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Middleware et serveurs d'application
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(25/03/2010 17:31:02)
EclipseCon 2010 : Oracle veut garder un Java attractif
« La plateforme Java devra rester attractive si elle veut conserver sa place à la tête des langages de programmation », a déclaré Jeet Kaul, vice-président de la division logiciels d'Oracle, lors de la Conférence EclipseCon 2010 (Santa Clara, Californie, 22-25 mars). Le ton était donné. « C'est pour cela que des fonctionnalités comme les closures ont été ajoutées dans la version 7 », a ajouté le responsable d'Oracle. En plus du langage Java, la plateforme de développement inclut une machine virtuelle Java agnostique qui s'adapte sans distinction à tout matériel et système d'exploitation.
Les closures - des blocs de code référençables - rendent l'écriture d'applications plus facile pour la programmation multicoeur. « Il faut aussi renforcer le support des génériques et l'adaptation à d'autres formes de langage », a expliqué Jeet Kaul. Le support multi-langue est également une priorité pour le prochain Kit Java Development 7. « Il faut que nous réussissions à intéresser et à passionner la jeune génération au langage Java, comme je l'ai été moi-même, a confié Jeet Kaul. Je voudrais voir venir à la programmation Java des jeunes arborant des piercings ! », a t-il lancé.
Une nouvelle approche autour de JCP
Maintenant qu'Oracle a définitivement acquis Sun, c'est à lui de prendre les initiatives autour de Java. Les représentants de l'éditeur qui animaient la conférence ont répondu à diverses questions, et exprimé leurs intentions - très mal accueillies - à propos du Java Community Process (JCP), qui vise à transformer les spécifications du Java d'origine. Jeet Kaul et Steve Harris, vice-président d'Oracle, ont dessiné un avenir multiforme pour Java et fixé des objectifs à la communauté, annonçant une nouvelle approche avec le JCP. « Nous avons le sentiment que le JCP et d'une manière générale Java, ont besoin d'avancer plus vite, d'être plus souples, plus flexibles », a déclaré Steve Harris. « Dans la mesure où le JCP a été le principal vecteur pour faire de Java un standard et pour le faire avancer, je pense qu'il a besoin de progresser plus rapidement. » La communauté et la structure autour du JCP doivent « être remodelées et motivées pour y parvenir » et Oracle s'est engagé à le faire, a-t-il ajouté.[[page]]Steve Harris a également tracé les perspectives concernant le serveur d'application GlassFish qu'Oracle a acquis lors du rachat de Sun. « GlassFish apporte à Oracle des développeurs, une méthodologie et une approche du développement et doit être en quelque sorte ajouté à son ADN, » a déclaré le vice-président. Oracle a réservé à GlassFish la seconde place de ses serveurs d'applications, derrière BEA WebLogic. Cela n'a pas empêché James Gosling d'Oracle, directeur de la technologie pour les logiciels clients (et ancien collaborateur de Sun), de faire l'éloge de GlassFish et de le promouvoir comme l'un des rouages clés pour les datacenters.
Les responsables d'Oracle se sont également engagés à soutenir trois environnements de développement distincts : JDeveloper, Eclipse et NetBeans (acquis avec le rachat de Sun). «Nous comprenons que le développement est un peu une affaire de religion, » a déclaré Dennis Leung, vice-président du développement logiciel chez Oracle. «Les gens sont impliqués et très passionnés par les environnements qu'ils utilisent, et nous ne sommes pas ici pour les convertir, » a t-il ajouté, faisant remarquer que « depuis un certain nombre d'années, Oracle avait été le participant le plus actif dans la communauté Eclipse, juste après IBM, lui-même à l'initiative de la fondation.
(...)(25/03/2010 16:51:04)EclipseCon 2010 : Red Hat dope sa plateforme SOA et ses outils de développement
Cette semaine s'est tenue en Californie l'édition 2010 de la conférence EclipseCon, organisée par la fondation Eclipse, du 22 au 25 mars, à Santa Clara. L'équipe middleware de Red Hat y a annoncé l'évolution de sa plateforme JBoss Enterprise SOA. La version 5.0 bénéficie notamment de la mise à jour du bus de services d'entreprise (ESB) et d'un nouveau moteur de règles pouvant être géré par JBoss Enterprise BRMS.
