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Middleware et serveurs d'application

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(13/10/2010 15:05:37)
Oracle et IBM s'accordent sur l'avenir de Java
Les deux sociétés veulent faire de l'OpenJDK (Java Development Kit) la principale ressource Open Source pour le développement de Java SE (Standard Edition). Les deux éditeurs étendront également leur collaboration au langage Java, JDK, et Java Runtime Environment. En outre, IBM et Oracle soutiendront le JCP (Java Community Process) afin qu'il demeure le principal organisme de normalisation pour les travaux de spécification Java.
Dans une interview téléphonique accordée à nos confrères de ComputerWorld, Rod Smith, vice-président des technologies émergentes chez IBM, a souligné l'allégeance retrouvée de Big Blue envers l'OpenJDK et du partenariat avec Oracle. « Cette collaboration commence vraiment à lever l'incertitude quant à l'avenir de Java et montre la direction dans laquelle nous allons, » a-t-il déclaré. «Je pense que notre engagement vis-à-vis de l'OpenJDK va profiter à l'ensemble de la communauté Java et qu'il contribuera à améliorer le rythme des innovations dans ce domaine, » a ajouté Rod Smith. Jusque-là, IBM n'avait jamais été invité à participer à l'OpenJDK et travaillait sur un projet Java Open Source alternatif connu sous nom d'Apache Harmony. « Nous allons continuer à travailler sur Harmony, mais les principaux efforts d'IBM seront dirigés vers l'OpenJDK, » a affirmé Rod Smith.
Les versions 7 et 8 de l'OpenJDK sur les rails
IBM et Oracle soutiendront la feuille de route récemment rendue publique pour le développement des versions 7 et 8 de l'OpenJDK. Celle-ci précise que JDK 7 visera à l'amélioration les performances de la Machine Virtuelle Java (JVM) et des nouvelles APIS I/O, tandis que la version 8 apportera quelques changements linguistiques minimes, raccourcira le temps de démarrage de la JVM plus quelques améliorations ergonomiques. « Le partenariat IBM-Oracle vise à montrer que les deux principaux acteurs Java sont sur la même longueur d'onde, » a déclaré Al Hilwa, analyste d'IDC. « Pour les deux firmes, il s'agit d'affirmer qu'ils continuent à investir dans Java et qu'ils sont d'accord pour faire évoluer rapidement ce langage, » a ajouté Al Hilwa. « Plus encore, cela montre qu'ils s'entendent sur la manière d'avancer, sur la base de la feuille de route actuelle, notamment pour sortir rapidement deux versions Java SE 7 et Java SE 8 au lieu d'une. Cela signifie qu'Oracle est très excité par l'évolution de Java et se montre disposé à travailler avec son éternel rival avec l'objectif de maintenir un Java pertinent et de faire en sorte qu'il reste un langage important. » Al Hilwa ajoute qu'il s'attend à ce que IBM et Oracle fassent en sorte d'asseoir le JCP et «et de ne pas l'enliser dans des intérêts concurrents, au détriment de l'avenir de Java. » Au final, « ce sont de bonnes nouvelles pour les développeurs Java, » estime-t-il.
Rassurant après le flottement qui a suivi le rachat de Sun
Oracle était vivement critiqué par James Gosling, le fondateur de Java, pour n'avoir pas cédé Java à l'organisme indépendant JCP, qu'Oracle avait soutenu en 2007, avant l'acquisition de Sun. Interrogé sur cet engagement, Adam Messinger, vice-président d'Oracle Fusion Middleware, a reconnu qu'il y avait effectivement eu des discussions récentes allant dans ce sens. « La réunion que nous avons eu la semaine dernière avec le comité exécutif de JCP a été très productive. Nous nous exprimerons plus largement sur le sujet dès que le compte rendu sera prêt, donc très prochainement, » a ajouté Adam Messinger. C'est Sun Microsystems, racheté par Oracle en début d'année, qui a initié Java et l'OpenJDK. Fin 2006, Sun avait commencé à mettre Java sous licence Open Source pour assurer son avenir et son développement.
