne. Ils appréhendent dans des proportions équivalentes les principaux domaines d'application du MES. Assez naturellement, les répondants évoluant dans la fonction Production estiment plus souvent avoir une bonne connaissance de ces outils « métiers », par comparaison avec les personnes évoluant dans la fonction Informatique. Et lorsqu'il s'agit de prendre la décision d'intégrer une solution MES dans l'entreprise, c'est à la direction industrielle qu'elle revient, dans 38% des cas, contre 4% à la direction informatique seule. Malgré tout, dans 58% des cas, la décision est prise à la fois par les deux directions.
L'enquête fait apparaître par ailleurs que les acteurs du marché des MES sont encore mal connus des utilisateurs. Entre 46% et 54% des personnes ayant répondu au questionnaire se perçoivent insuffisamment informés à leur sujet, qu'il s'agisse des cabinets de conseil spécialisés (seuls 9% des répondants jugent qu'ils les connaissent bien), des éditeurs de MES (47% estiment en avoir une connaissance moyenne à bonne) ou des intégrateurs de ces solutions (finalement les mieux connus, 52% en additionnant les réponses moyennes et bonnes).
(*) Lieu : Les salons de l'Aveyron à Paris-Bercy Village, 17 rue de l'Aubrac, 75012 Paris.
Illustration : les Assises du M.E.S.
(...)(31/05/2011 16:29:10)L'Europe enquête sur la concentration du marché des disques durs
La Commission européenne s'inquiète de la réduction de la concurrence sur le marché des disques durs. Il faut dire que le secteur a beaucoup bougé ces derniers temps. Western Digital a racheté Hitachi GTS (Global Storage Technologies) en mars dernier pour 4,3 milliards de dollars et Seagate s'est emparé de l'activité disques durs de Samsung pour 1,38 milliard de dollars en avril dernier. L'institution européenne a diligenté deux enquêtes approfondies sur ces mouvements de concentration. « Les disques durs sont l'épine dorsale de l'économie numérique» explique Joaquin Almunia, vice-président de la politique de concurrence auprès de la Commission européenne et d'ajouter qu' « elle examinera soigneusement si la concurrence est préservée et encourage l'innovation. »
90% du marché des disques durs aux mains de 2 acteurs.
Une étude du cabinet iSuppli IHS montre que Seagate et Western Digital sont les deux principaux fournisseurs de disques durs sur le marché. Les analystes estime que Western Digital avec son acquisition représentera 50% du marché mondial et Seagate avec Samsung détiendrait 40% de part de marché. Le solde est attribué à Toshiba qui a acquis en 2009 les activités de Fujitsu. La Commission a jusqu'au 10 octobre pour déterminer si cette concentration entrave la concurrence et porte préjudice aux entreprises et aux consommateurs.
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2Centre, un projet européen de lutte contre la cybercriminalité
Lors d'une conférence de presse commune entre l'Irlande et la France, plusieurs acteurs publics et privés français ont annoncé la création du projet européen 2Centre (Cybercrime Centres of Excellence Network For Training Research and Education). Au total deux centres vont être lancés : le premier sera basé en Irlande piloté par l'University College Dublin, le second est basé en France et sera animé par l'Université de technologies de Troyes. Pour ce dernier, la Gendarmerie Nationale, la Police Nationale, l'Université de Montpellier 1 ainsi que Thales et Microsoft sont également partenaires.
Le budget pour l'ensemble du projet est de 4 millions d'euros, dont 1 million d'euros est attribué à l'initiative française par la Commission européenne. Les industriels ont financé ce projet à hauteur de 30%, notamment par l'apport de jours/homme dans le cadre des formations. Thales prévoit par exemple de mettre à disposition des experts dans le cadre d'enseignement spécifique. L'Université de Montpellier 1 sera en charge des recherches sur l'aspect juridique des réponses à apporter contre la cybercriminalité. Microsoft de son côté fournira des supports de formation sur son OS phare Windows 7.
De la recherche et de la formation
Si la structure, l'organisation, le mode de fonctionnement des centres en sont à leur prémices et que du travail reste a priori à faire, les objectifs de ces unités de recherches sont par contre identifiés. Ils tournent autour de deux axes, la recherche et la formation en matière de cybersécurité. Pour Eric Freyssinet, chef de la division cybercriminalité à la Gendarmerie Nationale « la délinquance informatique va vite, mais il est nécessaire de trouver des méthodes de travail, de recherche sur ces attaques pour disposer d'une bibliothèque de savoir et améliorer la formation des cyber enquêteurs ».
Pour cela, des projets de recherche comprenant le développement de nouveaux outils et méthodes d'investigation et de recherche de preuves et des moyens de défense contre les attaques distribuées de déni de service (DDOS). La formation est aussi un élément clé des centres avec une diffusion des informations vers un public plus difficile d'accès comme les PME/PMI, qui peuvent être confrontées à des problématiques de cybersécurité. On notera également la mise en place d'un module spécifique sur l'analyse forensique (l'analyse d'un système informatique après incident) sur Windows 7.
Illustration : Présentation du projet 2Centre
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