Flux RSS

Mobilité

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

3327 documents trouvés, affichage des résultats 1711 à 1720.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(28/01/2010 17:07:55)

Apple obtient le brevet "proximity sensing" pour écran tactile multitouch

Ce brevet est l'un des 13 accordés à Apple, peu avant le dévoilement de sa tablette multitouch iPad mercredi. Le fait a été signalé par Patently Apple, un site internet qui permet de suivre les demandes de brevet et les prix reçus par la société, sorte d'indicateur des innovations et des investissements réalisés par Apple en matière technologique. En tapant le numéro de brevet 7653883 dans le moteur de recherche de l'US Patent and Trademark Office qui donne accès à la totalité du contenu, on peut voir que le «proximity sensing, » déposé initialement au cours du troisième trimestre 2005 par Apple, s'applique à plusieurs techniques différentes, seules ou associés, et concerne la capacité de détection à proximité d'un objet tel que le doigt ou le stylet. Les techniques concernées incluent l'ombre optique, les champs électrique, inductif, capacitif et autres, un ou plusieurs capteurs. Patently Apple suggère que le coeur du brevet peut effectivement concerner la maîtrise de la technologie de détection de proximité et étend cette capacité à l'interface visuelle de l'utilisateur. Ce brevet fait partie d'une série d'applications qu'Apple utilise dans la technologie d'affichage, y compris celle qui rend les pixels des écrans LCD "tactiles", laquelle permet d'éliminer plusieurs couches dans la technologie d'écran actuelle, pour obtenir un écran plus lumineux, plus mince et plus léger. Un récent brevet déposé par Apple confirme que l'entreprise californienne met au point une technique pour réaliser des écrans tactiles plus minces, et plus lumineux pour ses ordinateurs portables et ses appareils mobiles, l'iPhone en particulier. [[page]] L'un des documents du brevet contient plusieurs schémas montrant un doigt entrant dans la proximité du "champ de détection" d'un élément spécifique (un bouton par exemple) dans l'interface utilisateur, affiché sur l'écran d'un périphérique qui ressemble à une tablette. Le système permet alors à un "élément particulier l'interface graphique," comme un clavier virtuel, d'apparaître. Après avoir tapé le texte, les doigts s'éloignent de l'écran, le système désactive l'objet et le fait disparaitre de l'écran. La technologie décrite laisse entrevoir les possibilités du « proximity sensing » et montre comment Apple peut offrir à l'utilisateur mobile une expérience beaucoup plus souple et plus fluide, dans une interface où les éléments semblent flotter les uns au-dessus des autres. L'interface graphique a évolué pour devenir moins évidente, perdant au passage sa fonction d'intermédiaire comme c'est le cas avec le système actuel des fenêtres et des éléments contrôlés à la souris ou au clavier. Mais l'interface utilisateur multitouch réalisée pour l'iPhone et l'iPod Touch a marqué une étape dans la façon de faire interagir l'utilisateur avec un appareil portable. L'approche est similaire à celle préconisée par l'ancien chercheur de l'Université de New York, Jeff Han, qui avait fait en 2006 la démonstration d'un écran tactile très sophistiqué à la conférence annuelle de la TED. Au cours de sa démonstration, Jeff Han avait, à plusieurs reprises, envisagé le fait que l'interface conventionnelle, celles des claviers physique et virtuel, disparaîtrait au profit d'une interface tactile pour la manipulation des données et des images. Depuis, il a fondé Perceptive Pixel, une entreprise à l'origine du Multi-Touch Wall réalisé en 2008 et utilisé par le réseau câblé CNN. La vidéo de Jeff Han sur le site www.ted.com (...)

(28/01/2010 16:56:15)

