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Middleware et serveurs d'application
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(18/05/2010 14:27:27)
Citrix installe XenApp dans le cloud d'Amazon
«La virtualisation des applications permet aux gestionnaires informatiques de n'avoir à gérer qu'une seule instance de chaque application, qu'elle soit hébergée dans le datacenter ou dans le Cloud (EC2 dans le cas présent) » écrit Simon Crosby, PDG de Citrix, dans un blog. « Les applications sont ensuite rendues directement disponibles via un streaming logiciel à des appareils sous Windows pour une utilisation en mode connecté et déconnecté.» Le pilote permettra aux clients de Citrix de transférer leurs licences XenApp depuis leur propres datacenters vers Amazon EC2 et « d'exécuter leurs applications dans un environnement entièrement compatible » a déclaré l'éditeur. Cependant, cette éligibilité est réservée aux clients de Citrix également adhérents au Windows Server Licence Mobility Pilot d'Amazon, lequel permet la migration des licences Windows Server vers Amazon EC2.
Le pilote XenApp/Amazon ne supporte pas encore le Virtual Private Cloud (VPC) d'Amazon, dont l'objectif est de mettre les ressources informatiques exécutées dans les centres de calcul d'Amazon à un niveau de sécurité équivalent à celui ayant cours en entreprise. «Nous continuons à travailler avec Amazon sur son projet d'incorporer le VPC au sein de notre pilote dans le futur » a déclaré Citrix. Aujourd'hui, ce projet est donc d'une utilité limitée, mais reste potentiellement intéressant pour les entreprises cherchant à déterminer si, à terme, elles pourraient alléger leur infrastructure informatique interne en transférant une partie de l'activité vers un fournisseur de Cloud. L'application XenApp tournant sous EC2 d'Amazon pourrait permettre en effet à une entreprise de réduire considérablement le nombre de serveurs physiques qu'elle a à gérer.
Franchir le rubicond cloud
Simon Crosby admet que les clients actuels se plaignent souvent de ce que les clouds ne sont pas de « classe entreprise », et se disent préoccupés par la disponibilité et la sécurité de leurs données. Mais il affirme que les services clouds sont en train de gagner rapidement en maturité et offrent de nombreux avantages que ne pourraient fournir le datacenters classiques.
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Sur Amazon, « avec une seule requête d'API, vous pouvez créer une base de données SQL de 1 To qui est sauvegardée et disponible en permanence, » écrit le dirigeant. « La seule chose à faire est de payer pour les unités de calcul et de stockage. Alors, pourquoi ne pas développer une application qui sache en profiter ? Si l'application est corrélée à la base de données existante de l'entreprise, c'est impossible. Si ce n'est pas le cas, alors ce serait vraiment trop bête de ne pas le faire.» Simon Crosby ajoute que «l'utilisation extensive de l'automatisation dans le cloud, les rend en général beaucoup moins sensibles aux problèmes qui dominent traditionnellement dans l'entreprise, à savoir les erreurs de configuration dues à l'intervention humaine. »
« Les clients doivent encore évaluer avec soin les clouds de type infrastructure-as-a-service (IaaS) pour s'assurer qu'ils sont capables de prendre en charge une application spécifique » écrit-il. « Le plus important est d'estimer les apports de l'offre d'un vendeur Cloud IaaS particulier, et voir comment elle peut s'adapter aux exigences de vos applications d'entreprise,» a insisté le responsable. « Est-ce que l'ensemble des fonctionnalités de l'IaaS est compatible avec vos applications ? C'est la question à laquelle il faut répondre en priorité. Seulement alors vous pourrez apprécier si la qualité de l'offre est de « classe d'entreprise. »
CA World'10 : Tout pour le cloud (MAJ)
Après Bill McCracken, le CEO de la compagnie, Ajei Gopal, le vice-président exécutif produits et technologie, a expliqué avec un certain talent comment le cloud allait transformer l'avenir de l'informatique professionnelle. Très pédagogue, ce dernier a particulièrement insisté le fait que l'arrivée du cloud transformait la manière de gérer et de sécuriser les systèmes d'information. « Au lieu d'être un fournisseur de services monolithiques, le pool informatique est appelé à devenir le gérant d'une offre dynamique avec des ressources internes et externes pour fournir des services à des utilisateurs internes et externes », a expliqué Ajei Gopal. « Quand cela se produit, tous les discours rhétoriques sur l'alignement des services informatiques sur le business de l'entreprise deviennent caducs car désormais - pour de nombreuses entreprises - c'est justement le business. On assiste à un changement de paradigme ».
