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(06/07/2010 11:12:34)
Les 2500 zones blanches 3G bientôt couvertes
Cet accord de partage d'infrastructures doit permettre d'équiper les zones blanches en 3G pour aboutir en 2013 à une couverture 3G nationale équivalente à celle de la couverture GSM. Orange, SFR et Bouygues Télécom ont donc convenu de se partager en trois tiers les 2500 sites à équiper. Selon un fournisseur de solutions réseau, chaque opérateur choisissant son équipementier, les appels d'offres devraient être finalisés avant les vacances estivales pour permettre aux premiers tests d'être réalisés avant la fin de l'année.
Illustration (D.R.)
France Telecom détaille son programme de re-conquêtes 2015
Après le traitement de cheval à la mode Thierry Breton, la mise au pas du marketing et des ingénieurs à la sauce Didier Lombard, on attendait beaucoup de la vision de Stéphane Richard, directeur général de France Télécom. L'opérateur historique a été secoué à l'automne dernier par plusieurs suicides qui ont chamboulé l'organigramme de la société, avec la mise au placard de Didier Lombard et le départ de Louis Pierre Wenes et a entraîné une réflexion sur le projet d'entreprise. Fort de ces discussions avec les salariés, Stéphane Richard a donc dévoilé son plan, baptisé « Conquêtes 2015 », même si le dirigeant a plusieurs fois parlé de reconquêtes. Elles sont au nombre de quatre.
Un contrat social à 900 millions d'euros
En tête de ce plan, « il faut remettre l'humain au coeur de France Telecom » a martelé le responsable de l'opérateur historique. Cela passe par plusieurs éléments. En premier lieu, le recrutement de 10.000 salariés d'ici 3 ans (3500 devraient être finalisés en 2010). Orange va subir d'ici 2018 un choc démographique avec le départ à la retraite de près de la moitié des salariés. Aujourd'hui, l'âge moyen des salariés est de 47 ans a rappelé Stéphane Richard. Pour transformer les relations sociales, la direction de France Telecom a lancé un grand plan de rénovation du SI, « cela semble une évidence, mais l'amélioration des expériences utilisateurs à travers des applications plus adaptées est importante » souligne le directeur général. Les managers du groupe vont également bénéficier de la mise en place de formation interne à travers les Orange Campus, dont le premier ouvrira à Montrouge en janvier 2011 (plusieurs ouvertures sont prévues en France et dans le monde).
Crédit Photo: France Telecom
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L'opérateur souhaite aussi lancer des grandes causes pour fédérer les salariés autour d'un projet. Cela sera le cas pour le recyclage des mobiles, où la moitié des 30 millions de terminaux vendus chez Orange devront être recyclés d'ici 2015. Au total, l'intégration de ce nouveau contrat social est estimée à 900 millions d'euros.
Les réseaux, la redécouverte d'une pépite
Un temps délaissé au profit des contenus, Stéphane Richard a placé en deuxième position, les réseaux. « Il n'y a pas de révolution technologique sans les réseaux » a-t'il martelé et d'ajouter « les opérateurs ne sont pas à la périphérie et un frein au développement du numérique, mais nous sommes au coeur et les moteurs de cette transformation ». France Telecom va donc investir dans les réseaux. Sur la fibre optique, l'investissement sera de l'ordre de 2 milliards d'euros et l'objectif de couverture est de 40% de la population en 2012 avec une présence dans toutes les régions et dans tous les départements en 2015.
Sur le haut débit mobile, le dirigeant se déclare techniquement prêt à travers son expérimentation du LTE (Long Term Evolution) dans la banlieue parisienne. Il attend un cadre réglementaire clair pour se lancer. Le cloud computing et les datacenters sont également un enjeu industriel pour l'opérateur historique. « Des investissements seront réalisés en France et en Europe dans ce domaine, car les entreprises insistent sur cette présence territoriale » explique le dirigeant sans pour autant fixer le montant de cet investissement.
Un service client adapté et une expansion internationale
3ème étage du plan « Conquêtes 2015 », la relation client va être toilettée et subir quelques ruptures avec le passé. Ainsi, il va y avoir une réduction des offres pour simplifier le catalogue de l'opérateur.
