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Middleware et serveurs d'application
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(08/07/2010 16:40:29)
Réorganisation fonctionnelle à la CNAF
Ancien DSI de la Caisse Nationale des Allocations Familiales (CNAF), Gérard Russeil, aujourd'hui chez Chorégie (un GIE de mutuelles), a eu pour délicate mission de piloter la transformation de la vieille maison en charge du calcul des droits et du versement des prestations sociales à destination des 11 millions d'allocataires et des 33 millions de bénéficiaires (1 allocataire = 1 famille et 1 dossier). En 2009, 67 milliards d'euros ont ainsi été versés par les services de la CNAF.
Parmi les derniers chantiers, la mise en oeuvre du projet phare du Martin Hirsch, l'ancien Haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, le RSA. « On connaissait le projet et on avait une date butoir pour calculer et verser les allocations. Il s'agissait d'un gros changement par rapport au RMI. La prestation touche un public plus large avec notamment le versement d'une allocation complémentaire à une activité salariée qui varie en fonction des ressources », précise l'ancien DSI. Le dispositif est assez complexe et concerne des personnes dans des situations sensibles. Le moindre retard aurait en effet entrainé des débuts de mois difficiles dans certains foyers. « Nous avons effectué le travail en moins de six mois pour tenir les délais avec les Conseils Généraux. » La CNAF est l'opérateur de paiements des droits aux bénéficiaires, le dialogue est donc permanent avec Pôle Emploi et les Conseils Généraux. « Nous devons nous mettre à la disposition de nos partenaires pour assurer les traitements et les paiements des prestations ». Dernière demande émanant du gouvernement, la suppression des allocations familiales en cas de manquement aux responsabilités familiales. « Il a fallu répondre rapidement à cette demande. Nous étions un peu time to market », précise Gérard Russeil.
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Pour répondre à ses nombreuses missions, l'ancien DSI peut compter sur 900 salariés en interne et 150 consultants. « Dans l'obligation de travailler avec d'anciennes technologies comme le Cobol, nous confions progressivement à des prestataires externes pour développer en interne de nouvelles compétences ». 150 personnes travaillent par exemple sur le moteur public. Les départs en retraite sont encore replacés et les effectifs repositionnaient sur les secteurs d'avenir. « La règle de la DSI était de conserver les effectifs pour préserver le fonctionnement du système d'informations. La dispersion territoriale, très forte, correspond aux développements rapides des CAF après la Seconde Guerre Mondiale ». Des outils Java ont ainsi été développés pour faciliter la maintenance et unifier les 36 000 postes de travail dans les différentes antennes régionales. Une fois déballés, ces derniers sont immédiatement opérationnels. 23 000 postes qui combinent téléphonie et accès aux applications en ligne sont utilisés par des techniciens sur le portail Nims (Navigateur Intranet Multi Services). Le CRM repose également sur un développement interne pour assurer un workflow numérique. Sans papier, les CAF locales bénéficient de moins de contraintes pour le traitement des dossiers. « Les déclarations de ressources en ligne ont atteint 40% en moyenne en 2008 et même 50% dans certaines CAF. Mais personne ne doit être exclue par la fracture numérique, les autres ressources d'accès doivent rester disponibles », explique encore Gérard Russeil.
Repenser la dispersion géographique de la Cnad
Un des grands chantiers 2009/2010 portait sur une réorganisation des huit centres régionaux de production de la CNAF qui reposent encore sur des mainframes. Cinq sont fournis par Bull et les trois autres par IBM. Tous les métiers de la DSI sont basés sur ces huit entités qui travaillaient en parallèle avec les mêmes applications. Le grand projet de Gérard Russeil consistait donc à spécialiser ces centres avec pour chacun une mission et une certification bien particulière. « Avec l'aide de nos partenaires, nous avons réalisé une concentration technique sur les huit centres. A Bordeaux le traitement et le calcul des droits qui fonctionnent avec notre moteur Cristal, à Dijon la paie, à Rennes l'analyse décisionnelle, au Mans la GED, à Valenciennes l'acquisition automatique de documents, à Paris le plan de reprise et l'intégration des recettes et des systèmes au niveau national, à Lyon, le développement et à Nice l'hébergement du site Caf.fr qui support 1,2 million de connexions par jour. » Pas encore de cloud, mais Gérard Russeil nous avouait réfléchir à un cloud interne commun aux huit centres de production. Cette réorganisation a toutefois permis de gagner en performances à Bordeaux, notamment grâce au passage à la base de données PostGreSQL et à de nouvelles machines Bull (voir encadré).
