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(22/01/2007 12:48:46)
Les Big Brother Awards 2006 dénoncent les serviteurs zélés de l'Etat
La branche française de l'ONG Privacy International vient de décerner ses septièmes Big Brother Awards, qui « récompensent » les institutions ou les personnes s'étant distinguées par leurs atteintes aux libertés individuelles et leur apologie de la surveillance. Le jury était notamment composé de représentants du Collectif anti-délation de la Marne, de Loïc Dachary, le fondateur de la FSF Farnce, de l'avocat blogueur Maître Eolas et d'Hélène Franco, la secrétaire générale du syndicat de la magistrature. Le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, pourtant grandissime favori et nommé pour la sixième fois, a été déclaré hors compétition. Le prix qui aurait pu lui revenir - Orwell Etat et élus - est finalement décerné à Jacques Lebrot, le sous-préfet sécurité de Seine-Saint-Denis pour « l'exclusion de plusieurs milliers de salariés sur la foi de fichiers policiers recensant de simples suspects (...) violant leur présomption d'innocence sur la base de pratiques clairement discriminatoires ». La catégorie Entreprises récompense assez logiquement Sony pour le rootkit implanté dans ses CD afin de contrôler l'usage qui en était fait. Paul Anselin, le maire de Ploërmel, s'arroge l'Orwell Localités « pour sa soif de vidéosurveillance ». Privacy International a particulièrement « apprécié » les 50 caméras mises en place dans la commune de 9000 habitants, peu sujette à la délinquance, ainsi que l'ouverture d'un numéro vert « visant à encourager la délation ». L'Orwell Novlang (langage inventé par George Orwell dans son roman référence, 1984) revient à Frédéric Péchenard, le directeur de la Police Judiciaire, pour son travail de prosélytisme en faveur d'un fichage génétique généralisé qui permettrait aux innocents « d'être lavés de tout soupçon ». Il devance l'Assedic et l'ANPE « pour le tri informatique des chômeurs de longue durée qu'ils ont entamé, alors même qu'il n'est fiable qu'à 60% et qu'il risque surtout d'enfoncer les plus précaires ». Si le ministre de l'Intérieur n'est pas récompensé, son collègue à la Justice, Pascal Clément, reçoit l'Orwell Ensemble de son Oeuvre « en raison de son acharnement à vouloir contrôler et enfermer, et pour son mépris des institutions et des droits de l'homme ». A côté de ces sarcastiques récompenses, des Big Brothers Awards viennent souligner des travaux qui vont dans le sens de davantage de libertés individuelles. Ce sont les Prix Voltaire de la vigilance. Ils ont été remis, ex-aequo, aux directeurs d'écoles qui refusent les fichiers Base-élèves (compilant moult informations individuelles sur les élèves de 3 à 10 ans) et à Pierre Muller, le webmestre du site Ordinateurs-de-vote.org, sur lequel il démontre pourquoi le vote électronique constitue une menace démocratique. Enfin, Christophe Espern, l'animateur d'EUCD.info, a reçu une mention spéciale. (...)
(22/01/2007 10:51:50)Les entreprises négligent la sécurité des terminaux mobiles
60 % des entreprises ne protègent pas correctement les postes de leurs travailleurs nomades. C'est ce qu'indique une enquête réalisée par le spécialiste de la sécurité SafeNet. Pire, seuls 11 % des assistants numériques intègrent des solutions de chiffrement des données. Ces résultats sont critiquables. L'échantillon n'est pas représentatif (379 informaticiens ont été interrogés) et c'est Safenet lui-même qui a mené l'étude avec comme objectif de vanter sa technologie de chiffrement. Mais les résultats correspondent malgré ces limites aux conclusions auxquelles arrivent la plupart des experts en sécurité. La protection du réseau lui-même est trop souvent privilégiée au détriment de celle de terminaux mobiles qui constituent des points d'entrée rêvés pour les pirates informatiques. (...)
(19/01/2007 17:19:13)Les PME françaises ont moins investi dans les technologies en 2006
En 2006, 62% des PME françaises sondées pour l'enquête PME 2006-2007 de BNP Paribas Lease Group (BPLG) ont investi dans les technologies de l'information et de la communication (TIC). C'est moins qu'en 2005, année au cours de laquelle 66% des PME interrogées avaient déclaré avoir investi (contre 53% en 2004). Le pourcentage de ces dépenses par rapport au total des investissements reste assez stable : 27% en 2006 contre 28% l'année précédente. La part consacrée aux ordinateurs portables a progressé, représentant 64% des achats des PME en 2006 contre 52% en 2005). Pour 2007, les intentions d'investissement sont prudentes. 46% seulement des PME envisagent des dépenses informatiques, ce qui semble indiquer la volonté de faire une pause, même si, rappelle BPLG, les dirigeants de PME sous-évaluent généralement leurs intentions d'achats dans ce domaine. Cette fois encore, les ordinateurs portables font figure de favoris : 87% des achats d'ordinateurs prévus. 46% des PME n'ont pas de site Web Dans la sphère Internet, l'enquête montre que le nombre de PME possédant un site Web n'a augmenté l'an passé que de 2%, à 54%. Ce taux varie toutefois suivant la taille de l'entreprise : les plus petites (moins de 10 salariés) étant le moins souvent pourvues d'un site Web (53% d'entre elles n'en n'ont pas), alors que la proportion de PME dotées d'un site monte à 77% dans les entreprises de 100 à 200 salariés. Ce sont les PME de services qui sont le mieux équipées (66% d'entre elles ont un site Web), devant le secteur du commerce de gros (61%). Dans le secteur du transport, au contraire, les PME ne sont que 34% à disposer d'un site Web. Selon l'enquête, fin 2006, 59% des PME interrogées ne voyaient toujours dans le site Web qu'un moyen d'assurer leur notoriété et leur image (moins que les 67% de 2005 malgré tout) et, aussi, de procurer des services aux clients. Pour 42%, il doit servir à recueillir des commandes, des réservations et des demandes de devis. Mais il y a encore du chemin à faire pour que les PME l'ouvrent à leurs fournisseurs ou recueillent en ligne les règlements de leurs clients. Dans le premier cas, elles ne sont que 12% à juger que c'est l'un des rôles du site Web, et seulement 7% quand il s'agit de faire payer les clients en ligne. 8% du chiffre d'affaires réalisé sur Internet En 2006, 42% des PME ayant un site Internet l'ont utilisé comme canal de vente, selon BPLG. Cette proportion n'est pas plus importante qu'en 2005, mais dans 55% des cas, ces ventes ont progressé (sur ce point, voir aussi l'indicateur PowerBoutique). Si, en moyenne, les PME ne réalisent que 8% de leur chiffre d'affaires sur Internet, certains secteurs utilisent ce canal avec plus de profit. Pour les hôtels, cafés et restaurants, par exemple, cette proportion monte à 23%. Et dans les PME de services liés à l'immobilier, on estime que 22% du chiffre d'affaires vient du canal Web. Le site permet aussi de toucher une clientèle au-delà des frontières. C'est particulièrement remarquable pour les hôtels et restaurants. Dans ce secteur, les contacts noués hors du territoire français pèsent 64% des ventes réalisées sur Internet. Quant à la filière des déménageurs, elle évalue à 33% la part des ventes réalisées hors de France sur le Web. (...)
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