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Middleware et serveurs d'application

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(04/01/2011 14:17:19)

JBoss 6.0, 1er serveur d'applications à exploiter Java EE 6

Avec cette version 6.0, JBoss devient l'un des premiers serveurs d'applications de classe entreprise à soutenir pleinement les spécifications de la plateforme Java Enterprise Edition 6, lequel permet de créer des applications professionnelles et des outils associés avec le langage de programmation Java. Dans une enquête en ligne menée auprès de 1000 développeurs par le vendeur d'outils Java ZeroTurnaround, 26 % ont déclaré utiliser le serveur d'application JBoss, ce qui en fait le serveur d'application le plus populaire juste derrière Tomcat, arrivé en tête des réponses avec 33 %.

L'adoption des dernières spécifications Java EE 6, dont le développement est supervisé par le Java Community Process (JCP), semble progresser lentement, alors que les éditeurs de logiciels s'intéressent à d'autres alternatives possibles. En ce qui concerne JBoss, son développement a été conduit par l'éditeur de logiciels Open Source Red Hat, mais comprend aussi des contributions de développeurs extérieurs.

Des concurrents à la traine

Chez Oracle, la version 3 de GlassFish Enterprise Server prend également en charge le Java EE 6. Sauf que l'éditeur positionne GlassFish comme un serveur léger, en fait une alternative à son propre serveur d'application phare WebLogic, lequel ne supporte pas encore le Java EE 6. De son côté, IBM travaille actuellement à mettre à jour WebSphere pour y inclure Java EE 6, mais ne prévoit pas de livrer cette nouvelle version avant plusieurs mois. SAP n'a fait pour sa part aucune annonce pour indiquer quand le Java EE 6 serait intégré à Netweaver. Quant à la version 7 de l'Open Source Apache Tomcat, actuellement en version bêta, elle ne prendra en charge qu'un sous-ensemble de spécifications de Java EE 6.

Red Hat doit commencer à vendre sous son nom, à une date qu'il n'a pas encore précisé, un abonnement pour le support de JBoss 6.0 sous la dénomination JBoss Enterprise Middleware Package. En décembre, l'entreprise avait déjà livré un certain nombre de logiciels basés sur JBoss, parmi lesquels la plate-forme JBoss Enterprise Portal 5.1, et JBoss Enterprise Middleware Business Rules Management System 5.1.

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(09/12/2010 16:20:02)

Les spécifications JSR pour Java SE 7 et 8 adoptées malgré les protestations

Une semaine après la demande d'approbation présentée au JCP, Oracle a annoncé que les JSR (Java Specification Requests) Standard et Enterprise de Java - JSR 336, pour Java SE 7 (Java Platform, Standard Edition), et JSR 337, pour Java SE 8, - avaient été adoptées par le comité exécutif. Deux autres JSR, JSR 334, concernant des améliorations mineures du langage de programmation Java, et JSR 335, concernant les expressions Lambda, ont également été validées. La feuille de route, présentée il y a un mois, qui entre maintenant dans sa phase de test et de finalisation, prévoit la standardisation de Java SE 7 pour 2011, et celle de Java SE 8 pour 2012. « Java SE 7 inclut des changements du langage pour améliorer la productivité des développeurs, le renforcement du support des langages de scripts dynamiques et des améliorations de performances », rappelle Oracle. « Java SE 8 proposera des technologies pour améliorer la modularité du langage et le support des processeurs multicoeurs. »

Google, Apache et Tim Peierls ont voté contre

Les spécifications JSR 336 et 337 ont été approuvées par 12 voix contre 3. Parmi les votes « pour », on compte Oracle, HP, IBM, SAP, et Red Hat, ainsi que la Fondation Eclipse. La Fondation Apache, Google, et Tim Peierls, membre du comité, ont voté contre.  Depuis le refus, de Sun Microsystems d'abord et d'Oracle ensuite, de céder le kit de validation TCK pour Java à la Fondation Apache pour tester la compatibilité de son implémentation Open Source Harmony avec les spécifications du langage, l'empêchant de distribuer Harmony sous licence libre, Apache menace de quitter le JCP. « La Fondation Apache Software doit s'opposer à ces spécifications JSR. Même si nous appuyons le contenu technique des JSR, et si nous soutenons fermement la nécessité de faire avancer la plate-forme Java, nous ne pouvons pas voter en conscience,» pour l'adoption des JSR SE 7 et SE 8 pour Java, fait valoir Apache. La Fondation critique également Oracle, qui soutient une version Open Source de Java (OpenJDK), l'accusant de violer ses obligations découlant du Java Specification Participation Agreement.