Pour son grand chantier mainframe, la DSI de la Cnaf a demandé aux équipes de revoir et de documenter leurs méthodes de travail pour répondre à la norme ISO 20 000 en vue d'une certification en 2012. « Il s'agit de partager la même méthode de travail dans tous les centres entre clients et fournisseurs et de passer de 8 organisations à une seule globale. ». Certains centres développent même de nouvelles compétences comme l'audit green IT à Bordeaux avec le concours d'APC. L'unité de Grenoble, qui dispose de systèmes Bull, surveille en temps réel le centre de Bordeaux. Si la collaboration avec Bull n'est pas remise en question, la Cnaf se dirige progressivement vers des solutions Open Source et non-propriétaires. « Notre patrimoine logiciel est trop important pour retomber dans des systèmes fermés ».
(...)(25/06/2010 14:40:55)Trimestriels : Progress Software attentiste face à la reprise
Le fournisseur de logiciel d'infrastructure a présenté ses résultats du second trimestre 2010. Le chiffre d'affaires de la société est de 127,7 millions de dollars soit une progression de 9% par rapport à la même période un an avant. Cependant, si on compare ce chiffre avec celui du 1er trimestre 2010 (127,5 M de dollars), l'activité semble marquer le pas. Pourtant, la vente de licences a généré un revenu de 44,2 M de dollars en progression de 15% par rapport à 2009. Au premier trimestre fiscal, ce revenu était de 47,1 M de dollars.
Le bénéfice net s'établit lui à 19,1 M de dollars et affiche une forte croissance +176% par rapport à même trimestre en 2009. Le revenu d'exploitation s'élève à 22,7 M de dollars en hausse de 97%. Sur le plan de la trésorerie, elle se monte à 261 M de dollars.
Sur les perspectives du prochain trimestre, Progress Software reste prudent face à l'effectivité de la reprise économique. Ainsi, le chiffre d'affaires est estimé entre 121 et 124 M de dollars.
IBM courtise le marché de la finance avec un framework dédié
« L'ensemble Financial Markets Industry a été conçu pour les sociétés financières, à l'image des sociétés de transactions boursières que l'on rencontre à Wall Street, et qui souhaitent accélérer leur mode de fonctionnement, » a déclaré Guy Tagliavia, directeur de l'activité front office et Websphere d'IBM. «Tout est affaire de vitesse. La clé est de pouvoir traiter les données du marché aussi vite que possible avec l'algorithme des applications de trading, » a ajouté Guy Tagliavia. « L'objectif des vendeurs est d'augmenter la vitesse de transfert des messages entre les systèmes pour la ramener à quelques microsecondes. »
Ce framework vient compléter le nombre, toujours croissant, de solutions pré-intégrées et sur mesure que Big Blue a développé. L'entreprise a déjà créé des frameworks pour les secteurs de la santé, de l'industrie pétrolière, du commerce de détail et pour l'administration. Le serveur d'applications WebSphere d'IBM est au coeur de l'offre. Le framework sera en mesure d'ingérer les flux de données provenant de plus de 100 sources différentes. Les flux sont ensuite filtrés par une plateforme qui identifie les événements spécifiques ou les éléments déclencheurs. Le framework comporte aussi un logiciel de surveillance des marchés financiers et des opérations de trading qui s'appuie sur l'offre de Business Intelligence Cognos, ainsi que sur le logiciel de gestion des règles métiers d'Ilog et d'autres applications. « Au fil du temps, le framework comportera plus d'applications développées par Big Blue mais aussi par des partenaires, » a indiqué GuyTagliavia.
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« Les entreprises du secteur financier sont extrêmement concurrentielles et elles utilisent des logiciels pour être plus performantes », explique Guy Tagliavia. « Le marché financier est aussi en constante évolution. C'est un secteur extrêmement dynamique où il y a une sorte de course aux armements, les clients recherchant toujours à profiter de la technologie la plus récente », a-t-il ajouté. « Et il n'est pas rare que les entreprises de ce marché renouvellent leur système tous les deux ans. » IBM met en avant le fait que sa plate-forme est facilement extensible, et peut donc être facilement mise à jour. Le framework peut être construit autour de serveurs ordinaires reposants sur des processeurs x86, ou exécuté sur les serveurs System P d'IBM. « Ce framework peut être installé par IBM ou par d'autres intégrateurs », a enfin précisé Guy Tagliavia.