(...)(13/10/2010 14:24:39)TechEd 2010 : SAP parle d'avenir avec NetWeaver
À Berlin, devant sa communauté technologique européenne, Vishal Sikka, CTO de l'éditeur allemand de solutions de gestion, n'a pas manqué de rappeler que la plateforme NetWeaver constituait les fondations sur lesquelles reposait le développement des applications de SAP. Et que c'était aussi sur elle que s'appuyaient partenaires et clients pour interagir avec l'existant (logiciels SAP ou non) et pour l'étendre. Le directeur technique a annoncé la prochaine livraison de NetWeaver 7.3, actuellement en version bêta et déja fournie à certains clients.
Avec sa plateforme, SAP affiche l'ambition de faire évoluer ses clients sans créer de ruptures avec ce qu'ils ont déja déployé. Vishal Sikka a consciencieusement réexpliqué les trois directions vers lesquelles s'orientaient les efforts d'innovation du groupe : la mobilité, le cloud (en s'appuyant sur l´infrastructure mise en place pour Business ByDesign, y compris pour des modules applicatifs complémentaires à la Business Suite mise en place au sein des entreprises) et les traitements informatiques en mémoire (in memory computing). Dans ce dernier domaine, le groupe co-développe en ce moment avec HP l'appliance destinée à des applications d'analyse haute performance (nom de code Hana, pour high-performance analytic appliance) qu'il a pré-annoncée sur sa conférence Sapphire en mai. Celle-ci devrait être présentée d'ici la fin de cette année, dans le cadre de sa phase de mise en production (ramp-up selon la terminologie en usage chez SAP). Mais le produit ne devrait pas être commercialisé avant le printemps 2011. Il arrivera de façon concomitante avec la version 4.0 de la plateforme décisionnelle BusinessObjects 4.0, sensiblement revue (elle améliore encore sa prise en compte des sources multiples de données).
Remise en service plus rapide après un arrêt programmé
NetWeaver serait donc, plus que jamais, une plateforme stratégique pour SAP si l´on en croit son directeur technique. Ce qu'apporte la version 7.3, c'est d'abord une mise à jour consolidée pour l'ensemble des précédentes versions. C'est ensuite une amélioration des performances lors des interruptions planifiées du système, permettant une remise en route plus rapide et donc une réduction des couts de maintenance, promet Vishal Sikka. Du coté du serveur d'application Java, certifié Java EE5, habituellement flanqué du serveur d'application Abap, il est désormais possible dans certains cas de se contenter d'un bus de services (ESB) Java. Améliorations aussi sur la gestion des identités avec le support de SAML 2.0. NetWeaver 7.3 supporte les standards WS Policy 1.2, SOAP 1.2, WS Trust 1.3, Java SE 6, JSR 168-286 et WSRP 1.0. D'autres avancées concernent la réutilisation de paramétrages de règles métiers dans l´intégration avec Excel et la productivité sous Duet Enterprise Software, l'offre permettant d'intégrer la suite bureautique de Microsoft avec les applications de SAP.
Les outils de Complex Event Processing de Sybase exploités via SAP Portal
Plusieurs démonstrations, quelquefois étonnantes, sont venues ponctuer cette annonce. La première (ci-dessus) a montré l'intégration de fonctions de CEP (complex event processing, gestion d'événements complexes) de Sybase dans le portail Netweaver, avec un cas d'application dans le secteur de l'énergie [Mise à jour : les alertes et les données filtrées par l'outil de CEP pourront être visualisées dans les tableaux de bord de Business Objects BI 4.0]. Mais l'assistance goûta surtout deux démonstrations, l'une expliquant comment créer en quelques minutes une application accessible sur un iPad, l'autre mettant en oeuvre une analyse complexe de données portant sur une base de plus de quatre milliards d'enregistrements, avec des résultats affichés en 0,016 seconde.
La place de marché EcoHub s'étend, l'échange de code aussi
Vishal Sikka a également fait un point sur la place de marché EcoHub et le programme d'échange de code gratuit, Code Exchange, deux initiatives respectivement lancées en 2008 et 2009 dans le cadre du réseau SAP Community Network. Ce dernier regroupe non seulement le SDN ouvert aux développeurs, mais aussi les échanges autour des processus métiers (BPX, Business Process Expert), ainsi que les communautés BO et SAP University Alliances. Deux millions d'utilisateurs, de partenaires, de collaborateurs SAP et d´experts s'y retrouveraient selon les chiffres de l'éditeur qui dit y avoir reçu 36 millions de visites l'an dernier. 20 000 nouveaux membres rejoignent chaque mois ce réseau, affirme-t-il.