Pour suivre ce mouvement les entreprises doivent bien sûr adopter le cloud, qu'il soit de type IaaS comme chez Amazon, SaaS comme chez Salesforce.com ou PaaS comme avec Azur. Très pragmatique, le dirigeant de CA Technologies ajoute que « bien que nous entrons dans l'ère cloud, chaque innovation en informatique est rentable. Les technologies existantes, y compris les mainframe et les éléments de l'environnement distribué, seront toujours des composants essentiels des datacenters ».
Illustration Ajei Gopal, vice-président exécutif produits et technologie de CA Technologies
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Alors que 60% du chiffre d'affaires de CA Technologies (4,2 milliards de dollars sur le dernier exercice) reste liée à l'activité mainframe, l'entreprise a fait du cloud computing un de ses principaux axes de développement, en insistant notamment sur la sécurité, en proposant une outil de gestion en mode SaaS, a expliqué Tom Kendra, vice président en charge des produits et solutions d'entreprise. « La gestion de la couche de virtualisation et des nouveaux services reposant sur le cloud n'est pas une tâche facile, en partie parce que les technologies ont été installés en plus de - plutôt que en remplacement de - l'infrastructure informatique existante. Ce point nécessite don une approche de gestion hétérogènes, avec des systèmes physiques et virtuelles » poursuit Tom Kendra.
Pour accompagner les entreprises dans leur mutation vers le cloud, l'éditeur met en avant ses solutions avec notamment l'arrivée de Nimsoft On Demand, la déclinaison SaaS de l'outil de monitoring, déjà adopté par Sycom Technologies et American Integration aux Etats-Unis. En complément, Nimsoft présente plusieurs produits dont Unified Monitoring Portal, un outil Web 2.0 très intuitif pour superviser en ligne ses données, et Power Monitor, qui permet aux utilisateurs de cartographier la consommation électrique d'un datacenter et de ses onduleurs dans un seul tableau de bord. Après SMI, l'éditeur a profité de son rendez-vous annuel pour dévoiler sa suite Cloud Connected Management qui vient répondre aux défis posés par les nuages informatiques.
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Cette suite regroupe quatre produits : Cloud Insight pour standardiser les pratiques cloud internes et externes. Cette solution exploitera notamment les données fournies par la toute nouvelle communauté Cloud Commons pour aider les responsables informatiques à prendre les meilleurs décisions; Cloud Compose repose sur un catalogue de composants logiciels pour faciliter la création et le déploiement de services clouds ; Cloud Optimize aidera les utilisateurs à améliorer les services et les infrastructures du nuage ; enfin Cloud Orchestration apportera un contrôle de la production et l'automatisation de certaines procédures. Tous ces outils reposent en grande partie sur des technologies issues des rachats de 3Tera, Oblicore et Cassatt. Les deux premiers composants de cette suite sont disponibles immédiatement les deux autres le seront en juillet et en octobre prochain, a précisé Chris O'Malley, vice-président exécutif en charge du cloud chez l'éditeur. « Vous n'aurez pas besoin d'attendre la fin de l'année pour bénéficier de ce produit, deux briques de base sont déjà disponibles ».
CA a également annoncé trois produits dédiés à la virtualisation, qui sont Virtual Assurance pour surveiller les performances et éventuellement corriger des défaillances dans les environnements virtuels; Virtual Automation, qui déclenche des check-up automatiques de l'infrastructure virtuelle, et enfin Virtual Configuration qui supervise le développement et les changements de configuration pour répondre aux besoins de conformité réglementaire et d'audit. Tous ces produits arriveront sur le marché en juin, mais l'éditeur n'a pas encore fournit une date de commercialisation exacte ni d'informations sur les prix.
Spring Source, filiale de VMware acquiert Gemstone
Avec cette opération, l'éditeur de solutions de virtualisation, filiale d'EMC, obtient des technologies et une expertise sur un goulet d'étranglement du cloud computing, l'évolutivité des bases de données. « Gemstone devrait régler une part importante de ce problème. Si vous élaborez une application, qui nécessite des ressources au sein de l'entreprise ou une migration vers le cloud, elle sera amenée à évoluer sans nécessairement changer votre architecture » souligne Rod Johnson, directeur général de Spring Source.