(...)(23/06/2010 13:09:13)Tibco s'offre Proginet
Le spécialiste des outils de middleware s'apprête à racheter un éditeur d'outils de gestion de transfert de fichiers (MFT - managed file transfer), pour 23 millions de dollars. Grâce à cette acquisition, Tibco entend compléter son portefeuille des produits middleware, et rester, à l'instar de Software AG, l'un des rares fournisseurs indépendants de ce type de solutions. La firme semble également suivre la tendance générale adoptée depuis deux ans par les acteurs du marché de l'intégration, qui ajoutent des capacités MFT à leur offre, ainsi que le souligne un rapport récent de Forrester Research. En effet, le marché des outils de gestion de transfert de fichiers rassemble un grand nombre de fournisseurs, tels que Metastorm, DataMotion et Axway. La ligne de produits développée par Proginet, et considérée par le Gartner, comme un «guichet unique pour tous les besoins en matière de MFT », permet aux entreprises de transférer des fichiers en toute sécurité, que ce soit en interne ou avec des tiers. La demande concernant cette technologie gagne en importance, car, suite à la globalisation, les entreprises ont diversifié leurs activités et composent avec un cadre réglementaire de plus en plus strict.
Une réponse à l'accord IBM-Sterling Commerce
Un certain nombre de fournisseurs, parmi lesquels Software AG, utilisent la technologie développée par Proginet. Reste à savoir ce qu'il adviendra de ces accords lorsque le rachat sera finalisé, c'est à dire d'ici quelques mois.
Cette acquisition est aussi une réponse à IBM, qui s'est offert l'éditeur américain Sterling Commerce pour 1,4 milliard de dollars. Cette filiale d'AT&T spécialisée dans les solutions d'intégration entre applications et les échanges de données interentreprises propose les mêmes outils que Tibco (transferts de fichiers EDI principalement ). Mais pour Ken Vollmer analyste chez Forrester Research l'accord IBM-Sterling « irait beaucoup plus loin que cela. »
Crédit photo: D.R
(...)
Akamai se renforce dans le mobile avec Velocitude
Cette acquisition est considérée comme stratégique pour Akamai avec le développement de l'Internet mobile. Les techonologies de Velocitude vont être intégré dans les solutions d'Akamai pour aider à la délivrance de contenu vidéo ou de fonctionnalité de e-commerce auprès des smartphones.
En dépit du développement de l'internet mobile, l'expérience utilisateur, notamment de la vidéo sur un navigateur web est déceptive (absence de fluidité, pixellisation des images, etc). Cela oblige les fournisseurs de contenus à adapter ou à redimensionner les films ou les images pour les mobiles. Cet effort a un coût et les solutions de Velocitude peuvent automatiser cette migration du contenu vers les plateformes mobiles. Le montant de l'opération n'a pas été dévoilé.
«L'effort de recherche de SAP est très important comparé aux ratios habituels»
Basé en France, à Levallois Perret, Hervé Couturier est directement rattaché au directeur technique de la société, Vishal Sikka (basé à Palo Alto), sous la responsabilité de Jim Hagemann Snabe, le co-PDG qui supervise le développement des produits.
LeMondeInformatique.fr : Depuis l'automne 2008, vous pilotez les équipes de développeurs travaillant sur le portefeuille d'applications Business Objects et sur la plateforme d'intégration SAP NetWeaver. Qu'est-ce qui va changer avec vos nouvelles attributions ?
Hervé Couturier, vice-président exécutif Technology group de SAP : Exception faite des couches basses de NetWeaver, plus précisément de la partie serveur d'applications que je ne superviserai plus, le périmètre de mes attributions est maintenu. Les équipes de développement de Business Objects et des autres couches de NetWeaver restent sous ma responsabilité. Mais j'ai récupéré en plus la partie recherche qui rassemble à peu près 450 personnes. C'est un effectif très important quand on le compare aux ratios habituels. Chez Business Objects, nous avions trois personnes dans ce domaine pour un effectif total de plus de 6 000 personnes. Là, nous sommes 450 alors que SAP compte 48 000 collaborateurs. Il s'agit donc d'un très gros effort de recherche.
Malgré cette prise de fonction sur la recherche, vous restez donc dans l'opérationnel ?
J'ai une position assez unique car je crois que c'est la première fois que l'on a quelqu'un qui est, en même temps, responsable de la recherche et de la livraison de logiciels. WebIntelligence, Explorer, Crystal Reports... sont des produits que je dois livrer pour le portefeuille d'applications décisionnelles, mais également Composition Environment, ou encore Process Integration, sur NetWeaver. Et je couvre en plus, maintenant, la partie recherche. J'ai donc vraiment un pied dans les deux mondes.
Avant sa restructuration en février dernier, SAP s'était vu reprocher de ne pas suffisamment innover. Depuis, l'innovation est devenu l'un des mots d'ordre des deux co-dirigeants, Jim Hagemann Snabe et Bill McDermott. Considérez-vous effectivement que la société péchait dans ce domaine ?