Adobe cherche des idées d'applications développées en Flash pour iPad

La technique de compilation d'applications développées en Flash pour les iPhone peut tout à fait convenir aux iPad, explique Michael Chou, chef produit chez Adobe, sur le blog Adobe Flash Platform. Sourd aux demandes d'Adobe concernant les iPhone, Apple n'a en effet pas davantage ouvert sa tablette présentée hier, l'iPad, au format Flash. Comme le regrette le responsable marketing Adrian Ludwig dans un autre billet sur le même blog... On se souvient que Steve Jobs expliquait ses réticences par le fait que Flash consommait trop de ressources ; or, la tablette est beaucoup plus puissante que les iPod Touch et iPhone. En outre, le projet Open Screen a fait évoluer les choses, et la dernière version du client Flash a drastiquement réduit ses exigences. Il s'agit donc bien d'une volonté délibérée d'Apple de ménager ses propres options pour la diffusion du contenu. En effet, si les applications Web en Flash devenaient librement accessibles, cela remettrait en cause la raison d'être de l'App Store. Néanmoins, pour ne pas couper ses utilisateurs du marché de l'iPhone, Adobe a prévu dans la prochaine version de sa suite pour créatifs CS5 un outil, Packager for iPhone, capable de compiler un projet Flash afin qu'il puisse tourner sur iPhone. Il pourra donc servir aussi pour l'iPad mais, prévient Michael Chou, il ne pourra pas tirer parti, dans un premier temps, de sa définition plus importante (1024x768, contre 480x320 pour les iPhone et iPod Touch). Michael Chou invite néanmoins les développeurs ayant des idées d'applications à le contacter, dans le but « de les soumettre à l'iTunes App Store au cours des deux prochains mois ». Soit juste avant que ne soit commercialisé l'iPad. (...)

(27/01/2010 19:34:08)

Apple dévoile enfin sa tablette iPad à un prix aggressif : 499 $ !

Sans surprise Steve Jobs, le patron d'Apple, a dévoilé ce mercredi lors d'une conférence de presse à San Francisco sa très attendue tablette tactile. Baptisée iPad, cette dernière se situe à mi-chemin d'un baladeur iPod Touch et d'un MacBook. Livrée avec iTunes et iWorks, elle permet de créer des documents, de consulter des journaux en ligne, de surfer sur Internet, ou encore de lire des livres électroniques. Mais on note toujours l'absence du support du Flash comme sur l'iPhone et l'Ipod Touch. Point particulièrement important, la compatibilité avec la plupart des applications de l'App Store pour iPhone et iPod Touch est assurée. Les logiciels s'afficheraient dans une petite fenêtre à la manière de widgets ou leur résolution serait doublée pour occuper une grande partie de l'espace proposé par l'écran de l'iPad. Un kit de développement sera d'ailleurs proposé pour aider les développeurs à concevoir des applications spécifiques à l'iPad sur l'App Store. Pour montrer les possibilités de cette tablette, Steve Forstall, senior vice président chez Apple, a invité sur scène les représentants du New York Times, Electronics Arts, Gameloft et MLB.com. Steve Jobs a ensuite dévoilé une application baptisée iBooks pour afficher et gérer ses livres électroniques. Tout en créditant Amazon, pionnier sur le marché avec son Kindle, Steve Jobs a annoncé l'ouverture d'une section eBook sur iTunes. Penguin, Harper-Collins, Hachette, Simon & Schuster et d'autres éditeurs ont déjà signé des accords pour apporter leurs titres. Ils seront disponibles au format ePub. Plus à venir.. (...)

(27/01/2010 16:35:34)

