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Mobilité
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(11/07/2007 17:05:36)
L'UFC-Que Choisir dénonce le peu de concurrence dans les mobiles
L'association UFC-Que choisir a présenté hier une analyse critique du marché de la téléphonie mobile en France. Cette étude contredit le rapport présenté il y a quatre mois par l'Afom, une association regroupant les opérateurs mobiles. « L'Afom n'offre qu'une vision partielle, voire déformée de la réalité économique », affirme l'association de consommateurs. Avant de pointer du doigt l'entente tacite (mais reconnue par la justice) qui existe entre les trois plus grands opérateurs en France : « le secteur souffre encore manifestement d'une absence de concurrence, ce qui limite son développement et pénalise fortement les consommateurs ». Dans son étude, l'Afom se félicite pourtant de l'arrivée de douze nouveaux opérateurs virtuels (MVNO), qui dynamiseraient la concurrence. Mais comme le souligne l'UFC-Que Choisir, ces opérateurs ne représentent que 2,8% du marché. Ils doivent en outre louer les réseaux des trois acteurs principaux pour proposer leurs services au client final. Des bilans très différents Les points de divergence entre les deux études sont nombreux. L'Afom affirme par exemple que le chiffre d'affaires de la mobilité a été décuplé en l'espace de dix ans. Certes, le marché est encore dynamique, réplique l'UFC-Que Choisir. Il n'empêche qu'avec 82% des personnes équipées d'un téléphone mobile, la France continue à présenter un taux de pénétration en dessous de la moyenne européenne. Autre sujet de désaccord : les prix (notamment au niveau des forfaits et des SMS). Les opérateurs indiquent que les tarifs pratiqués en France se situent dans la fourchette basse de l'Europe, avec une diminution des coûts de 26% depuis 2002. Pour l'UFC-Que Choisir, la baisse des prix s'échelonne entre 21 et 28% depuis 2000, ce qui est « largement inférieur à d'autres pays européens ». Toujours d'après l'association, ce maintien des prix à la hausse explique en partie pourquoi les Français n'investissent pas davantage dans les services mobiles. Un couple d'employés avec deux enfants ne peut, par exemple, pas se permettre de dépenser plus de 1% de ses revenus dans la téléphonie mobile, alors que l'Afom avançait un plafond de 5%. L'association de consommateurs reproche également aux opérateurs de se concentrer sur leurs réseaux GSM déjà existants, donc plus rentables, au détriment de la 3G. Deux ans après la décision du Conseil de la Concurrence, le marché de la mobilité semble donc toujours verrouillé. L'UFC-Que Choisir en appelle donc aux pouvoirs publics et à l'Arcep (organisme régulateur des télécommunications), afin de restaurer une concurrence « durable, pleine et entière ». (...)
(04/07/2007 16:03:11)Licences 3G : la justice européenne rejette la plainte de Bouygues Telecom
Le Tribunal de première instance des Communautés européennes (TPICE) a rejeté, ce mercredi 4 juillet, le recours déposé par Bouygues Telecom concernant les conditions d'achat des licences pour la téléphonie mobile de troisième génération (3G). En 2000, SFR et France Télécom ont acheté leurs licences UMTS pour 4,95 milliards d'euros chacun. A cette époque, Bouygues Telecom avait décidé de ne pas participer aux enchères. Deux ans plus tard, en 2002, le troisième opérateur mobile français s'offrait ladite licence pour 619 millions d'euros, auxquels s'ajoutent un pourcentage du chiffre d'affaires engrangé par l'exploitation de la licence 3G. Le gouvernement avait alors décidé d'appliquer rétroactivement les nouvelles conditions tarifaires à SFR et France Télécom. Estimant cette faveur déloyale, Bouygues Telecom avait saisi la Commission européenne. La Commission européenne avait, dans un premier temps, rejeté la plainte de l'opérateur challenger. Ce dernier s'était alors retourné vers le Tribunal de première instance qui vient de conforter la première décision. L'arrêt du Tribunal indique que « la Commission a pu (...) considérer, dans la décision attaquée, que le nouveau système de redevances n'était pas discriminatoire au détriment de Bouygues Telecom ». (...)
(04/07/2007 10:44:58)4e licence 3G : Iliad pourrait déposer une offre « tactique »
La maison mère de Free pourrait déposer une offre « tactique » pour la quatrième licence 3G. A l'occasion d'une conférence organisée par Les Echos, Olivier Rosenfeld, directeur financier d'Iliad, a réaffirmé l'intérêt de l'opérateur pour la licence - à trois semaines de la date limite de dépôt des candidatures - tout en indiquant que les conditions d'attribution ne sont toujours pas satisfaisantes à ses yeux. Il a ajouté : « Il se peut que nous soumettions quand même une offre avec des conditions très strictes. » Il faut dire que, d'une part, le marché est bien verrouillé par les trois opérateurs en place (et assez largement par Orange et SFR), et que, d'autre part, le prix de 619 ME pour la licence est prohibitif. Pour compenser son retard, Iliad souhaite obtenir des aménagements : prix, étalement des paiements et assouplissement des conditions techniques. L'opérateur poursuit ses discussions avec le gouvernement et l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep). En-dehors d'Iliad, Numéricâble Noos est potentiellement intéressé. Au final, si les conditions d'attribution ne bougent pas, il est fort possible que la 4e licence reste vacante. (...)
(03/07/2007 10:04:01)Un demi-million d'iPhones, mais plus de réseau
Le réseau Edge d'AT&T, l'opérateur américain qui a obtenu l'exclusivité des iPhones, s'est écroulé à peine deux jours après la mise en vente des smartphones d'Apple. Les services voix et SMS sont restés disponibles, mais la panne du service de transfert de données a affecté tous les clients d'AT&T, à l'exception des utilisateurs de Blackberry. Un porte-parole de l'opérateur a affirmé que « l'iPhone n'était pas la cause » de cet incident. Il faut toutefois noter que, selon les projections de divers analystes, Apple a dû vendre plus d'un demi-million de ses téléphones-iPod, dont on imagine que tous les utilisateurs se sont empressés d'essayer les fonctions. Tous n'ont pas pu le faire en même temps, d'ailleurs, AT&T ayant souffert d'un autre incident sur ses services : nombre d'acheteurs de l'iPhone se sont plaints de la lenteur de l'activation. Sur un forum, un acheteur indique qu'il a dû attendre 48 heures avant de pouvoir utiliser son précieux appareil. (...)
(28/06/2007 14:29:24)L'Apple iPhone vise aussi bien le grand public que les professionnels
L'iPhone, le pas encore né mais déjà célèbre téléphone mobile d'Apple, sera mis en vente demain aux Etats-Unis. Qui devrait l'acheter ? Depuis qu'Apple a annoncé son intention de sortir un téléphone, les analystes spécialisés se perdent en effet en conjectures sur le marché visé par cet iPhone. Dès janvier, certains expliquaient que l'iPhone ne serait qu'un iPod avec des fonctions de téléphonie. D'autres analystes ont ensuite affirmé qu'Apple redéfinirait le haut de gamme des téléphones mobiles. Plus récemment, Gartner a mis en garde les services informatiques des entreprises contre la tentation future des cadres d'introduire ce smartphone dans l'équation du système informatique. Et IDC a fait écho à son concurrent en décrivant l'iPhone comme « un outil personnel », « pas du tout positionné pour le monde de l'IT ». Toutefois, à lire le comparatif envoyé par Apple aux rédactions, il est clair que la firme de Cupertino entend positionner l'iPhone comme un concurrent de ces smartphones disposant de fonctions dites business mais qui peuvent aussi séduire le grand public avide de nouvelles fonctionnalités. Le comparatif établi par Apple place - avantageusement - l'iPhone face au Nokia N95, au Samsung Blackjack (vendu ici sous le nom i600), au Blackberry Curve 8300 et au Palm Treo 750. Tous appareils plébiscités par les cadres pour rester en contact avec leur bureau, alors même que les premiers mots d'Apple pour présenter son produit concernent plutôt un usage grand public : « le meilleur iPod que nous ayons jamais créé ». De fait, la marque à la pomme a récemment décidé d'accroître la durée de vie de la batterie de l'iPhone, un élément essentiel pour un usage multimédia d'un téléphone mobile. Le comparatif - établi après cette révision des spécifications - insiste d'ailleurs sur ce point en mentionnant l'autonomie de l'iPhone pour tous les usages multimédias (lecture audio, vidéo, navigation sur Internet), tout en indiquant que les autres constructeurs ne livrent pas ces données. Reste le problème du prix. L'iPhone devrait être vendu dans la même gamme de prix que les smartphones auxquels Apple le compare (entre 400 et 650 euros environ). Enfin, si l'on considère leur prix de vente sans abonnement, car les packs des opérateurs les positionnent beaucoup moins chers. Mais comme l'expliquait récemment Gartner, quand il s'agit d'Apple, le prix n'a qu'une importance relative : la marque et le design font vendre. (...)
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