L'éditeur a également fait évoluer son ensemble d'outils JBoss Developer Studio destiné au développement rapide d'applications et de services interactifs. La v.3.0 de cette offre est bâtie sur la dernière version d'Eclipse 3.5 et inclut de nouvelles fonctions pour construire des services d'intégration avancés. Ces outils de développement supportent l'ensemble des plateformes JBoss Enterprise (Application, SOA, Portal, Data Services...).
Red Hat a aussi profité d'EclipseCon 2010 pour annoncer la disponibilité générale de JBoss Enterprise Web Platform. Il s'agit du troisième composant de sa stratégie JBoss Open Choice qui vise à offrir un choix de serveurs d'applications Java adaptés aux différents besoins des entreprises. Cette troisième offre a été conçue pour supporter les applications Java légères, alors que les deux autres déjà disponibles sont respectivement destinées aux applications Java EE hautement transactionnelles (JBoss Enterprise Application Platform) ou, au contraire, aux transactions pouvant se contenter d'un serveur Apache Tomcat (JBoss Enterprise Web Server).
Informatica acquiert un spécialiste de la distribution de données
En rachetant l'éditeur 29West, le Californien Informatica s'offre un spécialiste des messageries interapplicatives (message oriented middleware) adaptées aux exigences applicatives des marchés financiers.
Installée à proximité de Chicago, la société acquise dispose aussi de bureaux à New York, Londres et Tokyo. Elle a été fondée en 2002 par Mark Mahowald (photo ci-dessus) avec l'objectif de développer un produit capable d'envoyer et de recevoir des messages à un rythme ultra-rapide. L'équipe disposait déjà d'une expérience de vingt ans dans la distribution de données (data delivery) sur le secteur de la finance, précise le site de l'éditeur. En 2004, 29West a livré le produit Latency Busters Messaging à son premier client et, à l'automne 2006, annoncé l'offre UME (Ultra Messaging for the Enterprise). L'an dernier, la société a entamé un tour du monde pour présenter sa technologie d'intégration de données 'sans latence' (voir le blog "Zero latency tour").
Informatica souligne que les solutions de 29West sont actuellement utilisées pour envoyer et recevoir des millions de messages par seconde en s'appuyant sur les technologies ULLM (ultra-low latency messaging) conçues pour fournir des temps de délivrance des données de l'ordre de la microseconde. Il intègrera ces technologies à sa plateforme d'intégration de données d'entreprise. (...)
Les clubs utilisateurs d'Oracle veulent du concret
L'Aufo, l'association des utilisateurs francophones d'Oracle, a tenu ce lundi 22 mars sa conférence annuelle, à Paris. Les sujets liés à l'intégration de Sun ne sont pas encore à l'ordre du jour, le club préférant aborder des préoccupations plus immédiates (les impacts de la crise sur les départements IT, les retours d'expérience...) ou revenir sur certaines problématiques propres à l'offre d'Oracle (la dématérialisation dans l'E-Business Suite, le support, AIA, CRM On Demand ou encore, la technologie 11G). Le feu vert donné pour le rachat de Sun ne remonte qu'à deux mois et l'Aufo attend que le rapprochement se concrétise pour en parler. « C'est encore récent, il faut d'abord que l'on nous prouve qu'il y a quelque chose au-delà des annonces », considère Jean-Jacques Camps (photo), DSI d'Air Liquide Ingénierie et président du club. Pour autant, l'Aufo est loin de se désintéresser de la question et l'association n'a pas attendu que l'autorisation de rachat soit accordée par Bruxelles pour essayer de créer un groupe d'utilisateurs Sun ; sans succès encore, mais c'est l'un des objectifs de l'année en cours.
Des groupes Sunopsis, Hyperion et bientôt BEA
En 2010, le club souhaite étendre l'activité de sa communauté. Un groupe BEA va notamment se constituer qui s'ajoutera aux autres groupes déjà créés au sein de l'Aufo pour accueillir les utilisateurs des offres rachetées par Oracle, comme Siebel, Sunopsis ou Hyperion. Seuls les clubs JD Edwards et PeopleSoft gardent une indépendance de fonctionnement tout en s'appuyant sur la même délégation générale. Ils participent notamment à la conférence annuelle. « Nous avons longuement discuté de la fusion de nos trois groupes, mais nous aurions risqué de perdre une partie de l'implication des personnes », explique Jean-Jacques Camps. Favoriser l'échange entre ses membres reste l'une des priorités de l'Aufo, en restant centré sur « la vraie vie et pas forcément sur la dernière version d'un produit ou le PowerPoint sur lequel tout va bien, alors qu'en réalité le spécifique reste souvent obligatoire », rappelle le président de l'association qui insiste sur la totale indépendance de son organisation vis-à-vis de l'éditeur de Redwood Shores.