EcoHub permet de trouver et d'évaluer des solutions développées par des partenaires de SAP. Ceux qui proposent des services disposeront de davantage d'espace pour se présenter et détailler leurs offres.
Illustration principale : Vishal Sikka, CTO de SAP, lors de la conférence d'ouverture du TechEd 2010 de Berlin, le 12 octobre 2010 (credit photo : SAP).
Test logiciel : la France toujours en retard selon PAC
Le test logiciel est le parent pauvre de l'activité logiciels en France, sa variable d'ajustement. Il représente 3% d'un marché mondial évalué à 79 milliards d'euros en 2010 par le cabinet Pierre Audoin Consultants (PAC). La France est surtout active dans les tests pour l'informatique scientifique et technique, qui représenteraient 500 millions d'euros en France, un peu moins dans les tests pour l'informatique de gestion.
Cette tendance devrait s'inverser. Au plan mondial, le marché du test logiciel atteindra 100 milliards d'euros en 2014, selon PAC. Un marché en croissance de plus de 5% dans les années à venir dans le monde. La France serait 5 à 7% au dessus de la croissance locale des logiciels et services au cours des prochaines années.
« La qualité logicielle est devenue un vecteur économique »
Il semble que ce retard français soit dû avant tout à des causes historiques ou culturelles, nous sommes avant tout un pays de développeurs. Une fois le projet réalisé, sa validation, les tests fonctionnels et les tests de charge, passent souvent au second plan. La crise, en incitant à tailler dans les coûts, aurait pu amplifier ce retard. Au contraire, une prise de conscience s'opère, la qualité des projets entre en ligne de compte et le test logiciel justifie amplement son investissement. « La qualité logicielle est devenue un vecteur économique » note Arnold Aumasson, directeur au cabinet PAC. « Le coût d'un bug est important, en termes budgétaires come en termes d'image. Nous-mêmes utilisateurs supportons difficilement les « plantages ».
Les acteurs de ce marché devrait donc trouver matière à se développer que ce soit les grands éditeurs mondiaux spécialistes du sujet, ou les SSII voire les « pure players » indépendants. « Un marché porté par deux phénomènes, le rattrapage nécessaire dans les PME et surtout les PMI, le fait qu'on ne soit pas encore aux standards mondiaux de qualité » relève Arnold Aumasson. Cette perspective se retrouve en termes d'emplois. PAC souligne les possibilités nouvelles apportées aux ingénieurs par le test. Le Comité français du test logiciel propose d'ailleurs deux certifications : « fondation » et « avancé » pour des ingénieurs souhaitant se spécialiser.
Oracle va livrer 81 correctifs à installer d'urgence
La base de données d'Oracle, ses outils Fusion middleware, plusieurs applications dont celles de PeopleSoft et le système d'exploitation Solaris, récupéré depuis le rachat de Sun, sont concernés par l'importante livraison de rustines que l'éditeur mettra mardi prochain 12 octobre à la disposition de ses utilisateurs. En tout, 81 correctifs sont annoncés pour corriger de multiples vulnérabilités. 31 d'entre eux sont destinés à des produits du catalogue Sun. Certains couvrent plusieurs produits.
Oracle recommande vivement à ses clients d'installer ce patch critique aussi rapidement que possible en raison des menaces d'intrusion. La faille la plus sensible (selon le standard CVSS 2.0), assortie de la note 10.0, affecte le produit Solaris Scheduler.
Egalement visés : Agile, Primavera, Open Solaris et StarOffice
Parmi les correctifs, plusieurs sont destinés à la base de données, versions 10g et 11g, Release 1 et 2, au serveur d'application 10gR2 et R3, ainsi qu'à BI Publisher et Identity Management 10g. Du côté des applications, le progiciel intégré E-Businesss Suite est concerné, Release 12 et 11i, de même que l'application de PLM Agile, et les solutions Transportation Management, PeopleSoft Enterprise CRM, FMS, HCM, SCM et EPM. On trouvera aussi des mises à jour pour les PeopleTools, Siebel Core et la solution de gestion de projets Primavera P6.
