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Middleware et serveurs d'application

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(05/02/2010 17:11:53)
MDM : Initiate Systems tombe dans l'escarcelle d'IBM
La gestion des données de référence (MDM, master data management) suscite décidément beaucoup d'intérêt en ce début d'année. IBM vient tout juste d'annoncer le rachat d'un spécialiste du secteur, Initiate Systems, quelques jours à peine après l'acquisition de Siperian par Informatica. Mi-janvier, c'est Talend, éditeur français de solutions en Open Source, qui présentait sa propre solution de MDM et indiquait à cette occasion avoir recruté un ancien collaborateur d'Initiate Systems pour en assurer la promotion. Oracle, de son côté, s'est récemment offert Silver Creek Systems, pour ses outils de nettoyage de données produits utilisés dans ce type de projet. Gérer les données de référence consiste à rassembler de façon cohérente dans un référentiel d'entreprise les informations (dédoublonnées et constamment mises à jour) sur les produits, les clients, les fournisseurs, etc. Parmi les points forts d'Initiate Systems, IBM souligne l'expertise acquise par l'éditeur sur les secteurs de la santé et de l'administration publique. Le rachat opéré par Big Blue était prévisible. Ray Wang, associé du cabinet de conseil Altimeter Group, l'avait pronostiqué il y a quelques jours à peine, en réaction à l'acquisition de Siperian par Informatica. Le consultant ajoute qu'IBM va devoir maintenant intégrer la technologie d'Initiate dans ses autres plateformes de MDM, celles-ci comprenant déjà des offres destinées à la gestion des données produits (PIM, Product information management) et à l'intégration des données clients (CDI, customer data integration). Le MDM devient une brique de base du SI Arvind Krishna, directeur général des activités Information Management Software chez IBM, considère de son côté que les projets de MDM peuvent suivre différents scénarios et s'attend à ce que les clients déploient en fin de compte plus d'une solution de MDM. Comme souvent chez IBM, le choix d'une solution devra donc suivre une longue phase de consulting afin de sélectionner l'offre appropriée. De nouvelles absorptions pourraient suivre sur ce marché, Ray Wang citant comme acquéreurs potentiels des sociétés telles qu'EMC, HP, SAP, Microsoft ou Oracle (la plupart disposant d'ailleurs déjà d'une offre). Parmi les spécialistes du MDM figurent notamment des acteurs comme Kalido, ou encore, en France, Orchestra Networks. Pour le consultant d'Altimeter Group, le MDM est en train de devenir une brique de base du système d'information, à un moment où les entreprises cherchent à rapprocher leurs données de celles qui sont gérées plus largement sur Internet. « S'il est question de relier un profil Twitter à un compte client, je vais avoir besoin d'outils s'apparentant à du MDM, cite-t-il en exemple. Cela devient important dès lors que l'entreprise s'ouvre aux outils de réseaux sociaux. » (...)
(05/02/2010 16:45:17)Sybase s'offre le spécialiste du CEP Aleri
Acteur déjà bien implanté dans les marchés financiers, grâce à sa plateforme décisionnelle, Sybase vient de singulièrement renforcer son offre en mettant la main sur Aleri. Ce pionnier du secteur du CEP (Complex event processing, traitement des événements au fil de l'eau) s'appuie en effet sur cette technologie pour fournir des analyses en temps quasi-réel, qu'il s'agisse de renforcer la sécurité (en détectant des enchaînements d'actions indiquant possiblement des fraudes, par exemple) ou d'améliorer l'offre commerciale (en détectant des événements ciblant beaucoup plus finement les besoins et les opportunités). Dans le domaine du CEP, largement dominé par Tibco et Progress, Aleri fait jeu égal avec des IBM ou Oracle depuis qu'il a fusionné avec Coral8. Toutefois, il s'agit d'un rapprochement récent, qui avait enclenché un important processus de fusion et de rationalisation des offres. L'intégration dans l'offre de Sybase prolongera donc cette période délicate. L'assise de l'éditeur de bases de données rassurera au moins les clients sur la pérennité de l'offre et sur son support au niveau mondial. Après les rachats d'AptSoft par IBM et d'Apama par Progress, cette nouvelle acquisition laisse Streambase bien seul parmi les 'pure-players'. Ce que ce dernier s'est bien empressé de signaler sur son blog officiel, en précisant que lui au moins pouvait s'associer à n'importe quels middlewares et bases de données. (...)