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Stéphane Richard est également partie à l'assaut des offres illimitées sur smartphones, qu'il a qualifié de modèle tarifaire « rustique » et d'ajouter « il faut mettre en place un plan tarifaire pour garantir la qualité de service et rétablir une forme de logique économique sur une ressource rare, le spectre ».
Autre rupture, la présence de France Telecom dans le monde des contenus va être réorientée vers des partenariats sous de multiples formes, donc l'opérateur ne sera plus tout seul dans l'aventure. Il recherche ainsi un partenaire audiovisuel pour ses chaînes de télévisions, Orange Sport et Cinéma Séries. Ces deux offres ont cumulé 800 000 abonnés sur une base installée de 2,7 millions d'abonnés. Le directeur général a jugé que ces offres n'avaient pas permis le recrutement de nouveaux abonnés et l'incertitude juridique autour du modèle d'exclusivité ajoute à la volonté de réorienter sa stratégie des contenus.
Le service client va également évoluer vers un « coaching du numérique » pour accompagner les abonnés vers ces évolutions technologiques. Cette orientation ne sera pas uniquement propre à la France, mais le groupe entend le développer au niveau international. L'objectif est le recrutement de 100 millions d'abonnés d'ici 2015 sur l'ensemble des territoires couverts par France Telecom, soit 300 millions de clients ou « 5% de l'humanité » souligne en toute modestie Stéphane Richard.
Ce dernier doit maintenant expliquer et convaincre les salariés de l'opérateur historique sur son plan qui à la différence de ses prédécesseurs est sur 5 ans et non sur 3 ans. « Je ne changerais pas l'entreprise en 12 ou 18 mois, cela prendra du temps » a-t'il avertit. Rendez-vous est pris à la rentrée pour une journée avec les investisseurs et les analystes pour leur soumettre une évaluation comptable de « Conquêtes 2015 ».
Nokia peut-il encore rattraper Apple et Google ?
Depuis le 22 avril, date de l'annonce des résultats du premier trimestre de Nokia, et du délai dans le lancement de son premier smartphone réellement compétitif depuis près de trois ans (le N8), l'action de l'entreprise a chuté de moitié à la bourse de New York. La situation du constructeur finlandais est en net contraste avec celle de fin 2006, époque à laquelle il dominait encore le marché (malgré quelques critiques sur l'absence de téléphones plus fins), et se préparait à lancé son produit phare : le N95. Mais 2007 restera comme l'année qui bouleversa le marché du smartphone, avec la présentation, en janvier, de l'iPhone par Apple, et, en août, de la plate-forme Android par Google. En moins de 12 mois, Nokia a été incapable de comprendre et donc d'anticiper les nouveaux besoins des consommateurs.
Un excès de confiance qui ne se dément pas
Nokia avait alors trop confiance, et sa première erreur fut de ne pas prendre assez tôt au sérieux l'iPhone et Android, d'après Nick Jones, vice président et analyste chez Gartner. Le finlandais a complètement sous estimé l'impact qu'aurait le produit d'Apple sur le marché, si l'on en croit cette fois-ci Ben Wood, directeur de la recherche chez CCS Insight. Il ajoute que, même si c'est toute l'industrie des télécoms qui a commis cette erreur, elle a été plus préjudiciable à Nokia. Après l'échec du projet 7700, un smartphone tactile particulièrement encombrant présenté en 2003 et jamais vraiment commercialisé, le finlandais n'a pas cru à l'iPhone considéré comme un simple gadget.
Panne totale sur l'interface tactile
La firme d'Espoo a effectivement mis beaucoup trop de temps à réaliser que son OS Symbian posait un gros problème, en l'absence d'une interface utilisateur bien adaptée aux écrans tactile. En juin 2008, le constructeur a fait sa première grande tentative pour renverser la tendance en acquérant totalement Symbian avec l'intention d'en faire une dynamique plate-forme Open Source, la Symbian Foundation. Deux ans plus tard, il est clair que cette stratégie s'est révélée passablement mauvaise, puisque la publication en Open Source du code de l'OS Symbian n'est effectif que depuis février 2010. Ben Wood pense qu'il serait plus profitable à Nokia de reprendre le contrôle total de Symbian. En effet, le manque de soutien des autres fournisseurs utilisant l'OS fait que Nokia doit, au final, faire le plus gros du travail, tandis que la nature Open Source du projet rend possible l'observation de son avancement par la concurrence.
