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(26/05/2011 17:18:14)
Les ventes mondiales de serveurs grimpent : +12 % en valeur au 1er trimestre, selon IDC
Les fabricants de serveurs ont vu leur chiffre d'affaires progresser de 12,1% dans le monde, à 11,929 milliards de dollars, au premier trimestre de cette année (10,639 Md$ entre janvier et mars 2010), selon les estimations d'IDC. C'est le cinquième trimestre de croissance consécutif, la demande pour les serveurs continuant à augmenter au niveau mondial. En volume, les livraisons ont atteint 1,9 million de serveurs (+2,5%). Le cabinet d'études fait remarquer que, jusqu'à présent, il n'est arrivé qu'une seule fois qu'il soit sorti autant de serveurs des usines en cette période de l'année.
La progression a profité aux trois catégories représentées : les systèmes x86 (+8,7% en valeur sur la période), les machines Unix (+28,3%) et les mainframes (+14,2%). IDC souligne que c'est la première fois en huit trimestres que les trois catégories enregistrent toutes une progression par rapport à l'année précédente.
Hébergeurs et entreprises recherchent la puissance
Les achats viennent des hébergeurs et des entreprises, mais également des PME. En revanche, la demande venant du secteur public a baissé. Pour Matt Eastwood, vice-président, responsable des études pour les plateformes d'entreprise chez IDC, il apparaît évident que les systèmes hétérogènes conservent une place importante chez les clients qui doivent prendre en charge un large éventail de traitements dans leurs datacenters. Il rappelle au passage qu'IDC avait prévu que le renouvellement technologique passerait des serveurs x86 vers des systèmes apportant davantage de puissance.
Oracle repart à la hausse avec les serveurs Sun
Pour la première fois en trois ans et demi, les ventes de serveurs Sun ont augmenté. Les revenus de cette activité étaient déjà en baisse avant qu'Oracle ne décide de racheter le constructeur, il y a un peu plus de deux ans. Et ils ont continué à dégringoler tant que fut incertain le sort qu'allait réserver à ces gammes Larry Ellison, le PDG d'Oracle. Mais l'acquéreur de Sun a mis les bouchées doubles l'an dernier pour convaincre les clients qu'il allait continuer à investir dans le matériel Sun. Il semble que ces efforts se soient finalement révélés payants. Oracle aura réalisé 773 millions de dollars avec ses ventes de serveurs sur le trimestre écoulé, contre 681 M$ l'an dernier à même époque, selon les estimations d'IDC. C'est la première fois que le cabinet d'études signale une hausse dans les ventes de serveurs Sun depuis le troisième trimestre de l'année 2007, note l'analyste Matt Eastwood.
Illustration : l'un des modèles de la gamme Cisco UCS[[page]]
Bien sûr, Oracle ne peut pas s'attribuer tous les lauriers de cette embellie puisque le marché des serveurs a bien progressé dans son ensemble. La croissance du marché en valeur a également profité à HP et IBM, autres fournisseurs de serveurs haut de gamme.
D'ailleurs, HP reste le numéro un du secteur en valeur avec une part de marché qui se maintient autour de 31,5% (31,8% au premier trimestre 2010). Mais IBM le talonne désormais de plus près avec une meilleure progression : 29,2% contre 26,9% l'an dernier.
Fujitsu subit un contrecoup, Cisco fait une jolie percée
Dell a également vu ses ventes progresser. Il conserve sa troisième place avec 15,6% de part (contre 16% l'an dernier). En fait, seul Fujitsu s'en tire moins bien. Les ventes de serveurs du constructeur ont baissé de presque 16% en un an, ce qui le fait passer de la quatrième à la cinquième position, derrière Oracle. Le groupe japonais n'a pas souhaité dire si cela pouvait être lié à l'important séisme subi par le pays le 11 mars dernier, indique Matt Eastwood. La catastrophe est intervenue à la fin du trimestre et de nombreuses ventes s'effectuent souvent dans les deux dernières semaines de ce mois, note l'analyste d'IDC.
Au classement du cabinet d'études figure également Cisco Systems, entré sur ce marché en 2009 avec sa gamme Unified Computing System qui combine serveurs et équipements réseaux. Le constructeur américain détient 1,6% du marché sur ce premier trimestre. Il a fait une jolie entrée sur les serveurs x86, remarque Matt Eastwood, en vendant des configurations plus chères conçues pour les projets de virtualisation.
Illustration : l'un des modèles de la gamme Cisco UCS
Avec Wallet, Google à l'assaut du paiement sur mobile via NFC
Selon le Wall Street Journal, Google doit aujourd'hui, lors d'un évènement à New York, donner des détails sur sa plate-forme qui permettra de faire des achats, échanger des coupons et accumuler des points simplement en agitant devant un lecteur spécial un smartphone compatible avec la technologie NFC (Near Field Communication) .
Le quotidien américain cite « des personnes proches du dossier », en indiquant que les premières villes retenues pour cette solution sont New York, puis San Francisco et Washington, avant un déploiement dans d'autres villes du pays. Une liste de partenaires commerciaux circule aussi avec les noms des magasins Macy, American Eagle Outfitters et les restaurants Subway. Cet écosystème doit être complété par l'intégration d'une puce NFC au sein des smartphones sous Android, comme le Nexus S par exemple. Enfin, il est essentiel pour Google d'avoir un partenariat avec les opérateurs mobiles. Une annonce pourrait être faite avec Sprint-Nextel à ce sujet.
Aller plus vite que la concurrence
L'apparition de Google Wallet s'inscrit dans une course de vitesse par rapport à la concurrence. Apple qui doit tenir sa conférence WWD C dans les prochaines semaines pourrait faire des annonces sur le sujet du NFC avec Visa. Plusieurs opérateurs ont mené également des expérimentations en la matière. En France, dans le cadre de l'initiative Payez mobile, opérateurs, acteurs du secteur bancaire ont des réflexions sur le déploiement de cette technologie. Récemment, la ville de Nice a été la pionnière en la matière.
Libcloud, projet prioritaire de la Fondation Apache pour un cloud unifié
Libcloud offre une interface unique à plus de 20 services de cloud, parmi lesquels figurent Amazon EC2 (Elastic Compute Cloud), Rackspace Cloud, les services cloud de Terremark, IBM Cloud, le fournisseur de services GoGrid et le service Linode tournant sous Xen.
L'interface s'appuie sur une bibliothèque Python capable de répondre à de nombreux types d'utilisations, comme l'interopérabilité avec des services de stockage ou des solutions d'équilibrage de charge. Les développeurs peuvent demander à leurs programmes de faire des appels à la bibliothèque au lieu de coder pour chaque service cloud. Grâce à ces instructions, un programme peut basculer d'un fournisseur cloud à un autre sans avoir besoin de modifier le code sous-jacent. Elle peut également fournir une alternative pour déplacer facilement une charge de travail vers une solution de stockage, dans le cas où le service principal était mis hors connexion, quelle qu'en soit la raison.
C'est en 2009 que la bibliothèque Libcloud a été intégrée à l'incubateur Apache. Le code de base a été fourni par les développeurs du vendeur de logiciels pour le cloud, Cloudkick, racheté depuis par Rackspace. Les développeurs d'IBM, de Linode, et autres y ont apportée par la suite de substantielles améliorations. Hissée officiellement au statut de projet prioritaire de la fondation Apache, Libcloud sera supervisée par un comité de gestion de projet (PMC) chargé de guider le développement du code au sein de la communauté et du lancement des produits. La bibliothèque est disponible sous licence Apache Software version 2.0.
Vers une association Facebook-Spotify sur le streaming musical
Les utilisateurs de Spotify peuvent déjà partager de la musique avec leurs contacts Facebook ou Twitter en leur envoyant des liens vers des titres ou des playlists. Mais le prochain service « offrira la possibilité d'écouter de la musique en même temps que ses amis sur Facebook », selon Parmy Olson de Forbes. « On ne sait pas encore si le service s'appellera « Facebook Music » ou « Spotify sur Facebook », mais il sera disponible dans tous les pays où Spotify fonctionne, à l'exception des Etats-Unis », écrit la journaliste.
Une offre de ce type semble constituer une étape logique dans le développement de Facebook, un média déjà en passe de devenir « une toile dans la toile ». Le réseau social s'est déjà associé à la Warner Bros pour proposer un service de streaming cinéma, donnant accès à des films tels qu'Inception et Harry Potter.
Facilitateur de contenus, mais pas producteur
Lors du forum e-G8 de Paris, Mark Zuckerberg a cependant précisé que Facebook « n'avait en aucun cas vocation à devenir une entreprise de musique ou de cinéma ».
Sophie Cazaux, en charge des relations presse chez Spotify explique, sans confirmer ni infirmer la rumeur, entretenir de bonnes relations avec Facebook et que le site de streaming était ouvert à la collaboration avec toute entreprise cherchant à apporter une dimension de partage à l'expérience Spotify.
(...)(26/05/2011 13:32:17)Google corrige des bugs critiques dans Chrome, mais il en reste selon Vupen
C'est la seconde mise à jour de sécurité de la version build « stable » de Chrome - la version la plus aboutie du navigateur - que Google livre ce mois-ci. Cette fois-ci, l'éditeur a corrigé quatre vulnérabilités, dont deux qualifiées de «critiques » (créditées aux ingénieurs en sécurité de Google). La catégorie « critique » est habituellement réservée aux failles qui pourraient permettre à un pirate de contourner la sandbox de Chrome. Les deux autres bugs corrigés par cette mise à jour ont été qualifiés de « sérieux ». Ils avaient permis au chercheur qui les a découverts de remporter une prime de 1 000 dollars. Quant à la dernière vulnérabilité, elle a été qualifiée de « légère » dans le système de notation à quatre niveaux de Google appliqué aux menaces. Depuis le début de l'année, Google a corrigé 5 bogues critiques.
Certaines failles toujours exploitables
Google a refusé de confirmer que les deux bugs les plus graves auraient pu être utilisés par des attaquants pour échapper à la sandbox de Chrome, et donc pour introduire du code malveillant sur un ordinateur. Mais, selon l'entreprise française de sécurité Vupen, l'hypothèse est probable. « Les vulnérabilités corrigées aujourd'hui et liées à la GPU et à la gestion d'objets binaires de base (blob) sont typiques des vulnérabilités critiques susceptibles d'affecter Chrome et d'être exploitées pour exécuter du code arbitraire en dehors du « bac à sable », a déclaré Chaouki Bekar, PDG et directeur de recherche de Vupen, en réponse à un e-mail de nos confrères de Computerworld. La ou les bogues, identifiées début mai par les chercheurs de la société, qui ont trouvé aussi comment en tirer parti, n'ont toujours pas été corrigées, a t-il ajouté. « Les récentes failles que nous avons découvert dans Chrome, y compris celle permettant l'évitement de la sandbox, n'ont pas été corrigées et notre code pour les exploiter fonctionne aussi avec la version 11.0.696.71 », a t-il affirmé.
La SandBox de Chrome résiste bien aux attaques
Ces vulnérabilités avaient attiré l'attention plus tôt ce mois-ci, quand Vupen avait déclaré avoir réussi à pirater Chrome, non seulement en contournant la sandbox intégrée au navigateur, mais aussi en échappant aux technologies « anti-exploit » de Windows 7. Pendant plusieurs jours, des ingénieurs de Google ont nié que les failles exploitées par Vupen se trouvaient dans Chrome lui-même. Selon eux, la société de sécurité avait utilisé une faille dans Flash d'Adobe, livré en bundle avec Chrome, pour faire levier. Chrome s'est avéré très résistant aux attaques, notamment grâce à sa technologie SandBox, qui a justement pour effet d'isoler le navigateur du reste de la machine, afin d'empêcher l'exécution de code malveillant sur un ordinateur. Notamment, Chrome est sorti indemne des trois derniers concours de hacking Pwn2Own, le défi annuel organisé par CanSecWest à Vancouver, Colombie-Britannique, et parrainé par le programme mondial de collecte d'erreurs HP TippingPoint. Aucun autre navigateur défié au concours Pwn2Own n'a encore égalé Chrome.