Du côté de l'offre Sun, Oracle précise que onze failles risquent d'être exploitées sans authentification (en passant par un réseau sans se voir demander de nom d'utilisateur ni de mot de passe). Outre l'OS Solaris et sa version Open Source, sont affectés les produits Directory Server Enterprise Edition, Communications Messaging Server, Oracle Explorer, Sun Convergence, iPlanet Web Server, Java System Identity Manager et la suite bureautique StarOffice/StarSuite. A noter que cinq rustines visent la suite Open Office, la plus sensible étant notée 9.3. Là aussi, les vulnérabilités en question risquent aussi d'être exploitées sans authentification. A corriger rapidement donc.
Teradata et Cloudera s'associent pour révolutionner le traitement analytique des données
Les nouveaux partenaires envisagent de mettre en route un pipeline destiné aux clients de Teradata qui utilisent la distribution Hadoop de Cloudera (CDH). Ceux-ci précisent que le pipeline sera utilisé pour acheminer des données non structurées provenant de diverses sources en ligne directement vers une installation Teradata où les masses de données brutes pourront être analysées en détail. L'objectif est de permettre aux utilisateurs de rassembler et de consulter de grands pools de données, et de profiter d'une quantité d'informations utiles émanant de sources de données structurées et non structurées comme jamais ils n'ont pu le faire auparavant.
Hadoop, le framework de traitement qui travaille en parallèle pour exécuter des programmes écrits en Python, Java et autres langages, a été principalement utilisé jusqu'ici à des fins de data reporting, par exemple pour l'extraction de données des fichiers log sur les serveurs web. Mais celui-ci peut être mis utilement à contribution dans des domaines qui couvrent la reconnaissance et l'analyse d'images jusqu'à la collecte et le déplacement de données à grande échelle.
Améliorer le traitement d'énormes quantité de données
Comme l'a déclaré Mike Olson de Cloudera, grâce à cette solution additionnelle, les clients de son entreprise peuvent maintenant relier leurs résultats de recherche à des indicateurs financiers, des profils clients, et autres. Mais selon Richard Winter, président de Winter Corporation, une entreprise spécialisée dans les solutions impliquant des gros volumes de données, ce puissant outil intégré, dédié à l'analyse complexe des données, pourra aider de nombreux utilisateurs à renforcer leurs atouts sur le plan concurrentiel.
Ce développement révolutionnaire est possible grâce à la compatibilité des réseaux de traitement parallèles (comme Hadoop) avec l'entreposage de données en parallèle (géré par le moteur analytique de la base de données de Teradata). Chaque système peut avoir été mis en place pour différents types d'analyse, mais lorsqu'ils sont combinés - comme le font Teradata et Cloudera - ils peuvent aider les utilisateurs à réunir des quantités énormes de données en provenance de toutes sortes de sources. Mais ce n'est pas tout. Selon un expert, le déploiement des deux technologies en parallèle peut aider à explorer de nouvelles opportunités, à inventer de nouvelles applications et à disposer de meilleurs avantages concurrentiels.
Les deux partenaires ont prévu de travailler très étroitement pour mettre sur pied ensemble cette solution de pointe. Le Hadoop Connector de Teradata sera livré gratuitement avec Cloudera Enterprise, à charge pour Cloudera d'apporter le support technique du Connector. La commercialisation de la solution sera menée de manière conjointe, à l'occasion de forums, d'évènements et de salons spécialisés.
(...)(20/09/2010 15:29:53)Avec le rachat de Suse, VMware pourrait mettre un terme à sa croisade anti-OS
VMware qui a bâti sa renommée en industrialisant la virtualisation des serveurs basés sur Unix et Windows expliquait jusqu'à présent que la virtualisation était là pour prendre en charge la gestion du matériel et des systèmes d'exploitation. Et pour accompagner les besoins de ses clients, l'éditeur de Palo Alto prépare également une offre de cloud computing visant à réduire l'apport de Windows sur les PC de bureau.