Photo : Jean-Jacques Camps, président de l'Aufo
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Le club compte 800 personnes représentant une centaine d'entreprises et d'administrations, les deux tiers situées en Ile-de-France, un quart dans les autres régions et le reste hors de France (en Belgique et en Suisse). En 2009, un nouveau groupe a été lancé en Algérie. Le Maroc devrait être le prochain objectif d'extension. « Plus nous serons nombreux, plus fructueux seront les échanges. Du moment que l'on utilise la même langue de travail, que l'on se trouve dans une zone géographique qui n'oblige pas à des déplacements trop longs pour participer aux événements et que l'on se retrouve autour de préoccupations métiers communes », souligne Jean-Jacques Camps.
Des formations pragmatiques
En pratique, les membres se voient proposer une vingtaine de commissions par an sous forme de deux demi-journées thématiques ponctuées de témoignages. « Nous n'évoquons pas les lendemains qui chantent mais les mises en oeuvre qui existent ». Parmi les sujets récurrents : Comment produire un projet international et comment effectuer une montée de version. Parallèlement, des groupes de travail rassemblent des utilisateurs toute l'année autour d'une problématique commune : le CRM dans le secteur pharmaceutique, le secteur public, les systèmes géographiques... Enfin, tous les 3e jeudis du mois, une webconférence propose de découvrir un produit pendant l'heure du déjeuner (récemment, le User Productivity Kit, un logiciel de formation).
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Pour la troisième année, la remise des trophées a constitué le point d'orgue de la conférence annuelle des utilisateurs francophones d'Oracle. « Ils viennent apporter reconnaissance et visibilité aux projets efficaces et astucieux qui ont fait leur preuve depuis trois à six mois », met en avant Jean-Jacques Camps. Sur les douze dossiers finalistes du crû 2010, les quatre retenus l'ont été sur des critères de création de valeur, de mesure du bénéfice pour les utilisateurs, d'innovation et de créativité, a rappelé Françoise Hemery, la présidente du club JD Edwards en les présentant.
Un trophée pour une architecture Oracle RAC 11g Extended
Le Groupe Hospitalier du Havre s'est vu décerner le Prix de la technologie. Avec l'aide de la SSII Digora, il a mis en place une architecture Oracle RAC (Real application cluster) 11g 'étendue', composée de trois clusters (un de six noeuds et deux de deux noeuds), répartis sur deux datacenters et permettant une réplication totale. Chaque serveur dispose de son propre SAN. Cette application à haute disponibilité, en production depuis un an et demi pour traiter le dossier médical du patient, est désormais utilisée aussi par le SAMU.
24 mois pour déployer l'ERP E-Business dans une PME
Le trophée Application a été remis à Altis Semiconductor pour son application de GMAO (gestion de maintenance) transactionnelle et décisionnelle centralisée sur PeopleSoft et intégrée au SI de gestion.
Le Coup de coeur du Jury est allé à Teisseire, pour son déploiement « rapide et pratique » de l'ERP JD Edwards. Enfin, le Grand Trophée d'Oracle est revenu à l'éditeur de logiciels Bodet, une PME de 500 personnes qui, en 2004, alors que son SI reposait sur de nombreux développements spécifiques, a décidé de migrer vers un ERP. L'entreprise a déployé tous les modules de la E-Business Suite en 24 mois.
Chaque année, le lauréat du Grand Trophée est invité à se rendre à la grand'messe d'Oracle, OpenWorld, qui se tient à San Francisco, au Moscone Center. L'édition 2010 se tiendra du 19 au 23 septembre prochain. L'an dernier, le trophée avait été remporté par Webhelp et en 2008, par Soletanche-Bachy (voir ci-dessous son témoignage sur OpenWorld).