Désaccord sur les conditions de licence

Google, poursuivie en justice par Oracle pour l'utilisation présumée de la technologie Java dans sa plate-forme mobile Android, dit soutenir le contenu technique du cahier des charges, mais est opposée aux conditions de licence. Parmi ceux qui ont voté positivement pour l'adoption des specs Java, certains se disent cependant déçus sur la question des licences. « Nous regrettons qu'Oracle ait décidé de refuser une licence TCK pour Java 7 à Apache, » a déclaré SAP ajoutant que son vote « est strictement basé sur les mérites techniques des spécifications Java 7, et non sur les conditions de licence. » IBM a exprimé des préoccupations similaires, même si l'entreprise a par ailleurs récemment approuvé l'OpenJDK. « Le vote d'IBM se fonde sur les mérites techniques des JSR, mais n'approuve pas les conditions de licence. IBM soutient les modèles de licence qui ouvrent le marché et acceptent l'égalité des chances, de façon à laisser des tiers créer des implémentations libres des spécifications Java. » IBM ajoute qu' « elle soutient les licences qui ne permettent pas à des personnes ou à des entreprises d'exercer un contrôle inutile pour s'attribuer un avantage donné par la propriété intellectuelle. »

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(10/11/2010 16:14:15)

PHP Forum 2010, une édition sous le signe de la maturité

Pendant 2 jours, la communauté des développeurs, mais aussi des enseignants et quelques étudiants sont venus à la Cité des Sciences à la Villette pour écouter, dialoguer, échanger autour du PHP. L'AFUP en charge de l'organisation de la 10ème édition du PHP Forum avait orienté ce millésime autour du 15ème anniversaire du langage et sur le fait qu'il avait atteint de la maturité. Pour Nicolas Silberman,  actuelprésident de l'AFUP « depuis quelques années, PHP s'est transformé en une plateforme sur laquelle s'intègre un écosystème, allant des sites de e-commerce ou des fournisseurs de CMS ».  Histoire de marquer le coup et en forme de clin d'oeil, les participants ont pu se faire photographier auprès de l'éléphant gonflable de 2m de haut, symbole de PHP.

Des invités de prestige

Une autre personne parle de cette maturité, l'invité d'honneur, Rasmus Lerdorf, fondateur en 1994 du langage PHP, en estimant « qu'aujourd'hui  PHP est stable et qu'il se diffuse par l'intermédiaire de prestataires comme Drupal ou Wordpress dans la gestion de contenu. Il est très présent sur le web en étant devenu un socle essentiel ».  Actuellement en version 5.3, PHP 5.4 devrait arriver l'année prochaine. Pour Rasmus Lerdorf, « il s'agira plus d'améliorer les performances ou d'optimiser certaines fonctionnalités, que d'en procurer de nouvelles ».  Interrogé sur la position de PHP dans la bataille entre services web et applications téléchargeables, le fondateur s'est voulu pragmatique « les deux co-existeront,  mais ils auront toujours besoin de transmettre des requêtes sur le serveur. Ils utiliseront alors probablement du PHP ». Concernant, les évolutions des langages sur Internet, notamment avec l'intégration d'HTML5, Rasmus Lerdorf reste plus sceptique « certains éléments constituent des avancées importantes comme Canvas ou CSS3, mais cela prendra du temps et il faut être vigilant sur les questions de sécurité ».

Forum PHP

Concernant l'écosystème de PHP, on notera la présence de SkySQL, cette alternative à MySQL de Sun qui est maintenant propriété d'Oracle. Kaj Arnö, ancien responsable de l'activité chez Sun est en charge de cette aventure sur le plan marketing et technique. « Nous démarrons notre activité en espérant concurrencer MySQL, mais aussi le faire évoluer ». Pour cela, SkySQL va s'appuyer sur le fork, Maria DB, proposé par Monty Program, société créée par Michael Widenius, fondateur de MySQL. La gestion des bases de données est un élément essentiel pour les développeurs. Souvent associés, PHP et MySQL pourraient évoluer vers l'alternative que représente SkySQL. Ce dernier vante ses progrès dans l'amélioration des performances dans la gestion des bases de données, ainsi que dans sa facilité d'utilisation.

