La « HP Oracle Database Machine » combine donc des serveurs de bases de données Oracle, reliés en grille, avec les tout nouveaux serveurs de stockage Exadata, également reliés en grille. L'ensemble est packagé dans la même armoire rack, et commercialisé par Oracle. Le support du matériel est assuré par HP. 1 400 fois la capacité du plus gros iPod La configuration est musclée. A lui seul, le serveur de stockage Exadata, muni du logiciel Oracle Parallel Query Database sous Oracle Enterprise Linux, est équipé de deux processeurs Intel (huit coeurs) et de douze disques durs apportant jusqu'à 12 To. Quant à la « machine HP Oracle », aujourd'hui disponible sous Enterprise Linux (d'autres environnements suivront, promet Larry Ellison), elle réunit huit serveurs de base de données Oracle (64 coeurs Intel), le logiciel de clustering RAC (Real application clusters) et 14 serveurs de stockage Exadata (soit 112 coeurs Intel) qui offrent une bande passante de 14 Go de données par seconde et jusqu'à 168 To. « Sa capacité est 1 400 plus importante que celle de l'iPod le plus musclé », ironise Larry Ellison. Sans cacher sa jubilation, le dirigeant a aussi comparé (à son profit) sa configuration aux solutions avancées par Teradata et Netezza, ses principaux concurrents sur ce terrain, avec les fournisseurs de systèmes de stockage, EMC, IBM et NetApp en tête. Trois ans de R&D pour cette première machine Oracle Cette nouvelle offre, sur laquelle rien n'a rien filtré, ou si peu (d'immenses banderoles annonçant un mystérieux « X » ont été déroulées hier dans le Moscone Center), est pourtant le fruit d'un développement de trois ans. Un projet qui s'inscrit dans le cadre d'un programme de recherche de plus longue haleine sur les architectures massivement parallèles. Des performances multipliées par 30 chez certains clients