(03/02/2010 11:22:41)BeeCreative, deuxième édition du concours des entreprises innovantes de Lozère
Le Polen (Pôle Lozérien d'Economie Numérique) lance le deuxième concours d'entreprises innovantes BeeCreative. Visant à attirer de jeunes entreprises innovantes dans ce département très rural, il permet aux trois lauréats de gagner un hébergement de deux à quatre ans (dont six mois pris en charge) dans un incubateur, l'appui de plusieurs structures locales (dont un suivi scientifique et technique par l'Ecole des Mines d'Alès), un soutien financier et l'hébergement pendant six mois d'une famille de quatre personnes (pour faciliter les emménagements des créateurs sur place). Les candidatures sont ouvertes jusqu'au 17 mai 2010. Les gagnants seront connus fin juin et les lauréats pourront emménager début septembre. (...)
(29/01/2010 16:10:11)Microsoft AppFabric et Velocity en action chez JM Bruneau
C'est l'un des premiers déploiements d'AppFabric en France ; et pour cause, l'offre middleware de Microsoft n'est pas encore officiellement disponible. La société de conseils Expertime, spécialisée dans les technologies Microsoft, a en effet préconisé cette solution lors de la refonte du système d'information du vépéciste JM Bruneau. Elle interviendra d'ailleurs à ce sujet lors des Techdays (conférence utilisateurs Microsoft France, du 8 au 10 février à Paris). Fournisseur de mobilier et matériel de bureau, JM Bruneau propose plus de 15 000 références à 900 000 clients, pour un chiffre d'affaires dépassant les 300 M€. Le commerce électronique prenant une place de plus en plus importante, JM Bruneau voulait industrialiser ses processus métier - en permettant notamment une livraison directe depuis le fournisseur jusqu'au client sans passer par du stock - et augmenter le taux d'achats parmi ses visiteurs : le vépéciste compte aujourd'hui 1,5 million de commandes par an, pour 2,5 millions d'interactions enregistrées chaque année sur son site. Le DSI, André Etchemendy, a voulu profiter de cette refonte pour « urbaniser les domaines fonctionnels », en s'attachant à « bien modéliser les processus en amont » et appliquer les préceptes des architectures orientées services (SOA) : « Les domaines fonctionnels exposent leurs services métier à travers de WCF [Windows communication framework, le protocole d'échange interapplicatif de Microsoft], et tous les échanges se font via le bus. » La liaison avec les applicatifs, Microsoft et autres, s'effectue au travers de Biztalk Server. Une administration unifiée des technologies WCF et WWF Les technologies Microsoft ont donc été choisies à la fois pour exposer les services, orchestrer les échanges et présenter les écrans (avec WPF, Windows Presentation Framework). « Il y a un an, nous aurions sans doute été voir des technologies tierces, explique Philippe Lacroix, directeur technique d'Expertime. Mais nous sommes entrés dans le programme TAP de Microsoft. » En vertu de ce programme, quelques partenaires peuvent utiliser en amont les technologies de Microsoft et bénéficier du soutien de l'éditeur. Pour Philippe Lacroix, Windows Server AppFabric tombait à point nommé pour ce type de projet. Avec ce logiciel serveur, Microsoft fédère en effet ses outils middleware pour présenter un véritable serveur d'applications (nom de code Dublin) doublé d'outils de communication interapplicative (WCF), de workflow (WWF, Windows Workflow Foundation) et d'administration « Une réponse largement suffisante pour le démarrage d'un projet SOA » [[page]] « Les SOA exigent de la fiabilité, des capacités d'administration, etc., et AppFabric permet de pérenniser ce choix », indique le directeur technique d'Expertime. Car, dit-il, « AppFabric donne la capacité de suivre le déploiement et l'exploitation ». Jusqu'à présent, il fallait recourir à des solutions tierces, type Amberpoint, au ticket d'entrée bien plus élevé. « Bien sûr, on ne dispose pas de toutes les fonctionnalités d'un Amberpoint, mais il s'agit d'une réponse très intéressante en termes de coût et de couverture fonctionnelle. Cela suffit largement pour le démarrage d'un projet SOA. » Le pré-requis d'AppFabric est d'installer la version 4.0 de .Net (dont la disponibilité générale sera annoncée en même temps que l'atelier