Au final, le millésime 2010 est un succès. L'AFUP envisage de changer de lieu pour l'édition 2011, des travaux étant prévus l'année prochaine à la Cité des Sciences.

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(08/11/2010 12:20:28)

Oracle envisage des Java Virtual Machine gratuites et Premium

Selon le site Internet The Register, lors de la QCon, une conférence de développeurs qui s'est déroulée à San Fransisco du 1er au 5 novembre, plusieurs tweets ont été émis, après la présentation d'Adam Messinger, vice-président en charge des outils de développement chez Oracle. Ce dernier aurait indiqué qu'il était dans les plans de la firme de Redwood de fournir une édition « premium » du JDK en plus de celui Open Source. Il semble que les deux versions seront basées sur la convergence JRockit VM et de la JVM Hotspot de Sun Microsystems. Ce rassemblement des JVM s'inscrira dans le cadre du projet OpenJDK. Cette fusion entre les deux solutions de VM Java a été annoncée depuis quelques temps par Oracle. Par contre, la coexistence d'une formule gratuite et d'une payante est une information nouvelle.

Le dirigeant s'est par contre bien gardé de donner une date et des prix pour cette version premium. Il a seulement assuré à ceux qui utiliseront la solution gratuite « de grandes performances ». La partie premium devrait s'intégrer plus facilement dans le middleware des solutions d'Oracle. Les développeurs restent dubitatifs sur l'avènement d'une double version des machines virtuelles Java. Ils soupçonnent le spécialiste de la base de données de vouloir augmenter ses revenus, comme il vient de le faire en augmentant sensiblement le support et la maintenance de MySQL. A suivre

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(29/10/2010 14:22:56)

PDC 2010 : Windows Azure ressemble un peu plus à Amazon EC2

C'est une avancée notable que Microsoft propose sur sa plateforme de cloud Windows Azure en permettant d'y installer des machines virtuelles Windows Server. Cela rend théoriquement possible le portage vers cet environnement d'applications exploitées en interne et sur d'autres datacenters. Microsoft élargit donc sa palette de services dans le cloud face à un concurrent tel qu'Amazon qui propose depuis l'origine des services d'infrastructure avec sa plateforme EC2 (Elastic Compute Cloud).

Steve Ballmer (photo ci-dessus), PDG de l'éditeur, vient d'en faire l'annonce sur sa conférence développeurs PDC qui a démarré hier sur le campus de Redmond, où se trouve le siège social du groupe américain. Parmi les fonctions ainsi apportées figurent Azure Virtual Machine Role et Server Application Virtualization. Le premier outil permet de faire tourner une machine virtuelle de Windows Server 2008 R2 sur Azure et de faciliter ainsi aux développeurs les processus de migration vers le cloud. Une version bêta publique du produit sera disponible d'ici la fin de l'année. L'autre solution servira à transférer des images d'application vers Azure et à faciliter la migration sans exiger de réécriture ni les associer à une machine virtuelle. On peut créer une image virtuelle d'un serveur physique et la transférer sur Windows Azure, explique Bernard Ourghanlian, directeur technique de Microsoft France. Cette possibilité est pour l'instant limitée à Windows Server 2008 R2, mais il n'est pas exclu que d'autres versions de Windows soient ensuite supportées, en remontant jusqu'à Windows Server 2003. En revanche, il n'est pas envisagé de supporter d'autres systèmes d'exploitation tel qu'Amazon le fait sur EC2 avec Linux et Solaris.

A partir de 0,05 dollar de l'heure

Une fois que l'application est déployée sur Azure, les clients disposent automatiquement des capacités d'administration de la plateforme de cloud, ce qui inclut la configuration automatique et la gestion de l'OS utilisé. Server Application Virtualization pour Azure sera livré sous la forme d'une version CTP (community technology preview) avant fin 2010 et la version finale arrivera au deuxième semestre 2011.

Avec la prochaine version de System Center, qui devrait sortir avant fin 2011, on pourra administrer de façon centralisée les machines virtuelles sur des serveurs locaux et celles fonctionnant sur Azure.