Le produit phare de Gemstone se nomme GemFire Entreprise, un gestionnaire de cache des bases de données en mémoire pour les plate-formes distribuées. Cette technologie stocke entièrement une base au sein d'une mémoire dédiée, éliminant ou en retardant les procédures chronophages comme l'écriture ou la lecture de la base sur un disque. « Concrètement, le logiciel va pouvoir travailler sur la donnée au niveau de la couche middleware et interagir en temps réel avec des applications Java. A la fin de la journée, la donnée traitée est alors replacée dans le circuit de la base ou alors enregistrée de manière asynchrone » explique Richard Lamb, président de Gemstone.
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Cette technologie est souvent utilisée par les communautés financières, qui utilisent des systèmes de grid computing. Le département de la défense américaine utilise également cette solution pour les commandes distribuées et les systèmes de contrôle. Au total, Gemstone apporte ses offres à 200 entreprises.
Faire sauter les verrous du cloud
Sur le marché des mémoires primaires des bases de données, plusieurs fournisseurs sont en compétition, comme Oracle avec Times Ten In-Memory Databade 11G. L'avantage de Gemstone est de fonctionner sur une architecture distribuée, plutôt qu'un dans une structure symétrique multiprocesseurs, explique Richard Lamb. Cette approche facilite le déploiement d'applications sur les datacenters distants. En complément de cette annonce, VMware semble s'intéresser à une base de donnée, connue, sous le nom de code NoSQL, pour les porter dans le cloud. En mars dernier, il a embauché le développeur en chef de Redis Open Source, spécialiste en mémoire primaire de base de données non relationnelle. Pour autant, Paul Maritz, CEO de VMware a expliqué lors de la présentation des résultats « nous n'essayons pas d'entrer sur le marché de la base de données, nous cherchons simplement d'accompagner nos clients qui portent leurs applications dans le cloud, public ou privé ».
Gemstone est basée à Beaverton dans l'Oregon et comprend 100 salariés. Elle devrait être intégrée dans SpringSource et garder son nom. L'acquéreur s'est engagé à poursuivre les fonctions de supports sur les autres produits de Gemstone. Par contre, les conditions financières n'ont pas été dévoilées.
La conférence développeurs d'Apple se déroulera du 7 au 11 juin 2010
Apple a finalement annoncé que sa conférence développeurs annuelle, la WWDC, se tiendra au Moscone Center de San Francisco du 7 au 11 juin. Au programme de ce rendez-vous, figurent les premières séances de développement pour l'iPad, des ateliers pratiques sur iPhone OS 4 et des ateliers technologiques pour Mac OS X. Cinq axes de technologies seront mis en avant : Frameworks applicatifs, Internet & web, Graphisme & multimédia, Outils de développement et enfin Core OS. La marque californienne pourrait également présenter l'iPhone v4, attendu le 22 juin sur le marché selon les dernières rumeurs. (...)
(22/04/2010 17:36:18)Microsoft se penche sur l'administration du cloud
Organisé à Las Vegas et un peu perturbé par le nuage de cendres (la majorité des participants européens n'a pu s'y rendre), l'évènement MMS a résolument consacré la stratégie du géant de Redmond dans le cloud. A travers des démonstrations, des annonces, Microsoft estime que l'administration est la pierre angulaire du développement des différentes offres de services informatiques hébergées en interne ou en externe. Pour Geneviève Koehler, chef de produit System Center chez Microsoft « nos clients sont de plus en plus intéressés par l'agilité du cloud, mais ils ont besoin d'outils d'administration pour se préparer à cette migration et être accompagnés étape par étape ».
Pour cela, l'éditeur a présenté Dynamic Infrastructure Toolkit pour System Center, qui sera disponible dans sa deuxième version bêta à la fin juin 2010. Il s'agit d'un guide de bonnes pratiques pour réaliser son cloud privé. Pour assurer l'étape ultérieure qui est de porter les applications vers les clouds publics, Microsoft travaille sur un Pack Management pour son logiciel Azure, qui intégrera une console d'administration commune sur le datacenter et auprès de l'hébergeur. Pour cette offre, qui est élaborée dans les laboratoires de l'éditeur, il faudra attendre fin 2011 pour son lancement.