Visual Studio 2010, d'ici quelques semaines). Mais « la migration se fait facilement », selon Philippe Lacroix. « Il a juste fallu réaliser quelques aménagements, modifier des espaces de nommage. » Les débuts de Velocity, système de cache distribué Avec .Net 4 et AppFabric vient aussi Velocity, le système de cache distribué que Microsoft élabore depuis plus de deux ans. Pour Philippe Lacroix, dont les équipes suivent le produit depuis sa genèse dans l'équipe SQL Server, il s'agit d'une immense avancée. « .Net disposait d'un système de cache client. Là, il s'agit d'un vrai système de cache à haute disponibilité, avec toutes les avancées que vous pouvez attendre en matière de clustering et d'équilibrage de charge. » La mise en oeuvre est assez simple, explique encore Philippe Lacroix, puisqu'il suffit de déployer Windows Server en lui attribuant ce rôle de cache distribué. Velocity répartit alors les données dans les mémoires vives des noeuds du cluster, tout en offrant une vue unifiée aux applications. Un moteur SQL permet par ailleurs de libérer de la mémoire en assurant la persistance des données sur disque dur. Philippe Lacroix n'attend désormais qu'une chose : la sortie officielle des produits, qui marquera leur stabilisation. Et à l'avenir, espère-t-il tout de même, « encore un peu de simplification ». (...)
(25/01/2010 16:51:54)Selon une étude Computacenter, la virtualisation reste difficile à amortir rapidement
Les entreprises cherchant à introduire une solution de virtualisation dans leur système d'information devraient considérer avec plus d'attention le temps nécessaire à mise en oeuvre de leur projet, car le retour sur investissement risque de tarder. C'est en tout cas le point de vue de Computacenter, qui a interrogé 130 décideurs informatiques sur leur expérience en environnements virtualisés. Parmi l'ensemble des entreprises concernées par la mise en oeuvre de projets de virtualisation de postes de travail et d'applications (VDI), seules 4% peuvent se prévaloir d'un retour sur investissement correspondant à leur attente. Pour celles concernées par la virtualisation de serveurs, l'étude montre une situation à peine meilleure, puisque seules 6% estiment avoir atteint les résultats escomptés. L'enquête de Computacenter souligne également la persistance des idées fausses en ce domaine, puisque 83% des personnes interrogées continuent d'affirmer qu'avec la VDI, il leur serait plus facile de gérer les applications de bureau. «Les entreprises doivent être plus réalistes sur les projets de virtualisation», a déclaré Paul Casey, le patron de la plate-forme datacenter chez Computacenter. "Nombre d'entreprises ne réalisent pas le retour sur investissement attendu parce qu'elles travaillent principalement avec les outils de supervision propres au vendeur qui ne prennent pas toujours en compte a réalité des éléments qui les concernent. Forcément les résultats sont biaisés. » L'autre raison, toujours selon Paul Casey, vient de ce que les clients ne savent pas utiliser ces outils correctement. «Les chiffres les rendent optimistes», a déclaré Paul Casey. "Mais avec les mêmes outils, nous obtenons un chiffre différent. Ainsi, quant le client estime un retour sur investissement à 6 mois, nous sommes à 12. » Comment bien gérer des postes de travail virtualisés ? Andy Goddard, responsable du centre d'expertise postes de travail et travail collaboratif chez Computacenter est d'accord. "Il y a beaucoup de malentendus: certaines personnes y trouvent beaucoup de bénéfices et d'autres aucun. C'est une chose d'introduire la virtualisation sur les postes de travail, c'en est une autre de la gérer." La question des outils n'est pas la seule, précise cependant Paul Casey. «Les organisations doivent adopter une vision à plus long terme des solutions de virtualisation et du retour sur investissement qu'ils peuvent en attendre. Il y a des choses qui ne sont pas facilement mesurables. La philosophie du ROI, essentiellement basée sur des économies de coûts, pose problème. Les avantages réels sont plus flexibles. Estimer le bénéfice de déménager une entreprise de bureaux pouvant accueillir 1000 salariés vers des bureaux pouvant en accueillir 500 n'est pas si facile. " Paul Casey et Andy Goddard conviennent