Les développeurs peuvent désormais choisir entre cinq tailles d'instances de machine virtuelle pour faire tourner leur application en fonction des ressources requises. Microsoft vient en effet d'ajouter à sa tarification l'instance Extra Small, facturée à 5 cents de dollar l'heure. A ce prix, on dispose d'un processeur à 1 GHz, de768 Mo de mémoire et de 20 Go de capacités de stockage. Un tarif attractif pour ceux qui veulent pouvoir tester de petites applications dans le cloud. L'instance la plus robuste (Extra Large) permet de disposer de huit processeurs à 1,6 GHz, de 14 Go de mémoire, de 2 Go de stockage pour 0,96 dollar de l'heure. Les performances d'entrée/sortie diffèrent sensiblement : faible pour l'offre Extra Small, élevée pour l'Extra Large.
De son côté, Amazon va proposer un accès gratuit à EC2 à partir de la semaine prochaine.

Microsoft voit une convergence des offres cloud, Amazon non

En juin dernier, Microsoft avait promis qu'il offrirait la capacité d'exploiter des machines virtuelles, proposant ainsi des services se rapprochant de ceux d'Amazon, ce dernier permettant d'exploiter sur EC2 différentes machines virtuelles sous Windows et Linux.

Sur le marché du cloud computing, on distingue actuellement, d'une part, les fournisseurs de services d'infrastructure (IaaS) comme Amazon qui propose avec EC2 un accès « brut » aux instances de machines virtuelles. On trouve d'autre part des plateformes comme Azure qui offrent des outils aux développeurs mais donnent un accès moindre à l'infrastructure sous-jacente. Selon Microsoft, ces deux types d'environnement vont commencer à se ressembler et l'annonce de machines virtuelles Windows Server sur Azure est l'une des étapes qui y conduit. Pourtant, Amazon a prévenu qu'il ne prévoyait pas d'évoluer vers les environnements PaaS, en avançant comme raison le fait que ses clients lui ont clairement indiqué qu'ils voulaient continuer à bâtir leurs applications sans se voir imposer de modèle de programmation, de langage ou de systèmes d'exploitation, quels qu'ils soient.

Microsoft a également lancé AppFabric Composition Model pour Azure, un jeu d'extensions au framework .Net pour écrire des applications qui puissent être exploitées de façon cohérente entre l'environnement Azure et les plateformes Windows Server.
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Sur sa conférence PDC, l'éditeur a par ailleurs annoncé l'ouverture de la place de marché Windows Azure DataMarket (ancien projet Dallas) qui propose, sous forme de services, l'accès à des contenus et à des données. Les développeurs pourront se servir des interfaces de programmation (API) OData exposées par DataMarket pour exploiter dans des applications les données mises à disposition sur la place de marché.
DataMarket
La place de marché DataMarket

Dans les entreprises, les utilisateurs intervenant sur des applications décisionnelles pourront combiner l'exploitation d'Excel et d'un outil comme PowerPivot avec l'accès à DataMarket et associer les données de l'entreprise avec des bases de données statistiques (professionnelles, industrielles, démographiques, etc.).

Illustration d'ouverture : Steve Ballmer, PDG de Microsoft, le 28 octobre à l'ouverture de la conférence développeurs PDC, sur le campus de Redmond (crédit photo : vidéo Microsoft)

Avec la prochaine version de System Center on pourra administrer de façon centralisée les machines virtuelles sur des serveurs locaux et celles fonctionnant sur Azure avant fin 2011.
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(22/10/2010 16:06:22)

Conférence LMI/CIO : Innovations et défis 2011 de la DSI

Des compagnies d'assurances mobilisent la géo-localisation et le dialogue de machine à machine (M2M) pour créer des formules inédites d'assurance automobile. Les distributeurs d'eau ou d'électricité s'appuient sur les smart grid et les compteurs intelligents afin d'instaurer des usages et des modèles de tarification qui rentabiliseront mieux leurs réseaux.

Pour se renouveler, l'entreprise doit non seulement identifier ces nouvelles approches, mais aussi améliorer sa capacité à les mettre en oeuvre rapidement et efficacement. En première ligne, la DSI constitue le levier d'action de la direction générale et des métiers. Pour assumer ses responsabilités, elle sera amenée à opter pour de nouveaux modes de fonctionnement et à repenser ses relations avec les métiers.

La DSI doit délivrer rapidement les ressources et les applicatifs demandés avec la qualité de service attendue. Elle peut s'appuyer sur des offres packagées récentes telles que le SaaS ou le cloud computing accompagnées de nouvelles approches comme les méthodes agiles ou l'optimisation par le Lean. Sans oublier de tirer le meilleur parti de la convergence entre les réseaux informatiques, le stockage et la téléphonie - fixe et mobile -, la vidéoconférence en mode téléprésence tout en s'arcboutant sur des serveurs surpuissants au nombre de coeurs démultiplié qui devront être exploités au mieux par les applications critiques.

Venez discuter avec vos pairs le 23 novembre prochain

Pour discuter de ces thèmes, nous vous invitons à une matinée sur l'innovation et les défis de la DSI le mardi 23 novembre au pavillon Dauphine à Paris dans le 16e arrondissement.

Vous pourrez ainsi réfléchir aux avantages de la « Blue Ocean Strategy », aux moyens de transformer l'innovation IT en atout concurrentiel et de cultivez l'innovation IT avec des experts comme Jean-François Caenen, directeur de l'innovation chez Capgemini, des  témoignages de DSI et des tables rondes avec notamment : Christophe Bardet, directeur central marketing & développement de MMA, Patrick Hereng, DSI du groupe Total, Eric Legal, directeur d'Issy Media, Jean-Claude Saussaye, DSI de MMA, et Frédéric Tapissier, responsable études et développements à la direction des réseaux, de l'innovation et des nouvelles technologies de TF1.

Pour découvrir le programme détaillé et vous inscrire à cette conférence organisée par Le Monde Informatique et CIO cliquer sur ce lien.

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(28/10/2010 11:12:30)

Oracle accuse Google de "copier-coller" du code Java dans Android

Oracle a déposé en août dernier,  à la surprise générale, une plainte contre Google, affirmant que plusieurs éléments de l'OS mobile Android  violent les droits d'auteur relatifs à Java, que l'éditeur de Redwood a acquis lors du rachat de Sun Microsystems.
Le dépôt initial de la plainte avait fourni peu de détails sur l'infraction présumée, mais dans un complément déposé mercredi  le plaignant est plus précis, en donnant des exemples de lignes de code comme preuves. La plainte dit  qu'Android porte atteinte à des classes de librairies et de la documentation, et qu' «environ un tiers des packages d'API de l'OS mobile " sont "dérivés des paquets d'API Java sous copyright d'Oracle" ainsi que des documents connexes.

Un code copié in extenso


"Les éléments qui violent les oeuvres protégées d'Oracle en Amérique comprennent la méthode Java et les noms de classes, des définitions, les paramètres de la structure, l'organisation et le contenu des bibliothèques de classes Java, et idem pour la documentation de Java" précise Oracle et d'ajouter " Dans bien des cas au moins plusieurs éléments du code de programmation d'Android ont été directement copiés du code d'Oracle protégé par un droit de propriété intellectuelle ".

Oracle accuse également Google de violer plusieurs brevets relatifs à Java. Ces accusations semblent inchangées par rapport à la plainte originale. Google n'a pas fait de commentaires sur les dernières allégations. Dans le passé, il a jugé «sans fondement» les accusations sur la firme de Moutain View et la communauté Open Source et entend bien se défendre. Oracle  cherche à obtenir une injonction pour bloquer l'utilisation de son code par Google et demande des dommages et intérêts.

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(25/10/2010 14:11:31)

Microsoft abandonne sa participation aux projets IronPython et IronRuby

« Ce changement va permettre à la communauté dans son ensemble d'apporter ses contributions en code source pour les deux projets, » a déclaré Jason Zander, vice-président de l'équipe de Visual Studio de Microsoft, dans un blog. Entre temps, Jim Hugunin, qui avait notamment travaillé sur IronPython chez Microsoft, vient de partir chez Google. « IronPython et IronRuby sont deux implémentations de langage dynamique que nous avons développé en interne au cours des dernières années. Nous avons sorti plusieurs versions de ces deux environnements, et l'ensemble du code a été publié sous licence Open Source (récemment transformée en licence Apache V2.0), » a ajouté Jason Zander. Selon lui, une nouvelle direction et un nouveau modèle de développement « permettront à l'ensemble de la communauté de contribuer au développement de ces projets.» Comme il l'a expliqué, « les apports pour les deux projets peuvent être réalisés via le site du programme Open Source CodePlex, ce qui permet aux membres de la communauté de déposer leurs contributions sans avoir besoin du parrainage d'un salarié de Microsoft. » Celui-ci a ajouté que « Microsoft avait accompli un travail de base qui servira aux futures versions. »

Une ouverture d'IronRuby et d'IronPython à Linux et Mac OS

Au nombre des coordinateurs du projet IronPython, on trouve Miguel de Icaza de Novell, l'auteur Michael Foord, le programmeur de .Net Jeff Hardy et le blogueur Jimmy Schementi. Par ailleurs, Miguel De Icaza et Jimmy Schementi coordonneront désormais le projet IronRuby. «Tous ont travaillé avec ou sur les projets Iron depuis leur création, et je ne peux qu'avoir confiance et respect pour les nouveaux représentants chargés de porter ces projets communautaires,» a déclaré Jason Sandler. «D'une manière générale, j'espère que ces changements contribueront à augmenter considérablement les possibilités offertes aux membres d'apporter leur propre contribution en code pour IronPython et IronRuby, et de participer activement à ces projets, » a-t-il encore ajouté. « Les deux projets Python et Ruby seront développés au même titre que d'autres projets Open Source, mais sans les limitations existant auparavant, » a écrit Miguel de Icaza sur son blog. « En particulier, de mon point de vue très centré sur Unix, nous pourrons apporter les correctifs nécessaires aux langages Iron pour les faire fonctionner sur Linux et Mac OS. »

Pour sa part, Jim Hugunin a fait savoir sur son blog qu'il se réjouissait d'aller travailler chez Google. « La décision de Microsoft d'abandonner sa participation dans IronPython a été le catalyseur, mais pas le motif de mon départ de l'entreprise. Bien que la plupart d'entre vous savent que je n'ai pas été directement impliqué dans IronPython depuis un certain temps, la décision de Microsoft m'a amené à reconsidérer ma place au sein de l'entreprise et à réaliser qu'il était temps pour moi d'envisager d'autres possibilités de carrière, » a-t-il déclaré.

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(20/10/2010 12:30:55)

Code2Cloud, l'environnement de développement cloud de VMware

Même si l'entreprise a fait la démonstration d'un prototype de son futur service Code2Cloud lors de la conférence développeur SpringOne G2X qui se tient à Chicago, celui-ci ne sera pas disponible avant 2011. Ce service gratuit, qui était plus connu sous le nom de code NAPA, est qualifié de « portail de déploiement » par Rod Johnson, directeur général de la division produits SpringSource de VMware. Il a le considère comme « le chaînon manquant entre l'environnement développeur desktop intégré (IDE) et le déploiement vers le cloud, ». « Aujourd'hui, le processus impliquant le déploiement d'une toute nouvelle application vers le cloud est très fragmenté, » explique Rod Johnson. « Ainsi, il n'existe pas de lien direct entre le développement en interne et les étapes de test et de déploiement qui ont lieu à travers le réseau, » a t-il ajouté. « Comment et à quel niveau suivre son code source? Comment assurer le suivi de ses tests ? Comment procéder à une intégration en continu ? Dans ces domaines, les développeurs sont largement livrés à eux-mêmes, » a déclaré Rod Johnson.

Le service offrira un environnement de développement complet, ainsi que les moyens de déployer facilement des applications dans des cloud privés ou publics à l'image de l'offre VMforce commune à Vmware et Salesforce, ou des Google Apps. L'éditeur canadien Tasktop Technologies a également contribué à l'élaboration de Code2Cloud. Le service apportera un certain nombre d'outils de développement comme SpringSource Tool Suite IDE, le logiciel de contrôle de code source Git, le plug-in de gestion de tâches Mylyn issu du logiciel Eclipse de Tasktop Technologies, l'outil d'intégration Hudson, et un service de suivi compatible avec Bugzilla. Le service VMware propose également un tableau de bord permettant de suivre la progression des projets et le travail des équipes de développement.

Le service sera d'abord disponible via la suite logicielle gratuite SpringSource Tool Suite, ou via un plug-in Eclipse. Le développeur aura la possibilité de lancer un projet dans l'environnement intégré IDE, et poursuivre sur le cloud où il pourra trouver les outils de contrôle de code source, la gestion de l'intégration en continu, et les outils de debugage et de suivi. « Avec Code2Cloud, dès que le développeur a corrigé un défaut dans Eclipse, le code hébergé est instantanément créé, testé et déployé. Tout problème détecté lors de l'exécution en runtime apparaît immédiatement dans le contrôleur et dans l'IDE avec un compte rendu complet du contexte de l'erreur, » a déclaré Mik Kersten, PDG de Tasktop Technologies, dans un communiqué. « Java sera le premier langage pris en charge par cette offre, mais au fil du temps VMware pourra ajouter d'autres langages, » a déclaré Rod Johnson.

 

Crédit Photo : D.R

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