(...)(11/03/2010 14:58:22)XenApp6 de Citrix étoffe son offre vers Apple
XenApp donne aux utilisateurs un accès à des programmes fonctionnant sur un serveur et transmet les applications vers le client sur plusieurs types de terminaux. Cette solution peut également être intégrée au sein de la plateforme de virtualisation de l'unité centrale, XenDekstop. « Les ordinateurs Mac et les smartphones équipés de l'OS Android ont été ajoutés à la liste des équipements compatibles avec le client Receiver de Citrix », souligne Magnus Toft, responsable produit et marketing de Citrix Nordic. Ce client a été lancé en mai 2009 et fait appel à plusieurs modules additionnels, concernant l'utilisation des applications en mode connecté ou déconnecté, la gestion des mots de passe et l'accélération du WAN. Récemment, Citrix a offert son client ICA (Independent Computing Architecture), protocole pour déployer les applications installées sur les serveurs, aux ordinateurs d'Apple. Ces derniers peuvent aussi utiliser Citrix Dazzle, un service de carrousel d'applications d'entreprise, contrôlé par le département IT de la société. « l'objectif est de donner aux entreprises les outils de gestion pour assurer la compatibilité des applications Windows aux utilisateurs de Mac » précise Magnus Toft. Une pleine compatibilité Windows Server Sur les autres fonctionnalités, la version 6 de XenApp intègre une nouvelle console de gestion Appcenter, qui transfère le management des applications depuis un point centralisé en utilisant un outil unique. Auparavant, les services informatiques étaient obligés de gérer plusieurs consoles pour maintenir leur environnement XenApp, incluant les interfaces Web et l'administration des licences. En supportant pleinement Windows Server 2008 R2 de Microsoft, l'installation initiale de la solution de Citrix et l'administration des profils en sont simplifiées. Les performances ont été améliorées avec la capacité de gestion de 10 000 utilisateurs simultanés au sein d'un seul datacenter. XenApp6 sera disponible en téléchargement le 24 mars prochain et les licences coûteront 350 dollars par utilisateurs (...)
(19/02/2010 15:35:25)CEP: Streambase veut susciter l'échange de composants
L'éditeur américain Streambase, spécialisé sur les solutions de CEP (complexe event processing, traitement des événements complexes), vient d'ouvrir pour ses clients, développeurs et partenaires un espace d'échange de composants fonctionnels à réutiliser et de partage d'idées. SBX, Streambase Component Exchange, propose pour l'instant une vingtaine de composants librement téléchargeables par l'écosystème de l'éditeur qui regroupe une centaine de clients et plusieurs centaines de développeurs. On y trouve, par exemple, des algorithmes mathématiques ou de calcul financier, un adaptateur pour récupérer les flux Twitter ou encore un composant d'intégration avec le langage de développement Python.
Les entreprises utilisent les logiciels de CEP pour analyser au fil de l'eau les flux de données traités dans leur système d'information afin d'y détecter des séquences ou des corrélations qui pourraient nécessiter le déclenchement de certaines actions. Ces solutions sont notamment utilisées pour des applications de détections d'opportunités commerciales ou de fraudes. A terme, évoquent les dirigeants de Streambase, il serait aussi possible que ses partenaires et développeurs puissent mettre en vente des composants sur SBX. Le modèle de licence de l'éditeur ne prévoit pas le support ni la certification des composants élaborés à partir de ses logiciels, même lorsque ceux-ci ont été mis au point par ses propres collaborateurs ou partenaires. En revanche, le code peut être rediffusé, modifié et réutilisé sous certaines conditions.
Interrogé par nos confrères d'IDG NS, Curt Monash, du cabinet Monash Research, estime que cet espace d'échange est une idée intéressante, mais il se demande toutefois si son impact ne pourrait pas se trouver limité, en particulier parmi les utilisateurs du secteur financier ou de la détection de fraude, peu tentés par l'idée de partager leurs algorithmes clés. StreamBase est l'un des derniers éditeurs indépendants spécialisés sur les logiciels de CEP après le rachat, au début du mois, de l'éditeur Aleri par Sybase. (...)