Mais avec le rachat de l'activité Suse Linux de Novell , VMware deviendrait à son tour un fournisseur de système d'exploitation - comme Oracle avec Solaris depuis le rachat de Sun - et serait donc bien obligé de reconnaître l'importance des dits OS. Les analystes estiment que la tentative de reprise de Suse Linux a du sens et aidera VMware rivaliser avec Microsoft, son principal rival, et Red Hat. Ces derniers expliquent que VMware ne peut pas offrir de plate-forme cloud computing complète parce qu'il lui manque certaines briques dont le système d'exploitation. Et si l'OS de Microsoft conserve son actuelle position dominante, VMware ne sera pas en mesure de rivaliser avec l'éditeur de Redmond sur le long terme, avance Chris Wolf analyste au Burton Group. « Microsoft a toujours été en mesure de suivre de près le lien entre les infrastructures, son système d'exploitation et les applications », explique Chris Wolf. «Avec le temps, il est clair que les logiciels de Microsoft fonctionneront de mieux en mieux sur Hyper-V » [ que sur VMware, NDLR].
De la nécessité d'un OS
Alors que Microsoft offre gratuitement Hyper-V 2, son hyperviseur de type 1 pour serveur, en tant que complément de Windows Server 2008 r2, VMware pourrait également fournir un système d'exploitation Linux comme un add-on de sa plate-forme de virtualisation. Une sorte de miroir à la stratégie de Microsoft. En fait, VMware le fait déjà à travers un accord OEM avec Novell pour la distribution et le support de Suse Linux. Prendre Suse Linux sous son aile - par le biais d'une acquisition - est «la meilleure chance [de VMware a] au cours des 15 prochaines années pour rester dans le coup», souligne Chris Wolf, qui a également écrit sur son blog que l'éditeur a besoin de son propre système d'exploitation. VMware continue de soutenir que le système d'exploitation perdra de sa pertinence dans le futur, mais l'achat de Suse Linux serait bien l'aveu que « cette pertinence est encore d'actualité, conclut-il. Charles King, analyste chez Pund-IT, livre des remarques similaires dans une interview accordée vendredi dernier à nos confrères de ComputerWorld. L'analyste explique que le PDG de VMware, Paul Maritz, semble croire que « la fin du système d'exploitation est proche », mais un changement si majeur prendra des années voire des décennies, si cela arrive vraiment poursuit Charles King. "Il y a tout simplement beaucoup trop d'infrastructures et d'investissements réalisés pour que les entreprises abandonnent purement et simplement le coeur de leur architecture informatique utilisé depuis des décennies", explique Charles King.
Même si Paul Maritz est dans le vrai quand il prédit que les systèmes d'exploitation continueront à perdre de leur importance au cours des années à venir, il doit encore répondre aux besoins actuels des clients. Avec un système d'exploitation solide, VMware "serait en passe de posséder toutes les piles", poursuit l'analyste, qui croit que VMware devrait également acheter Novell Cloud Manager, qui prend en charge les hyperviseurs de plusieurs fournisseurs.
Quid des partenariats ?
Le dilemme qui pourrait être soulevé par un accord Novell/VMware pourrait être le sort réservé au partenariat de Microsoft avec Novell, qui garantit l'interopérabilité entre Windows et Suse Linux. "Si quelqu'un sera très contrarié si Suse va chez VMware, Microsoft figure tout en haut de la liste, " pointe l'analyste de Pund-IT. Le deuxième sur cette liste pourrait être Red Hat, qui ne serait plus en mesure de faire valoir que VMware a une offre bancale faute de système d'exploitation. Ainsi doté, VMware serait également capable de prendre plus de parts du marché Linux à Red Hat que Novell. Au dernier trimestre, le chiffre d'affaires de VMware était ainsi trois fois supérieur à celui de Novell.
Bien que l'acquisition d'un système d'exploitation robuste permettra à VMware de consolider sa pile solutions, certains problèmes demeurent. Windows est toujours beaucoup plus utilisé que la distribution Linux de Novell et le framework .NET plus répandu que la plate-forme de développement Java SpringSource de VMware. Avec cette dernière acquisition (voir lien), l'éditeur de Palo Alto entendait bien rivaliser avec la solution de Microsoft, mais la solution .NET est devenue énorme » souligne Chris Wolf. « Un gigantesque écosystème dédié au développement s'est développé autour de lui. »
OpenWorld 2010 : Les Fusion Apps d'Oracle attendues au 1er trimestre 2011
La première version tant attendue de la prochaine génération des applications Fusion d'Oracle sera disponible au premier trimestre de 2011. C'est ce qu'a déclaré hier son PDG, Larry Ellison, lors d'une allocution faite à la conférence OpenWorld 2010 à San Francisco. "Nous savions que nous devions réaliser une nouvelle génération de produits qui réunisse les meilleures fonctionnalités de PeopleSoft, de la suite E-Business et de Siebel," a-t-il dit. "Il nous a fallu cinq années et un énorme travail pour y parvenir. Cela continue à représenter un immense challenge en matière d'ingénierie." Oracle a du en effet ré-implémenter toutes les fonctionnalités "au sommet d'une infrastructure middleware moderne, et précisément au sein de notre propre middleware Fusion," a déclaré le PDG d'Oracle. "La Suite contient 10 000 processus intégrés uniques et la version finale comprendra 100 produits différents, tous disponibles simultanément," a-t-il ajouté. "Nous n'avions jamais fait cela auparavant, et j'espère que nous n'aurons pas à le refaire."
Selon Larry Ellison, Oracle "ne s'est pas réfugiée dans une grotte" pour développer son logiciel. L'entreprise a ainsi réalisé des tests à grande échelle avec certains clients tout au long du processus de développement de manière à offrir une interface utilisateur satisfaisante," a-t-il précisé. Le logiciel "ne ressemble pas beaucoup à la suite E-Business, il ressemble peu à SAP. Il apporte une interface moderne."
"Les applications sont disponibles auprès d'Oracle sur site ou à la demande," a-t-il indiqué. "Ce sera aux clients de décider. Ils peuvent aussi commencer à utiliser le logiciel à la demande et le déplacer ensuite facilement en interne s'ils le désirent." Le PDG d'Oracle a précisé que l'entreprise n'avait pas l'intention de pousser les clients qui utilisent des produits logiciels plus anciens à passer à Fusion. "Nous pensons que, pour la plupart des clients, la bonne chose à faire est de voir comment se passent les premiers déploiements... Ils pourront s'orienter vers Fusion quand ils le souhaitent. Ils sont les mieux placés pour savoir comment effectuer le déploiement de leurs ressources informatiques."
D'autres sessions de présentation des Fusion Apps sont prévues jusqu'à jeudi, date de la clôture de l'OpenWorld 2010.
Illustration : Larry Ellison, fondateur et PDG d'Oracle, crédit photo IDG NS
WorkLight étend sa plateforme aux BlackBerry et à iOS
Cette infrastructure client-serveur pour les applications mobiles professionnelles qui se compose d'un ensemble de bibliothèques, de serveur middleware, et de code client natif, autorisant la connexion à des applications mobiles via des solutions d'authentification ou à des serveurs délivrant ces applications. Récemment, WorkLight a créé une couche logicielle native pour l'iOS d'Apple pour adapter les applications iPhone et iPad. Maintenant, le logiciel supporte les OS 5 et 6 de BlackBerry. Pour ces derniers, les développeurs peuvent créer au choix des applications pour le Web ou des applications natives.
Selon l'architecte principal du projet, une importante banque en ligne européenne, qui a demandé l'anonymat, utilise WorkLight pour prendre en charge les futures applications iOS. La banque compte toucher environ 100 000 clients actifs, qui jusqu'à présent n'utilisait pas leur smartphone pour effectuer des opérations bancaires en ligne. L'organisme financier est en phase de test sur ces applications pour éprouver la connexion sécurisée entre le logiciel serveur de WorkLight et les systèmes d'authentification de la banque. Selon ce développeur, elle compte profiter des évaluations pour adapter ensuite avec facilité les mêmes applications vers Android et Blackberry.
Un panel d'outils
La plate-forme de WorkLight a plusieurs composantes, à commencer par WorkLight Studio, un plug-in et une gamme d'outils pour l'environnement de développement intégré Eclipse. Celui-ci supporte à la fois le SDK natif pour iOS, BlackBerry et Android, et des technologies de développement d'applications Web standards, comme le HTML, le CSS et Javascript. Studio supporte les catalogues d'applications en ligne des trois systèmes d'exploitation mobiles. WorkLight Server permet pour sa part, de créer l'environnement runtime nécessaire aux applications WorkLight. Il offre des « adaptateurs » XML pré-construits qui se connectent à de nombreux systèmes back-end via des interfaces standards ou propriétaires, et à des services Web, tels que le SQL, le LDAP, SharePoint, SAP, HTTP, REST, WSDL/SOAP. Il supporte également les API de Facebook et de Twitter. Le système de cache flexible de WorkLight Server peut être modulé en fonction des applications. « L'approche simplifie le code client et permet à l'entreprise d'apporter des modifications sur le serveur sans avoir à redéployer le logiciel client, » a déclaré Ron Perry, CTO de WorkLight. Le serveur gère également l'enregistrement des événements, qui sert de source pour une série de rapports qui rendent compte de l'utilisation des applications, des problèmes et des tendances, le tout via une console. Installé derrière le pare-feu de l'entreprise, WorkLight Server supporte les protocoles HTTP/S.
Une bibliothèque dédiée à Apple
Pour iOS, WorkLight a créé une nouvelle bibliothèque, du nom de Objective C, qui peut être facilement incluse dans une application iPhone pour gérer les communications avec WorkLight Server. « Cette modalité permet à l'entreprise de disposer d'un point de contrôle central pour les applications iOS accédant aux ressources disponibles, tout en tirant pleinement parti des nombreuses fonctionnalités de l'interface utilisateur de ces smartphones tournant sous des systèmes d'exploitation dernière génération, » a déclaré Ron Perry. « Les applications WorkLight créées pour l'un de ces systèmes peuvent être assez facilement adaptées pour d'autres plateformes, » a-t-il ajouté. « Une grande partie du code client peut être réécrite avec le SDK correspondant, et exploiter les mêmes caractéristiques serveurs de WorkLight. »
De nombreuses sociétés s'intéressent au développement d'applications pour l'environnement mobile. Comme Sybase qui propose sa Unwired Platform ou Sencha (anciennement Ext JS) qui a adapté sa plate-forme transversale et le framework de son navigateur Sencha Touch pour les navigateurs mobiles à condition qu'ils soient construits sur Webkit (il supporte le HTML 5, le CSS3, et Javascript). Le prix de la plateforme mobile WorkLight dépend du nombre de clients utilisant des applications mobiles créées et déployées sous WorkLight. Le prix d'entrée est de 20 000 dollars pour une licence comprenant «plusieurs milliers d'utilisateurs », a précisé Yonni Harif, directeur du marketing de WorkLight.
VMWorld 2010 : VMware place Java dans le cloud
La plateforme d'application cloud de VMware s'appuie sur le célèbre Framework de Spring pour le développement Java et sur le dernier produit de la société, vFabric. Ce dernier propose déjà des outils de SpringSoruce tels que la gestion des données, la messagerie et la répartition de charge dynamique. Les 2,5 millions d'utilisateurs de Spring seront les premiers à inaugurer cette plateforme. «In fine, nous pensons apporter une architecture de cloud computing propice à l'avenir de Java », a déclaré Shaun Connolly, vice-président produit d'EMC VMware et d'ajouter « jusqu'à présent, il n'y avait pas de vision claire pour le cloud à destination des développeurs Java ».
Les applications sur la plateforme de cloud de VMware peuvent partager des informations avec l'infrastructure sous-jacente pour dynamiser les performances des logiciels, la qualité de service et de l'utilisation des infrastructures. Les techniciens peuvent déployer vFabric l'intérieur d'un centre de calculs, dans les clouds publics tels que VMforce ou des fournisseurs de services vcloud.
Cette plateforme comprend :
- les logiciels de gestion des données GemFire
-RabbitMQ, serveur de messagerie, de communication entre les applications à l'intérieur et à l'extérieur du datacenter
-ERS (Enterprise Ready Server), qui est une version entreprise du serveur Web Apache capable de gérer dynamiquement la répartition des charges.
-Hyperic, pour la gestion des performances applicatives
« VFabric VMware peut fonctionner avec la solution vSphere, qui automatise le provisionning et la configuration, a dit Shaun Connolly. Spring et VMware Application Platform Services sont disponibles en téléchargement. VMware prévoit que le service basique vFabric débutera à 500 dollars par CPU. « Cette plateforme est destinée au marché des clouds privés », indique l'analyste Karin Kelley, du cabinet 451 Group et de compléter, « elle est la base de la couche middleware nécessaire à la création d'un cloud privé d'entreprises souhaitant faire des applications Java ».
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