Une offre dédiée PME-PMI
La vedette de cette conférence s'appelle Windows Intune et se définit comme un service en ligne pour l'administration et la sécurisation de parcs d'ordinateurs. Ce service s'adresse aux entreprises de taille moyenne disposant de 25 à 500 PC. Il comprend un service d'administration en ligne (System Center online), une protection anti-malware (Microsoft Malware Protection Engine) ainsi que la Software Assurance Windows 7 et la suite MDOP (Microsoft Desktop Optimization Pack). Cette dernière comprend plusieurs briques de fonctionnalités y compris de virtualisation. Fonctionnant sur les versions XP SP2, SP3, Vista de Windows, cette offre sera facturée par un abonnement unique, mais aucun tarif n'a été communiqué. Elle est disponible en version bêta aux Etats-Unis et la version commerciale n'est pas attendue avant un an.
Les logiciels d'infrastructures et middleware subissent la crise
Le cabinet Gartner souligne dans son étude la faible progression du marché AIM en 2009, mais remarque également sa bonne tenue par rapport aux autres segments du logiciel. "Tout bien considéré, en 2009, le marché AIM obtient de meilleurs résultats que la plupart des segments des logiciels", estime Fabrizio Biscotti, directeur de recherche chez Gartner.
Le cabinet souligne également, à l'intérieur du vaste marché de l'AIM, la bonne tenue de deux secteurs : la SOA (architecture orientée services) et le BPM (gestion des processus métier). Ces deux secteurs ont joué le rôle de conducteurs. Au total, le Gartner a divisé l'AIM en 12 segments, 4 ont connu une croissance à deux chiffres : les technologies de gouvernance SOA, le middleware orientés messages, les boîtiers AIM et les suites BPM.
Côté fournisseurs, le groupe d'analyses relève également une grande différence par rapport à 2008. Cette année là, le secteur avait connu une forte recomposition, donc avant la crise. Le secteur étant stabilisé, la crise évacuée, la demande sera au rendez-vous et permettra au marché de repartir fortement. C'est maintenant un secteur très concentré.
IBM et Oracle écrasent le marché
Le « top 5 » des fournisseurs représente en effet 58% du marché (en 2009). IBM reste n°1 avec 31% de parts de marché et une croissance de 8,1% entre 2008 et 2009. Oracle le suit de très loin, 16,7% des parts, mais avec une spectaculaire progression de 29,2%. Derrière, on retrouve Microsoft (3,9% du marché, 9,6% de progression), Software AG (3% des parts et 9,1% de progression), Tibco (2,6% du marché et un recul de 1,2%).
En dehors de ce « top 5 » toutefois, le Gartner prédit de fortes recompositions. La SOA est encore un segment de marché composé de petits acteurs « ce qui implique qu'il a des chances d'être en voie de consolidation dans un proche avenir, avec des produits plus larges englobées dans les suites de gouvernance", estime Teresa Jones, analyste principal chez Gartner. D'autres sous-segments devraient subir le même sort, le cabinet d'étude cite : la messagerie de latence (LLM), la gestion de transfert de fichiers (MFT), le traitement des transactions extrêmes (XTP), le traitement d'événements complexes (CEP), et l'analyse des processus métier (BPA). (...)
Le PMU optimise la maîtrise des coûts
Le PMU a placé ses coûts informatiques sous le microscope. Le groupe français de paris hippiques a témoigné lors d'une conférence de son usage de la méthode de contrôle des coûts ABC/ABM (Activity Based Costing/Activity Based Management) depuis 2008. La modélisation de la gestion du budget mise en oeuvre permet effectivement d'optimiser les coûts, selon Carole Gallès, responsable du contrôle de gestion de la DOSI.
Pour le PMU, la gestion du système d'information est centrale. Carole Gallès précise à ce titre que « le système informatique du PMU est souvent comparé à celui d'une société de Bourse car il fonctionne en permanence. » Plus de 1000 paris sont enregistrés chaque seconde. « En plus nous avons une forte contrainte sur la rapidité des règlements » ajoute-t-elle. Le véritable enjeu est donc de développer l'informatique tout en restant conforme aux budgets de l'entreprise.
Concrètement, la mise en oeuvre a été réalisée via l'outil Activity-Based Management de l'éditeur SAS. La responsable précise qu'avant d'opter pour cette méthodologie, lorsqu'elle présentait ses rapports à la DOSI, les éléments comptables n'étaient pas totalement compréhensibles pour ses interlocuteurs. Autre avantage, on dispose d'une totale transparence sur l'ensemble des coûts engagés ainsi que leur hiérarchisation. La modélisation aura toutefois été longue à mettre en place, reconnaît-elle.
