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(18/05/2010 09:28:51)

SapphireNow 2010 : SAP garde le cap sur ByDesign 2.5 et l'analyse en mémoire

L'offre de rachat faite à Sybase braque opportunément les projecteurs sur SAP au moment où s'ouvre Sapphire, la conférence utilisateurs de l'éditeur d'ERP. Cent jours après avoir pris, au pied levé, la succession de Léo Apotheker remercié par le conseil d'administration, le tandem qui assure la direction du groupe se sait attendu sur plusieurs terrains. Les co-PDG Jim Hagemann Snabe et Bill McDermott se sont engagés à restaurer la confiance avec les clients, douchés par le vif contentieux ouvert sur le coût de la maintenance. Ils ont aussi promis de doper l'innovation et seront jugés sur pièces. Il convenait donc de donner à SapphireNow, l'édition 2010 de la conférence utilisateurs, une certaine solennité. L'événement se tient pour la première fois simultanément aux Etats-Unis en en Europe. Hier, les allocutions d'ouverture se sont faites en duplex entre Francfort et Orlando (Floride), avec un direct sur le Web. Au total, du 17 au 19 mai, SAP prévoit de réunir 50 000 participants, entre les rassemblements allemand et américain et le salon virtuel www.sapphirenow.com (où sont retransmis toutes les présentations et ateliers).

Business ByDesign 2.5 à la fin juillet

Il est coutume de convier à ces conférences des personnalités publiques qui viennent « faire le show ». Pour suivre le fil rouge du développement durable auquel il prétend, SAP a fait intervenir Richard Branson, fondateur de Virgin, et Al Gore, ancien vice-président des Etats-Unis, prix Nobel de la paix. Le premier parlait depuis Francfort, le deuxième depuis Orlando. Une heure plus tôt, un autre duplex avait été organisé pour une conférence de presse réunissant les co-PDG, ainsi que le directeur technique, Vishal Sikka. Ce dernier est, depuis les remaniements de février opérés à la direction de la société, le cinquième membre du conseil exécutif de SAP (executive board). Sans surprise, il fut question de mobilité, de bases de données d'un nouveau type et de traitements en mémoire (in-memory). C'est tout l'objet du rachat sur Sybase. Mais les dirigeants ont également insisté sur Business ByDesign, l'offre de gestion intégrée proposée en ligne aux PME et qui ne rassemble toujours qu'une centaine de clients (pour des questions de rentabilité, SAP limite pour l'instant le nombre d'utilisateurs sur sa plateforme).
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La version 2.5 de Business ByDesign, en partie multitenant, sera disponible fin juillet. Elle disposera de fonctions analytiques contextuelles, exploitant la puissance du in-memory, et permettra une personnalisation plus poussée. Les partenaires pourront par ailleurs lui apporter des fonctions complémentaires [autour des outils de reporting]. Il faudra encore attendre plusieurs mois (2011 ?) pour une disponibilité générale de cette application (aujourd'hui disponible sur six pays seulement), mais Jim Hagemann Snabe a réitéré que, loin de se contenter d'être une solution de plus, concurrente des autres, elle va, ni plus ni moins, changer les règles sur le marché du « on demand ».

Sybase continuera à se développer

Revenant sur la transaction avec Sybase, le co-PDG insiste : « Nous n'avons pas acheté Sybase pour acquérir des parts de marché mais pour faire progresser la société. En matière de base de données, nous croyons fermement que l'on va faire évoluer la façon dont les données seront capturées, stockées et analysées, a-t-il indiqué faisant notamment référence au stockage en colonnes utilisé par Sybase pour sa base IQ. De son côté, Bill McDermott a assuré qu'il n'y aurait besoin de réaliser aucune synergie de coûts pour réaliser la fusion entre Sybase et SAP. « Il n'est ici question que de croissance, de satisfaction des clients et d'extension de notre champ d'action. Nous continuerons à fonctionner indépendamment afin que Sybase puisse continuer à se développer dans les solutions analytiques et la mobilité ». SAP, de son côté, restera totalement ouvert aux différentes bases de données, a-t-il réaffirmé. « Chaque société poursuivra sa croissance en tirant parti de ce rachat et on ne verra pas de gens démoralisés comme on a pu le voir dans d'autres cas », a-t-il ajouté en pointant en filigrane les licenciements et départs générés par le rachat de Sun par Oracle.

Le in-memory doit transformer l'usage des applications

Interrogé sur ce qui devrait résulter de concret de ce rachat, Jim Hagemann Snabe a rappelé  que la technologie in-memory permettait d'accéder dix fois plus vite aux données placées en mémoire qu'à celles stockées sur disques durs. « Associée aux bases de données en colonnes, elle va permettre de créer des applications d'un nouveau type, apportant des capacités de simulation et capables d'explorer la totalité des données d'une entreprise sur plusieurs années », a-t-il évoqué. Il rappelle  que SAP travaille depuis longtemps sur sa technologie in-memory d'abord appelée BI Accelerator (en 2008), puis BW Accelerator, mise l'an dernier au service de l'application décisionnelle Explorer (annoncée sur Sapphire 2009). « Nous l'utilisons en interne pour analyser notre pipeline [opportunités commerciales susceptibles de se réaliser] ».
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Une réponse à Oracle Exadata en préparation ?

Interrogé sur le recours à ces technologies pour le datamining, Jim Hagemann Snabe souligne l'exigence de vitesse requise pour ces applications : « Imaginez ce que vous pourriez faire en accédant, sur un terminal mobile, à des fonctions d'analyse prédictive exploitant l'analyse de données en mémoire. C'est ce genre d'applications dont nous voulons tirer pleinement parti. »  Des fonctions in-memory que l'on pourra donc exploiter sur les trois modes de déploiement que SAP promeut désormais avec ardeur : le classique « on-premise » (serveurs internes à l'entreprise), le « on-demand » et les terminaux mobiles.

Intervenant à plusieurs reprises aux côtés des co-PDG, en particulier pour réaffirmer la solidité des technologies Netweaver, le directeur technique Vishal Sikka a ajouté que des appliances (serveurs spécialisés) in-memory permettraient de réduire sensiblement le coût d'exploitation des technologies in-memory. Il indique que SAP travaille dans ce domaine avec HP, notamment, pour concurrencer des solutions comme celles que propose Oracle avec Exadata. Des précisions sur ces produits devraient être données ultérieurement, promet-il.

Pour ce SapphireNow, Jim Hagemann Snabe et Bill McDermott ont aussi prévu de faire des annonces : "raccorder les équipes de direction aux données du terrain", par les outils mobiles et les solutions analytiques, semble être l'un des mots d'ordre du moment.

(...)

(17/05/2010 10:44:02)

Le port MicroSD au secours du paiement sans contact

Le développement de nouveaux téléphones mobiles équipés de la puce NFC (Near Field Communication), nécessaire au paiement sans contact, étant trop coûteux, les fabricants de portables pourraient avoir recours au port MicroSD, équipant la plupart des terminaux. Selon ABIresearch, cette alternative ouvrirait de nouveaux horizons pour l'application de paiement mobile.

Le développement d'appareils équipés nativement d'une puce NFC serait plus cher que de concevoir par exemple des puces au format MicroSD qui s'inséreraient dans le port du terminal mobile. Les composants sans contact pourraient tout simplement "se coller" sur une carte mémoire, précise la société d'études.Cette perspective simplifierait l'adoption du paiement sans contact auprès des consommateurs, multiplierait les possibilités pour les acteurs du marché susceptibles d'utiliser cette technologie (banques, commerces, etc.), et permettrait aux fabricants de téléphones mobiles ainsi qu'aux opérateurs de se lancer plus rapidement sur ce marché porteur. (...)

(17/05/2010 09:54:30)

Bouygues Telecom, une exception à la crise

(Source EuroTMT) Alors que les quatre principaux opérateurs français ont maintenant publié leurs chiffres pour le premier trimestre 2010, un constat s'impose, Bouygues Telecom garde la forme. Depuis un an et le lancement de son offre quadruple-play, l'opérateur a retrouvé une nouvelle jeunesse, se traduisant par un gain constant de parts de marché, tant dans le DSL que dans le mobile.

En revanche, la lecture, un peu trop rapide, du communiqué de Vivendi sur les performances de ses filiales au premier trimestre 2010 a pu faire croire que tout allait bien pour SFR. Mais c'était oublier que le groupe de communications ne communique plus sur les chiffres d'abonnés globaux de sa filiale télécoms, mais seulement sur l'évolution du parc d'abonnés au forfait. Corrigé de l'évolution du parc d'abonnés prépayés, le nombre d'abonnés mobile du principal opérateur alternatif s'est inscrit en baisse au premier trimestre. Revue de détails par marché.

Haut débit : essoufflement de la croissance

L'année 2009 a été marquée par une forte progression du marché du haut débit. Les accès DSL ont augmenté de 1,696 million d'abonnés, dont 505 000 durant le premier trimestre de 2009. Comparativement, le début de l'année 2010 enregistre un essoufflement de la croissance. Compte tenu des annonces faites par les quatre principaux opérateurs, on peut évaluer la croissance nette du marché au premier trimestre de 2010 autour de 320 000 abonnés.

La principale surprise est venue de France Télécom. L'opérateur historique affiche un petit gain de 57 000 nouveaux clients, retombés à 4 000 après le nettoyage de sa base d'abonnés. C'est une très faible performance que l'opérateur a expliquée comme la conséquence de l'arrêt de ses offres promotionnelles. Mais France Télécom promet une amélioration de sa situation dès que ces nouvelles offres, notamment quadruple-play, seront lancées. Autre perdant du trimestre, Iliad. Malgré un niveau de prises d'abonnements correct chez Free, la poursuite de désabonnement chez Alice a réduit la performance globale du FAI à 48 000 nouveaux clients.

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La conséquence directe est que SFR, qui a consolidé sa première place dans la croissance trimestrielle, lui a soufflé la deuxième place des FAI. Enfin, Bouygues Telecom, pas encore touché par le churn (taux de désabonnement), enregistre aussi une très bonne performance avec 117 000 nouveaux clients.

Téléphonie mobile : la purge

La publication par l'Arcep (Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes) de son observatoire du premier trimestre avait déjà donné le ton. Pour la première fois depuis bien longtemps, le marché avait perdu 5 000 abonnés à fin mars 2010. Un recul qui s'expliquait par la forte contraction du marché des clients prépayés (617 000), malgré la forte progression du parc d'abonnés au forfait (612 000).

Déjà durant toute l'année 2009, les opérateurs mobiles avaient pris l'habitude de purger tous les six mois leur parc d'abonnés prépayés. Un phénomène qui a touché les deux principaux opérateurs mobiles qui voient leur parc global respectif diminuer de 173 000 pour Orange et de 31 000 pour SFR. En revanche, Bouygues Telecom, qui a aussi nettoyé sa base d'abonnés prépayés, affiche un gain net, rendu possible par une forte progression de sa clientèle au forfait. Sa part de marché trimestrielle dans ce segment s'inscrit à 24 %, un niveau supérieur de près de 8 points à sa part de marché globale.

Autre enseignement du trimestre, la confirmation de l'accélération de la croissance des MVNO (Mobile Virtual Network Operator). Globalement, les opérateurs virtuels ont enregistré un gain de 114 700 abonnés, contre 72 100 au premier trimestre 2009, à 3,6 millions de clients et leur part de marché atteint maintenant 6,15 %.

(...)

(14/05/2010 18:04:39)

Adobe aime avec réserve Apple

Les américains sont assez friands de ces « private » jokes. Adobe a répondu de manière originale et drôle à la polémique lancée par Steve Jobs, PDG d'Apple, sur la non utilisation de la technologie Flash pour développer des applications sur l'iPhone et iPod. Ce dernier avait publié une lettre ouverte revenant sur les raisons de ce choix. Pour Adobe, ces propos n'étaient qu'un « écran de fumée » et l'éditeur avait dans un premier temps décidé de ne pas répondre à la provocation.

Et puis hier, dans certains journaux économiques américains, ainsi que sur des sites spécialisés, une publicité est apparue : « Nous aimons Apple ». S'ensuit une déclinaison des appréciations, la créativité, le HTML 5, etc... L'éditeur termine son propos par une mise en garde « Nous n'aimons pas les personnes qui vous privent de votre liberté de choisir ce que vous créez, comment vous le créez et l'expérience que vous ressentez sur Internet ». L'éditeur en a profité également pour publier une lettre ouverte rédigée par les fondateurs d'Adobe, Chuck Geschke et John Warnock, qui défendent la technologie Flash. A suivre...

(...)

(14/05/2010 15:44:46)

Des enchères modestes pour les licences 4G en Allemagne

(Source EuroTMT)Il aura fallu attendre près d'un mois et le 148ème tour des enchères portant sur les fréquences mobiles mises en ventes par l'Allemagne pour que les offres présentées par les quatre opérateurs en lice (T-Mobile, Vodafone, Telefonica et E-Plus) atteignent un montant qui commence à être significatif.

Elles s'élevaient mercredi 5 mai à 3,015 milliards d'euros. Mais il n'est pas évident qu'elles atteignent les 5 à 6 milliards annoncées par les analystes financiers avant l'ouverture du processus. Depuis plusieurs tours, aucun opérateur n'a surenchéri pour les lots des fréquences en or, c'est-à-dire dans la bande des 800 MHz.

Pour le moment, le prix moyen du lot de 2x5 MHz dans la bande des 800 MHz s'élève à 433 millions d'euros. Un niveau très inférieur aux attentes. Ce qui pourrait faire le bonheur d'E-Plus, la filiale allemande de KPN obtenant pour le moment un lot alors que l'opérateur avait annoncé qu'il ne participerait pas à une surenchère dans cette bande de fréquences, laissant ainsi entendre qu'il pourrait ne pas acquérir de lot dans les 800 MHz.

Crédits photo : T-Mobile (...)

(12/05/2010 10:52:15)

Des forfaits frileux pour accompagner l'arrivée de l'iPad en Europe

(Source EuroTMT) Près de deux mois après les Américains, les habitants de six pays européens, à savoir la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, la Grande-Bretagne et Italie, ainsi que ceux du Canada, de l'Australie et du Japon vont donc pouvoir acquérir l'iPad d'Apple à partir du 28 mai. Aux Etats-Unis, depuis le début de la commercialisation, le 3 avril dernier, de la première gamme de sa tablette multimédia, c'est-à-dire les modèles Wifi car les modèles 3G ne sont disponibles que depuis le 30 avril, le groupe de Steve Jobs a donc indiqué le 3 mai avoir déjà écoulé un million d'exemplaires en 28 jours. Un succès, plus rapide que celui de l'iPhone car il lui avait fallu 74 jours pour atteindre le premier million, et confirmé par l'ampleur des téléchargements avec 12 millions d'applications et 1,5 million de livres numériques.

Si le cabinet Strategy Analytics prévoit 5 millions d'iPad vendus en un an, le chiffre pourrait être largement dépassé, si l'engouement des consommateurs dans les autres pays est à la mesure de celui des Américains. Mais la politique tarifaire décidée par Apple pourrait refroidir les ardeurs de certains. Alors que le premier modèle de base, en Wifi avec une capacité de 16 Go, est vendu à 499 dollars aux Etats-Unis, soit 383 euros, le même modèle est vendu à 429 livres en Grande-Bretagne, soit 492 euros, 499 euros en France et en Allemagne, mais 479 euros en Espagne.

La différence de prix est similaire pour le premier modèle 3G disposant de 16 Go). En effet, la tablette est commercialisée à 629 dollars aux Etats-Unis, soit 482 euros, 529 livres, soit 579 euros à Londres, 599 euros à Paris ou Berlin, 579 euros à Madrid. Et l'Allemagne affiche même des prix plus chers de 15 euros que ceux de la France pour les deux modèles haut de gamme, avec Wifi, 3G, et une capacité de 64 Go.

Crédits photo : IDG NS

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Les chanceux qui passeront par New York ont donc tout intérêt à acquérir leur tablette multimédia outre-Atlantique. Non seulement, les consommateurs européens doivent donc payer plus cher que les Américains pour acquérir l'iPad, mais pour ceux qui achèteront un modèle 3G, la facture télécom pourrait devenir vite dissuasive. Aux Etats-Unis, AT&T, dont les réseaux sont déjà pourtant saturés par l'iPhone, proposent ainsi deux forfaits mensuels, à savoir un de base avec 250 Mo par mois pour 15 dollars et un illimité à 30 dollars. Une formule qui fait manifestement peur aux opérateurs européens. Ceux qui ont déjà communiqué leurs tarifs évitent en effet de proposer une formule illimitée, à l'exception de SFR qui lance une offre à 29,90 euros. Mais la filiale de Vivendi précise qu'au-delà de 1 Go consommé avant la fin du mois, le débit sera ajusté et donc limité.