Je crois que c'est une des raisons, effectivement, pour lesquelles on m'a demandé de reprendre ce job. Parce qu'en toute humilité, je crois qu'avec les équipes que je pilote, nous avons eu tout de même de bons résultats dans la mise à disposition de nouveaux produits sur le marché. Au cours de deux dernières années, après l'acquisition par SAP, nous avons sorti BI OnDemand, BI sur mobile, Explorer et StreamWork, ce dernier ayant été livré en disponibilité générale en mai. Soit, en deux ans, dans le domaine des outils décisionnels et de collaboration, quatre nouveaux produits qui génèrent du revenu.
Lire la suite de cette interview dans la rubrique Entretien
Illustration : Hervé Couturier, vice-président exécutif Technology group de SAP (Crédit photo : SAP)
Software AG prochaine cible de SAP ?
Certaines rumeurs sont persistantes. Celle concernant un éventuel rachat de l'éditeur allemand Software AG par son compatriote SAP vient de rebondir cette semaine à la suite de déclarations émanant de leurs dirigeants respectifs. Dans une interview donnée à Bloomberg News, le PDG de Software AG, Karl-Heinz Streibich considère que SAP serait sans aucun doute en adéquation avec sa propre entreprise. Il rappelle néanmoins que, pour toute acquisition, le prix offert se doit d'être excellent. Or, Software AG est le deuxième éditeur de logiciels outre-Rhin, derrière SAP, avec un chiffre d'affaires consolidé de 1 milliard d'euros depuis le rachat de son compatriote IDS Scheer à l'été 2009.
Software AG possède les offres webMethods et Aris
Les remarques de son PDG ont été recueillies la semaine même où SAP tenait son conseil d'administration annuel. Au cours de celui-ci, le co-PDG, Jim Hagemann Snabe aurait indiqué que l'éditeur de Walldorf était ouvert à d'autres acquisitions importantes après celle tout juste réalisée avec Sybase (encore en cours) qui s'est tout de même établie à 5,8 milliards de dollars. SAP ne souhaite pas commenter ces rumeurs spéculatives.
Il est vrai que le portefeuille de logiciels de Software AG (solutions d'intégration SOA et de gestion des processus métiers) viendrait enrichir de façon conséquente l'offre middleware NetWeaver de SAP avec des produits reconnus tels que ceux de webMethods (éditeur américain racheté en 2007). Et désormais, la société dirigée par Karl-Heinz Streibich possède aussi les outils de modélisation Aris, d'IDS Scheer. Ce dernier est en outre, de longue date, un très proche partenaire de SAP.
Illustration : Karl-Heinz Streibich, PDG de Software AG, récemment reconduit dans ses fonctions pour cinq ans (crédit photo : Software AG)
[[page]]Rappelons que, sur le terrain de l'intégration, Oracle a déjà racheté, en 2008, le spécialiste de l'intégration BEA Systems. Par ailleurs, cela ne l'empêche pas d'utiliser en OEM la technologie de modélisation des processus métiers Aris d'IDS Scheer.
Il y a quelques mois à peine, en décembre dernier, SAP a déjà procédé à une acquisition dans le middleware, reprenant une partie des actifs de SOALogix pour les intégrer notamment à son offre de gestion du cycle de vie des produits (PLM).
Mais Software AG représente vraiment un acteur majeur sur ce marché. De surcroît, ses équipes savent vendre ces technologies quand SAP est d'abord un spécialiste des applications de gestion.
Tibco et SOA Software sont aussi des cibles pour SAP
Sur le marché du middleware, « si vous ne disposez pas vos propres outils, vous êtes dépendant de quelqu'un d'autre, argumente Ray Wang, associé du cabinet d'études Altimeter Group. Pour SAP, ce sont des actifs stratégiques à posséder ». Bien sûr, il y a NetWeaver. Mais pour Ray Wang, cela ne suffit pas. Ces solutions middleware conviennent pour des besoins génériques, selon lui, « mais dès que vous devez gérer beaucoup de données hétérogènes en sortant du monde SAP, vous vous rendez vite compte des difficultés », estime-t-il.
Ray Wang entrevoit d'autres cibles pour l'éditeur allemand d'ERP. Tibco, par exemple, dont le possible rachat a déjà été évoqué en août 2009. Mais aussi SOA Software, moins coûteux. De nombreux clients de SAP utilisent déjà les technologies de ces deux éditeurs souligne l'analyste d'Altimeter.