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Joachim Treyer, consultant pour le cabinet Cost House et membre du groupe de travail du CIGREF sur la maîtrise des coûts, précise que le modèle s'appuie sur une méthode ABC (Activity Best Costing - contrôle des coûts établi par activités) en plus d'un référentiel métier. Les paramètres clés sont les coûts des services mis à disposition par la DSI, leur transparence ainsi que leur justification vis-à-vis de leurs utilisateurs.
Le discours de la méthode
Le modèle permet d'établir un tableau de bord opérationnel et donne une vision globale de chaque activité. Plus précisément, il détermine un lien de causalité entre les dépenses et les services fournis afin d'avoir une meilleure connaissance des coûts par activité, par processus et par service. Joachim Treyer souligne quatre processus majeurs : la bureautique, les services, les projets techniques et les projets métiers, chacun décliné en de multiples activités. A partir de ces données le modèle dégage une valeur d'usage qui tient compte de la relation coûts-risque. Par ailleurs, l'analyste distingue « trois marches de la performance : la mesure des coûts, leur optimisation ainsi que la pérennisation du projet ».
Il estime que pour optimiser les coûts, l'entreprise peut agir soit sur les achats soit sur les services. Il adopte donc une vision efficacité-achats/efficacité-activité en confrontant le compte de résultat avec les coûts décaissés. Par cette méthode, la DSI et le contrôle de gestion travaillent ensemble pour affecter les ressources disponibles aux activités et pour ventiler ces dernières avec les services. Le modèle prend en compte les données passées pour estimer les prévisions futures. « Aujourd'hui, 13 managers opérationnels utilisent la solution » indique Carole Gallès. Le déploiement est prévu pour l'ensemble du groupe.
Bacardi-Martini optimise l'administration de ses équipements nomades
Bacardi-Martini emploie 480 collaborateurs en France dont 120 commerciaux mobiles dotés d'ordinateurs portables. Début 2008, le groupe comptait équiper ses commerciaux d'une nouvelle solution de gestion de la relation client et souhaitait en profiter pour mieux administrer son parc et sécuriser la diffusion de documents commerciaux. La DSI a cherché un outil capable de réaliser une véritable gestion de parc avec inventaire matériel et logiciel, d'automatiser les mises à jour, transfert des données, etc. tout en limitant au maximum les interventions physiques sur les postes, avec toutes les complications pratiques que cela induit.
La solution MediaContact de Telelogos avait été déjà choisie deux ans auparavant pour administrer un parc d'ordinateurs portables des commerciaux d'une co-entreprise filiale de Bacardi-Martini. La DSI de ce spécialiste des spiritueux, satisfaite de l'expérience, a choisi la même solution pour la maison mère. Elle permet notamment de synchroniser les documents commerciaux, pousser les mises à jour de logiciels, planifier des tâches de sécurité (sauvegardes...), forcer le cryptage de certains flux... et suivre le bon déroulement des opérations afin, le cas échéant, d'intervenir sur les machines.
Les interventions de la maintenance ont été drastiquement réduites tout en accroissant le niveau de service.
Le coût de la solution n'a pas été dévoilée. (...)
SpringSource s'offre un système d'échange entre applications
SpringSource, l'éditeur d'outils Java racheté en août 2008 par VMware, vient d'annoncer l'acquisition de Rabbit Technologies. Ce dernier a développé RabbitMQ, une solution d'échange de messages entre systèmes hétérogènes, applications, bases de données, plateformes de stockage... C'est donc une pierre de plus qui s'ajoute à l'offre de cloud computing que construit VMware. Il s'agit toutefois d'une petite opération financière puisque la société Rabbit, basée à Londres et créée en 2007, ne compte que dix salariés.
L'objectif de VMware consiste à fournir la technologie de virtualisation sous-jacente aux offres de PaaS (platform-as-a-service). Sur le marché du cloud, ces plateformes en ligne proposent des outils pour bâtir des applications que, par la suite, elles pourront aussi héberger. Dans cette stratégie, SpringSource apporte ses outils de développement Java, tandis que l'offre de messagerie RabbitMQ, qui repose sur le standard AMQP (Advanced Message Queuing Protocol), permettra aux applications ainsi mises au point d'interopérer et de ne pas rester enfermées dans un système propriétaire.