Selon IDC, les ventes de smartphones Android devraient exploser d'ici 2013

Confirmant l'étude du cabinet Gartner qui aboutissait au même résultat pour 2012, IDC a indiqué que Symbian et Android seraient les deux systèmes les plus répandus parmi les 391 millions de smartphones prévus sur le marché en 2013. C'est Blackberry qui prend la troisième place du podium, juste devant le Windows Mobile de Microsoft et l'iPhone OS d'Apple. L'étude de Gartner avait prédit la même chose pour 2012, sauf pour iPhone OS, placé quatrième devant Windows Mobile. IDC place ensuite Web OS de la firme Palm en sixième position, suivit de tous les systèmes Linux. Gartner pronostique en revanche le Maemo de Nokia à la sixième place : un système de la famille GNU/Linux développé pour les terminaux mobiles Android reste un OS d'avenir Android devrait donc connaître, jusqu'en 2013, la meilleure progression de tous ces systèmes d'exploitation. L'étude IDC affirme en effet que l'OS de Google tournera sur une grande variété d'appareils, issus d'une multitude de constructeurs. Les experts ont d'ailleurs affirmé que cette situation pourrait «  générer de la confusion entre les utilisateurs dans leurs comparaisons et leurs expériences avec les smartphones. » Reconnaissant que les développeurs indépendants sont quelque peu bloqués par le système Android (à cause de la multitude de patchs et de modules à installer pour créer des applications ), l'étude d'IDC prévoit, à l'avenir, une simplification du système qui ne devrait plus poser ces problèmes. Dans une interview faite en début d'année dernière, un des analystes d'IDC, Will Stofegad, avait même déclaré que les constructeurs ne sauraient jamais quoi faire avec l'Android de Google. Un an plus tard, l'ensemble des analystes parle d'une même voix affirmant «  Cet OS sera l'un des plus importants du marché ! ». Will Stofega reconnait avoir changé d'avis depuis: « Nous voyons des interfaces utilisateurs de plus en plus sur base Android» comme celle de Motorola avec la surcouche MotoBlur de Motorola. Ces bonnes faveurs, Google les doit à la création de l'OHA (Open Handset Alliance), un programme qui vise à étendre les domaines de compatibilité de son OS. Will Stofega conclut par un élément important: « même s'il aura du mal à s'imposer comme l'unique système dominant, beaucoup de fabricants sont déjà très intéressés par Android. » [[page]] Une concurrence bien présente Peu implantée aux États-Unis, la firme finlandaise Nokia a toutefois déjà vendu 250 millions de smartphones dans le monde. Selon les estimations, son système Symbian devrait progressivement baisser, mais rester en pôle position quelques années encore. Ce succès s'explique par la polyvalence de ses OS Symbian qui supportent une grande variété de programmes aux langages différents, et séduisent donc les développeurs. Les applications Symbian sont en effet disponibles sur plusieurs plateformes de distribution, dont Ovi.com, celle de la maison Nokia. IDC table sur 68 millions de smartphones Android vendus en 2013 contre 12 millions aujourd'hui. Bien loin donc des 75,8 millions de terminaux Symbian de Nokia (132 millions en 2013). Les Blackberry devraient atteindre 66 millions d'exemplaires vendus en 2013. Pour Microsoft, qui devance actuellement Android avec 18,3 millions d'appareils, IDC annonce 51,7 millions d'exemplaires pour 2013, et met en avant les fonctionnalités de Windows Mobile 7 qui, selon eux, devraient attirer beaucoup d' utilisateurs. Enfin, reconnaissant que l'iPhone est bel et bien une icône parmi les smartphones, les analystes annoncent cependant une progression assez faible des ventes de l'appareil d'Apple qui ne feront que doubler d'ici 2013 (elles passeront de 25 millions à 49 millions d'exemplaires vendus). Les experts considérant que l'iPhone n'est pas encore assez adapté à l'environnement professionnel, notamment à cause du passage obligé par iTunes pour synchroniser l'appareil, à sa batterie non amovible et à l'absence de clavier physique. (IDC a basé ses prévisions sur des études de marché et des interviews de directeurs de ventes). (...)

(26/01/2010 16:39:56)