En France, Orange a fait le choix d'un forfait « petite consommation » et d'un second plus large, 2 Go, mais aussi bien plus cher. En revanche, Orange UK propose une gamme de forfaits plus large. Mais en Espagne, Telefonica propose une gamme assez chère aussi. Et ses filiales mobile européennes O2 semblent avoir calqué leurs offres sur celles de la maison mère. En fait, les opérateurs européens agissent comme s'ils préféraient voir les utilisateurs se connecter en Wifi, pour éviter tout problème de congestion alors que les réseaux 3G se révèlent fragiles. Une solution qui pourrait convenir aux Internautes français dont les box DSL sont toutes Wifi, ce qui donne accès aux bornes Wifi de son opérateur.


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(11/05/2010 16:15:12)

Android passe devant iPhone OS aux Etats-Unis

Il se vend désormais plus de smartphones utilisant le système d'exploitation Google Android que d'iPhone aux Etats-Unis, selon un rapport publié par le cabinet NPD Group. Au premier trimestre 2010, la part de marché des "Google Phone" s'est élevée à 28% sur le marché américain, contre 21% pour l'iPhone d'Apple. Le premier OS mobile aux Etats-Unis reste toutefois le BlackBerry de RIM avec 36% des ventes.

Illustration : Motorola Droid, crédits D.R. (...)

(11/05/2010 12:18:18)

Roland-Garros 2010, à l'heure du Web 2.0 avec IBM

Alain Bénichou, président d'IBM France, et Gilbert Ysern, directeur général de la FFT, ont profité d'une exposition de la photographe Loan Nguyen consacrée à Roland Garros - « Regards croisés » - pour revenir sur ce partenariat. Accord financier mais également technologique avec l'apport de solutions maison pour fournir un système d'information qui doit faire face à l'explosion du Web 2.0 et des accès depuis des smartphones. « Avec un client ou un partenaire comme la FFT, les choses naissent en discutant », explique Alain Bénichou. « C'est un rendez-vous important pour des millions de passionnés, le projet doit donc démarrer à l'heure en toute sécurité. Et comme chaque année, nous apportons notre lot d'innovations, un green datacenter 2009, et pour cette édition, une application de réseau social Web 2.0 pour iPhone et un passage à des serveurs animés par des puces Power7 pour consolider la plate-forme de Roland-Garros. » Avec cette solution, les machines consomment jusqu'à 50% d'énergie en moins et permettront de faire face à une hausse significative de la fréquentation du site web de Roland-Garros (www.rolandgarros.com),  9,4 millions de visiteurs uniques en 2009 contre 6,2 en 2008.

Depuis quinze ans, IBM et la FFT travaillent sur l'amélioration de ce site qui est aujourd'hui disponible en trois langues, français, anglais et espagnol." L'image du tournoi est excellente pour IBM. Une image du sport comme on l'aime, nette», avoue sans détour le président d'IBM France. Big Blue mesure bien sûr précisément le retour en termes d'image pour évaluer le bienfondé de son investissement. 1 100 personnes sont ainsi attendues en 2010 sur le village et dans les loges d'IBM à Roland-Garros.

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La société fournit également de précieuses informations statistiques aux amateurs de tennis grâce à ses outils d'analyse décisionnelle. « 64% des décisions sont aujourd'hui basées sur des données fausses, on faire dire ce qu'on veut à des données partielles sous la pression de faits émotionnels », souligne Alain Bénichou. « Pour Roland-Garros, nous mettons à la disposition du plus grand nombre des informations sophistiquées pour les suivre les matchs. »

Sur le même registre, le tennisman Fabrice Santoro, également présent à cette conférence de presse, nous a expliqué qu'il disposait également d'outils statistiques pour analyser et comprendre le jeu de ses adversaires. « Avec André Agassi par exemple, je savais comment il allait jouer aux moments importants. Jamais d'aces par exemple quand il était en difficulté mais toujours la balle dans le même carré. Sur un revers, il renvoyait toujours la balle de la même façon. » Mais comme finit par l'avouer l'ex-joueur de tennis français, l'analyse est une très bonne chose toutefois sans une très bonne condition physique, impossible de suivre le rythme et de profiter de sa connaissance du jeu de l'adversaire pour anticiper ses coups.

 

Illustration : Fabrice Santoro, crédits photo Loic Baratoux/DPPI

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