Une prochaine annonce avec Salesforce.com
Les systèmes d'échange de messages ont toujours constitué un élément clé de l'infrastructure applicative des entreprises. Rod Johnson (photo ci-dessus), directeur général de SpringSource, souligne toutefois que le cloud requiert des solutions de messagerie interapplicative différentes. L'offre de Rabbit permet aux développeurs de créer des applications complexes en découplant les composants, l'échange de données s'effectuant ensuite entre ces composants, sans nécessité d'en connaître le statut, la disponibilité ou la mise en oeuvre. Rabbit Technologies avait déjà noué des partenariats avec VMware, mais aussi avec Microsoft, Novell et plusieurs autres fournisseurs.
L'annonce de ce rachat par SpringSource vient faire écho aux informations distillées par Salesforce.com au sujet d'un partenariat que la société de Marc Benioff prévoit de dévoiler le 27 avril, conjointement avec VMware.
Illustration : Rod Johnson, directeur général de SpringSource, filiale de VMware
Systèmes décisionnels intégrés : IBM renchérit sur Oracle Exadata
IBM vient de présenter plusieurs offres packagées associant intimement matériel et logiciel pour accélérer l'analyse de très importants volumes de données. Certaines de ces solutions reposent sur sa technologie DB2 pureScale dévoilée en octobre dernier. Destinée à ses systèmes Power, celle-ci optimise le traitement de bases très volumineuses gérées sur une combinaison de serveurs et systèmes de stockage reliés en grille, en limitant au maximum la dégradation des performances.
Les solutions présentées hier par IBM sont destinées aux applications d'entrepôt de données, mais aussi aux systèmes transactionnels. Elles viennent concurrencer directement les gammes Exadata d'Oracle. Ces dernières combinent elles-aussi matériel et logiciel en s'appuyant sur une architecture massivement parallèle de serveurs de bases de données et de stockage logés dans une armoire rack. La première version d'Exadata, annoncée en 2008, reposait sur du matériel HP et concurrençait les appliances de datawarehouse du marché (celles de Teradata, par exemple) ; la deuxième version, sur serveurs 'maison' Sun, vise aussi les applications de production.
Réduction de l'espace de stockage, recours aux SSD
Les annonces d'IBM ont porté d'une part sur pureScale Application System, associée aux environnements Power7 et aux serveurs d'application WebSphere, et d'autre part, sur la plateforme intégrée Smart Analytics Systems. Cette dernière peut être livrée sur des serveurs et systèmes de stockage IBM en environnement x86, mais elle est aussi disponible sur les mainframes System z. Chaque combinaison matériel/logiciel (ou 'appliance') est fortement intégrée à tous les niveaux, du processeur aux serveurs et aux systèmes de stockage, insiste IBM. Outre la rapidité d'analyse obtenue sur les données, notamment pour des applications de gestion des risques ou de mise à jour d'opportunités, Big Blue pointe la réduction de l'espace de stockage. Celle-ci peut aller jusqu'à 80%, en recourant à des algorithmes de forte compression des données.[[page]]L'offre pureScale vient répondre à des besoins transactionnels. Elle pourra être utilisée, par exemple, pour gérer les réseaux électriques 'intelligents' (smart grid).
En revanche, les solutions s'appuyant sur Smart Analytics sont plutôt destinées à des applications décisionnelles portant sur des données structurées et non structurées. Elles intègrent les solutions de Business Intelligence de Cognos et le logiciel de datawarehouse InfoSphere.
A noter qu'une option de stockage sur disque SSD est proposée pour augmenter encore les performances des systèmes (Oracle aussi fournit cette option sur Exadata, avec la technologie FlashFire de Sun).
IBM finance la migration des revendeurs de Sun
Pour vendre ces produits, IBM aimerait bien s'attacher les compétences des partenaires de Sun Microsystems (désormais racheté par Oracle). Pour soutenir leur démarche de migration vers ses configurations, IBM actionne le levier financier. En recourant à sa division Global Financing, il prévoit de dégager jusqu'à 500 millions de dollars en facilités de crédit pour aider les revendeurs de Sun à rejoindre ses rangs. Selon lui, plus d'une centaine d'entre eux aurait déjà étendu ou démarré un partenariat en s'appuyant sur ce financement.
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