Vupen ne communique plus ses découvertes
Mardi, le porte-parole de Google, Jay Nancarrow, a refusé de s'étendre davantage sur les affirmations de Vupen portant sur la possible exploitation des failles, et il a renvoyé à ses déclarations précédentes. A l'époque, il avait indiqué que Google n'avait pas pu enquêter sur les bogues identifiés par Vupen parce que la société de sécurité ne partageait pas ses découvertes sur les failles. Depuis l'an dernier, sa politique en matière de divulgation des vulnérabilités a changé. Vupen ne communique plus les bogues aux vendeurs - comme le font de nombreux chercheurs - mais uniquement à des clients payants.
Selon la société Net Applications, qui mesure tous les mois l'usage des navigateurs sur Internet, en avril, le navigateur de Google totalisait 11,9% de tous les navigateurs, ce qui le plaçait en troisième position derrière Internet Explorer de Microsoft, avec 55,1%, et Firefox de Mozilla, avec 21,6%.
Chrome 11 pour Windows, Mac OS X et Linux, peut être téléchargé à partir du site Web de Google. Pour ceux qui utilisent déjà Chrome, le navigateur est mis à jour automatiquement.
QFabric : Un switch Juniper taillé pour le cloud
Depuis plusieurs mois, les principaux équipementiers (Brocade, Cisco ou encore HP) ont dévoilé leurs fabric Ethernet ou matrices de commutation Ethernet. Juniper Networks n'est pas en reste avec les solutions issues de son projet Stratus démarré en 2006. Le résultat de ces années de recherche (100 millions de dollars d'investissement) porte désormais le nom de QFabric (Quantum Fabric) : un switch logique unique avec une intelligence distribuée et fédérée afin d'éviter les multiples opérations de lecture et autres traitements. Une topologie réseau ou chaque noeud est relié à tous les autres via un ou plusieurs commutateurs, ce qui permet de gérer des centaines de serveurs comme s'ils étaient connectés à un switch unique (voir illustration ci-dessous). Et pour assurer une compatibilité avec les anciens équipements (voir migration plus bas) pas question de Trill, une technologie en cours de standardisation pour interconnecter un grand nombre de liens en évitant la structure arborescente classique héritée du protocole Spanning tree.

Répondre à des besoins en hausse constante
Robyn Denholm, CFO de la compagnie californienne, qualifie cette plate-forme de « rupture aussi importante que l'arrivée du télégraphe, il y a 171 ans. L'accès à l'information n'importe où, n'importe quand est devenu la norme. (...) Et aujourd'hui, il y a déjà plus de terminaux mobiles connectés que de PC. Nous sommes obligés d'anticiper ces évolutions pour fournir les équipements adéquats ». Pour développer ses équipements, Juniper consacre ainsi pas moins de 20% de son chiffre d'affaires (4,1 milliards de dollars en 2010) à la R&D. Les trois piliers de QFabric (QF/Node, QF/InterConnect, QF/Director), Junos (l'os maison), Junos Space (la couche applicative) et Junos Pulse (fonctions de connectivité, de sécurité et d'accélération applicative) sont aujourd'hui les briques clefs des solutions de l'équipementier.
Le réseau, maillon faible du datacenter
Pour Alex Gray, directeur général en charge du groupe plateforme et systèmes chez Juniper, « les composants des datacenters (processeurs, virtualisation, stockage...) ont énormément progressé ces dernières années. Ce qui n'a pas suivi, c'est clairement le réseau. Aujourd'hui les clients construisent leur cloud pour aller vers une solution plus évolutive et le réseau est la fondation de cette architecture ». Discours classique chez les équipementiers, les fournisseurs de serveurs ou de solutions de stockage ou de virtualisation. Chacun veut tirer vers soi la couverture cloud computing. Pour revenir au réseau, Alex Gray estime que « le réseau est devenu trop complexe avec la multiplication des ports et des interactions. La structure arborescente dans un datacenter est une catastrophe, notamment avec les machines virtuelles et la multiplication des couches qui finissent par augmenter les temps de latence ».
La solution, Juniper l'a déjà exposée en février dernier avec un programme de migration en trois étapes puisqu'il est impossible de repartir de zéro. Les clients pourraient migrer progressivement vers la solution globale, même s'ils utilisent des équipements d'un autre fournisseur. Comme ils sont standardisés (via des interfaces Ethernet ou Fiber Channel), les modules de QFabric pourront être déployés en tandem avec l'infrastructure existante.
Déjà un client en France
Andy Ingram, directeur général en charge de l'activité datacenter chez Juniper, nous avoue avec réticence qu'un contrat a été signé avec un grand groupe français pour construire un cloud public reposant sur la technologie QFabric. « Les premiers utilisateurs de notre plate-forme QFabric sont ceux qui doivent résoudre un sérieux challenge dans leur centre de calcul. Les bourses, les places financières, toutes les entreprises qui veulent aller plus vite avec une infrastructure massive sont des clients potentiels. Une fois leur datacenter virtualisé, ils ne veulent plus gérer plusieurs réseaux. Avec VMware, pourquoi utiliser 5/6 connexions réseau physiques. Notre QFabric supporte Ethernet, FCoE, iSCSI et le FC en natif. Le principal frein reste que le marché du réseau est très conservateur, mais la convergence des réseaux est en marche (voir dossier LMI sur le sujet). »
Illustration : La direction générale de Juniper Networks (crédit : S.L.)
Sinclair transforme progressivement son stockage avec EMC
Spécialisée dans l'étiquetage de fruits frais, la société britannique Sinclair International est présente dans 35 pays. Elle fournit ses services grâce à un réseau de filiales et de partenaires tous reliés à son centre de données où se trouve le système ERP global situé à Norwich. Cet ERP constitue une source unique et donc de meilleure fiabilité.
La société assure un service mondial et un fonctionnement 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Elle fournit désormais plus de 80 % des étiquettes de fruits dans le monde. Son équipe informatique est toutefois de taille réduite. De plus, l'infrastructure de stockage commençait à dater et il était nécessaire de la rafraîchir tout en conservant ce qui contribue encore positivement aux besoins de l'entreprise en termes de contrôle des données et d'archivage des informations. Le passage à une solution de virtualisation du stockage s'imposait.
« Nous avions des systèmes NAS (network attached storage) et DAS (direct attached storage) qui commençaient à manquer de capacité et des serveurs en fin de cycle de vie », décrit Barry Watts, en charge de l'informatique chez Sinclair International. « La virtualisation semblait une solution sensée permettant de rationaliser notre système mais nous souhaitions préserver notre méthode de sauvegarde sur bande et non sur disque. »
S'intégrer dans l'existant et apporter une valeur ajoutée
C'est une solution de stockage de type SAN d'EMC d'une capacité de 12,7 To qui a été déployée. Elle autorise une sauvegarde totale de toutes les données dans la nouvelle unité de stockage grâce à des snapshots quotidiens effectués par le logiciel EMC Replication Manager et un montage de disques automatisé.
Les processus existants de sauvegarde sur bande gérés avec le logiciel Symantec Backup Exec ont été conservés, comme le souhaitait Sinclair. La solution a permis la migration des serveurs virtuels dans le SAN. Trente deux serveurs volumineux utilisant un système DAS ont pu être remplacés par 10 serveurs hôtes virtuels n'utilisant chacun qu'une paire de disques miroir. Tous les utilisateurs et les « mappages » de disques ont été transférés vers l'environnement virtualisé sans perturber les activités de l'entreprise. Sinclair a opté pour une architecture à niveau unique pour tous les disques, les dotant ainsi d'une vitesse identique, ce qui permet aussi d'accélérer le processus de récupération de documents.
La machine EMC mise en place - un système NS-120 - remplace un système NAS puisqu'elle intègre un stockage en réseau utilisant les protocoles CiFS et iSCSI et le logiciel de déduplication d'EMC qui permet de récupérer 40 % de l'espace précédemment occupé par les données CiFS. Cette machine prend place dans une infrastructure de serveurs virtualisés sous Hyper V de Microsoft. C'est une capacité de stockage d'environ 2 To qui est autorisée via CiFS/NFS. Elle permet l'intégration à la principale structure Active Directory de Sinclair.
« Finalement, nous avons réduit les coûts directs et indirects, étendu la capacité de stockage tout en conservant les anciennes méthodes de travail que nous souhaitions garder, » conclut Barry Watts. Cette infrastructure de stockage virtualisé a été élaborée et déployée par la société de conseil MTI. (...)
Le marché des logiciels de CRM a crû de près de 8% en France, selon PAC
Les logiciels de gestion de la relation client constituent toujours un sujet d'actualité dans leurs quatre constituants : automatisation de la vente, marketing, assistance client, analyse des données. Loin de se fondre dans la masse du marché global, la croissance du secteur du CRM (pour customer relationship management) reste largement supérieure à celle du marché des applications de gestion, selon une étude du cabinet Pierre Audoin Consultant.
En France, la croissance des acteurs du CRM a ainsi été de 8% en 2010, selon PAC, et elle devrait se maintenir en moyenne aux environs de 7% par an jusqu'en 2014, contre seulement 4% pour les applications de gestion. Le créneau du SaaS (software as a service) croit encore plus vite, d'un facteur cinq.
Deux axes de travail : PME et grands comptes
Les soutiens de la croissance du CRM sont de deux ordres. D'une part, les PME sont en voie d'adoption de ces outils. D'autre part, les grandes entreprises font évoluer les applications existantes, notamment en migrant vers des solutions SaaS (15% du marché du CRM), et en augmentant le nombre de licences et d'accès aux outils. Cette augmentation du périmètre est notamment liée à la place croissante de « nouveaux » canaux, comme le e-commerce. Les quantités de données générées par les interactions réalisées avec les clients sont également en forte croissance et les traitements nécessaires ou souhaités nécessitent donc des améliorations applicatives.
Côté offre, la règle reste la dispersion. L'acteur dominant est Oracle (acquéreur en son temps de l'offre Siebel) avec seulement 15% du marché français, suivi de SAP avec 10%. Quant au pure-player SaaS (et créateur de ce modèle) Salesforce.com, il ne pèse encore que 4%, malgré sa notoriété. (...)
Orange mise sur ses partenaires pour développer son offre cloud
Baptisée flexible computing, la nouvelle offre cloud / IaaS d'Orange, vendue en indirect, comprend deux possibilités. D'une part, une offre de revente d'Iaas. D'autre part, une offre où le partenaire (un éditeur ou une SSII principalement) va bâtir son offre de cloud, en s'appuyant sur les infrastructures de France Télécom Orange. A ces deux types d'offres correspondent deux types de contrats de partenariat.
L'essentiel est dans le terme flexible. Orange souhaite obtenir le plus de propositions possibles de la part de ses partenaires et le plus de partenaires différents. Son offre comprend elle-même plusieurs étages : flexible computing premium, flexible computing santé. Le secteur de la santé est en effet jugé propice à ce type d'offres. Et les premiers exemples en témoignent.
Des offres déjà proposées par 20 partenaires
Ces offres sont en préparation depuis un an. Le 25 mai est la date de leur officialisation. Elles sont déjà proposées par des partenaires. Une vingtaine. Parmi eux, des éditeurs (comme Be-iTech et Voluntis), une SSII (Open), un VAD (Amosdec) et un hébergeur (Plenium).
Be-iTech est un éditeur savoyard. Il propose un logiciel de gestion de visites médicales, MyVisiten, utilisé par les professionnels de santé à leur cabinet ou en déplacement. Ce logiciel est hébergé par Orange et le professionnel de santé peut renseigner ou accéder aux informations par le réseau Orange. Voluntis est un autre spécialiste de la santé, avec sa plate forme medassport, agréée Asip santé. Celle-ci permet d'héberger des documents du dossier médical patient, le DMP. Elle est hébergée par Orange.
La révolution du paiement à l'usage
Open, présent à l'évènement Orange, est la 1ère SSII à intégrer flexible computing comme une brique dans ses propres offres. Ses clients pourront faire héberger leurs infrastructures et leurs services chez Orange, par l'intermédiaire de la SSII avec un PRA. Open insiste également, par la voix de son co-président Guy Mamou-Mani, sur l'importance du cloud pour elle et pour une SSII en général. « Nous avons affaire à une vraie révolution, une transformation complète du business model, avec un paiement à l'usage, comme un forfait téléphonique, ce qui change du calcul jour/homme, habituel dans notre métier, et permettra de mieux le valoriser. »
Quant à Amosdec, il s'agit d'un tout autre partenariat. Ce VAD, partenaire de premier plan de VMware (et racheté il y a une semaine par le géant américain Avnet) a su constituer un réseau de revendeurs aptes à commercialiser des offres de cloud de VMware. Ils vont également être incités à proposer l'IaaS d'Orange. Autre exemple, celui de Plenium, hébergeur parisien qui propose de traiter le SI des PME en temps partagé et va utiliser dans ce cadre l'Iaas d'Orange.
L'opérateur espère, en multipliant ces types de partenariats, augmenter son chiffre d'affaires dans le cloud. Il vise 500 millions d'euros de chiffre d'affaires dans ce secteur en 2015. Les revendeurs traités par la DVI, au nombre de 1 500 actuellement, connaissent déjà les offres télécoms. Flexible computing leur permet d'accéder à un autre monde. « D'opérateur télécoms, nous sommes devenus aussi un opérateur informatique », souligne Laurent Kocher, directeur entreprises France. « Cette nouvelle offre en témoigne ».
(...)
HP s'offre Printelligent, spécialisé dans les services d'impression
En acquérant Printelligent, Hewlett-Packard entend se renforcer sur le segment des services d'impression managés. L'accord conclu entre les deux groupes permettra à la firme de Palo Alto d'acquérir la totalité des actifs de la société privée Printelligent, ce qui couvre l'infrastructure, les logiciels et les collaborateurs, ont indiqué les deux sociétés dans un communiqué. HP combinera ces actifs avec ses canaux de vente existants et élargira ses services.
La transaction va permettra à HP d'accentuer son offre de gestion unifiée des parcs de photocopieurs, d'imprimantes et télécopieurs. Les entreprises qui comptent plusieurs centaines d'employés sous-traitent souvent cette activité à des prestataires de services d'impression managés (MPS, managed print services) pour réduire les contraintes de maintenance du matériel et augmenter l'efficacité de leurs équipes.
500 millions de documents par an
La société Printelligent a été créée il y a 23 ans. Sur son site web, elle indique qu'elle compte des clients dans 728 villes aux États-Unis et gère environ 500 millions de documents imprimés par an. Il y a deux ans, HP avait annoncé qu'il prévoyait de constituer une nouvelle entité pour accroître ses services d'impression managés et mettre en place un programme pour aider les entreprises à réduire leur parc d'impression. A cette époque, le groupe californien proposait déjà ce type de services, mais l'entité spécialisée devait venir accentuer cet axe.
« L'acquisition de Printelligent renforce les services de HP sur le segment des TPE et des PME », pointe Vyomesh Joshi, vice-président exécutif de HP dans un communiqué, en tablant sur un niveau technologique et une expérience sans précédent dans le domaine de l'industrie. Les PME offrent un potentiel important en termes de services d'impression managés. IDC prévoit sur ce marché des taux de croissance annuels de 14 à 23% d'ici les cinq prochaines années. Il y a quelques semaines, HP a déjà lancé en France des services d'impression pour PME, sous le nom de QuickPage.
HP n'a pas précisé combien il avait racheté Printelligent. L'acquisition devrait être finalisée au cours de son 3ème trimestre fiscal.
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