Pour la suite de ce dossier, rendez-vous dans notre rubrique dédié.
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Des astuces pour régler le problème de l'iPhone 4
Des rapports concernant les problèmes de signaux durant les transferts de données, ou même les appels ont été enregistrés à peine quelques heures après le lancement de l'iPhone 4, la semaine dernière. Dès le lendemain, Apple a admis que tenir le smartphone pouvait diminuer le signal, mais n'a pas pour autant proposé de réelles solutions. Entre « évitez de le tenir par la partie en bas à gauche » et « utilisez une des nombreuses coques disponibles », les utilisateurs étaient laissés pantois, ne sachant trop comment réagir, et accessoirement faire fonctionner correctement leur téléphone.
Par conséquent, livrés à eux-mêmes, ils n'ont eu d'autre choix que de se montrer créatifs dans la gestion de l'épineux problème. En voici quelques exemples.
Utiliser la prise vulcaine
Spencer Webb, président de la société AntennaSys spécialisée dans le design d'antennes (et détenant 11 brevets liés à des antennes), propose de tenir le téléphone selon le « pincement Vulcain d'iPhone », en référence au « pincement Vulcain des nerfs » utilisé par Mr Spock dans la série Star Trek, et aussi appelé « la prise de la mort ». Pour le téléphone, cette prise consiste à le tenir avec le majeur d'un côté, le pouce de l'autre, et l'index en support sur le dos de l'iPhone 4, afin de réduire le contact avec la bande d'acier qui l'entoure, et qui contient les antennes. Il faudrait presque disposer de la dextérité du personnage de la série télévisée pour pouvoir tenir la position pendant plusieurs minutes.
Une coque en caoutchouc pour réduire l'interférence
Le conseil d'Apple sur l'achat d'une coque empêcherait le contact direct avec la partie en bas à gauche du téléphone, qui modifie la réception des fréquences de l'antenne. D'ailleurs, Spencer Webb émet la théorie selon laquelle l'entreprise de Steve Jobs aurait considéré comme naturel l'usage d'une coque, chose pas nécessairement aussi évidente dans l'esprit des utilisateurs. Il serait d'ailleurs plus sage, s'ils devaient investir dans une coque, que ces personnes n'aillent pas payer 100 € sur eBay ce qu'Apple vend 30 €, quitte à se résoudre à cette solution.
Bricolages et marche à pied
Des tentatives originales pour combler l'encoche présente dans la partie gauche de la bande d'acier ont également été réalisées. Du scotch et du vernis à ongles ont par exemple été détournés de leurs usages premiers dans le but d'améliorer la réception du téléphone de manière pour le moins artisanale, et, si l'on en croit les rumeurs sur le web, avec succès. Spencer Webb affirme que « c'est n'importe quoi ». Faut-il croire un ingénieur en antennes ou des bricoleurs amateurs aux tentatives prétendument fructueuses ?
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Oliver Nelson, du site theiphoneguru.com, a expliqué comment créer un simili-bumper permettant d'envelopper l'iPhone à l'aide d'un bracelet en caoutchouc, comme ceux de la fondation contre le cancer de Lance Armstrong, LiveStrong. Dépendant de la capacité à se servir d'un couteau, le résultat peut se révéler particulièrement laid, Oliver Nelson ayant décrit le sien en utilisant le terme explicite d' « abomination ». Mais pour 30 $ et du bidouillage, ce n'est pas forcément si mal, si cela fonctionne.
Bouger en téléphonant
Autre option : bouger. Puisque les rapports sur la réception ne sont pas unanimes, des experts ont estimé que ces problèmes étaient concomitants avec la zone de couverture dans laquelle les utilisateurs se trouvent. Il faudrait alors tester cette théorie en allant au bout de la rue, en approchant le téléphone de la fenêtre en croisant les doigts ou en maudissant l'appareil. C'est après tout le lot, à un moment ou un autre, de tout possesseur de mobile. Pourquoi pas ceux qui ont le dernier iPhone ?
Passer par Skype en WiFi
Il reste toujours l'option d'utiliser Skype si un réseau WiFi est à portée, comme quand il n'y a pas de couverture cellulaire. L'application est d'ailleurs gratuite depuis l'iTunes App Store, et mieux vaut ne pas attendre un patch logiciel, puisque d'après Spencer Webb, et contrairement aux rumeurs d'une mise à jour salvatrice de l'iOS4, le problème d'antenne ne pourra pas être réparée par un simple patch comme l'indique aujourd'hui Apple dans un étonnant courrier.
Hotline inutile et retour produit comme dernier recours
Dans tous les cas, appeler AppleCare ne changera pas grand-chose. Ils ne donneront pas plus de conseils que les recommandations officielles de ne pas poser le doigt à l'endroit de l'encoche, ou d'acheter de quoi protéger le téléphone. Boy Genius Report a publié ce qui serait le script des représentants du support technique, et s'il est exact, ils ont pour instruction de ne pas fournir de service de garantie, et de ne pas calmer les acheteurs se sentant floués et l'exprimant en leur offrant un des bumpers Apple à 30 €. En somme, ils diront qu'il n'y a aucun problème avec l'iPhone 4 même si des procès se préparent aux États-Unis.
Puis si rien ne fonctionne, il reste la solution de ramener le téléphone au magasin. Mais le problème existe avec d'autres mobiles et le désagrément n'est pas si gênant à l'usage avec la coque en caoutchouc qui commence d'ailleurs à devenir introuvable en noir à Paris.
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Smartphone Kin : Microsoft m'a tuer
« Nous avons pris la décision de nous recentrer sur Windows Mobile 7 et nous ne prévoyons pas de lancer les téléphones Kin en Europe cet automne », le communiqué de Microsoft est sans appel et ajoute que « les équipes de développements de Kin intégreront celles de Windows Mobile 7 ». Le géant publie donc la nécrologie et annonce le partage de l'héritage du Kin. Ces téléphones mobiles à clavier (le One et le Two) ont été lancés il y a deux mois sur le sol américain par Verizon. Microsoft a d'ailleurs revu rapidement à la baisse le prix de ses terminaux de 49 à 29 dollars pour l'entrée de gamme et de 99 à 49 dollars pour le second. Ces deux terminaux mobiles s'adressaient aux jeunes et étaient très orientés vers les réseaux sociaux. Cependant, les Kin ont concentré beaucoup de critiques sur les difficultés d'utilisation et sur l'absence de certaines fonctionnalités, comme le calendrier.
Cette annonce constitue une surprise pour quelques analystes. Ainsi, Matt Rosoff, qui travaille avec les dirigeants de Microsoft, avait entendu parler il y a quelques jours, d'une importante mise à jour logicielle des téléphones Kin. Le même analyste estime par ailleurs que l'intégration des équipes de développement de Kin à celles de Windows Mobile 7 aurait du être effective depuis longtemps. Il indique que le choix de garder un développement propre à Kin est lié à des contrats passés avec Verizon et Sharp.
Cette décision est aussi à rapprocher de la réorganisation de l'entité Microsoft Entertainment et Device. Steve Ballmer a repris la direction de cette division. Et comme le rappeler Matt Rosoff, quand le patron de Microsoft prend la main sur une entité, il n'hésite pas à arrêter certains projets. Kin en a été victime.
P.S. : Oui, nous savons qu'il y a une faute d'orthographe dans le titre, la rédaction.
Crédit photo : Microsoft
Les problèmes d'antenne de l'iPhone 4 prennent une tournure judiciaire
Six jours après son lancement, plusieurs habitants du Maryland ont décidé de poursuivre AT&T et Apple sur les problèmes d'antenne de l'iPhone, qui réduit le signal et entraîne des pertes d'appel. La plainte, déposée au tribunal fédéral du Maryland, estime que la firme de Cupertino a vendu sciemment des terminaux défectueux. Cette action comprend également sept accusations supplémentaires, dont la négligence générale, les pratiques commerciales trompeuses, la fraude et fausse déclaration. « Les demandeurs se retrouvent avec un appareil qui ne peut pas être utilisé normalement dans des conditions classiques » peut-on lire sur la plainte et d'ajouter « les plaignants sont incapables de retourner le téléphone sans encourir de frais de restockage importants ».
La poursuite, réalisée par Ward et Ward PLLC, cabinet juridique de Washington DC, et Charles A. Gilman LLC de Timonium, Maryland, pourrait se transformer en class action. À partir de là, d'autres Américains possesseurs d'un iPhone 4 pourraient s'associer à la plainte initiale.
Quelques jours après le lancement de l'iPhone 4, plusieurs utilisateurs ont signalé des problèmes de réception avec leur téléphone quand il est tenu par les bords métalliques des deux côtés de l'appareil. Ce ruban en acier entourant l'iPhone 4 sert aussi d'antenne, et selon plusieurs témoignages, la baisse de puissance du signal semble se produire quand d'utilisateur touche les deux lignes noires visibles sur le bord métallique dans le bas du téléphone. Steve Jobs a lui-même répondu à ces questions via un email, « c'est un faux problème. Évitez simplement de le tenir de cette façon ».
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A la rédaction du Monde Informatique, nous avons testé deux iPhone 4 et la réception baisse effectivement quand on couvre l'antenne métallique avec ses deux mains. Ce n'est pas vraiment un usage normal quand on téléphone. Quoi qu'il en soit, en utilisant la coque en caoutchouc vendue 30 € par Apple (voir illustration ci-dessous avec une coque orange sur un iPhone 4 blanc), le problème disparaît. Tant qu'une modification n'a pas été faite sur les chaînes de montage, le constructeur devrait livrer en standard cette bande de protection.
La plainte demande à AT&T et Apple des dommages et intérêts et que le constructeur du smartphone arrête de vendre l'iPhone 4 jusqu'à la modification de la conception défectueuse. Cette procédure n'est certainement pas la dernière. En effet, lundi dernier, à Sacramento, un cabinet d'avocats, Kershaw, Cutter & Ratinoff , a annoncé avoir débuté la réception des plaintes potentielles pour entamer une class-action. Le cabinet a indiqué avoir reçu déjà 1400 mails.
(...)(01/07/2010 13:34:43)UFC-Que Choisir remonte l'insatisfaction des abonnés 3G
Selon une enquête rendue public par l'UFC-Que Choisir, 41% des abonnés interrogés ne sont pas satisfaits de la connexion 3G de leur opérateur. Ce taux s'élève à 48% pour les clients SFR. Le sondage, réalisé auprès de plus de 2.000 personnes possédant un mobile et une offre compatibles avec la 3G, révèle que 60% des personnes se déclarant "pas du tout satisfaites" de leur connexion ne réceptionnent jamais la 3G dans de bonnes conditions.
21% des abonnés censés se connecter en 3G bénéficient le plus souvent de connexions Edge ou GPRS, offrant des débits beaucoup plus lents. Quand ils parviennent à se connecter en 3G, 29% des usagers ne profitent "jamais" ou "seulement rarement" d'une qualité de réception optimale. Autre source d'insatisfaction, la lenteur de chargement des sites Internet sur le réseau 3G. Six personnes sur dix se plaignent d'un problème de rapidité d'accès aux sites traditionnels, et 30% soulignent des vitesses de chargement trop lentes pour les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, etc.).
Enfin, les critiques sont également tournées vers la nature des forfaits 3G dits "Internet illimité". "En effet, comment peut-on considérer comme un accès à Internet un accès à un réseau bridé (sans Voip ni P2P par exemple), qui parfois exclut même le téléchargement des courriels", s'interroge l'UFC-Que Choisir, tout en citant le cas de Bouygues Telecom qui interdirait à ses clients le téléchargement de fichiers de plus 5 Mo sans les en informer.
Crédit photo : D.R.
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L'association de défense des consommateurs indique par ailleurs que 59% des débits déclarés par les consommateurs abonnés à la 3G n'excèdent par 1 Mbits/s, alors que la 3G+ autorise, en théorie, un débit de 7,2 Mbits/s. Pour l'UFC, l'insatisfaction des usagers est "la conséquence d'une politique commerciale qui induit les consommateurs en erreur". Elle demande en outre aux pouvoirs publics un encadrement réglementaire de l'Internet illimité, afin de n'utiliser le terme "Internet" que pour désigner un accès universel à tous les contenus sur le Web, et ne plus qualifier d'"illimitées" des offres soumises à un quota de données échangeables.
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