Colt enrichit son offre cloud computing
Depuis juillet 2009, Colt, opérateur de réseau et de services télécoms a développé une plateforme de services cloud computing. Cette offre se décline en plusieurs briques, la première, baptisée Colt Managed Workspace est de type Saas (Software as a Service) avec l'accès à distance de fonctions applicatives reposant sur Sharepoint, Office, Visio, Project, Messaging ou Blackberry. La deuxième brique s'oriente vers le mode PaaS (Plateform as a Service), sous le nom Colt Cloud Infrastructures Services. Elle permet de disposer de serveurs dédiés, virtuels ou mutualisés et de capacités de stockage, s'adaptant aux besoins évolutifs des applications métiers. Enfin, la dernière brique qui vient d'être dévoilée, s'adresse aux besoins de Grid Computing des entreprises. Pour cela, Colt a noué un partenariat avec Tibco et plus exactement la solution DataSynapse (rachetée par Tibco pour 28 millions de dollars à la fin de l'année 2009). Cette dernière propose des outils de réservation et d'allocation dynamique des ressources matérielles et logicielles en environnement distribué. Au sein de cette dernière brique, on distingue en fait trois offres : - le Managed Grid Services qui est une solution d'infrastructure souple et dédiée, spécialement conçue pour les applications haute performance. - l'In Life Management Applications permet aux équipes informatiques de gérer un plus large éventail d'applications métiers et de définir des indicateurs spécifiques pour dimensionner dynamiquement leur infrastructure IT. - le Grid Extension-IaaS (Infrastructure as a Service) facilite l'extension en toute sécurité les capacités de plateformes existantes au sein d'entreprises, en permettant leur rattachement à un pool de ressources Colt à la demande. Pour Béatrice Rollet, directrice marketing de la division Colt Managed Services chez Colt France « les offres avec Tibco nous permettent de répondre à nos clients pour qui les problématiques transactionnelles, demandant une grande puissance de calcul dans un environnement de haute qualité de service, sont essentielles » et d'ajouter « les secteurs financiers et énergétiques sont très en pointe sur ces sujets, mais également les secteurs des services (jeux en ligne, grande distribution) ou des médias, à travers le passage au numérique ». (...)
(10/02/2010 13:55:25)TechDays 2010 : 40 000 utilisateurs pour Microsoft Online Services
Fabrice Alessi : Neuf mois après l'arrivée de l'offre Microsoft Online Services en France, quel est le bilan commercial de ce lancement ? Gwenaël Fourré : Nous revendiquons déjà plus de 200 clients entreprises. Cela représente environ 40 000 utilisateurs, soit un peu plus de 3% des 1,2 million de personnes qui ont accès dans le monde à tout ou partie des applications que renferme Microsoft Online Services. Pour mémoire, il s'agit du serveur de messagerie Exchange, du portail collaboratif Sharepoint, de la solution de conférence web Live Meeting, et du service de messagerie instantanée professionnel Office Communication Online. A ce stade, nous sommes satisfaits des premiers résultats que nous avons obtenus. Je ne peux pas parler ouvertement des objectifs que nous nous sommes fixés pour la France mais ils sont colossaux. FA: Le réseau de distribution de Microsoft réagit-il positivement à l'arrivée d'Online Services ? GF: Plus de 280 revendeurs ont signé en ligne le contrat qui leur permet de commercialiser Online Services. Nous leur demandons également de passer une petite certification sur le web. Pour être honnête, elle reste pour le moment succincte. Mais d'ici la fin de l'année, nous lancerons une certification technique digne de ce nom pour nous assurer que les revendeurs maîtrisent bien les problématiques de migration. Parmi la population de revendeurs qui nous a rejoint, on trouve des profils très hétérogènes. Il y a d'un côté de grands partenaires tels que HP, Atos, Cap Gemini, et des petits revendeurs. Ces derniers voient dans l'offre Online Services la possibilité de proposer une alternative aux opérateurs qui développent de plus en plus d'offres packagées incluant leur services d'accès voix / données et des applications en mode hébergé telles que la messagerie. [Ndlr : Au moment de la rédaction de cet article, nous avons reçu un communiqué de presse annonçant que Microsoft avait conclu un accord avec Orange Business Services...]. Pour le moment, les partenaires qui ont concrétisé des projets sont principalement ceux qui faisaient déjà partie du réseau de distribution de Microsoft. Depuis trois mois, pour convaincre un nombre plus important de revendeurs de signer un contrat Microsoft Online Services Reseller Agreement, nous leur offrons gratuitement pendant un an l'accès à nos applications hébergées pour leur propre besoin jusqu'à 250 utilisateurs. Cela a le mérite de les familiariser avec l'offre et les inciter à être des revendeurs actifs puisque s'ils réalisent deux ventes, ils bénéficient de nouveau du service gratuitement pour l'année suivante et ainsi de suite. S'ils ne réalisent pas ces deux ventes, ils sont facturés 50% du prix public*. FA: L'offre Microsoft Online Services disponible en France va-t-elle être élargie ? GF : D'ici la fin de l'année nous allons mettre deux nouvelles applications sur le marché français. Il s'agit notamment de CRM Online, une version de Dynamics CRM portée en ligne, déjà disponible aux Etats-Unis. Elle nous mettra clairement en concurrence frontale avec Salesforce. Dans le même temps, nous lancerons System Center Online, une application de gestion de poste de travail qui s'adresse non plus à l'utilisateurs final mais aux administrateurs. (...)
(09/02/2010 12:22:16)Gouvernance SOA : Oracle rachète le spécialiste AmberPoint
Voilà déjà plusieurs mois que les analystes, Gartner en particulier, prévoyaient le rachat de l'éditeur AmberPoint, l'un des premiers à s'être spécialisé sur les solutions de gouvernance SOA (architecture orientée service). C'est Oracle qui se décide. La société de Larry Ellison, qui vient par ailleurs d'engager le processus d'intégration de Sun, a décidé d'ajouter à son offre Fusion Middleware, déjà bien fournie, l'offre de cette société californienne dirigée par John Hubinger et créée en 2001. Ce ne sont pas les premiers produits de gouvernance SOA qu'elle acquiert. En septembre 2008, Oracle avait mis la main sur ClearApp et ses solutions conçues pour gérer les performances des applications composites dans les architectures orientées services.
Les logiciels d'AmberPoint, présentés par leur acquéreur comme « très complémentaires » aux solutions dont il dispose déjà, vont donc s'ajouter au catalogue composé de la SOA Suite, de SOA Governance et d'Oracle Enterprise Manager. Elles permettront d'augmenter encore le contrôle et la gestion des performances des applications sensibles. Le rachat de la société devrait être effectif à la fin de ce premier semestre. Le montant de la transaction n'a pas été précisé. (...)
Fast Search: Microsoft abandonne les version Linux et Unix
Lors du rachat de l'entreprise norvégienne spécialisée dans la recherche de données pour entreprises Fast Search en 2008, la firme de Redmond avait annoncé qu'elle continuerait à proposer et à améliorer ses plateformes de recherches fonctionnant sous Linux et Unix. « Depuis deux ans, nous n'avons fait que ça» affirme Bjorn Olstad, directeur technique de Fast Search et ingénieur chez Microsoft. Cependant, les versions proposées cette année seront les dernières à être compatibles avec les systèmes d'exploitation Linux et Unix. Bjorn Olstad affirme que c'est une décision logique de la part de Microsoft : « même si je comprends que le changement vers Windows sera compliqué pour beaucoup de nos utilisateurs, je suis convaincu que cela nous facilitera la tâche pour développer des innovations pour notre système. Microsoft fera en sorte de simplifier un maximum cette transition pour les utilisateurs concernés ». Le directeur technique a ensuite expliqué que les prochains outils de recherche et interfaces utilisateurs fonctionneront encore sur Windows, Linux et Unix. En effet, ils dépendront du core ESP 5.3, un noyau soi-disant prévu pour les 10 années à venir. Pour bénéficier des innovations Windows et des services Cloud, les utilisateurs restés sous Unix ou Linux devront cependant utiliser une plateforme d'architecture mixte. « Cette annonce n'implique pas d'action immédiate, j'espère que la plupart d'entre vous garderont leur installation actuelle en attendant » ajoute Bjorn Olstad. « Un nombre significatif de personnes utilisent Fast Search sous Linux ou Unix » affirme Jared Spataro, directeur de la section recherche chez Microsoft, sans donner de chiffres. « Nous faisons cette annonce aujourd'hui pour permettre à ces utilisateurs d'avoir assez de temps pour se préparer » ajoute-t-il Selon Whit Andrews, un analyste du cabinet d'études Gartner, ce changement est une grande surprise. « Je pensais honnêtement que, pour continuer à bien développer leur solution, garder la plateforme Linux était une chose primordiale. La promesse de Microsoft concernant la compatibilité de leur système offre un certain confort poursuit-il, les utilisateurs de Linux ne seront pas exclus puisqu'ils auront encore la possibilité d'utiliser Fast Search pendant au moins 10 ans ». Enfin, même s'il a affirmé qu'il n'y avait pas de version stand-alone de Fast Search prévue pour le moment, Jared Spataro a confié qu'une étude de marché de Microsoft avait révélé une forte demande et surtout un grand besoin pour un tel produit sur le marché. (...)
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