Trimestriels Apple : +32% sur les ventes et +50% sur le bénéfice

Quarante-huit heures avant la présentation, très attendue, de sa tablette, Apple a annoncé de forts bons résultats financiers pour son premier trimestre fiscal. A la faveur des achats de fin d'année, les ventes du constructeur californien ont grimpé de 32% sur les trois derniers mois de l'année, pour atteindre 15,68 milliards de dollars. Quant au bénéfice net, il a progressé de presque 50%, à 3,38 milliards de dollars, procurant ainsi à la société son trimestre le plus profitable à ce jour. Fin octobre déjà, Apple s'était déjà félicité d'un quatrième trimestre fiscal 'historique'. Ce faisant, le fabricant à la pomme atteint actuellement une capitalisation boursière de 183 Md$, ce qui le met à la deuxième place des sociétés high-tech les mieux valorisées des Etats-Unis, derrière Microsoft. En annualisant le chiffre d'affaires trimestriel, Apple représente une société de plus de 50 Md$, fait remarquer avec satisfaction son emblématique PDG fondateur, Steve Jobs. Sur le trimestre écoulé, 58% du chiffre d'affaires provient de l'international. +33% de 'Mac' vendus et deux fois plus d'iPhone D'octobre à décembre 2009, Apple a vendu 3,36 millions de ses ordinateurs (soit 33% d'exemplaires supplémentaires par rapport à la même période en 2008), en particulier grâce à la commercialisation des nouveaux iMac et Macbook. Dans le même temps, il s'est arraché 8,7 millions de smartphones iPhone sur le marché, soit deux fois plus que l'an dernier à même époque. L'adoption du terminal par les entreprises s'est confortée avec la livraison de l'iPhone 3G S, au milieu de l'année, a confirmé Tim Cook, directeur général d'Apple. Du côté des baladeurs iPods en revanche, les 21 millions d'exemplaires écoulés sur le trimestre représentent un recul de 8% sur les ventes réalisées au dernier trimestre de l'année 2008. A noter, toutefois, que les ventes de l'iPod Touch ont progressé de 55% dans le monde. Peter Oppenheimer, vice-président senior et directeur financier d'Apple, précise que la société a généré 5,8 Md$ de trésorerie sur la période. La marge brute s'est élevée sur le trimestre à 40,9% du chiffre d'affaires, contre 37,9% entre octobre et décembre 2008. Pour le deuxième trimestre fiscal de l'exercice 2010 (janvier-mars), le directeur financier prévoit un chiffre d'affaires situé entre 11 et 11,4 Md$, et un bénéfice par action oscillant entre 2,06 et 2,18 dollars. Steve Jobs, lui, promet une salve de nouveaux produits pour 2010, à commencer par la 'déjà célèbre' tablette, sur laquelle les équipes d'Apple ne veulent rien laisser filtrer mais qui, promettent-ils, devrait susciter l'enthousiasme. (...)

(26/01/2010 12:07:07)

Développement durable : Syntec Informatique décline les atouts et défis du télétravail