tous deux qu'il est important de regarder au-delà des outils des supervisions. «Nous avons à faire à une panoplie d'outils variés», a déclaré M. Casey. " Sans vouloir avantager un produit par rapport à un autre, je dirais que Athene de Metron est un bon outil en matière de gestion des ressources, et vCommander d'Embotics le mieux adapté au contrôle des coûts des environnements virtuels ». Malgré ces revers, les entreprises ne freinent pas leurs déploiements en terme de consolidation et de virtualisation. Pourtant il y est nécessaire de repenser certaines choses. " Si la demande reste forte sur le marché de la virtualisation, il faut toutefois revoir la gestion et les technologies. La clé serait de repartir de zéro afin de réfléchir sur les plates-formes, la taille et l'échelle des machines virtuelles, et sur la mise en oeuvre des outils de gestion. La manière de faire travailler les équipes doit également être repenser. Dans tous les cas, il est nécessaire d'adopter une vision d'ensemble. » (...)
(21/01/2010 15:34:17)Oracle détaillera mercredi prochain l'intégration de Sun
Alors que la Commission européenne vient juste de donner son accord au projet de rachat de Sun Microsystems par Oracle, l'entreprise organisera mercredi prochain, en présence de son CEO, Larry Ellison, un évènement retransmis mondialement et en direct via internet (entre 9h00 et 14h00, heure locale) depuis Redwood Shores, siège d'Oracle en Californie pour dévoiler sa stratégie. Comme les régulateurs américains, la Commission européenne semble se satisfaire des garanties d'Oracle au regard des lois antri-trust du vieux continent. Si elle a objecté que l'entrée de MySQL dans Oracle pouvait aller à l'encontre de la concurrence pour les clients de la base de données, la Commission a finalement rendu un avis favorable. Mme Neelie Kroes, membre de la Commission chargée de la concurrence, a indiqué : « Je suis convaincue que la concurrence et l'innovation seront préservées sur l'ensemble des marchés en cause. Le rachat de Sun par Oracle est susceptible de redynamiser des actifs importants et de donner naissance à de nouveaux produits innovants.» La nouvelle du rachat avait suscité de nombreuses questions sur le sort de certains produits de Sun, notamment ses serveurs Sparc et sa base de données Open Source MySQL. D'autant que, lors de l'annonce de l'achat, l'entreprise avait déclaré qu'elle était principalement intéressée par les technologies Java et Solaris de Sun, laissant entendre qu'elle était prête à vendre ou à fermer les divisions hardware de l'entreprise. La réaction des clients de Sun face à cette option ne s'est pas faite attendre, incitant Oracle a assuré finalement qu'elle continuerait à développer les processeurs SPARC et les serveurs Sun. Son CEO, Larry Ellison a même déclaré : « Nous ne sommes pas sur le point de quitter le marché du hardware. » Parmi les produits que les experts s'attendent à voir développés par la nouvelle entité, ils citent en exemple l' Exadata Database Machine 2, un projet de data center haut de gamme pour la conservation des données et l'OLTP (online transaction processing) déjà mis en chantier en commun par Oracle et Sun depuis septembre. Celui-ci combine une base de données et des logiciels spécialisés dans le stockage fournis par Oracle sur des serveurs à base Intel et des technologies à mémoire flash apportées par Sun. L'intégration des technologies des deux sociétés fera certainement parti des thèmes abordés la semaine prochaine. L'invitation Oracle précise que les participants y apprendront comment les clients « bénéficieront de la synergie des deux entreprises en matière de matériel, de système d'exploitation, de base de données, de middleware et d'applications." De nombreuses questions demeurent cependant. Oracle ne dit pas quelle gamme de serveurs Sun elle continuera à développer, ni ce que vont devenir certains produits comme le serveur d'applications et le logiciel de gestion Identity. Ni ce que va devenir le projet de services informatiques de type Cloud, semblable à celui d'Amazon Web Services, que Sun était sur le point de déployer peu avant l'annonce de la transaction. Mercredi prochain, les clients de Sun espèrent aussi avoir des réponses à ces questions. (...)
(18/01/2010 14:09:19)Trophées Le Monde Informatique / CIO 2010 : déposez votre candidature !
Les Trophées Entreprises et Société de l'Information récompensent chaque année l'apport de l'informatique aux métiers de l'entreprise. Cette manifestation est organisée par les rédactions du Monde Informatique, de CIO et de Réseaux et Télécoms. Sur le site suivant, vous pouvez télécharger le dossier de candidature à l'édition 2010. La saisie des informations prend moins d'une heure. Le dossier est à transmettre avant le 21 février 2010, au format PDF exclusivement pour en simplifier la lecture. Une caractéristique importante de cet événement réside dans la diversité des profils des nominés et des lauréats. Qu'une organisation soit de petite ou de grande taille, qu'elle soit une entreprise privée, une administration, une association ou une structure parapublique, ce qui compte avant tout est la valeur ajoutée apportée au métier par l'informatique. Plusieurs axes peuvent être mis en avant par les candidats dans leurs dossiers, par exemple : - La stratégie du SI et son alignement sur le métier et la stratégie générale de l'entreprise, de l'association ou de l'administration ; - La transformation de l'entreprise, de ses méthodes et de son organisation, grâce au SI, notamment pour gagner en agilité ou réduire ses coûts ; - Le développement de la responsabilité sociétale de l'organisation (moindre empreinte carbone, recyclage des déchets électroniques...) ; - L'innovation au service des métiers. Une amélioration de rupture dans un processus déjà bien établi. - La conduite du changement : suite à une transformation du SI, il est nécessaire d'accompagner l'évolution des métiers avec les formations adéquates. Un fournisseur de solutions informatiques ne peut pas être candidat mais peut encourager l'un de ses clients à postuler. (...)
(15/01/2010 12:34:30)MDM : Talend veut refaire le coup de la démocratisation
« La situation est très proche de celle qu'on a connue il y a quatre ans dans l'intégration de données, explique Fabrice Bonan, cofondateur de l'éditeur : il y a sur le marché du MDM des éditeurs qui vendent très cher des solutions fermées, et finalement, le principal concurrent sur ce marché, ce sont les développements informatiques internes aux entreprises. »
Talend, qui revendique aujourd'hui 1,5 million de téléchargement de son offre ETL (Extract, transform and load, extraction, transformation et chargement de données) couplée à ses outils de qualité de données, réalise son chiffre d'affaires en vendant des modules complémentaires de plus haut niveau. L'éditeur fera exactement la même chose pour le MDM, un marché très prometteur : Gartner estimait le marché à 1 Md$ en 2007, et le voyait grimper à 2,8 Md$ en 2012.
Le principe du MDM est de constituer une base de données de référence, consultable par les différentes applications (opérationnelles ou analytiques) et parties prenantes d'une entreprise. Cela implique des outils de récupération de ces données, de nettoyage et d'enrichissement, mais aussi de publication. Talend s'appuie donc pour ce faire sur ses propres outils, ainsi que sur les actifs de la société Amalto, rachetés il y a quelques mois.
Une gestion différenciée des rôles et des possibilités de workflow
L'offre Open Source, dite Community edition, sera téléchargeable gratuitement dans une dizaine de jours. Elle comprendra l'essentiel pour mettre en oeuvre un projet de MDM : les outils de modélisation graphique, les connecteurs et outils d'intégration, les indicateurs de qualité et les outils de recherche et de création de formulaires Web. Le tout est piloté depuis le studio Talend. Si l'offre paraît solide pour un prototype ou un projet départemental, elle risque de s'avérer rapidement insuffisante pour un projet un peu plus ambitieux. De fait, outre des possibilités avancées de nettoyage des données, l'édition Entreprise comporte les outils nécessaires pour une utilisation à plus grande échelle : console de supervision, connexion à l'annuaire Active Directory et gestion différenciée des autorisations selon les rôles, gestion des versions et possibilités d'audits, et enfin mise en oeuvre de workflows, grâce à un partenariat OEM avec BonitaSoft.
Petit Poucet sur un marché dominé par des gros acteurs du middleware (SAP, Oracle, IBM...) et des acteurs spécialisés dans le CDI (Customer data integration, intégration des données clients) ou le PIM (Product information management, gestion des données produit), Talend a recruté un spécialiste de ce marché, Jim Walker, ancien d'Initiate Systems, pour faire connaître sa solution. Comme pour l'ETL, les cibles visées en priorité sont les entreprises de taille moyenne, mais comme pour l'ETL, Talend espère bien que les plus grandes entreprises suivront naturellement. La tâche de Jim Walker sera facilitée par l'arrivée d'un autre acteur sur ce secteur avec les mêmes ambitions de démocratisation : Microsoft. La version 2008 R2 de SQL Server, attendue ce semestre, comportera en effet des outils de MDM sans supplément de prix. « Qu'un acteur de cette taille arrive avec une offre accessible, s'enthousiasme Jim Walker, cela valide notre approche. »
(...)
Cloud : Microsoft et HP annoncent des offres packagées
Lors d'une conférence téléphonique, les dirigeants des deux sociétés, qui ont à plusieurs reprises insisté sur la nature très substantielle de l'accord, ont laissé entendre que la combinaison de services va beaucoup plus loin qu'un partenariat classique. Cet accord consiste en fait à proposer des offres packagées combinant des solutions serveurs, du stockage, le réseau ainsi que l'apport logiciel. L'ensemble sous forme de forfaits clés en main qui facilitent le déploiement. Mark Hurd, le PDG de HP a ainsi déclaré que, « l'accord supposait un haut degré de collaboration et des stratégies d'intégration, y compris dans la mise en oeuvre technique. Et ce à un niveau impliquant les acteurs de manière très conséquente. » Quant à Steve Ballmer, PDG de Microsoft, il a parlé d'une percée pour l'entreprise qu'il représente, ajoutant : « Je ne suis pas ici pour faire un simple communiqué de presse concernant HP et Microsoft. Il s'agit de bien plus que cela. » Mark Hurd a précisé que l'accord doit être considérée comme une évolution de la relation entre HP et Microsoft, sans rapport avec les événements du marché, notamment le rachat possible de Sun Microsystems par Oracle, en attente de l'accord des autorités anti-trust européennes. " Je suis ici pour parler de Microsoft», a déclaré Hurd. "Mais Oracle continuera à être un partenaire très important pour HP," a t-il indiqué. Le Cloud au coeur de l'annonce des deux sociétés Dans la passé, HP et Microsoft avaient déjà réalisé des partenariats en proposant des bundles de produits à leurs clients, mais, comme l'a précisé Mark Hurd, «il y a une différence entre offrir un package et apporter un service global d'intégration et d'ingénierie aussi avancé,» dont la force motrice repose sur le Cloud Computing. « Certaines compagnies accepteront de déployer leurs applications au sein du service Azure de Microsoft, mais d'autres préfèreront disposer de leur propre infrastructure, » a déclaré Steve Ballmer. «L'intégration consistera à superposer la couche matérielle et les fonctions d'administration en fonction du modèle applicatif choisi, » a t-il expliqué. "Notre projet consiste à proposer aux entreprises d'installer et de diffuser le même modèle applicatif, que se soit pour l'accueillir ensuite dans le Cloud ou pour monter un site particulier. » Microsoft va utiliser du matériel HP pour soutenir le déploiement d'Azure, et HP fournira les services nécessaire à la plate-forme Cloud du géant de Redmond. « Plus tard dans l'année, le partenariat consistera à déployer des produits autour de Microsoft Exchange et des solutions d'hébergement de données pour Serveur SQL, » a déclaré Bob Muglia, président du département serveur et business tools chez Microsoft. [[page]] L'accord fait également de Microsoft "le fournisseur privilégié" de la technologie de virtualisation de HP. Les deux partenaires prévoient aussi de distribuer une série de "Smart Bundles" destinés aux petites et moyennes entreprises. Ces packages comporteront des solutions serveurs HP, des solutions de stockage et la technologie réseaux, le tout combiné à la plateforme de virtualisation Hyper-V de Microsoft et au support logiciel Insight de HP. Enfin, HP va également proposer le System Center de Microsoft sur ses plateformes matérielles et améliorer l'intégration d'Insight avec le System Center. Suite à cette annonce, les réactions commencent à arriver. Certaines SSII réagissent déjà à l'annonce du partenariat HP/Microsoft. Atos Origin qui présentait ce matin sa propre plate-forme Cloud baptisée Atos Sphere, explique, par la voix de son président, Thierry Breton que « l'annonce de Microsoft et de HP pour simplifier la mise en place de Cloud reste une offre propriétaire. Nous sommes partenaires de Microsoft et nous proposons aujourd'hui notre propre Cloud (...) avec des services de gestion et de migration reposant sur VMware. Nous sommes bien placés pour offrir la solution la plus riche à nos clients ». Arnaud Ruffat, président d'Atos Origin France précise encore que « la multiplication des solutions est une bonne chose mais que la question de l'interopérabilité reste très importante. Attention aux solutions verrouillées. Si un client nous le demande pourquoi pas mais nous nous efforçons toujours de bien évaluer les besoins pour proposer la meilleure solution». (...)
(13/01/2010 16:56:52)Springsource confie à Eclipse son dmServer
Bonne nouvelle pour les utilisateurs de dmServer, le serveur d'applications Java de Springsource : la version 2.0 est disponible depuis hier, et sa base installée pourrait bien s'accroître grâce à un changement de licence. L'éditeur, désormais filiale de VMWare, a en effet annoncé qu'il confiait le développement de dmServer à la communauté Eclipse, sous le nom de projet Virgo. Selon Springsource, cela répond à la volonté d'accélérer l'adoption des standards OSGi en entreprise (mis au point par un consortium d'éditeurs, OSGi vise à simplifier le développement modulaire et l'intégration dans le monde Java). Dans les faits, cela signifie aussi que le logiciel passera du système de la licence duale (Open Source GPL et commerciale, suivant l'exemple de MySQL) à la licence Open Source d'Eclipse, EPL. Cela met donc de côté les risques liés à la viralité de la GPL. Des développeurs d'applications qui souhaitaient s'appuyer sur dmServer et devaient acquérir une licence commerciale pour ne pas avoir à ouvrir leur propre code à cause des clauses de la GPL pourront désormais utiliser et redistribuer le code du logiciel libre. Au côté des produits largement utilisés de Springsource - le framework Spring, le conteneur Web Tomcat, le langage Groovy... - dmServer avait plus de difficulté à s'imposer sur un marché déjà bien occupé, même en Open Source (Jonas, GlasFish, Jboss...). Malgré ce qu'en dit Springsource, il n'est pas sûr que le changement de marque en faveur d'Eclipse accroisse vraiment son adoption. Le changement de licence le fera plus probablement, mais aux dépens du chiffre d'affaires de l'éditeur. On peut donc en conclure que la filiale de VMWare a fait une croix sur les revenus potentiels de la technologie avec l'espoir qu'elle devienne un standard de fait. Du côté d'Eclipse, Mike Milinkovich, président de la Fondation, se réjouit en pensant que cela décuplera les efforts de l'organisation pour mettre au point une plateforme d'exécution modulaire pour Java, ce qui est en tête des projets stratégiques en ce moment. (...)
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