Enfin, s'il note que les avancées importantes réalisées ces derniers temps sur NetWeaver pourraient détourner SAP d'un rachat dans le middleware, il souligne aussi la nécessité, pour un acteur de cette importance, de maintenir sa croissance vis-à-vis de ses actionnaires. « Pour grossir, vous devez alors procéder à de grosses acquisitions, comme le font IBM et Oracle. Certes, il a fallu du temps à SAP pour s'y résoudre. »
Le PDG de Software AG prolongé dans ses fonctions jusqu'en 2015
Karl-Heinz Streibich vient de se voir reconduit dans ses fonctions de PDG de Software AG par le conseil de surveillance de la société, jusqu'au 31 mars 2015. Andreas Berckzky, président de ce conseil, souligne qu'il s'agit d'un vote de confiance dans les « qualités d'entrepreneur » de celui qui dirige depuis octobre 2003 l'éditeur allemand de solutions d'infrastructure logicielle et d'outils d'intégration. Software AG a enregistré une croissance durable et rentable au cours des cinq dernières années, rappelle-t-il dans un communiqué, y compris pendant la période de récession économique.
A la faveur du rachat de son compatriote IDS Scheer, en août dernier, Software AG a effectivement terminé l'année 2009 sur un chiffre d'affaires en hausse de 18% (847,4 millions d'euros) et un bénéfice net de 140,8 M€ en progression de 22%. Avec le renfort de cet acteur spécialisé sur la gestion des processus métiers (BPM), le groupe a entamé 2010 en étant déjà assuré de dépasser le milliard d'euros de chiffre d'affaires.
Quelques années plus tôt, l'éditeur de la base de données Adabas et du langage Natural avait déjà eu la main heureuse en rachetant judicieusement webMethods, spécialiste américain des outils de middleware, en avril 2007. Vingt mois plus tard, c'est l'offre SOA de ce dernier qui tirait la croissance de Software AG sur son exercice 2008.
Avant de rejoindre le groupe qu'il dirige depuis six ans et demi, Karl-Heinz Streibich était président délégué du conseil d'administration de la SSII germanique T-Systems. Il a commencé sa carrière d'ingénieur en 1981 chez Dow Chemical, dans le développement logiciel.
Illustration : Karl-Heinz Streibich, PDG de Software AG (crédit photo : DR)
HP veut automatiser la migration vers le cloud
Philippe Roux, responsable marketing solutions chez HP a planté le décor pour la présentation de la solution CSA : une infrastructure dynamique, des outils de facturation et une approche orientée service. Le service proposé par HP est une suite logicielle permettant aux DSI des entreprises d'optimiser le déploiement de leurs applications dans des nuages privés ou publics. L'objectif est d'automatiser les process, comme l'attribution de VM avec les OS dédiés, l'affectation de ressources de stockage, la facturation de chaque outil, la puissance de calcul dispensé, etc. L'offre HP CSA s'intègre plus globalement à l'initiative HP Software & Solutions, conçue précisément pour faciliter l'adoption du cloud.
Elle comprend outre CSA, les offres logicielles pour l'administration de systèmes « HP BTO Services for Cloud Infrastructure » ainsi que des services de conseil. Cette solution logicielle se veut agnostique, « on peut construire un cloud à partir de l'existant, en créant des templates et CSA devient la colle pour orchestrer ces différents éléments » souligne Philippe Roux, même s'il met en avant la solution tout en un, Blade Matrix System. Dans ce tableau idyllique, certains DSI présents lors de la présentation s'interroger quand même sur le prix des licences des différents éléments de l'automatisation. « Avec la virtualisation, il sera nécessaire d'adapter notre tarification » a répondu Philippe Maillant, responsable commerciale infrastructures chez HP, sans toutefois donner plus de détail.
Les opérateurs télécoms en première ligne
Faciliter la vie des DSI, accompagner la migration vers le cloud, une telle musique ne pouvait pas échapper aux oreilles des opérateurs. Le premier à s'intéresser à ce sujet est Orange Business Services, Laurent Di Pietro, office manager cloud computing chez OBS explique que « cet outil nous permettra de répondre de manière plus rapide aux besoins de nos clients en leur fournissant, via l'offre flexible computing, un catalogue de services et d'applications » et de se définir comme « un tiers de confiance dans le cloud ». Car les opérateurs montent en puissance dans les services clouds, Philippe Roux a dévoilé que SFR allait proposer une offre similaire à celle d'OBS, au mois de juin, à travers un datacenter reposant sur 3000 serveurs. L'offre sera distribuée en indirecte via les SSII et les intégrateurs, mais également en direct par l'opérateur.
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