Comme attendu, Syntec Informatique livre le deuxième volume de son 'Livre Vert' portant cette fois sur le télétravail au service du développement durable, après un premier cahier axé sur les enjeux de la dématérialisation. L'initiative de la chambre syndicale vise à mettre en évidence les retombées positives que peuvent apporter les nouvelles formes d'organisation permises par les TIC, tant sur l'environnement, qu'au sein des entreprises et auprès des salariés. Ainsi, parmi les bénéfices mesurables les plus immédiats du télétravail figure la réduction des émissions de CO2 liées aux trajets domicile/bureau (26 km par jour en moyenne en France par employé). Si les salariés travaillaient en moyenne deux jours par semaine chez eux, le gain direct correspondrait à 10% du bilan carbone annuel d'une personne, donne en exemple le document chapeauté par le Comité Développement Durable de Syntec Informatique (co-présidé par Eric Boustouller, PDG de Microsoft France et Khaled Draz, PDG d'Euriware). Parmi les autres effets induits, la réduction des déplacements contribuerait à améliorer les conditions de transport et à diminuer les espaces de bureaux ainsi que les émissions de CO2 liées à l'éclairage, à la climatisation, etc. Après avoir décrit l'évolution des pratiques de travail, ce deuxième volume du Livre Vert aborde donc les avantages du télétravail, ses défis et ses effets sur l'organisation et le management. Il décline ensuite les moyens technologiques disponibles (cloud computing, convergence fixe-mobile et voix-données, plateformes collaboratives, équipements mobiles, dispositifs de sécurité...). Le document se clôt sur une série de recommandations. Itinérant, à domicile ou en télécentre Les nouveaux usages de travail qui se propagent ont été générés par une combinaison de facteurs sociologiques, économiques, environnementaux et politiques, rappelle le Livre Vert. Sur cette mutation sont venues s'ancrer l'appropriation progressive d'Internet, ainsi que la diffusion des solutions de mobilité au quotidien et dans l'entreprise, puis l'adoption d'outils avancés de collaboration. « Du fait de la mondialisation, le 'travail distribué' est devenu une notion assez familière pour beaucoup de salariés, souligne le document de Syntec Informatique. Une notion qui renvoie aux réaménagements successifs des organisations de travail, à la redistribution géographique des tâches et aux nouveaux modes de relation qui en découlent... ». Les équipements numériques tels que les ordinateurs portables légers et les clés 3G permettent d'accéder à son espace de travail sur un mode entièrement itinérant (dans le métro, à l'hôtel, à l'aéroport...). Le télétravail peut aussi s'effectuer depuis son domicile ou dans un lieu spécialisé, le télécentre. Ce dernier se présente comme un espace de proximité que se partagent des entreprises ou des administrations. Il contribue à réduire les temps de trajets tout en maintenant les repères du lieu de travail classique. En France, précise le Livre Vert, la plupart des télécentres ont été installés selon une logique d'aménagement local du territoire et sont souvent utilisés comme hôtel d'entreprises pour TPE ou auto-entrepreneurs. Une meilleure productivité des collaborateurs Le télétravail s'effectue dans un monde virtuel qui transforme la communication, mais aussi l'autorité, car les échanges reposent davantage sur la pertinence que sur la position hiérarchique, note le document de Syntec Informatique : « Des personnes qui, dans le monde réel, n'auraient pas pris la parole, communiquent davantage (...). » Pour le salarié, le travail à distance contribue à alléger le stress associé à la fatigue des trajets. Il lui apporte une souplesse d'organisation pour gérer ses contraintes personnelles, ainsi qu'une autonomie accrue dans son travail. Quant à l'entreprise, en dehors de l'économie induite par la réduction des locaux et du flux de papier, elle y gagne une meilleure productivité de ses collaborateurs, une réduction de l'absentéisme (en cas de grève des transports ou d'intempéries) et la possibilité de recruter des compétences au-delà de son périmètre géographique immédiat. Le Livre Vert cite l'exemple d'une solution de téléprésence mise en place pour l'organisation de réunions dans une entreprise de 5 000 salariés. Outre une économie de 6 000 h/an et de 125 000 euros en deux mois, elle aurait renforcé la collaboration mondiale et permis de réduire les temps de développement de solutions et de mise sur le marché. Maintenir le lien social au sein de l'équipe répartie [[page]] Maintenir le lien social au sein de l'équipe répartie Attention, la mise en place de nouvelles pratiques de travail n'est pas un but en soi, avertit Syntec Informatique. Identifier les risques potentiels (humains, juridiques, opérationnels ou informatiques) doit conduire à mettre en place des mesures appropriées. Le télétravail modifie le lien social, il faut veiller à le maintenir au sein d'une équipe répartie. Quant à l'infrastructure matérielle nécessaire au système collaboratif, elle peut avoir un impact sur le bilan énergétique et CO2 de l'entreprise et imposer de faire évoluer plus souvent les technologies utilisées. Par ailleurs, la réduction des surfaces de bureaux occupés nécessitera en revanche d'aménager des lieux supplémentaires de rencontre et de visioconférence. Le management, de son côté, devra établir un climat de confiance avec son collaborateur en s'affranchissant du « contrôle visuel » pour privilégier les objectifs à atteindre. Cela « suppose parfois un changement culturel et comportemental assez radical », reconnaît le document de Syntec Informatique. Il suggère aux employeurs réfractaires à un télétravail partiel de leurs salariés d'opter pour une solution de télécentre qui offre « un collectif de travail à proximité du domicile ». Ajuster les moyens aux buts à atteindre Après avoir rappelé le cadre réglementaire du télétravail (régi par l'Accord national interprofessionnel 2005, étendu en 2006) et récapitulé les impacts sociaux et sociétaux pour l'employeur et le salarié, ce deuxième volume du Livre vert énumère quelques recommandations. Syntec Informatique préconise de positionner le projet de télétravail « au bon niveau stratégique » en tenant compte des modifications qu'il entraînera sur les modalités du travail, les pratiques d'encadrement, les outils informatiques et de communication, ainsi que sur les relations interpersonnelles. Il convient avant tout d'identifier les processus clés et de sensibiliser les acteurs impliqués, à la direction générale, à la DSI, à la DRH... « Il ne suffit pas de doter les salariés de moyens d'interaction à distance pour garantir le succès, il faut que ces moyens soient proportionnés aux buts à atteindre. » En novembre dernier, un rapport officiel publié par le Centre d'analyse stratégique (rattaché au Premier ministre), rappelait de son côté que toutes les fonctions ne pouvaient pas être 'télétravaillées'. Très favorable au développement du travail à distance, le document plaidait néanmoins pour un télétravail 'partiel' correspondant à un ou deux jours par semaine. Ses auteurs expliquaient qu'à l'inverse, un temps complet pouvait poser des problèmes d'isolement du salarié et réduire les gains de productivité. (...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >